mardi, 09 août 2016
Grande mosquée de Tours : Un " gouffre financier "
Les fondations sont faites mais il reste tout à construire. Pour une ardoise de plusieurs millions. Les dons ne suffiront pas. Trop tard pour prévoir plus petit.
Ce n'est pas un cadeau, mais un gouffre financier, un boulet, laisse tomber Mebarek Bouchekioua, une des « figures » de la communauté musulmane tourangelle, ex-trésorier, proche de son président Salah Merabti. Cet ancien cadre de la SNCF, né en Algérie, venu à Tours dans les années 60, parle sans détours sur un sujet devenu sensible : le chantier de la grande mosquée de Tours, dans la zone du Menneton.
Alors qu'au sommet de l'État, on remet sur le tapis le financement « du culte musulman » de France, à Tours, la communauté islamique tend le dos. Elle traîne son dossier de grande mosquée depuis plus de vingt ans. Les travaux ont débuté en 2008. Aujourd'hui, on ne voit toujours qu'une immense dalle de béton sortie de terre.
TERRAIN. Sur d'anciens jardins ouvriers, 2 ha le long de la voie ferrée, en fond de zone industrielle, il n'est pas adapté, en contrebas de la rue Charles-Bedaux, et il est mal desservi par les transports en commun. Acheté 50.000 francs à la Ville, du temps de Jean Germain, il a fallu le racheter 80.000 € suite à un recours d'opposants au tribunal administratif, « dix fois plus, et on a dû taper dans la caisse destinée à la construction », précise avec amertume Mebareck Bouchekioua. Premier coup dur.
BÂTIMENTS. Les fondations sont achevées, mais au prix fort. Il a fallu couler des pieux dans le sol pour asseoir la structure. Cette première tranche achevée, sous-sols, parkings, « c'est 40 % de fait ». Reste la seconde à entreprendre, la plus importante, salles de prières et d'ablutions hommes et femmes à l'étage, sanitaires, logement pour l'imam, aménagements intérieurs, dôme et (petit) minaret. Un appel d'offres vient d'être lancé pour trouver « une entreprise sérieuse ». Les travaux débuteraient au mieux début 2017. Pour une ouverture dans un, deux, trois ans ?
FINANCES. Le total des travaux était estimé en août 2002 à 4,9 millions TTC, rien que pour le « centre cultuel », la partie religieuse. Combien au final ? Mebarek Bouchekioua y va avec des pincettes sur la note définitive, mais assure : « On ne vit que des dons de nos fidèles. La loi est claire et précise. On n'a pas touché un centime d'euro de la collectivité, et rien de l'étranger, malgré les promesses. » Les dons des fidèles ? Le système a ses limites, « même si, parfois, on a de gros donateurs, généreux, anonymes », glisse l'ex-trésorier. Dans la communauté, il y a des médecins, des avocats, des chefs d'entreprise qui sortent le carnet de chèques au besoin.
Une certitude, l'aumône du ramadan de juin dernier a rapporté 25.000 €, 14.000 € d'avoir général, comme l'indique le tableau des comptes à la vieille mosquée de la rue Lobin à Tours. Et l'avoir général affiché était de 828.838 € à la date de ce 2 août 2016, « une somme destinée au chantier ». Salah Merabti, président de la communauté, parlait récemment de « 1,2 million d'euros nécessaires pour finir le gros œuvre », et évoquait l'ouverture de la grande mosquée « en 2017 ». Trop optimiste ?
SALLE CULTURELLE. Ce devait être la cerise sur le gâteau, et c'était dans le « contrat » signé par l'ancien maire. Prévue à côté des installations religieuses, destinée aux animations extérieures, conférences, échanges interreligieux, elle devait être financée par les collectivités locales, Région, Ville, Agglo. Tout le monde fait le mort aujourd'hui. Vu les évènements nationaux et la présidentielle qui pointe son nez, les musulmans ne voient pas le bout du tunnel.
indiscret
> La mosquée de la rue Lobin à Tours a la particularité d'être la propriété de la Grande Mosquée de Paris. Celle-ci « en est propriétaire sans l'avoir achetée. On lui a légué nos locaux dans le passé pour éviter toute récupération locale. » Alors, aidera-t-elle à la construction de la grande mosquée de Tours ? Silence radio. Vendre les locaux de la rue Lobin pour payer le chantier du Menneton ? Pas envisagé du tout.
> Le président de la communauté musulmane tourangelle, Salah Merabti, vient d'écrire au recteur Dalil Boubakeur pour lui signifier qu'il faut « unifier les lieux de culte » et faire « qu'aucune structure n'échappe aux contrôles ».
> Salah Merabti, septuagénaire, a des soucis de santé et doit se reposer. Dans son entourage, certains n'ont pas apprécié la façon dont il a été accueilli et entendu au commissariat de Tours en juin, suite à la découverte d'un homme jugé « dangereux » qui se cachait dans les sous-sols du chantier de la grande mosquée. Le président (depuis vingt ans), apprécié des siens, a déjà annoncé qu'il cherchait un successeur.
> Petite phrase de Mebarek Bouchekioua : « Les autorités nous demandent plus que ce qu'elles nous donnent. »
billet
Pas dans la rue
Les musulmans de Tours poussent les murs et bricolent leurs locaux « pour ne pas prier dans la rue, car cela donne une mauvaise image de nous », se désole Mebarek Bouchekioua, un des piliers de la communauté, qui ajoute avec humour : « Quand on prie, on est tellement serrés les uns contre les autres que, si on jette une pièce en l'air, elle ne retombe pas par terre ! » Le chantier de la grande mosquée est lancé depuis bientôt dix ans. Impossible de faire marche arrière, de réduire la voilure, sinon, c'est le scandale financier et religieux assuré. Le coup est parti. Il faut aller jusqu'au bout, à marche forcée, avec l'argent des fidèles. L'État, lui, s'interroge sur « l'islam de France », son financement, la formation des imams, la sécurité. Un autre chantier, bien plus vaste, coûteux et polémique.
08:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sexe, drogue et djihadisme
Peut-on être salafiste et dragueur ? Tenter par deux fois de rejoindre le djihad tout en se trémoussant dans des boîtes de nuit ? C’est, en tout cas, le parcours d’Adel Kermiche, le tueur du père Jacques Hamel. Journalistes et « experts » nous expliquent que le défunt moudjahid passait le plus clair de son temps entre les bars, la drague et le visionnage de vidéos islamistes. Il aurait même épousé religieusement plusieurs jeunes filles avant de les répudier une fois le mariage consommé.
Voilà une image qui contraste avec la réputation d’austérité et de puritanisme communément apposée aux adeptes de l’islam radical. Mais ce portrait peu orthodoxe n’est pas exclusif à Kermiche…
Souvenez-vous de Merah. N’était-il pas décrit comme un jeune fêtard bien éloigné des préoccupations théologiques ? Quant à Salah Abdeslam, d’anciens amis le disent coutumier des maisons closes belges et consommateur régulier de drogues en tous genres. Et pour finir, Mohammed Lahouaiej, le terroriste niçois : celui-ci n’observait pas le ramadan, fumait du haschisch et buvait de l’alcool. Plus étonnant, c’était aussi un séducteur hors pair multipliant les conquêtes féminines… et masculines. Comme quoi, « tout est pur à ceux qui sont purs ».
Sous des airs de commérages frivoles, ces informations nous offrent un nouvel angle de vue sur les mentalités au sein de la nébuleuse islamiste. Nous découvrons que ces terroristes ne sont pas d’austères moines-soldats débarrassés des tentations, partageant leurs journées entre la prière et le maniement des armes. Au contraire, il s’agit souvent de bons vivants, amateurs de soirées arrosées et de jolies poulettes. Tous ont eu affaire à la justice pour des délits de droit commun : vols, coups et blessures, trafic de stupéfiants, etc.
Si tous ces terroristes vont au combat la fleur au fusil, c’est bel et bien pour rejoindre la Jannah, le paradis islamique où l’on boit du « vin qui n’enivre pas » et « des liqueurs pures », où l’on y trouve des « vertueuses et belles vierges ». Bien loin du paradis chrétien où l’on a uniquement droit à la « béatitude éternelle » et à la « présence de Dieu ».
La fameuse tradition des « soixante-douze vierges », bien que non coranique, s’est vite répandue dans le monde musulman dont les guerriers endurcis étaient prêts à tomber sans faillir. Ils craignaient d’autant moins la mort qu’ils étaient persuadés de se retrouver au paradis, comme martyrs, et de se livrer corps et âme à tous les plaisirs des sens.
C’est tout naturellement que leurs successeurs moudjahid profitent dans cette vie de ce que Dieu leur fait miroiter dans l’autre. Car pourquoi s’en priver ? Il faut croire que l’hédonisme postmoderne a même déteint sur l’islamisme. De cet accouplement satanique, un hybride est né : mélange improbable entre une course aux plaisirs effrénée et un fanatisme sanguinaire.
Nicolas Kirkitadze
08:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
La remigration doit devenir notre mythe mobilisateur
Après l’attentat de Nice, Paris a vu fleurir des publicités clandestines pour le roman Le Grand Rembarquement ; titre à cheval entre les concepts de Grand Remplacement et de Remigration. On pourra toujours dénoncer la nature contre-productive de telles campagnes, promptes à effaroucher le bourgeois des métropoles mondialisées. Et pourtant : la remigration doit devenir notre mythe mobilisateur.
Mythe, non pas dans le sens d’utopie irréalisable, mais dans le sens sorélien du terme : un horizon qui attise la ferveur révolutionnaire, à l’image du mythe de la grève générale pour le mouvement ouvrier. Hostile au déterminisme marxiste légitimant passivité et laisser-faire, Georges Sorel mise sur la volonté, l’activisme et l’enthousiasme révolutionnaire : l’Homme n’est pas cette brindille malmenée par le flot de l’Histoire mais peut, au contraire, en détourner le cours – notamment par la violence.
