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dimanche, 07 août 2016

NATION à la télévision syrienne !

En avril dernier, Roberto Fiore (président de l’Alliance pour la Paix et la Liberté) et notre camarade Hervé Van Laethem étaient à Damas et ont participé à une émission à la télévision nationale syrienne, présentée par l’animatrice-vedette Léna Mabardi.

Vous remarquerez à quel point, les analyses sur les risques encourus par l’Europe sonnent justes après la vague d’attentats que nous venons de connaître récemment;

Et pour ceux qui nous diront encore que tout ceci ne nous concerne pas, faut-il leur rappeler par où sont passés certains des terroristes qui ont commis les attentats à Bruxelles le 22 mars dernier…?

Dans ce domaine, comme dans d’autres, NATION avait fait la bonne analyse et voici déjà bien longtemps !

samedi, 06 août 2016

La mosquée de Grigny s'érige petit à petit avec l'argent des fidèles

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En plein débat sur le financement de l'islam en France, la mosquée de Grigny avance doucement sa construction. Budgetée à plus de 4 millions d'euros, elle doit reposer intégralement sur les fidèles locaux.

Le béton des murs nus n'en laisse rien paraître mais, sous la coupole, "il y aura un arbre fruitier". A Grigny, dans l'Essonne, les musulmans rêvent de leur mosquée depuis 13 ans, sans financement étranger mais seulement avec l'argent des fidèles.

Alors que le Premier ministre Manuel Valls souhaite interdire les financements étrangers pour la construction des mosquées "pour une période à déterminer", l'imam Laïd Ziara ne cache pas sa fierté en faisant visiter le chantier en cours.

"80% de l'argent vient de Grigny et des Grignois, le reste des communes voisines", insiste le secrétaire général de l'Union des musulmans de Grigny, l'association cultuelle fondée pour superviser la construction de la mosquée.

Dès le début du projet, dans cette ville d'immigration aux nombreux musulmans de diverses sensibilités, "on a décidé de ne pas prendre d'argent de l'extérieur pour rester indépendant", explique M. Ziara, l'un des quatre imams à assurer le prêche.

Lancés dans la collecte des fonds en 2003, les responsables ont inauguré les travaux en 2012, après avoir réuni plus d'un million d'euros. De quoi financer 80% des murs et de la charpente, comme l'exigeait la mairie. Celle-ci a alloué un terrain de 2.700 m2 au centre de la ville, à la condition que la mosquée soit intégralement financée par les fidèles.

A l'heure actuelle, "il manque deux millions" sur le budget total de 4,5 millions d'euros, compte M. Ziara.

Mais le plus dur semble fait: le bâtiment principal et ses deux salles de prière ont été érigés. Au rez-de-chaussée, celle des hommes peut accueillir 1.200 fidèles, tandis que 500 femmes peuvent se partager l'étage.

La communauté musulmane utilise déjà exceptionnellement la mosquée pour les prières du ramadan, même si plomberie, électricité et décoration restent à faire.

"On a hâte qu'elle arrive, que le chantier se termine enfin", confie Hassan Elhassani. Ce Marocain de 72 ans se souvient de son arrivée à Grigny en 1981. Sans lieu de prière musulman, il avait été le premier à démarcher les commerçants pour un local privé, bien avant que la municipalité communiste ne mette en place des salles de prière.

"Peut-être que je vais mourir avant la fin du chantier", rit Haidara Bama, 75 ans. Ce Malien fait partie de l'équipe qui parcourt inlassablement le marché de Grigny pour inciter les fidèles à verser leur obole.

Sa famille et lui ont donné "plus de 20.000 euros" au fil des ans, confie-t-il.

La collecte est désormais en vitesse de croisière et chaque mois de ramadan, temps fort de jeûne dans l'islam, permet de lever des sommes importantes. En juin, l'association cultuelle a ainsi récolté 180.000 euros, selon M. Ziara.

L'organisation fait valider son action par un commissaire aux comptes et est contrôlée par la préfecture, souligne la mairie.

Le cas de Grigny est loin d'être exceptionnel. "Entre 70 et 80% des mosquées de France sont financées intégralement par les fidèles", rappelle à l'AFP Nathalie Goulet, auteure d'un récent rapport sénatorial sur le financement de l'islam en France.

Et le gros des fonds étrangers "viennent de pays de l'islam du juste milieu" comme le Maroc et l'Algérie, plutôt que de nations rigoristes comme l'Arabie Saoudite et le Qatar, poursuit la sénatrice UDI. Ces fonds financent surtout des grosses mosquées, qui ne sont pas des foyers de radicalisation et comblent un vide réel, constate-t-elle: "Sans financement, on va retourner à l'islam des caves, et c'est précisément ce contre quoi on se bat."

M. Ziara avertit: "Les mosquées qui peinent à ramasser l'argent qu'il leur faut, sont obligées d'aller tendre la main ici et là."

Il aimerait "qu'on leur facilite la tâche", par exemple avec des prêts à taux zéro, car l'emprunt classique auprès d'une banque est interdit par la finance islamique. Et surtout éviter les amalgames: "Je ne peux pas croire que l'argent étranger finance la radicalisation dans les mosquées", dit-il, assurant que "les radicaux se forment sur internet ou en prison".