Car le projet d’une remigration est bien de nature révolutionnaire. Pour Antonio Gramsci (qui partageait, lui aussi, une vision non déterministe, non fataliste du marxisme), toute révolution, pour réussir, doit être précédée d’une conquête des esprits, d’une lutte contre « l’hégémonie culturelle » (bourgeoise chez lui, sans-frontiériste chez nous). Pour Gramsci, si dans les années 1920 la révolution communiste tarde toujours à advenir en Occident (contrairement aux prévisions de Marx), c’est que la classe ouvrière est domestiquée par l’idéologie dominante (ironiquement, le nationalisme était alors identifié comme l’une de ses composantes). Aux intellectuels communistes de fournir aux ouvriers les armes idéologiques de leur libération.
C’est ici qu’il nous faut combiner Gramsci et Sorel, qui écrit : « On peut indéfiniment parler de révoltes sans provoquer jamais aucun mouvement révolutionnaire, tant qu’il n’y a pas de mythes acceptés par les masses. » Aussi, l’idée d’une remigration doit-elle être activement diffusée. Elle doit se tailler une place maîtresse dans le débat public et imprégner les esprits, que l’ont soit pour ou contre.
En outre, la perspective d’une remigration possède de nombreuses vertus, pour nous, comme pour nos ennemis en puissance. Si ce programme est souvent présenté comme criminel, il est en fait pacificateur. Il pourrait empêcher qu’une guerre larvée ne se transforme en guerre ouverte, offrant une porte de sortie aux envahisseurs qui seront rapidement – qu’ils ne s’y trompent pas – assiégés et réduits. Pour eux, il doit être synonyme d’espoir : nous ne sommes pas condamnés à un face-à-face meurtrier, le monde est vaste et vous êtes libres d’émigrer vers votre terre d’origine (« hijra » pour les musulmans pratiquants ; « retour vers la terre des ancêtres » pour les autres).
La remigration en appelle également à leur honneur : « Vous qui avez perdu toute dignité, à vivre aux crochets d’un pays que vous haïssez, devenez des hommes et retournez bâtir votre véritable patrie. » Et pour flatter les plus belliqueux, nous rajouterons : « Retrouvez-nous ensuite, en uniforme, sur les champs de bataille d’une guerre conventionnelle, comme le grand Saladin qui jadis affrontait les croisés. »
Bien sûr, cette « aliyah musulmane » se heurtera aux âpres réalités économiques des pays d’origine, comme cette Algérie dont la manne pétrolière évanescente la précipite chaque année davantage vers une nouvelle implosion.
Enfin, si l’horizon de la remigration peut sembler chimérique, souvenons-nous que l’Histoire est peuplée de chimères qui ont fini par s’incarner.
Romain d’Aspremont
08:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pas de piscine pour les mécréants
La polémique sur « la privatisation » d’un parc aquatique interdit aux hommes et soumis à des exigences vestimentaires dictées par la religion concernant les femmes illustre parfaitement l’ignorance de nos politiques face au communautarisme. La droite et le FN condamnent, tout en avouant une certaine impuissance.
La gauche, notamment, Patrick Mennucci et Samia Ghali, dénoncent une polémique inutile, Patrick Mennucci concluant même à la légalité du bain habillé et de la privatisation d’un lieu. Quand on pense que Patrick Mennucci est député et donc législateur, cela prête à sourire.
Cette initiative de l’association Smile13 pour Plan de Campagne n’est pas isolée, l’association AHSA, en partenariat avec soeursdemarseille.forumactif.biz, organisant le même type de baignade à Aubagne en précisant que « c’est exclusivement pour les femmes musulmanes pudiques », « bikini interdit ».
Tout d’abord, il convient de préciser que ces deux initiatives ne sont en aucune façon des « privatisations » telles que des enterrements de vie de garçon, par exemple. En effet, il s’agit de la location d’un espace privé par des associations qui proposent au public, contre rémunération, la fourniture d’un bien ou d’un service, en l’espèce l’accès à un espace aquatique.
Nous sommes donc parfaitement dans le cadre des articles 225-1 et 225-2 du Code pénal, qui punissent « les comportements discriminatoires, notamment en refusant la fourniture d’un bien ou d’un service, en entravant l’exercice d’une activité économique quelconque ou bien de subordonner la fourniture d’un bien ou d’un service à une condition fondée sur des éléments discriminatoires, en l’espèce le sexe et la religion ».
Ces associations écartent toutes deux les garçons de plus de 10 ans et subordonnent l’accès à cette prestation, pour l’une, aux femmes couvertes de la poitrine jusqu’au genoux et respectant la « awra » (NDA : pudeur), pour l’autre, aux femmes musulmanes pudiques, qui respectent la « awra », couvertes de la poitrine jusqu’au genoux, avec interdiction du bikini.
La condamnation en date du 25 avril 2016 d’un épicier pour discrimination par le tribunal correctionnel de Bordeaux en raison d’horaires d’ouverture différenciés à raison du sexe des clients est étrangement similaire à cette affaire. Dans les deux cas, le sexe et la religion sont intimement liés.
En effet, la discrimination des garçons de plus de 10 ans repose sur la volonté de ne pas exposer d’hommes pubères à la vue des participantes.
De même, la discriminations des femmes qui ne sont pas couvertes des genoux à la poitrine, les invitant à respecter la « awra », ou bien même en subordonnant l’accès aux seules femmes musulmanes et en proscrivant le bikini repose sur des motifs religieux, en l’espèce l’obligation qui est faite aux participants d’être croyantes ou bien de respecter des prescriptions religieuses ou interprétées comme telles par les organisateurs.
Me Richard Daudanne
08:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Et si les terroristes allaient en enfer ?
Pour se faire entendre des terroristes ou candidats au terrorisme, peut-être faudrait-il parler le même langage qu’eux ? Apparemment, ces gens croient à une vie après la mort. Jusqu’ici, ils n’ont entendu que les promesses de Daech, peut-être relayées par quelque imam salafiste : s’ils meurent en tuant un mécréant, ils iront tout droit au paradis.
Cela, quel que soit leur comportement sur cette terre : délinquance (le Coran condamne les voleurs à avoir la main coupée : c’est donc un péché !), alcool, tabac, fornication, consommation de porc sont effacés d’un coup par le sacrifice ultime.
Peut-être faudrait-il leur rappeler que la religion chrétienne, singulièrement la catholique, est d’un autre avis : qui meurt en commettant un meurtre, sans avoir donc eu le temps de se repentir, risque fort d’aller en enfer.
L’Église ne l’affirme certes pas comme une certitude (elle ne préjuge jamais de ce qui arrive dans l’au-delà), mais elle en signale très fort le risque.
À cela, les conciles n’ont rien changé : c’est toujours le dogme. Qui peut le leur dire ? Pourquoi pas les évêques, avec toute l’autorité qui est la leur ?
On dira qu’ils ne le croiront pas : ils sont musulmans et seul compte pour eux, pense-t-on, le Coran (qu’ils n’ont généralement pas lu).
Ce n’est pas certain.
D’abord, le Coran parle de l’enfer à presque chaque page. C’est une notion qu’ils connaissent bien. Une autorité religieuse qui leur en parlerait aussi gagnerait auprès d’eux en crédit. Plus, en tout cas, que par des paroles onctueuses sur le dialogue des religions. Ensuite, les vrais musulmans ont une déférence superstitieuse pour toute autorité religieuse, même et surtout chrétienne. Pas ceux qui ont tué le père Hamel, dira-t-on. Qu’en sait-on ? Ils ont probablement exécuté un ordre, peut-être en se forçant.
La menace de l’enfer contribuerait au moins à semer chez eux le doute : « Et si je me trompais ? Et si ce monsieur en habit chamarré portant mitre, si c’était lui qui avait raison ? » Alors, adieu les 72 vierges : en lieu et place, une éternité à griller. C’est tout de même un risque.
Surtout si une partie de leurs imams relayaient cette menace de l’enfer. Quand le leur dire ? L’invitation faite aux musulmans à leur initiative d’assister à la messe dimanche dernier aurait pu être une occasion. Mais ils n’étaient pas très nombreux : en cette saison, la plupart sont en vacances dans leur pays d’origine. Il y en aura sans doute d’autres.
En tous les cas, il n’y a aucun risque à dire que ceux qui meurent en tuant risquent l’enfer. Et, principe de précaution oblige, peut-être que certains candidats au djihad y regarderont à deux fois avant de commettre un nouvel attentat.
Roland Hureaux08:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Réflexions sur l’État de droit
État de droit ! Nos politiques se gargarisent de ce mot, pour eux l’alpha et l’oméga de la démocratie. Au nom de l’État de droit, aucune mesure vigoureuse et immédiate n’est possible contre ceux qui nous agressent. L’État de droit est garant des libertés publiques, y compris de celles des assassins pris les armes à la main. Rien ne se peut qui ne soit décidé par un juge, susceptible d’appel, rejugé, avec nouvel appel, cassation, Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), sans oublier le laxisme judiciaire, le pouvoir discrétionnaire du juge d’application des peines et le droit de grâce présidentiel.
Imaginons, un instant, que la déchéance de la nationalité française frappant un criminel binational soit une mesure administrative, non susceptible d’appel, d’effet immédiat, avec saisie des biens et placement sans limite de temps dans un centre de rétention en attendant l’expulsion vers l’autre pays. Hors le placement, c’est à peu près ce qui se passe pour les délits routiers. La mesure serait de grande conséquence. Mais rien de tel n’est possible dans l’État de droit. Les dernières déchéances n’ont été prononcées qu’après cinq années de procédure, et encore les déchus se sont-ils tournés vers la CEDH avec de bonnes chances d’éviter l’expulsion !
L’État de droit s’est construit avec la démocratie dont il est une des composantes. Ses mécanismes et ses effets sont le reflet d’une civilisation, de ses lois, de ses traditions, de son histoire. Il s’exprime dans la paix, par le libre consentement des citoyens. S’il advient que des allogènes se mêlent nombreux au peuple qui a mis en place son propre État de droit, et qu’ils apportent avec eux les ingrédients d’une civilisation différente, elle-même porteuse des éléments d’un autre État de droit. Alors l’État de droit initial trouve rapidement ses limites.
Lorsque la paix est compromise et qu’il faut se résoudre à la guerre, quelle que soit la forme que prend cette guerre, lorsque la paix civile elle-même est menacée, alors l’État de droit est caduc. Son maintien est paralysant. Il rend inopérants les mécanismes de défense et les pervertit. Ils en viennent à fonctionner à contre-courant, et frappent ceux qui refusent l’inertie. De nombreux criminels potentiels courent les rues cependant qu’est condamné le porteur de lardons. Porter des lardons, armes par destination, devient plus grave que manifester violemment – et injustement — contre la police, avec destruction de biens publics, incendie de voiture, caillassage de commissariat, agression de passants, pillage de magasins. Le lardon, c’est six mois (avec sursis, mais tout de même !). L’émeute, c’est… rien ! Ou si peu de chose.
L’heure est venue de mettre un terme pour un temps à l’État de droit, et de l’ordre dans la maison. En dépit des dénégations officielles et de la conviction des idéologues, contre les enseignements de la sociologie moderne, malgré les avis du pape, il vit en France deux peuples et l’État de droit n’en protège qu’un, qui n’est pas celui des autochtones. Cette orientation malsaine est porteuse de terribles lendemains. Il est temps, grand temps, d’y renoncer.
Claude-Paul Rouquet
08:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Fini les jérémiades… À la guerre comme à la guerre !
L’inflation des commentaires oiseux et des polémiques débiles démontre la confusion des gouvernants dont le verbiage révèle qu’ils ne savent plus que dire face à la fatalité subie. Désormais, les actes monstrueux répétitifs sont signés au nom de l’ennemi qui a déclaré la guerre à la France et à l’humanité. Face aux fous d’Allah, le peuple refuse de s’agenouiller et de se laisser égorger, car le mal n’a jamais terminé son œuvre de haine et de mort.
Seuls les actes immédiats et forts comptent plus que les paroles ou le report à la prochaine réunion du Parlement. Le gouvernement et la classe politique doivent se dépêtrer des embarras des droits de l’homme et de l’État de droit, qui sont invoqués comme un barrage infranchissable à la barbarie, dans l’esprit de la ligne Maginot qui évite de prendre les efficaces mesures de riposte. La réaction doit se situer sur plusieurs niveaux d’une politique globale, cohérente avec l’état de guerre et conforme à l’état d’urgence.
D’abord, il importe d’attaquer l’ennemi avant qu’il ne reprenne l’initiative et ne pas attendre le choc suivant pour compléter la liste à court terme des mesures à prendre. Au préalable, il importe de créer un climat de fermeté et de dissuasion. Il ne s’agit certes pas de stigmatiser ou de compromettre certains milieux, pour éviter les reproches de l’amalgame. Il suffit seulement de traiter différemment l’islam religieux, appelé à s’ouvrir à sa réforme, et l’islamisme, forme de barbarie terroriste.
Quelques décisions préventives feraient comprendre opportunément le sens de la lutte menée par le gouvernement :
– Convoquer les représentants de la population musulmane afin d’exiger, en toute clarté, la condamnation explicite, non pas seulement des actes mais également des auteurs de ces odieux assassinats. À cet effet, ces monstres devraient être exclus de la religion musulmane. L’Église catholique n’hésite pas à recourir à l’excommunication à l’encontre des hérétiques et des ennemis de la foi. Il n’est plus possible de tenir un double langage.
– Procéder à l’expulsion de plusieurs imams repérés et poursuivre la fermeture des mosquées salafistes.
– Interpeller systématiquement et progressivement les individus fichés « S », qui doivent être mis hors d’état de nuire, après interrogatoire et perquisition révélant des moyens juridiques de transfert à la justice. On ne peut pas attendre le prochain carnage pour anticiper la riposte.
– L’application stricte de la loi républicaine en obligeant le respect de la laïcité, excluant sur la voie publique tous les signes ostentatoires de religion (vestimentaires, alimentaires, langage).
Une politique globale doit également combattre à la source le terreau favorable au terrorisme, notamment deux formes d’immigration trompeuse. D’une part la suppression de la binationalité de circonstance, d’autre part la disparition du droit du sol, conformément au Code civil qui ouvre la nationalité française à l’enfant né d’un père ou d’une mère français. La voie de la naturalisation contrôlée demeure ouverte à tous ceux qui veulent sincèrement devenir français. La noble tradition française du droit du sol correspondait à la protection de ceux qui étaient victimes de persécutions, qui avaient besoin d’aide humanitaire, ou qui représentaient l’élite de la culture et de l’art. C’était l’honneur de la France d’en faire des citoyens français. Or, actuellement, le droit du sol fait naître une jeunesse, nationale malgré elle, qui éprouve de la haine pour la France, parce que la République, affaiblie et privée de ses ressorts, est incapable non seulement de proposer un emploi, mais surtout de délivrer un message exaltant de patriotisme.
Tout angélisme est faiblesse. Toute résignation est trahison. Toute résilience est hypocrisie. Toute passivité complice est signe d’intelligence avec l’ennemi.
Paul Bernard
08:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 08 août 2016
AMIENS Deux mosquées en projet mais…en manque d’argent
Comment se financent les deux projets de mosquées en cours actuellement à Amiens ? L’une, la grande mosquée d’Amiens, est à la peine ; l’autre, plus petite, beaucoup moins.
Il nous faudrait un milliardaire, même non musulman, qui nous donnerait un ou deux millions d’euros pour démarrer tout de suite le gros œuvre. » Ahmed Assal, 51 ans, le président de l’Association cultuelle et culturelle des Français musulmans de Picardie (ACCFMP), fait le point avec humour du chantier de construction de la grande mosquée d’Amiens, boulevard de Roubaix, appelée à remplacer la mosquée historique du boulevard de Beauvillé. Le permis de construire a été accordé en mars 2014, les travaux de terrassement ont eu lieu en avril 2015. Et depuis plus rien, si ce n’est un trou d’environ 3000 m² sur 4 m de profondeur qui marque l’emplacement du futur parking souterrain et des 5 500m² de bâtiments prévus pour accueillir 3000 personnes.
Indépendance
Ahmed Assal résume les comptes : « On a déjà récolté 900 000¤, uniquement auprès des fidèles amiénois. On a payé le terrain, les études, le terrassement. Il nous reste 300 000¤ en caisse. On a besoin d’un million d’euros pour réaliser les fondations et la dalle. » Et après ? « On veut éviter d’aller chercher l’argent à l’étranger, on fera d’abord des quêtes dans toutes les mosquées de France mais si cela ne suffit pas, on ira voir en Arabie Saoudite, au Qatar ou en Algérie, de toute façon, les Fondations de ces pays sont à Londres, on n’aurait pas loin à aller. »
Youssef Yahiaoui, 42 ans, secrétaire de l’association, précise : « Pour être autorisé à faire des quêtes dans les mosquées ou pour obtenir des dons de fondations étrangères, il y a des règles. La première, c’est que les projets doivent être concrets, réels. En général, ils n’aident que les projets qui ont déjà démarré, ils veulent d’abord voir l’effort des fidèles. »
Tout cela n’a pas l’air d’inquiéter outre mesure Ahmed Assal. « On se donne cinq ans au minimum pour terminer le chantier, le délai n’est pas un problème. Pour la mosquée du boulevard Beauvillé, le terrain avait été acheté en 1983 et la construction a été terminée en 1990. Et le projet remontait à… 1978, année où a été fondée notre association » explique-t-il. Pour l’heure, l’objectif serait de réaliser les fondations et la dalle « à l’automne 2016 ». Quant à aller chercher des dons à l’étranger, « on en décidera en septembre 2017 », affirme Ahmed Assal, qui prévient aussitôt : « On acceptera les dons de l’étranger, mais on est très clair, c’est nous qui gérons. » Créée par des rapatriés d’Algérie, fédérée à la Grande Mosquée de Paris, qui nomme et salarie son imam, la mosquée du boulevard Beauvillé est réputée en effet pour être très soucieuse de son indépendance.
08:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
66% des Allemands hostiles aux négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE – Sondage
65% des Allemands ne sont pas favorables à l’accord conclu avec la Turquie pour que ce pays retienne chez lui les candidats à l’immigration du Moyen-Orient vers l’UE. 66% des sondés sont hostiles à l’entrée de la Turquie dans l’UE. Ce sondage arrive alors que les élections au Bundestag se rapprochent, qui pourraient mettre en difficulté la chancelière allemande.
52% sont carrément opposés à l’accord concernant les immigrés, tandis que 13% ne se prononcent pas et 35% aimeraient au contraire qu’ils se poursuivent selon un sondage publié dimanche par le Bild am Sonntag. Cela représente plus des deux tiers des 502 personnes interrogées le 4 août par l’institut de sondage d’opinion Emnid. 52% demandent un gel immédiat de l’aide financière versée à la Turquie en vertu de cet accord. L’Union européenne a déjà versé des milliards d’euros pour que la Turquie retiennent les migrants sur son sol dans le cadre de cet accord et devrait encore verser plusieurs tranches de 3 milliards d’euros. Un autre volet de cet accord est l’accélération de l’intégration de la Turquie musulmane dans l’Union européenne.
De plus, 66% des sondés allemands demandent la rupture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE, alors que l’accord migratoire implique au contraire de les accélérer.
De son côté Erdogan a à plusieurs reprises menacé l’Union européenne de rompre la partie du contrat concernant la rétention des immigrés sur le sol turc, et de les envoyer vers l’UE pour la submerger.