Source : France soir

Les attaques en Allemagne font plonger la cote de Merkel

Le soutien en faveur de la politique d'Angela Merkel à l'égard des réfugiés et la cote de popularité de la chancelière ont plongé à la suite des attaques commises en Allemagne le mois dernier, montre un sondage diffusé vendredi par la chaîne publique ARD.

Près des deux tiers des Allemands (65 %) sont désormais mécontents de la politique d'accueil des réfugiés défendue depuis un an par la dirigeante conservatrice, qui perd douze points en juillet à 47 %.

En avril 2015, avant le début de la crise migratoire en Allemagne, la cote de la chancelière atteignait 75 %.

Un million de réfugiés

Le soutien en faveur du patron de la CSU bavaroise Horst Seehofer, qui prône une réduction de l'immigration, grimpe de 11 à 44 %.

L'Allemagne a connu cinq attaques depuis le 18 juillet qui ont fait 15 morts, dont quatre assaillants, et des dizaines de blessés.

Deux des agresseurs étaient liés à la mouvance islamiste.

Le pays a accueilli l'an dernier plus d'un million de réfugiés fuyant la guerre en Syrie, en Afghanistan et en Irak.

Le sondage a été effectué auprès de 1 003 personnes les 1er et 2 août.

Élection régionale en septembre

Le prochain test pour Angela Merkel est attendu le 4 septembre, avec l'élection régionale en Mecklembourg-Poméranie occidentale, où l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière sera défiée par le parti anti-immigration Alternative pour l'Allemagne (AfD).

Il y a deux jours, un autre sondage montrait que plus des deux tiers des Allemands (69 %) n'établissaient pas un lien direct entre les deux attaques islamistes du mois dernier et l'arrivée massive de réfugiés majoritairement musulmans dans le pays.

Source : Ouest France

L’éditeur français Piranha renonce à publier « Le Fascisme islamique », best-seller en Allemagne

Petite par sa taille, la maison d’édition française Piranha a-t-elle présumé de sa voracité ? Fondée en 2014, elle a publié une quarantaine de titres, de la littérature et des essais, avec un prisme fort venant d’Allemagne. Il y a deux ans, elle a acquis les droits d’un brûlot devenu depuis un best-seller outre-Rhin : Le Fascisme islamique, de l’auteur germano-égyptien Hamed Abdel-Samad, dont la parution était prévue le 16 septembre. Le Point a révélé, dans son édition en ligne du 3 août, que le patron de Piranha, Jean-Marc Loubet, avait renoncé à publier l’ouvrage, suscitant la colère de l’auteur.

Agé de 44 ans, fils d’un imam, ancien membre des Frères musulmans, Hamed Abdel-Samad est devenu une des figures incontournables de la critique de l’islam en Allemagne. Il vit sous protection policière, en raison de menaces reçues à cause de ses prises de position.

Cet essai, publié chez l’éditeur généraliste Droemer Knaur, a reçu un accueil mitigé de la communauté scientifique, mais a rencontré un succès populaire. M. Abdel-Samad y fait des raccourcis historiques et esquisse des comparaisons entre l’idéologie fasciste et l’islamisme, en remontant jusqu’aux origines du Coran. En France, sa démarche est proche de celle du philosophe Michel Onfray, qui entend penser l’islam en athée.

Raisons de sécurité

Le choix de M. Loubet de renoncer à la publication du Fascisme islamique est d’autant plus surprenant que les frais d’achats de droits et de traduction s’élèvent à 12 000 euros environ, une somme non négligeable pour une petite structure, qu’il va devoir passer en pertes et profits. En janvier 2016, le livre a été publié aux Etats-Unis, sans provoquer de tumulte.

 

Mais, pour justifier cette décision, M. Loubet avance des raisons de sécurité. « Je ne mesurais pas le risque que cela aurait fait peser sur mon personnel », dit-il. « En deux ans, la situation a complètement changé », poursuit-il, et, après l’attentat de Nice, l’émergence de réactions d’hostilité à l’égard de la population musulmane a servi de déclic. « Dans le contexte actuel, le livre de Hamed Abdel-Samad risque plus d’être récupéré que d’apporter matière à réflexion », estime-t-il.

M. Loubet ne veut pas polémiquer avec son auteur, qu’il n’a jamais rencontré. Mais dans un courriel envoyé fin juillet à son agent, il a aussi écrit qu’il ne souhaitait pas « apporter de l’eau au moulin » de l’extrême droite. C’est cette explication qui a fait bondir M. Abdel-Samad, ainsi que la presse allemande qui en a eu connaissance. Pour l’hebdomadaire Der Spiegel, « ce livre a été controversé en Allemagne (…). On peut débattre là-dessus. c’est pourquoi de tels livres existent. Mais il faut vouloir ce débat. »

En France, le livre pourrait toutefois paraître, si l’auteur, l’éditeur allemand et l’agent s’accordent sur un nouvel éditeur. Pour l’instant, seul David Serra, responsable des éditions Ring, s’est manifesté en contactant l’auteur et l’éditeur français. « Ce sont des thématiques qui nous intéressent », a-t-il affirmé.

Alain Beuve-Méry

Source : Le Monde

Vienne ne veut plus d'Ankara dans l'UE

Turquie : Le chancelier autrichien Christian Kern a appelé mercredi l'UE à cesser les pourparlers d'adhésion de la Turquie.

Le chancelier autrichien Christian Kern a appelé mercredi l'UE à cesser les pourparlers d'adhésion de la Turquie. Le ministre turc des Affaires européennes, Omer Celik, s'est dit troublé jeudi par la proximité entre ces propos et les positions de l'extrême droite.

«La critique est assurément un droit démocratique, mais il doit y avoir une différence entre critiquer la Turquie et être contre la Turquie», a déclaré M. Celik devant la presse à Ankara.

Christian Kern a estimé mercredi soir que «les normes démocratiques turques sont loin d'être suffisantes pour justifier une accession» de la Turquie à l'UE, alors qu'Ankara mène une purge d'ampleur à la suite du putsch avorté du 15 juillet. «Nous devons faire face à la réalité: les négociations d'adhésion ne sont plus que de la fiction», a-t-il ajouté devant les médias autrichiens.

L'adhésion de la Turquie à l'UE connaissait déjà des problèmes depuis que le président turc Recep Tayyip Erdogan a suggéré de rétablir la peine de mort.

Discussions au sommet européen

Le chancelier autrichien a déclaré qu'il voulait un débat sur le sujet lors du Conseil européen le 16 septembre. Il préconise plutôt à l'UE de chercher de «nouvelles solutions alternatives» pour aider l'économie turque à se rapprocher des exigences européennes.

La Turquie «reste un partenaire important dans les questions de sécurité et d'intégration», a indiqué Christian Kern, soulignant le rôle clé du pays dans la crise des migrants.

En mars, Ankara et l'UE ont signé un pacte destiné à tarir les traversées de migrants des côtes turques vers les îles grecques, et qui permet le renvoi en Turquie des migrants, en échange de contreparties politiques et financières, dont l'accélération des négociations d'adhésion.

Source : Tdg.ch

Pourquoi l’Église de France ne peut contrer l’islam

Une fois de plus, les autorités de l’Église de France ont montré qu’elles n’avaient toujours pas pris la mesure du danger que représente l’islam dans notre pays. Ainsi, Mgr Vingt-Trois, dans son homélie à la messe d’hommage aux victimes de Saint-Étienne-du-Rouvray, a cru bon de rappeler qu’« on ne construi[sai]t pas l’union de l’humanité en chassant les boucs émissaires ». Évoquant les terroristes, il a dénoncé « ceux qui se drapent dans les atours de la religion pour masquer leur projet mortifère ». Non, vraiment, ceux qui ensanglantent actuellement notre pays n’ont rien à voir avec l’islam… Un mot, d’ailleurs, soigneusement éludé par le cardinal, tout autant que celui d’islamisme. Au contraire, l’essentiel de son sermon fut consacré à une vigoureuse critique sociale.

 

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Il y a des moments où la réalité vous rattrape, où la violence des faits s’impose à votre intelligence, dissipant les mirages où elle pouvait se trouver. Si bien des Français ouvrent désormais les yeux sur les conséquences de l’immigration massive que nous subissons depuis longtemps, il n’en est pas de même de notre clergé dans son immense majorité, vis-à-vis de l’islam. La raison est simple : cette prise de conscience ne peut se faire sans un complet changement de logiciel de pensée. Or, ce logiciel a été installé dans les esprits ecclésiastiques lors du concile de Vatican II, avec ses fameux textes sur la liberté religieuse, l’œcuménisme et le dialogue interreligieux.

Forgeant une doctrine d’action, Vatican II a cristallisé une pensée plus ancienne, que le pape saint Pie X avait qualifiée de modernisme. S’inspirant de l’idéalisme moderne (Descartes, Kant, Hegel), cette pensée considère que l’esprit humain est incapable d’atteindre des vérités objectives et que, tout au plus, il peut appréhender des phénomènes… qu’il a lui-même construits.

En matière religieuse, les conséquences de cette manière de penser sont catastrophiques. La foi n’est plus l’adhésion volontaire de notre intelligence à un donné révélé par Dieu et transmis par l’Église ; elle est un sentiment immanent, présent en tout homme (quoique à des degrés divers). De ce fait, peu importe ce que l’on croit, l’essentiel est de croire. L’expérience personnelle prime sur l’objectivité du contenu. Dès lors, l’islam, comme les autres croyances religieuses, est donc chose bonne. Toutes les critiques à son encontre, notamment sur sa violence intrinsèque, glissent sur notre clergé comme l’eau sur les plumes d’un canard.

De même que, sur le plan politique, nos dirigeants vivant dans l’idéologie du cosmopolitisme sont incapables de sortir la France de l’ornière terroriste dans laquelle elle se trouve, il ne faut rien attendre sur le plan religieux de notre clergé tant qu’il n’aura pas renoncé à ses folies modernistes.


Albert Laurent
 
 

Ils égorgeront d’autres curés

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La semaine dernière, c’était l’homélie du cardinal Ving-Trois sur les « déviances » de notre société. La « bergesphère » LGBT se déchaîne. De Technikart à Libé, on mobilise. Un cardinal, dans son sermon, ose remettre en question le dogme républicain du mariage « pour tous » ! Honte à lui, récupération, arriéré, le cardinal est agoni d’insultes et d’injures.

Cette semaine, c’est le pape en personne. On le sait, c’est toujours dans les avions que naissent les polémiques. Pour un journaliste, l’occasion de se faire un nom : accrédité, il va partager une intimité avec une haute personnalité. Il faut faire un sujet.