Les Allemands manifestent à travers ce sondage leur hostilité à l’immigration massive engendrée par l’ouverture des frontières aux clandestins étiquetés « réfugiés » pour peu qu’ils entrent sans papiers, et par les appels de la chancelière Merkel en direction des immigrés, notamment en 2015. Des appels qui ont engendré des déferlantes migratoires qui ne cessent de rebondir depuis, et qui ont affecté en plus de l’Allemagne tous le pays membres de la convention de Schengen dont la France fait partie.
Si les accords précaires avec la Turquie venaient à se rompre, il faudrait que l’UE applique réellement les engagements de la convention de Schengen sur la protection des frontières de l’Union, ce qui à ce jour s’est toujours montré illusoire.
Quoiqu’il en soit, la crise migratoire risque de peser lourdement contre le parti d’Angela Merkel, à l’approche des élections au Bundestag.
Mais le directeur de la chancellerie fédérale, Peter Altmaier, a martelé vendredi dans une interview au Berliner Zeitung qu’il n’existait pas d’alternative à l’accord avec la Turquie. Et pour faire bonne mesure le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a rejeté la volonté exprimée ces derniers jours par l’Autriche de geler les négociations d’adhésion avec Ankara, sans la moindre discussion, semble-t-il, comme si l’Allemagne seule dirigeait la politique de l’Union. Du reste, dernièrement, Angela Merkel a réitéré sa volonté d’accueil des clandestins. Souhaitons que les Allemands expriment dans les urnes leur volonté exprimée dans ce sondage.
emiliedefresne@medias-presse.info
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Video - Lobby de l' immigration en suède
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Italie et immigration – Mort d’un policier durant des affrontements avec des migrants et des No Border
Les affrontements d’hier dans la ville frontalière de Vintimille entre migrants soutenus par des No Border et des bataillions de policiers les empêchant de passer en France, par mer ou par terre, ont fait un mort : du côté des policiers.
L’un d’eux a été emporté par un infarctus alors qu’il prêtait main forte à ses collègues pour contenir la furie des clandestins soutenus par les extrémistes pro-immigration. Il avait 53 ans.
Selon la police qui a perquisitionné le siège des No Border de la région, ce sont ces activistes de gauche qui sont derrière cette flambée de violence de la part des migrants et leur exode sauvage vers la France. Ce sont eux, visage couvert, qui auraient commencé à lancer des bouteilles et des pierres contre la police.
Deux No Border ont été arrêtés et 11 expulsions ont été prononcées. Trois citoyens français ont également été arrêtés par la police italienne à la frontière du Pont San Ludovico, en territoire italien. Selon des sources policières, les trois avaient des battes et des couteaux ainsi que des capuches noires. En effet une manifestation de No Border à haut risque est prévue demain dans le but officiel d’aider les migrants à aller dans le pays de leur choix, ici la France, terre de Cocagne, dans le but officieux de semer la pagaille, le désordre et l’anarchie.
Le gouverneur de la Ligurie a exprimé sa colère pour le décès du policier du à l’incurie du gouvernement :
« Colère pour les irresponsables qui alimentent les tensions et provoquent des affrontements dans un climat déjà dramatique. Ça suffit avec les No Border, zéro tolérance. Que le gouvernement intervienne. La situation de la sécurité de la ville frontalière est entrain de devenir intolérable. Nous demandons au plus vite une intervention ferme du gouvernement pour rétablir l’ordre à la frontière et garantir la sécurité des habitants de Vintimille. Nous demandons au préfet de la Ligurie d’interdire la manifestation des No Border prévue demain. »
Désordre, violence, mort, ce sont les conséquences prévisibles et prévues de la suicidaire politique migratoire promue par les élites bien-pensantes laïques et ecclésiastiques depuis des décennies. La bombe à retardement est entrain d’exploser…
Francesca de Villasmundo
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Terrorisme: pour 65% des Français, Hollande et Valls ne prennent pas "tous les moyens nécessaires"
Un sondage sévère. Deux Français sur trois (65%) estiment que François Hollande et le gouvernement de Manuel Valls « ne mettent pas en oeuvre tous les moyens nécessaires à la lutte contre la menace terroriste », un chiffre en forte hausse depuis janvier, affirme samedi un sondage Elabe pour Atlantico.
Cette opinion est en hausse de 19 points par rapport au précédent sondage réalisé les 4 et 5 janvier après les attentats du 13 novembre 2015, indique Elabe qui note que ces résultats « marquent un tournant dans l’opinion publique ».
34% pensent à l’inverse qu’ils prennent tous les moyens nécessaires, une opinion en baisse de 19 points. Seulement une majorité de sympathisants de gauche (67%, dont 74% des sympathisants socialistes, en baisse respectivement de 15 et 18 points par rapport à janvier) exprime un jugement positif.
Une lutte antiterroriste « pas efficace » pour 77% des Français
Les jugements négatifs atteignent 78% (+26) chez les sympathisants de la droite et du centre, dont 85% (+23) parmi les partisans des Républicains. Les sympathisants Front National sont les plus sévères avec 95% d’opinion négative (+ 16 points).
Par ailleurs, 77% des personnes interrogées affirme « pas efficace » la lutte menée contre la menace terroriste, soit une hausse de 24 points, contre 22% qui la trouvent « efficace » (en baisse de 25 points). Les sympathisants du Parti Socialiste sont les seuls à juger, à une courte majorité toutefois (55%, -28 points par rapport à janvier), que la politique menée par l’exécutif est efficace.
A l’inverse, 94% (+28) des sympathisants LR et 97% (+20) de ceux du Front National jugent sa politique inefficace. 63% des partisans FN la jugent « pas efficace du tout », contre 35% pour la droite et le centre et 10% pour la gauche.
Le sondage a été réalisé par internet les 2 et 3 août auprès de 1.000 personnes selon la méthode des quotas.
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Mantes-la-Jolie: opération antiterroriste après l'interpellation d'un Afghan à Paris
L’opération antiterroriste a duré près de deux heures. Ce vendredi après-midi, en plein centre-ville de Mantes-la-Jolie (Yvelines), les policiers d’élite de la BRi (Brigade de recherche et d’intervention) ont mené une perquisition en lien avec l’arrestation, vendredi matin à Paris, d’un Afghan soupçonné de préparer un attentat, selon Le Parisien qui révèle l’information.
Un immeuble qui abritait des jeunes Afghans
Après son interpellation place Stalingrad, le suspect avait en effet donné l’adresse d’un « ami », en centre-ville de Mantes-la-Jolie. Selon des riverains, interrogés par le quotidien régional, quatre jeunes Afghans aux activités inconnues, étaient hébergés actuellement dans cet immeuble, loué par un Mantais.
Sans être mesure, à ce stade, de confirmer l’information, Le Parisien raconte qu’un homme encagoulé, qui pourrait être le réfugié afghan, était présent aux côtés des fonctionnaires. Les autorités n’ont pas encore communiqué sur les fruits de cette perquisition, qui a conduit au bouclage du secteur de la rue Porte-aux-saints pendant près de deux heures.
07:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Belgique: deux policières blessées à la machette par un individu criant "Allahou akbar"
Deux policières ont été blessées à Charleroi, en Belgique, après avoir reçu des coups de machette assénés par un homme criant « Allahou akbar ». L’une des fonctionnaires souffrirait de plaies profondes au niveau du visage, la seconde serait que légèrement blessée, rapporte le quotidien Le Soir.
Cette agression s’est déroulée à proximité de l’hôtel de police de cette ville, située à une cinquantaine de kilomètres de la frontière avec la France. L’homme s’en est pris aux deux policières avant d’être stoppé par un troisième agent. Il a été hospitalisé dans un état grave après avoir été blessé par balle. L’homme, qui n’a pas encore été identifié, est décédé peu de temps après son arrivée à l’hôpital, a confirmé la police de Charleroi sur son compte Twitter.
Une machette dans son sac
« Vers 15h58, un individu s’est présenté au checkpoint de l’hôtel de police de Charleroi. Il a immédiatement sorti une machette du sac de sport qu’il portait. Il a porté des coups très violents aux visages des deux policières qui se trouvaient en faction en criant ’Allahou akbar’ », a détaillé un porte-parole de la police de Charleroi. Précisant que les deux policières étaient hors de danger.
Le Premier ministre a condamné avec « force » cette agression, tandis que le ministre de l’Intérieur belge a dénoncé « un acte ignoble » sur Twitter. Apportant son soutien aux policiers, Jan Jambon a annoncé que l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM), service belge en charge de l’antiterrorisme, était sur place. Il n’a pas décidé de relever le niveau d’alerte qui est de 3 sur 4 en Belgique. Un périmètre de sécurité a également été mis en place autour de l’hôtel de police.
Hôtel de police Charleroi inaccessible le temps de l’enquête d’usage. #PoliceCharleroi
— Police Charleroi (@PoliceCharleroi) 6 août 2016
07:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Saint-Denis: des touristes coréens, perdus dans une cité, se font détrousser
Une erreur d’orientation qui va certainement gâcher le séjour en France de quatre touristes coréens. Ces quatre personnes ont été dévalisées par « un groupe d’individus » après s’être perdus dans la cité Gabriel-Péri, à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. Ils ont été attaqués et ont reçu quelques coups et se sont faits détroussés mais n’ont pas souhaité se rendre aux urgences.
Vendredi, entre 21h30 et 22 heures, les touristes coréens tentaient de rejoindre leur hôtel et n’ont pas trouvé leur chemin, précise une source policière. Ils se sont retrouvés dans la cité Gabriel-Péri, situé à un kilomètre de la basilique de Saint-Denis où reposent les rois de France, et qui constitue la principale attraction de la ville.
Mardi, « entre cinq et dix individus » ont détroussé un car de touristes chinois vers 8 heures près de l’aéroport de Roissy au nord de Paris. Plusieurs bagages et effets personnels ont été dérobés. Deux touristes ainsi que leur traducteur ont été légèrement blessés.
07:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
La famille d'Adama Traoré dépose deux plaintes contre les forces de l'ordre
La famille d’Adama Traoré a déposé deux plaintes dénonçant l’attitude des forces de l’ordre pendant et après l’arrestation pendant laquelle le jeune homme est décédé le 19 juillet dans le Val-d’Oise. La première de ces plaintes, avec constitution de partie civile, a été déposée auprès du doyen des juges d’instruction du tribunal de Pontoise pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », a indiqué Yassine Bouzrou, avocat de la mère et de quatre des frères et soeurs d’Adama Traoré.
Dans une autre plainte, qui devait être déposée auprès du procureur de Pontoise, la famille accuse une gendarme de « faux en écritures publiques aggravés, dénonciation calomnieuse, modification de scène de crime ».
La gendarme voulait-elle protéger ses collègues?
Contacté par l’AFP, le procureur de Pontoise Yves Jannier n’avait pas été informé du dépôt de ces plaintes. Il déclarait n’avoir « aucun commentaire à faire sur les voies procédurales choisies par les parties ».
La gendarme mise en cause dans la seconde plainte est accusée d’avoir noté à tort sur procès-verbal qu’Adama Traoré avait tenté de s’interposer à l’interpellation de son frère et commis des violences contre un gendarme.
« Il est donc permis de penser » que ce procès-verbal a été rédigé « dans le dessein de protéger ses collègues et de nuire à la manifestation de la vérité dans le cadre de l’enquête relative aux causes de la mort de Monsieur Adama Traoré », est-il écrit dans la plainte.
Technique d’interpellation controversée
La mort d’Adama Traoré, 24 ans, qualifiée de « bavure » par ses proches, a entraîné plusieurs nuits de violences dans la petite ville de Beaumont-sur-Oise et dans les communes voisines. Les causes de son décès restent à ce jour inconnues.
Lors de son arrestation, le jeune homme avait été maintenu au sol sous « le poids des corps » de trois gendarmes, selon une source proche de l’enquête citant les déclarations de l’un des militaires. Cette technique destinée à le maîtriser pourrait, selon Me Yassine Bouzrou, être à l’origine du « syndrome asphyxique » constaté lors de deux autopsies.
La section de recherches de Versailles (gendarmerie) et l’Inspection générale de la gendarmerie sont chargées des investigations, menées depuis le 20 juillet sous l’autorité d’une juge d’instruction. Ce samedi, le corps d’Adama Traoré doit s’envoler pour le Mali, où il sera inhumé.
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Fichés S. Enquête sur les radicalisés de Toulouse
Les fichés S sont des milliers à être jugés dangereux. Match a enquêté sur la filière djihadiste de Toulouse.
«Le vendredi 13 novembre, j’étais devant ma télévision. Quand j’ai vu les blessés et les morts au Bataclan, je ne me suis pas senti concerné. Je n’ai ressenti que de l’indifférence. » Le ton est psalmodique et les paroles, glaçantes. Samir* n’a pas 30 ans. C’est un immense type pataud et amorphe, en survêtement, assis sur un muret, au pied d’un grand immeuble de la périphérie toulousaine. Samir est sans travail, sans ambition, mais avec une foi robuste. C’est bien là l’essentiel, nous dit-il d’une voix traînante, aussi mal assurée que sa démarche. Il n’a pas peur de prononcer ces mots inaudibles. Il n’a peut-être rien fait mais il a le profil de ceux qui peuvent passer à l’acte : « Pour moi, l’islam est incompatible avec la République française d’aujourd’hui, bien trop athée. Dans ce pays, je ne vis pas, je survis. Je suis né ici, mais je ne me sens pas chez moi. Nous devrions vivre seulement entre musulmans dans un califat, ailleurs. Ou ici. Car l’islam est la seule vraie religion. » Samir est convaincu des bienfaits de la charia et… de la lapidation. « C’est un moyen efficace et juste de dissuasion et de justice, lâche-t-il, nerveux. On devrait appliquer les deux en France. C’est à la laïcité, à vous, de vous adapter à notre culte, pas l’inverse. » Sinon ? « Sinon, à force de ne pas être entendue, la communauté musulmane pourrait se rebeller. Vous êtes loin de la réalité. Pour moi, la guerre civile est inévitable. » L’échange nous laisse pantois.
Les radicalisés: une minorité infime mais très visible, véhémente
Il y a quatre ans, ils étaient accros au shit, aux filles et au rap. Aujourd'hui, beaucoup sont très pieux
Samir et sa bande sont des copains d’enfance, des camarades de classe. Lorsque nous les avons rencontrés, il y a quatre ans, ils étaient accros au shit, aux filles et au rap. Aujourd’hui, beaucoup sont devenus très pieux. La musique, qui leur est interdite, résonne pourtant dans leurs bolides. « Une mauvaise habitude ! reconnaît Samir. Nous attendons l’application de la charia pour y remédier… » La foi n’a pas annihilé tous leurs vices. Surtout, elle n’apaise ni les rancœurs ni la rogne. Ces jeunes hommes se sentent menacés et parfois persécutés, victimes d’une conspiration mondiale. Ils décrivent un état de guerre larvé contre l’islam. Ils ont un slogan : « Musulmans avant d’être français ! » arguent-ils, survoltés. Féti*, la vingtaine, est le plus en colère. Grand, baraqué, avec un visage étroit et une petite barbe soignée. Il parle vite et fort, d’un ton furieux et vif. « J’ai épousé ma femme car elle portait le voile intégral. La religion, c’est la base », m’explique-t-il en citant Darwin, le Coran, l’eugénisme, le Black Power et l’esclavagisme. « Dieu a plus de droits sur moi que ma propre mère. » Féti se revendique antisémite. Il dénonce les complots « des juifs sionistes et des francs-maçons ». Mohamed Merah – un voisin et même « un ami » pour certains – n’est pas le vrai auteur des crimes, renchérit-il : « La tuerie, c’est le Mossad [les services secrets israéliens] ! »
Aujourd'hui, la population côtoie des radicaux, et certains les respectent, c'est ça le danger!
Comme ses complices, il affectionne le comique Dieudonné et déteste dans l’ordre les homosexuels, les flics et le rappeur Booba. Les discours que nous entendions en mars 2012 étaient déjà enragés. Depuis, il y a eu les attaques contre « Charlie » et l’Hyper Cacher, les attentats du 13 novembre, l’état d’urgence, sa prolongation après Nice et l’assassinat de l’abbé Hamel, le maintien des assignations à résidence… La vie quotidienne est devenue pesante. D’où la tentation du repli sur soi et sur sa communauté. « Avant, au bar, on pouvait commander une bière ; désormais, c’est impossible, reconnaît un policier du commissariat. Le propriétaire d’un snack s’est fait réprimander car sa télé était branchée sur une chaîne musicale… Aujourd’hui, la population côtoie des radicaux, et certains les respectent, c’est ça le danger ! Des commerces à dominante islamique font pression sur les autres. » Autre inquiétude pour les autorités : le trafic de drogue, qui rapporte jusqu’à 24 000 euros par jour au Mirail. La frontière entre délinquance et radicalisation est fine, poreuse. « Ce n’est pas encore Marseille, mais on en approche, continue l’officier. Le vendredi, les dealers lâchent les murs pour aller prier. Certains ne résistent déjà pas à l’appel du fondamentalisme religieux. Il faut faire la guerre aux trafiquants, c’est l’objectif prioritaire du préfet et du procureur. »
Féti s’est radicalisé seul, en lisant le Coran, nous assure-t-il. Puis, il admet avoir regardé des vidéos sur Internet et participé à des réunions avec un certain Abderazak, qui se présentait comme « salaf ». Des assemblées clandestines dans des appartements qui rappellent celles des disciples d’Olivier Corel, l’« émir blanc », cerveau présumé de la cellule djihadiste d’Artigat. Son domicile fut un lieu de rencontres, de cours coraniques, de prosélytisme. Y sont venus Mohamed Merah, son demi-frère Sabri Essid, ou encore Fabien et Jean-Michel Clain, partis l’an dernier en famille en Syrie. Au Mirail, on connaît bien ces deux frères d’origine réunionnaise. Au début des années 2000, après les attaques au World Trade Center, ils se sont rapprochés d’une mosquée du quartier, la mosquée El-Hussein. A l’époque, ils vomissaient seulement leur haine de l’Occident. Quinze ans plus tard, ils revendiquent les attentats du 13 novembre. Mais pas seulement.
La filière toulousaine est ancienne, expérimentée et liée aux autres cellules européennes
Le 13 juin dernier, à Magnanville, Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, deux fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, ont été assassinés par Larossi Abballa. Dans l’appartement d’un proche de ce dernier, l’e-mail et le numéro d’écrou de Fabien Clain. Selon Christophe Rouget, du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure, environ 40 individus sont partis de Toulouse vers la Syrie depuis 2011, dont beaucoup de familles. C’est une des villes les plus touchées par le départ au djihad. En 2014, elle comptait une centaine d’islamistes radicalisés et nocifs ; aujourd’hui, presque 300. La filière toulousaine est réputée car ancienne, expérimentée et liée aux autres cellules européennes, notamment belges. « Elle s’est aussi développée grâce aux mariages entre clans », nous apprend le policier.