– Premier temps de la manœuvre : rapporter un « entretien exclusif » quand on a échangé trois phrases dans les transports en commun. Facile, le lecteur moyen accorde l’infaillibilité à la parole papale. Qu’importe s’il s’exprime en concile, dans une homélie, ex cathedra ou en sortant des toilettes de l’avion.

– Deuxième temps : énerver la sphère de droite. Là aussi, c’est facile. À la une : « Pape François : j’aime les immigrés. » On a fait pareil dans l’autre sens : « Pape François : je n’aime pas les déviances » et c’est le marais qui s’enflamme. Un jour, la presse nous explique que le pape est réac, le lendemain, qu’il est progressiste. On aime ça jusqu’à l’addiction. Cliquer sur « J’aime » ou « J’aime pas » plusieurs fois par heure.

– Troisième temps : pointer du doigt. Aujourd’hui, Le Monde, L’Obs, Libé enfoncent le clou sur la tête des vilains cathos réacs de droite identitaires racistes et homophobes qui s’énervent.

Le pape ne fait pas de politique, il ne recherche pas les suffrages, ce n’est pas lui qui alloue les budgets de la Défense ni décide de l’ouverture des frontières. Chacun son job. On n’a pas besoin d’une bulle du pape pour prendre en main le destin de notre pays ; serions-nous devenus faibles à ce point ? Et si le pape avait la moindre influence sur ce qui se passe en France, on le saurait : les églises seraient pleines, le mariage homo n’existerait pas et les politiciens se disputeraient ses indulgences. Ce sont nos hommes politiques, ces moralisateurs nous sermonnant sans cesse, qui se prennent pour des curés. Ce sont les conditions du débat où la polémique émotive en 140 signes tient lieu d’échange d’idées : on hurle aujourd’hui contre le pape et, demain, on couinera quand Hollande, Juppé ou Sarko seront élus.

Orchestrer la polémique autour de l’Église une semaine après un tel crime, une telle profanation, voici la dernière perversité de notre presse. Hélas, nombre d’élégants de droite sont tombés, encore une fois, dans le panneau.

On se plaît à citer ici Urbain II, les Templiers, etc. En 1095, il y avait foule de pèlerins sur les chemins de Jérusalem. En août 2014, le pape a appelé au combat contre l’État islamique. Combien ont suivi son appel ? Si les églises étaient pleines, personne ne pourrait y égorger de curé.


Maxime de La Devèze
 

Quand le racisme anti-blanc fait son cinéma

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Il existe deux types de racisme. Le premier est le racisme de mépris, consistant en une émotion intensément négative à l’égard d’un individu, ou groupe d’individus, perçu comme inférieur ou sans intérêt. Ce racisme de mépris est, depuis des décennies, combattu et réprimé dans tout l’Occident, ou du moins dans sa population autochtone.

Puis il y a le racisme d’envie, consistant en une émotion hostile causée par un ressentiment face au bonheur et aux avantages (réels ou fantasmés) d’un individu, ou groupe d’individus. Aujourd’hui, le racisme anti-blanc est un racisme d’envie, tout comme l’est, dans un sens, l’antisémitisme. Cependant, et à la différence de ce dernier, il est au mieux incompris, au pire ignoré et, pour certains (tels les « Indigènes de la République »), même mérité.

Outre les agressions et humiliations, tant verbales que physiques, que doivent endurer des milliers d’Européen(ne)s sur la terre même de leurs ancêtres, ils doivent aussi assister au hold-up de leur histoire – héros et légendes.

En effet, depuis quelques années maintenant, Hollywood et l’industrie des séries télé, tout en étant encouragés par la presse, imposent de plus en plus d’acteurs noirs ou métis afin de jouer des rôles tel que le dieu viking Heimdall (Thor), Lancelot du Lac (Once Upon a Time) ou encore la reine Marguerite d’Anjou, épouse du roi Henri VI d’Angleterre (The Hollow Crown). Ce processus n’est pas près de s’arrêter puisqu’en 2017 deux superproductions américaines africaniseront un autre chevalier de la Table ronde, Bédivère (Le Roi Arthur : la légende de l’épée), et Petit Jean (Robin des Bois : Origines).

Pourtant, ce révisionnisme historique ne provoque pas la même levée de boucliers que lorsque des Blancs jouent des rôles de Noirs. Ainsi, en 2015, Le Monde titrait : « Othello joué par un Blanc : le théâtre français est-il raciste ? » La même année, c’est Les Inrocks qui dénonçaient le « whitewashing » (choisir des acteurs blancs pour jouer des personnages qui ne le sont pas) à la suite de la sortie de Gods of Egypt, qui se déroule en Égypte antique et où de nombreux personnages, dont les dieux Seth et Horus, sont interprétés par des Blancs. Par ailleurs, L’Express nous apprenait, le mois dernier, que Leonardo DiCaprio était visé par une pétition afin de l’empêcher de jouer le rôle du poète persan Rûmî.

Il y a donc un deux poids deux mesures évident…

Cette tentative de falsification de l’histoire des Européens ne doit pas être prise à la légère car elle ne cache ni plus ni moins qu’un racisme d’envie, car il est insupportable qu’un Européen puisse ressentir du bonheur et de la fierté en voyant ses héros portés au grand écran. Aussi, il y a un désir pervers visant à désarticuler et enfouir l’histoire des Européens afin qu’ils perdent tous les points de repère qui pourraient les aider à se rappeler qui ils sont. En bref, après 40 années de « haine de soi », voici que l’on entre dans l’ère de « l’oubli de soi ».


Xavier Scott
 

Burkini obligatoire à Marseille : c’est aussi cela, la guerre…

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Une association de femmes des quartiers nord de Marseille, Smile13, propose, le 10 septembre prochain, d’organiser, dans un parc aquatique aux périphéries de la ville, une journée burkini, où le bikini serait interdit. Les dames sont sommées de se cacher cheveux, épaules, cou, bras, poitrine, ventre, cuisses, mollets. On ignore si leur bouche, leurs mains et leurs pieds échapperont au regard impudique des hommes… Ces derniers sont priés de rester chez eux, sauf s’ils sont encore des enfants de moins de 10 ans, ou des maîtres-nageurs.

Les arguments utilisés (permettre à des femmes pudiques musulmanes de sortir de chez elles) sont les mêmes que ceux qu’employaient Martine Aubry et les siens, à Lille, il y a plus de dix ans maintenant, pour justifier les piscines communautaristes. Apparemment, des élus LR et FN montent au créneau, et la journée pourrait être annulée.

Il serait intéressant de savoir qui finance Smile13, et le montant des aides dont bénéficie cette association. Rappelons que, le 10 février 2012, le procureur de la République, Jacques Dallest, avait considéré que l’élue socialiste de Marseille, Sylvie Andrieux, était intervenue « très concrètement » pour attribuer des subventions à des associations inexistantes et qu’elle était au centre d’un « clientélisme politique » destiné à une « fidélisation de l’électorat et d’intérêts politiques ». Le détournement de fonds publics, de 2005 à 2009, se montait à 700.000 euros, prix à payer pour cette élue des quartiers nord pour obtenir le vote des cités.

Mais au-delà des spécificités marseillaises, c’est la stratégie des disciples de l’islam qui mérite de retenir l’attention. Smile13 organise des cours d’arabe (en lisant le Coran) et des ateliers de cuisine ramadan. Comment ne pas voir, dans l’organisation de cette journée, la volonté, de la part de ses animatrices, d’imposer à notre pays les « bonnes » pratiques musulmanes, au détriment de nos principes laïques et républicains, marqués notamment par la mixité, la privatisation du fait religieux et l’égalité hommes-femmes ?

Comment ne pas y voir la poursuite de la conquête de l’espace public – certains diraient la guerre sous d’autres formes – par les voiles, de plus en plus nombreux dans nos rues, mais aussi dans nos universités, les qamis, les djellabas, les barbes, les boucheries halal, les mosquées et autres marqueurs visibles de l’offensive de l’islam ?

Certains pourraient s’indigner de l’indécence d’une telle requête, dans une période où des adeptes de cette religion ont déjà tué 250 personnes sur le sol français, en dix-huit mois, et que deux d’entre eux viennent d’égorger un prêtre dans une église.

Pourquoi se gêneraient-ils ? Les socialistes sont tellement paniqués qu’ils sont prêts à toutes les concessions avec de prétendus musulmans modérés. Ceux-ci, adeptes de la taqîya, vont leur promettre que l’islam de France sera une arme efficace contre le terrorisme, mais que cela a un prix. Exit, donc, entre autres, notre laïcité, bradée par Cazeneuve et Valls, qui sont prêts à ce que nos impôts paient le salaire des imams !

Seul problème, chez les soldats d’Allah : tout compromis est compris comme un signe de faiblesse qui va les encourager à exiger toujours davantage.

Aujourd’hui, c’est le burkini dans des piscines marseillaises. Demain, ce seront d’autres revendications politico-religieuses communautaristes. La multiplication de ces requêtes n’a qu’un but : accélérer la soumission de la France à la charia. Comme quoi il n’y a pas que les attentats qui sont des actes de guerre.

Pierre Cassen

Source : Boulevard Voltaire



La mosquée de Cherbourg taguée

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Notre mosquée a été profanée ce jeudi matin par des tags islamophobes. Des inscriptions du type : STOP ISLAM avec des croix gammées ont été marquées sur la porte et sur la façade du lieu de culte…

Les mêmes tags ont été inscrits un peu plus loin de la mosquée, sous un immeuble dans la même rue.

L’agression a eu lieu , probablement, après 9h du matin, puisqu’à l’aube (au moment de la prière, 5h )  il n’y avait pas de tags.

L’ensemble de fidèles est  étreint d’angoisse  et d’anxiété par rapport à ce qui est arrivé à leur  lieu de culte, réputé calme et discret…Et  s’interroge sur le devenir de la fameuse «  caméra de vidéosurveillance » promise depuis voilà un an par l’autorité publique. Certains fidèles murmurent  que  si cette caméra avait  été installée, on aurait sûrement pu identifier les auteurs de ces actes.

La mosquée envisage porter plainte contre X. Une enquête sérieuse devra être menée par les services compétants  afin d’identifier les agresseurs.

Pour la sécurité de tout le monde, je crois qu’il serait judicieux qu’une équipe de  la police nationale effectue des tours réguliers dans la journée et en soirée autour du lieu culte…pour dissuader toute  tentative d’atteinte à l’ordre public.

Malgré tout, j’appelle l’ensemble de mes coreligionnaires  à ne pas céder à la provocation, à  garder sang froid et à adopter une attitude de sagesse, de tolérance et de respect des valeurs républicaines.