Justement, depuis un an, Samir et Féti croisent un nouveau couple de voisins. Une personnalité : Farouk B., l’une des figures du djihadisme belge. L’homme s’est installé dans un appartement au Mirail, à la Reynerie, avec sa nouvelle épouse, une étudiante toulousaine. A 31 ans, Farouk est retourné à l’université pour étudier l’arabe et le russe. C’est un petit gabarit, musclé et trapu. Intelligent et dangereux, il est proche des frères Clain qu’il a rencontrés en 2003, en Belgique. Six ans plus tard, Farouk et Fabien étaient ensemble au Caire, alors base arrière des apprentis djihadistes. Cette année-là, le 22 février, une bombe a ravagé le parvis de la mosquée Al-Hussein, à l’entrée du souk Khan el-Khalili. Cécile Vannier, une lycéenne de 17 ans, y a laissé la vie. Vingt-quatre autres personnes ont été blessées. Farouk B. est soupçonné. Quelques mois plus tard, avec Clain, il menaçait le Bataclan… Pas très étonnant que son arrivée à Toulouse inquiète les services de renseignements. Par crainte d’attentat lors des matchs de l’Euro disputés dans la Ville rose, il a été assigné à résidence à 800 kilomètres de sa famille et habite dans un petit bourg dans l’Aube. « Son retour ne laisserait rien présager de bon, déplore un agent des renseignements. C’est le genre de mec qui peut convaincre des gosses de partir s’engager dans les rangs de Daech ou de faire un massacre en France. »
Si Féti critique « la forme mais pas le fond de la politique de l’Etat islamique », Samir confie qu’il est prêt à se laisser embrigader. « L’islam est en train de mourir, nous lance-t-il. Ceux qui se battent pour sa survie ont raison. Les soldats de Daech sont dans la vérité. Je soutiens moralement leurs actes et leurs propos, je n’ai pas peur de le dire ! » Un « détail » le retient encore, les divisions des djihadistes : « Mais si Daech et les autres groupes trouvent une unité, alors je partirai ! »
* Les prénoms ont été changés.
Emilie Blachère
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Daech aurait promu un Français chargé de superviser des attentats en Europe
Dans une longue enquête publiée ce mercredi, le New York Times détaille comment Daech a mis en place un réseau terroriste en Europe. Selon le journal, un Français et un Syrien ont piloté les opérations du 13 novembre à Paris depuis la Syrie.
Des djihadistes triés sur le volet et envoyés depuis les zones irako-syriennes, des leaders qui "pensent" les opérations... S'appuyant sur des documents des services de renseignements américains et européens et sur l'interview d'un ancien soldat de Daech emprisonné en Allemagne, le New York Times révèle ce mercredi, dans une longue enquête, comment l'organisation Etat islamique (EI) a implanté un vaste réseau terroriste dans le monde et en particulier en Europe.
La cellule responsable de la planification des opérations extérieures, explique le journal, est l'EMNI: une sorte de service qui mélange policiers chargés de la sécurité intérieure et espions chargés d'organiser les attentats à l'étranger. Les deux "cerveaux" présumés des attentats du 13 novembre à Paris en seraient issus: Abou Souleymane et Abou Ahmad. Ce sont eux qui auraient choisi les recrues à envoyer, les cibles à attaquer et auraient validé les grandes lignes du projet.
Ces deux hommes, qui vivent en Syrie, seraient des "lieutenants" d'Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole de l'EI et l'un des membres les plus hauts gradés de l'organisation. Abou Souleymane serait un Français d'origine marocaine et tunisienne, âgé d'une trentaine d'années. Selon le New York Times, il a été promu à la tête de la section "Europe", Daech disposant de services par régions, après les attaques parisiennes, considérées par l'EI comme une réussite. Une information déjà évoquée par la lettre spécialisée TTU en avril dernier, qui précisait que l'homme est un "combattant aguerri", marié à une Française et père de deux enfants.
Le nom de ce djihadiste avait été évoqué par un otage du Bataclan. Selon lui, durant l'attaque, deux des terroristes ont eu un flottement et se sont demandés s'il fallait appeler "Abou Souleymane" pour savoir quoi faire. A l'époque, ce surnom avait été attribué à un autre djihadiste français, mais il semblerait qu'il s'agissait d'une confusion.
Abou Ahmad, un recruteur syrien
Toujours d'après le quotidien américain, si Abdelhamid Abaaoud, mort dans l'assaut de Saint-Denis, n'était pas le commanditaire, il disposait toutefois d'une latitude logistique pour mettre en oeuvre, sur place, les opérations du 13 novembre. Il était donc considéré plus qu'un simple soldat.
Quant au second lieutenant de l'EMNI qui a validé le projet, Abou Ahmad, il s'agirait d'un Syrien d'une trentaine ou quarantaine d'années. Son nom est ressorti au cours de l'audition de l'Algérien Adel Haddadi, arrêté en Autriche et suspecté d'avoir échoué à rejoindre les commandos du 13 novembre pour attaquer Paris. Selon ses déclarations devant les enquêteurs, Abou Ahmad a dirigé tous les préparatifs en Syrie côté terroristes non européens. C'est notamment lui qui aurait envoyé les deux kamikazes irakiens du Stade de France.
Des cellules dormantes en France
Enfin, raconte encore le quotidien américain, Daech ne manquerait pas de cellules dormantes en France. Cette information provient du djihadiste détenu en Allemagne et interviewé par le journal. A son arrivée en Syrie avec un compatriote pour mener le djihad, cet Allemand aurait été chargé de rentrer chez lui en vue de commettre une attaque.
L'EMNI lui aurait expliqué que Daech manquait de volontaires là-bas et au Royaume-Uni. A la question de son camarade qui s'étonnait qu'ils ne mentionnent pas la France, les espions djihadistes auraient hurlé de rire et rétorqué: "Ne t'inquiète pas pour la France". C'était en avril 2015, quelques mois avant les tueries parisiennes.
07:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une immigrée algérienne évoque l'islamisation de la France
Aquila est arrivée en France en 2004, après 30 ans de vie chaotique en Algérie. Elle y a connu la guerre civile, le terrorisme familial, social et celui du Daesh algérien de l’époque, le GIA (Groupe Islamique Armé). Dans ce qu’elle présente comme “son premier et son dernier livre”, elle donne sans concession ni censure sa vision de l’islam, de l’islamisation de la France, du terrorisme qui nous frappe en Occident, et de la guerre civile qui a déjà commencé.
Le livre sort officiellement en librairie le 5 septembre 2016.
Michel Janva
07:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un Australien suspecté d'un projet d'attentat
Un homme âgé de 31 ans a comparu devant un tribunal australien pour préparation d'une attaque terroriste après plusieurs perquisitions des services de lutte antiterroriste. Philip Galea a été inculpé pour des actes commis en préparation d'un acte terroriste et pour avoir rassemblé et fabriqué des documents susceptibles de faciliter un acte terroriste, après avoir été interpellé hier lors d'une descente de police à Melbourne.
La police n'a pas divulgué la cible des attaques en préparation, disant qu'elle se situait dans l'Etat du Victoria, dans le sud de l'Australie, où se trouve Melbourne.
"Je vais combattre ces accusations et je pense qu'elles constituent une conspiration contre le mouvement patriote", a dit le suspect devant la cour des Magistrats de Melbourne, selon la Australian Associated Press. Il est lié par la presse australienne à des groupes d'extrême-droite comme Reclaim Australia ("Reprendre l'Australie") et True Blue Crew.
07:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'UE et la hantise de l'EI
La recrudescence des attentats dans plusieurs pays de l'Union européenne, depuis presqu'une année, a généré un climat de crainte et de doute qui pèse sur les populations, peu habituées à une situation aussi délétère. C'est la sensation générale d'une épée de Damoclès au-dessus non seulement de plusieurs capitales comme Paris, Bruxelles, Berlin ou Londres, mais également de bon nombre d'autres villes de moindre facture. Il ne se passe plus un jour sans que les services de sécurité n'annoncent des arrestations de suspects, des placements en garde à vue et des expulsions de personnes représentant une «menace potentielle» à l'ordre public.
La hantise est devenue telle que ces services sont en état d'alerte maximum. Voici une semaine, en Belgique, un homme a été inculpé de «tentative d'assassinat à caractère terroriste». Frappé le 22 mars par deux attentats dans le métro et l'aéroport (32 morts), le plat pays est entré, à l'instar de la France, dans une tourmente caractérisée par un niveau d'alerte 3 sur une échelle de 4! En France, justement, depuis les attentats du 13 novembre 2015 (130 morts), l'état d'urgence a été régulièrement prorogé et les arrestations se chiffrent par dizaines, les perquisitions et les interpellations par centaines. En vain. Un attentat à Nice, le14 juillet, a fait 85 morts alors que huit jours plus tard, à Munich, un autre faisait neuf morts dans un centre commercial. Partout, la même fébrilité, l'angoisse à fleur de peau et les amalgames à en veux-tu en voilà. N'importe quel fait divers revêt désormais la texture de l'attentat «vraisemblablement terroriste»!
Bien sûr, un coupable a été désigné: les médias font dans la surenchère. Ils se précipitent sur l'évènement avec une légèreté et un cynisme de mauvais aloi et paraissent, pour beaucoup, verser de l'huile sur le feu. L'ombre de l'Etat islamique est omniprésente sur les réseaux sociaux, mais pas seulement. Certaines chaînes ont pris l'habitude de bouleverser leur programme pour se ruer sur le moindre fait. Plutôt que de «rater» le scoop, elles préfèrent verser dans le ridicule en traitant une agression à l'arme blanche comme un attentat terroriste «probable», avec une pluie d'images sur les interventions des forces de l'ordre et du Samu. Mais qu'on ne s'y trompe pas. Ce ne sont pas ces médias, aussi irresponsables soient-ils, qui nourrissent la psychose, au contraire, ils sont nourris, naturellement, par cette psychose elle-même. Ainsi, l'ombre de l'EI a grandi au fur et à mesure de cette agitation fébrile et sa capacité de nuisance, auprès d'une catégorie, à vrai dire mineure, celle des desperados des zones abandonnées à leur triste sort, s'en va crescendo. Certes, en Allemagne, après la fusillade d'un germano-iranien rongé par l'idéologie d'extrême droite, la police a appelé à la prudence dans le discours et mis en garde contre les amalgames.