Source : islamdelamanche

 

Violente charge de Trump contre l'immigration

Le candidat républicain s'est une nouvelle fois servi de l'image du cheval de Troie pour évoquer l'immigration aux Etats-Unis.

 

Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump s'en est longuement pris jeudi 4 août aux immigrés représentant à ses yeux une menace terroriste sur le territoire américain, citant plusieurs pays à majorité musulmane lors d'un meeting de campagne.

«Des centaines de milliers de réfugiés, qui viennent des territoires et des pays les plus dangereux de la terre, n'est-ce pas? Il faut mettre fin à cette pratique», a-t-il déclaré à Portland, dans le Maine, dans le coin nord-est des Etats-Unis.

«Nous laissons entrer des gens qui viennent de pays terroristes et qui ne devraient pas en avoir le droit, car nous ne pouvons pas les contrôler», a-t-il dit. «Nous ne savons rien d'eux, cela pourrait être le plus grand cheval de Troie de tous les temps».

«Nous avons affaire à des animaux»

L'homme d'affaires a recours depuis l'année dernière à l'image du cheval de Troie pour dénoncer l'accueil de réfugiés syriens aux Etats-Unis. Mais il s'en est pris jeudi à une plus grande catégorie d'immigrés venant principalement de pays à majorité musulmane, prenant le temps d'énumérer des cas particuliers recensés sur une feuille.

Donald Trump a cité l'affaire d'un étudiant marocain arrêté aux Etats-Unis pour un projet d'attentat, puis le cas d'un réfugié ouzbek --butant au passage sur le mot-- poursuivi pour avoir cherché à former des recrues à la fabrication de bombes. «Nous avons affaire à des animaux», a dit Donald Trump.

Le candidat a également évoqué les arrestations ou condamnations de personnes originaires de Syrie, de Somalie, d'Afghanistan, des Philippines, d'Irak, du Pakistan et du Yémen. Il a rappelé l'existence d'une filière djihadiste, au sein de la communauté somalienne du Minnesota, et regretté que les Etats-Unis aient accueilli comme réfugiés les frères Tsarnaev, responsables de l'attentat du marathon de Boston en 2013.

«Vous avez le choix entre être intelligent, rusé et dur ou être très, très bête et aveugle», a déclaré Donald Trump. «Hillary Clinton veut en accueillir par centaines de milliers», a-t-il assuré à ses partisans.

Source : 24heures.ch

 

Ce samedi 6 août à 14 h

Le Cercle de Formation Solidariste organise un ciné-club avec la projection du film "Mort d'un président" qui est un documentaire-fiction très bien fait et très troublant qui permet d'illustrer à merveille toutes les manipulations possibles, tant de la presse que des gouvernements.

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Le film sera suivi d'un débat sur ce sujet.

 

Au Centre Gorgios et Manolis à Bruxelles.

 

Plus de renseignements à cfs@nation.be

 

vendredi, 05 août 2016

Lorraine : après des lardons, une mosquée reçoit une enveloppe pleine de poudre

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Ambiance nauséabonde à Tomblaine. Une mosquée de cette commune en banlieue de Nancy (Meurthe-et-Moselle) a reçu ce jeudi une enveloppe pleine de poudre, a-t-on appris auprès des pompiers et de la police, une semaine après que des lardons ont été déposés dans sa boîte aux lettres.

L'enveloppe ne contenait « ni matériel bactériologique, ni nucléaire, et personne n'a présenté de symptômes  » pour l'instant, a indiqué la police, ajoutant qu'un périmètre de sécurité était toujours installé autour de la mosquée. 

Les personnes en contact avec l'enveloppe surveillées


Les pompiers ont été appelés vers 16 heures, et la levée de doute a été effectuée dans la foulée. Les personnes ayant eu un contact avec l'enveloppe seront surveillées dans les heures à venir.

Vendredi, un homme a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour avoir déposé des lardons dans la boîte aux lettres de cette mosquée, quelques heures après l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray.

Source : Le Parisien

 

 

Terrorisme : sept Français sur dix pour plus de dépenses de sécurité

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A 54 %, les Français sont acquis à une baisse de la dépense dans d’autres domaines. Le recours à une hausse de l’impôt est massivement rejeté.

C'est une sorte de réveil en sursaut de l'opinion. Face à l'obsédante menace terroriste, la demande de sécurité monte en flèche et avec elle le sentiment qu'il faudra mettre davantage de moyens financiers pour la renforcer. Sept Français sur dix considèrent ainsi que les dépenses consenties dans ce domaine et celui de la défense doivent augmenter, selon un sondage Elabe réalisé pour « Les Echos », Radio classique et l'Institut Montaigne.

L'idée qu'un effort budgétaire s'impose pour améliorer leur protection n'est pas seulement très ancrée chez les sympathisants de la droite (75 %). Elle s'est aussi installée chez ceux de la gauche (61 %) et tout particulièrement du PS (69 %).

Ne pas creuser les déficits publics

En revanche, les deux camps divergent sur la façon de s'y prendre. La première méthode, sur laquelle un peu plus d'un Français sur deux (54 %), tout de même, s'accorde, consiste à réduire les dépenses dans d'autres domaines pour ne pas creuser les déficits publics. Ce scénario est nettement minoritaire à gauche (43 %) : les partisans du PS y sont les plus favorables mais ils sont très partagés (50 %), tandis que ceux du Front de gauche y sont très largement hostiles (seulement 18 % l'appuient). « Il y a sans doute là en creux l'idée que l'on ne peut pas toucher aux dépenses sociales », analyse Bernard Sananès, le président d'Elabe.