Peine perdue. La responsabilité est beaucoup plus grande du côté des politiques mais, là encore, ce sont les Cassandre, ceux qui en appellent à la vindicte et à la guerre des civilisations, perchés sur le dôme de leur ambition électorale, et prêt à tous les extrémismes pour y parvenir, qu'on entend, souvent, le plus. Ils sont consciemment, et aussi violemment, les catalyseurs des peurs et des haines latentes, parfois à peine, et le sang des innocents stimule leur audace et leur discours ravageur. A la suite de quoi, inexorablement, l'ombre de l'EI croît de jour en jour pendant que ses détracteurs prétendent la combattre et la réduire...
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dimanche, 07 août 2016
Attaque islamiste à Charleroi : NATION solidaire avec les policiers
On vient d’apprendre que deux policières ont été attaquées et blessés à coup de machettes à Charleroi par un individu criant « Allahu akbar ». Cri manifestement souvent utilisé ces derniers temps par des « déséquilibrés mentaux ».
Même si elle ne nous le rend pas toujours, NATION marque bien évidemment sa solidarité avec la police.
Le Mouvement NATION constate que, comme il l’avait prédit, les attaques islamistes vont continuer et se multiplier sur notre sol. Il va falloir intégrer le fait que nous sommes en guerre et que donc :
- il va falloir désigner l’ennemi sans complexes
- il va falloir prendre les mesures qui s’imposent pour mener et gagner cette guerre
Avant hier, le commissaire en chef de la police de Bruxelles appelait ses policiers à traquer « les racistes » sur le net en dehors de leurs heures de service. On ignore s’il va proposer la même chose contre les islamistes. Ce serait bien plus utile, bien plus courageux mais il est vrai beaucoup moins politiquement correct !
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"Il faut rendre moins opaque le financement des mosquées en France"
Dans une interview accordée à Sputnik, le sénateur français Hervé Maurey donne son avis sur le financement des lieux de culte en France, notamment le financement étranger des mosquées, et insiste sur la nécessité d’une plus grande transparence à cet égard.
De nos jours, le gouvernement français s'interroge sur la manière dont il pourrait rendre moins opaque la construction des lieux de cultes. Certes, la Loi de 1905 ne peut pas être bouffée, cette loi qui interdit à l'État, aux départements et communes de subventionner l'exercice des cultes.
Cependant, il existe des moyens, indirects, de soutenir la construction ou l'acquisition de lieux de culte, selon le guide pratique que le ministère de l'Intérieur a récemment publié sur son site Internet. À titre d'exemple: les baux emphytéotiques, les garanties d'emprunt bancaire et la subvention culturelle, pour n'en citer que quelques-uns.
Le sénateur Hervé Maurey, qui a travaillé sur ce rapport, estime néanmoins qu'il ne s'agit pas là d'une entrave à la Loi 1905:
"La loi de 1905 a évolué du fait de la jurisprudence qui l'interprète de manière assez souple et du fait aussi de dispositions complémentaires, telles que les baux emphytéotiques ou les garanties d'emprunt (..). Quand la loi de 1905 a été adoptée la France était un pays en très grande majorité chrétien. Le fait religieux a évolué, la loi de 1905 a su évoluer, a su s'adapter."
La principale ressource reste néanmoins le don des fidèles aux associations qui gèrent les lieux. Là encore, la traçabilité est difficile. Le rapport juge que "le financement du culte musulman se rapproche de celui des autres cultes, notamment du culte catholique, qui provient à 80% des dons des fidèles". Il existe cependant une autre source, et non la moindre: les dons venus de l'étranger: de l'Algérie, du Maroc ou de l'Arabie saoudite. Au total, une vingtaine de mosquées françaises ont déjà reçu ce type d'aide, d'après le bilan d'un rapport datant de 2015.
Selon le sénateur Hervé Maurey, il est indispensable de rendre cette procédure plus transparente:
"On n'en sait rien parce qu'on n'a pas d'information sur la manière dont les mosquées sont financées. Nous, ce qu'on fait pour le Sénat, c'est que l'on ait justement la transparence, que l'on sache combien coûte quelle mosquée et surtout qui la finance. (…) On met tout dans un même sac et on est dans l'amalgame et l'approximation. Donc, c'est pour cela, encore une fois, qu'il faut une vraie transparence".
13:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Perpignan, 16 églises et 14 mosquées
En effet, selon le site internet egliseinfo.catholique.fr, la préfecture des Pyrénées-Orientales disposerait de 16 lieux de cultes catholiques mais du fait de la grande dynamique de la communauté musulmane, le nombre de lieux de cultes islamiques pourrait bientôt dépasser ce chiffre.
Une quatorzième mosquée à Perpignan
Le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol (LR), vient d’accorder un permis de construire pour une nouvelle mosquée.
Selon France 3 Languedoc-Roussillon, cette mosquée sera la quatorzième que compte la commune. Elle sera située dans le quartier du Vernet et plus précisément au chemin del Vivès.
Cette mosquée fera 1 800 mètres carrés et pourra accueillir 800 personnes.
Le projet comprendra une salle polyvalente, une caféteria, une bibliothèque, un local traiteur, un local technique, une salle de prière ainsi que des espaces verts.
Cette nouvelle mosquée est un projet mené par la communauté turque de Perpignan.
On compterait 3 000 turcs à Perpignan.
Une communauté qui visiblement ne s’entendrait pas avec le reste des musulmans de la ville puisque cela fait plusieurs années qu’ils cherchent à disposer de leur propre mosquée pour se retrouver entre eux.
Déposé le 26 février à la mairie de Perpignan, le permis de construire a été accordé le 21 juin.
Perpignan, Montpellier, Nîmes, la dynamique des mosquées
La communauté musulmane de la région semble particulièrement active en ce moment dans le rachat et la construction de mosquées.
En effet, en un mois, en plus de ce projet de construction à Perpignan, deux mosquées ont été rachetées par des associations culturelles islamiques aux mairies de Montpellier et de Nîmes.
Une quatrième mosquée, celle du quartier du Petit Bard à Montpellier, doit bientôt être vendue à la Mosquée de Paris.
12:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Evacuation de l'église Sainte-Rita : cette «fachosphère» qui veut manipuler l'opinion
Des sites proches de l'extrême droite s'agitent pour créer des polémiques sur le Net. Des manœuvres qui vont se multiplier pendant la campagne.
C'est la magiedes réseaux sociaux : quelques tweets suffisent pour qu'une simple querelle de clocher devienne un événement de portée... nationale. La « fachosphère », cette nébuleuse d'extrême droite de plus en plus active sur Internet, a parfaitement intégré cette nouvelle réalité. Et sait, comme personne, transformer un simple fait divers en phénomène médiatique.
L'évacuation mercredi dernier de l'église Sainte-Rita, dans le XVe arrondissement de Paris, constitue un modèle du genre. A l'origine, il ne s'agit que d'un banal conflit de quartier : l'édifice néogothique doit être détruit pour laisser la place à des logements (certains sociaux) et à des parkings pour les résidants. Le propriétaire du lieu, l'association belge des Chapelles catholiques et apostoliques, doit au préalable faire évacuer le bâtiment, occupé par une poignée d'irréductibles catholiques traditionalistes, afin de finaliser la vente avec un promoteur immobilier. L'évacuation — validée par ordonnance du TGI en janvier 2016 — est donc programmée pour le 3 août. Un cas de figure on ne peut plus classique.
C'est sans compter sur la fachosphère. La veille, les premiers messages d'alerte fleurissent sur Twitter. Concocté par l'association Sainte-Rita, l'un d'eux est un « appel à tous les Franciliens. L'église Sainte-Rita est menacée de destruction. Des impies (sic) veulent la vider et la raser pour y construire un parking ». Les royalistes de l'Action française, le sulfureux Alexandre Gabriac, un ancien membre du FN viré du Front en 2011 pour une photo où il fait un salut nazi, ou encore les sites Ripostelaïque et Fdesouche figurent parmi les premiers à relayer le message. Des anonymes très actifs sur le Web embrayent. Le lendemain matin, le sujet devient l'un des plus commentés sur Twitter.
Les photos de l'évacuation musclée par les CRS inondent la Toile. Et, une semaine après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray et l'assassinat du père Jacques Hamel, l'évacuation de l'église prend une résonance particulière. « Une petite victoire pour #Daech de voir le gouvernement français fermer une église au lieu de détruire une mosquée salafiste », commente une internaute. Pourtant, l'évacuation n'a jamais été décidée par le gouvernement, et l'église n'est pas rattachée au Vatican, mais peu importe... Le message fait mouche. Les politiques s'en mêlent à leur tour. Plusieurs élus des Républicains, dont le maire du XVe, Philippe Goujon, et le député Frédéric Lefebvre, montent au créneau. Le FN est bien sûr en première ligne. Le 1er mai dernier, Marine Le Pen avait lancé un appel aux militants pour faire sa campagne présidentielle sur Twitter. « Et si l'on faisait des parkings sur l'emplacement des mosquées salafistes plutôt que de détruire nos églises ? » tweete la présidente du FN le 3 août. Son message sera le plus lu de la journée. « La fachosphère a un réel effet amplificateur », constate le politologue Jean-Yves Camus. Mais les centres d'intérêt de cette nébuleuse changent vite. Sainte-Rita a déjà été détrônée par l'affaire du burkini — la privatisation pour une journée d'un parc aquatique par une association féminine et musulmane — près de Marseille. En attendant une nouvelle polémique.
12:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Clint Eastwood dégaine : "On est en pleine génération lèche-cul"
Clint Eastwood, 86 ans, a déclaré au magazine Esquire tout le mal qu’il pense du climat sociopolitique actuel outre-Atlantique:
«[Donald Trump] tient quelque chose, car en secret tout le monde commence à en avoir marre du politiquement correct, de faire de la lèche. On est en pleine génération lèche-cul, maintenant. On est vraiment dans la génération mauviette. Tout le monde marche sur des œufs. On voit des gens en traiter d’autres de racistes et tout ça. Quand j’étais petit, on n’appelait pas ces choses du racisme».