En revanche, cette formule est largement majoritaire chez les sympathisants de la droite et du centre (65 %) et davantage encore (68 %) chez ceux de l'extrême droite. Selon toute vraisemblance, le rééquilibrage des dépenses publiques, comme moyen de répondre au défi de la sécurité, devrait faire les beaux jours des débats de la prochaine primaire à droite pour la désignation d'un candidat à la présidentielle. Jean-François Copé, avant même d'entrer officiellement en lice et que les attentats ne se multiplient, s'était fait le hérault d'un tel schéma budgétaire.

Ras-le-bol fiscal

La hausse des impôts, comme solution alternative à la baisse de certaines dépenses, fait beaucoup moins débat. Plus de trois Français sur quatre (77 %) ne sont pas prêts à payer plus et un sur trois ne l'est même « pas du tout ». Visiblement, le sentiment général de « ras-le-bol fiscal », qui a coûté très cher au chef de l'Etat, est toujours très vif chez les Français. « Ce refus de mettre davantage la main à la proche pour augmenter les moyens de la défense et de la sécurité est au plus fort chez les sympathisants du Front national (81 %) et les personnes qui ne revendiquent aucune préférence partisane. Mais finalement guère plus que chez les sympathisants de la droite et du centre (75 %). Enfin, ceux de gauche sont tout de même 68 % à rejeter une hausse de la fiscalité.

Pour mémoire, 600 millions d'euros avaient été débloqués en plus dans le budget 2016 pour renforcer les moyens consacrés à la sécurité. Un effort opéré au prix d'une dégradation des déficits.

 

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Sondage réalisé les 2 et 3 août, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, selon la méthode des quotas.

Joel Cossardeaux
 

Philippot: Si une mosquée était évacuée comme SainteRita, il y aurait tout le gouvernement dans la rue! »

 

Les soldats d’Odin: "Nous ne sommes pas une milice armée"

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Bottillons noirs, vêtements sombres, barbe rousse nuancée de gris et veston officiel du groupuscule Soldiers of Odin - Belgium . David, le leader de ce mouvement, avait sorti tout son attirail de militant pour nous rencontrer dans une bourgade au nord du pays, dans la province de Flandre occidentale. "Je vais quand même enlever ma veste avant de rentrer. Si les gens me voient avec ça, ça peut choquer" , glisse-t-il, tout en enlevant son blouson de cuir.

Et pour cause, depuis hier, Les Soldats d’Odin, un groupe jusqu’ici inconnu au bataillon, est sous les feux des projecteurs : quatre soldats militaires qui étaient entrés dans leurs rangs se sont fait rappeler à l’ordre. "Un jour, ils ont reçu un appel : soit vous quittez le groupe, soit vous perdez votre emploi", explique David.

Le leader avoue ne pas comprendre cette réaction et va plus loin en affirmant que "nous ne constituons pas un groupe d’extrême droite. On dit que nous sommes racistes parce que nous sommes critiques envers la migration. De toute façon, ces jours-ci, dès qu’on ouvre la bouche, on est taxé de raciste !", s’indigne David, qui admet toutefois avoir un passé lié à l’extrême droite et avoir participé à des manifestations du Vlaams Belang dans sa jeunesse.

Sarah Freres

Source :lalibre.be

Laïcité : « Les maires financent déjà des mosquées et des écoles coraniques »

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Face à l'explosion qui menace la République, il faut un pacte extrêmement rigoureux entre l'Islam et l'Etat, argumente Elisabeth Schemla, qui a de longue date mis en garde contre les ravages de l'islamisme.


Journaliste et écrivain, Elisabeth Schemla a été grand reporter, rédatrice en chef du Nouvel Observateur et directrice-adjointe de la rédaction de L'Express. Elle est aujourd'hui conseillère municipale de Trouville. Elle a notamment publié Islam, l'épreuve française (éd. Plon, 2013).


Le Premier ministre a déclaré dans le JDD qu'«il nous appartenait de bâtir un véritable Pacte avec l'islam de France». Cette formule qui consacre l'établissement d'un pacte pour une catégorie particulière de Français ne signifie-t-elle pas que le pacte républicain qui s'adresse à l'ensemble du peuple est sévèrement fragilisé?

Que le pacte républicain soit fragilisé est une évidence nationale. Nous sommes au bord d'une explosion, notamment après l'égorgement du prêtre Jacques Hamel qui dévoile sans ambiguité, au delà de l'horreur, la guerre de religion que nous livrent les jihadistes. Erodée par le multiculturalisme, l'égalitarisme, la faiblesse de l'autorité, le triomphe absolu d'Internet qui atomise tout et chacun, la faillite de l'école primaire, enfin la montée de l'extrême droite, la République est de moins en moins un idéal et une ambition communs au peuple français dans sa très grande diversité. Le ciment craque. La boussole républicaine n'indique plus les quatre points cardinaux. Compte tenu de la place et du rôle de l'islam dans cet affaiblissement, la façon dont il l'utilise à son profit, la question qui se pose vraiment est de savoir si cela justifie un pacte particulier au sein de la République.

La réponse est oui.