«Trump dit ce qui lui passe par la tête. Et parfois, ce n’est pas bon. Parfois… Je veux dire, je peux comprendre d’où il parle, mais je ne suis pas toujours d’accord avec lui. […] Je n’ai soutenu aucune candidature, je n’ai parlé ni à Trump ni aux autres».
«Dur choix, pas vrai ? Il faudra que je vote Trump, parce qu’[Hillary Clinton] a dit qu’elle suivra les pas d’Obama. Il y a juste eu trop d’embrouilles d’un bord politique comme de l’autre. Elle s’est fait beaucoup de fric en étant femme politique. Moi j’ai tourné le dos au fric pour être un homme politique [il a été maire de la ville californienne de Carmel entre 1986 et 1988]. Je suis sûr que Ronald Reagan a fait pareil pour devenir un homme politique.»
12:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Islamisme : décider vite et vrai !
Le duo fatal de gouvernement Valls-Cazeneuve, constitué de politicards menteurs, incompétents, arrogants et bouffis d’idéologies contredites tous les jours par la réalité, nous serine que nous sommes en guerre, sans préciser contre qui, ni qu’elle commence mal puisque la France a déjà perdu, dans les attentats, plus de 260 personnes en quelques mois. Ce sont des menteurs professionnels !
Sont-ils incompétents ? Ils font ricaner le monde entier en essayant de traiter le terrorisme en aval : déradicaliser quelques volontaires, contrôler des sacs sur les plages, exposer les militaires de l’opération Sentinelle comme des cibles faciles… et surtout exhorter les Français à s’habituer au terrorisme barbare d’une minorité dans la minorité ! Voilà la honte !
Arrogants ? Ils affirment qu’ils ont tout fait pour mettre un terme à cette suite infernale d’attentats et qu’ils veulent inaugurer de nouveaux rapports entre la France et l’islam. Cette prétention fait sourire devant les souvenirs que quinze cents ans de piraterie, de razzia, de « chicaya » et de « taqiya » ont laissés aux peuples.
Alors voici quelques suggestions pour faire plus et mieux. Décider vite et vrai ! Le changement, c’est maintenant !
Il est devenu évident pour tous qu’il faut traiter radicalement les difficultés engendrées par notre immigration-invasion incontrôlée, en amont, à la source :
– Détecter d’abord et détruire juridiquement les terroristes si possible avant leurs crimes, sinon physiquement sur place. Immédiatement. « Celui qui méprise sa vie domine la tienne » (Sénèque). Comme ces criminels se targuent tous d’être les vrais musulmans, il faut aussi s’attaquer aux causes profondes de leur radicalisation islamique.
– Débarrasser manu militari le territoire français de tous les islamistes avérés : salafistes, Frères musulmans, wahhabites et autres prédicateurs excités qui affirmeraient la prédominance de la charia sur les lois françaises. Leurs discours de haine sociale n’a pas sa place chez nous. « L’islam est l’islamisme au repos, et l’islamisme est l’islam en mouvement », a dit le poète kabyle Ferhat Mehenni. L’islam n’est pas seulement une religion, c’est une théocratie voulant régenter la vie politique, économique et sociale, n’est compatible avec la civilisation occidentale qu’à très faible dose. « L’islam est politique ou il n’est rien », a dit l’ayatollah Khomeiny, cité par Bernard Lewis.
– Promouvoir résolument la participation active de la masse des musulmans de France à la lutte contre leurs extrémistes, qui finiront par leur porter grand tort.
– Supprimer toute aide ou subvention aux immigrants pour débrancher les pompes aspirantes et arrêter immédiatement et totalement l’immigration vers la France.
– Redonner à la police son vrai rôle de gardien de la paix intérieure et des lois françaises par des ordres clairs, des stratégies efficaces, des crédits et un soutien politique sans faille.
Mais les « zélites » ne veulent pas entendre parler de tout cela, sous le prétexte fallacieux d’une idéologie humanitaire irresponsable. La vraie raison de leur trahison, soigneusement dissimulée, est surtout de ne pas perdre le réservoir de votes que représente, pour eux, la communauté musulmane de France. Tant pis pour les kouffars qui devront s’habituer à se faire égorger en s’agenouillant et en baissant la tête.
Jean-Pierre Bex
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Protection de l’Europe : une barrière contre l’immigration, en Autriche également
En Autriche, le gouvernement a dévoilé la semaine passée des plans pour construire une clôture de 100 km le long de sa frontière pour arrêter les migrants et les réfugiés qui entrent illégalement dans le pays. Les ingénieurs de l’État d’Europe centrale ont finalisé des plans pour la grande barrière, qui s’étirera sur toute sa frontière sud avec la Hongrie.
L’Autriche a à plusieurs reprises été en conflit avec Bruxelles pour sa répression de l’immigration clandestine et a déjà mis une limite quotidienne sur le nombre de personnes qui peuvent prétendre à l’asile. Et plus tôt cette année le parlement du pays a voté une motion lui permettant de déclarer l’état d’urgence si le nombre de migrants augmentait soudainement, ce qui signifie qu’il pourrait instantanément fermer ses frontières.
La nouvelle clôture à la frontière marquera une escalade considérable de la part de l’Autriche pour faire baisser la migration par des moyens physiques, le pays n’ayant construit qu’une petite clôture 4 km le long de sa frontière avec la Slovénie à ce jour. Les fonctionnaires d’État ont conclu des accords avec des centaines de propriétaires fonciers le long du tronçon de 100 km de la frontière qui permettra à la clôture d’être mise en place en un temps record si le nombre de clandestins augmentait à nouveau, selon un porte-parole de la police.
L’Autriche est sur la route migratoire des Balkans menant aux «terres promises» de l’Allemagne et de la Suède, où la plupart des demandeurs d’asile arrivant en Europe veulent s’installer et commencer une vie meilleure. À un moment donné de l’année dernière, le pays a été mis à genoux par les milliers de personnes qui franchissent ses frontières tous les jours, mais la situation s’est améliorée de manière significative depuis que l’UE a signé son accord sur les migrants avec la Turquie.
Seulement entre 20 et 30 migrants arrivent en Autriche en provenance de Hongrie tous les jours à l’heure actuelle mais, avec le chaos politique en Turquie et l’effondrement possible de l’accord actuel, le pays a décidé de prendre des précautions. La clôture couvrira seulement un tiers de la frontière de 300 km entre les deux pays, mais les responsables ont estimé que les autres sections sont trop éloignées et difficiles à traverser pour fournir une voie de migration attrayante.
Le tronçon sera patrouillé jour et nuit par les troupes et les équipes de chiens de police en cas d’état d’urgence déclarée, fournissant une barrière insurmontable en cas de mouvement d’un grand nombre de personnes vers le nord.
La Hongrie voisine n’est pas étrangère aux clôtures à la frontière, après avoir provoqué la colère des fonctionnaires européens en construisant sa propre barrière de 175 km le long de sa frontière avec la Serbie l’année dernière quand la crise des migrants était à son apogée.
Le 26 Juillet, le chancelier autrichien Kern est allé à Budapest pour rencontrer le premier ministre hongrois Orbán. Les deux pays cherchent à ouvrir un nouveau chapitre dans leurs relations après que le gouvernement autrichien a changé et la crise de la migration a évolué en une crise de la sécurité à travers le continent. L’ancien gouvernement social-démocrate a attaqué durement Orbán pour avoir construit une clôture et mis un terme à l’afflux de migrants dans son pays. Le chancelier Kern veut maintenant améliorer les relations et commencer une coopération en bon entente, en particulier sur ce sujet.
12:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Immigration : le père Henri Boulad rappelle les limites de l’hospitalité
Le père Henri Boulad consacre une homélie aux limites de l’hospitalité et évoque, par analogie, l’immigration qui envahit l’Europe.
Une réplique pleine de bon sens à ceux qui dénaturent le sens de la charité et réclament l’accueil sans condition de toujours plus d’immigrés.
12:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
France: une mosquée près de Nancy visée par un acte islamophobe
Une mosquée de Lorraine en banlieue de Nancy (nord-est de la France) a été visée jeudi par un acte islamophobe, a indiqué la police, citée vendredi par les médias français.
Une semaine après avoir trouvé des lardons dans sa boîte aux lettres, cette mosquée a reçu jeudi une enveloppe pleine de poudre, ajoute la même source, précisant que l'enveloppe ne contenait "ni matériel bactériologique, ni nucléaire, et personne n'a présenté de symptômes" pour l'instant.
Un périmètre de sécurité était toujours installé autour de la mosquée afin de balayer tout soupçon d'attaque chimique, bactériologique ou nucléaire.
La poudre est actuellement en cours d'analyse, a indiqué le recteur de la mosquée dans un communiqué, précisant que par précaution, la secrétaire de la mosquée qui a ouvert le courrier a été transportée à l'hôpital pour y subir des examens de contrôle.
"Nous déplorons une fois de plus cet acte islamophobe et anti-musulman peu de jours après ceux proférés par un individu qui avait, entres autres, introduit et jeté des lardons sur notre boite à lettre", a indiqué le recteur, exprimant son intention à déposer plainte à ce sujet.
Il a aussi appelé la communauté musulmane à la plus grande vigilance eu égard aux attaques et aux menaces dont elle fait l'objet, invitant l'ensemble de la communauté française à faire preuve de la plus grande solidarité face aux velléités et aux sombres actions qui tendent à fragiliser le vivre ensemble.
Par ailleurs, un homme a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour avoir déposé des lardons dans la boîte aux lettres de cette mosquée, quelques heures après l'attentat contre une église près de Rouen.
12:28 | Lien permanent | Commentaires (0)