On constate chaque jour que le CFCM, tel qu'il a été mis sur pied, est gravement défaillant. A cause du système des grands électeurs, entre autres, dans lequel ne figurent ni les femmes ni les jeunes, la représentativité cultuelle de l'ensemble des musulmans pratiquants n'est pas respectée. Il faut donc réformer structurellement le CFCM, en remettant tout à plat, maintenant que les mosquées ont acquis droit de cité.

Ensuite, il faut obliger les organisations cultuelles musulmanes à renoncer au crime d'apostasie - puni de mort dans l'islam- dont nos dirigeants successifs, prétendument républicains, ont fini par accepter qu'il figure dans les statuts du CFCM. Chevénement avait cédé, Sarkozy a confirmé, Hollande a laissé filer. L'interdiction pour un musulman de se convertir à une autre religion est inacceptable dans un état de droit comme le nôtre, contraire au principe de la liberté de conscience. C'est un point symbolique mais central. Remarquons au passage que nos politiques ont été les premiers à briser eux-mêmes le pacte républicain...

Et puis, il n'y a guère d'autre façon de bâtir un islam français - expression qui a elle seule hérisse tant de musulmans - que de passer par un accord spécifique, extrêmement rigoureux. D'un côté la République n'avait pas prévu qu'elle se retrouverait un siècle après la loi de 1905 confrontée à une nouvelle religion, prosélyte et conquérante. Elle n'est donc pas préparée à cette donne. De l'autre, l'islam n'avait pas envisagé qu'il devrait se transformer de culture de majorité en culture de minorité, de se contextualiser. Ce double défi mérite un pacte. Plus: s'il était enfin mis en route, il contribuerait fortement à apaiser les tensions, à faire que s'éloigne le spectre d'une guerre civile.

Enfin, la structuration d'un islam français ne peut pas reposer uniquement sur la représentation cultuelle. De grandes organisations représentatives laïques doivent en faire partie intégrante. Sinon, nous nous rendons coupables du pire des amalgames: considérer que toute femme, tout homme, tout enfant d'origine culturelle musulmane est un musulman pratiquant, c'est à dire gommer la laïcité, voire l'agnosticisme de nombre d'entre eux. Un problème se résout hic et nunc, sinon, échec assuré.

Quand on considère les influences politiques qui peuvent peser sur certaines organisations représentant la communauté musulmane en France, comme l'UOIF, marquée par les Frères musulmans et le Qatar, l'Etat ne prend-il pas le risque aujourd'hui de faire le jeu de l'islamisme politique?

On négocie par réalisme avec un adversaire quand il est aussi fort et puissant que vous. C'est loin d'être le cas de l'islamisme politique en France aujourd'hui. Gardons notre sang-froid. Il y a le terrorisme islamiste, il y a une incontestable islamisation de la France qu'il faut regarder et traiter avec calme. La rationalité française, la laïcité même sont dans une impasse, elles sont arrivés au bout. Nous devons élaborer une façon de penser, de discourir, de proposer radicalement nouvelle, ouverte aux autres expériences. Par ailleurs, plus rapidement et prosaïquement, ne pas faire le jeu de l'islamisme politique, c'est d'abord exiger sans faillir des contreparties à l'institutionnalisation d'un islam français, tel que je l'évoquais plus haut. C'est aussi mettre en place - et c'est la responsabilité de l'Etat - toutes les mesures de première nécessité, si vous me permettez cette expression. Elles sont dans toutes les bouches aujourd'hui, ce qui est déjà un sérieux progrès. Par exemple, il est invraisemblable que l'on n'ait pas créé un institut de formation des imams digne de ce nom, dans lequel langue, histoire, système institutionnel et culture français seraient enseignés. Nous avons la chance d'avoir une terre concordataire, legs napoléonien. Que n'y a-t-on depuis longtemps installé une telle école? Au lieu de ça, la France est allée signer avec l'Algérie, minée par l'intégrisme, la formation d'imams!

Manuel Valls a également écrit qu' «il fallait reconstruire une capacité de financement française» sans apporter davantage de précision. Un financement public de l'islam de France pourrait-il s'inscrire dans la tradition de notre pays?

 

Si le Coran gagne les coeurs, l'argent est évidemment au coeur. Le but de la France n'est pas de contrebalancer les financements étrangers qui exportent chez elle une idéologie religieuse, un fondamentalisme sociétal et le terrorisme. Le but doit être de tarir ces sources.

Mais qu'est-ce que Valls appelle «une capacité de financement française»? Redonner vie à la Fondation pour l'islam de France créée par Villepin, chargée de d'assurer et superviser une collecte transparente des fonds, pourquoi pas. Mais que les fonds d'Arabie Saoudite, du Qatar, de Turquie ou d'ailleurs soient transparents, qu'est-ce que cela change vraiment concernant la propagande coranique et l'islamisation des esprits? Pas grand chose. Voudrait-on nous faire croire que nous sommes prêts à renoncer à nos contrats mirobolants d'armements au cas où la Fondation refuserait tel ou tel fonds à tel ou tel pays du Golfe? Si telle était l'intention, nos gouvernants auraient déjà supprimé l'exonération fiscale dont bénéficie le Qatar pour ses avoirs en France.

Si financer français signifie que c'est l'Etat qui doit payer, Hollande rejette cette suggestion de son Premier ministre, sans état d'âme. Probablement sous la pression de son camp qui y voit une grave atteinte à la loi de 1905. Ce qui est tout à fait exact, mais d'une formidable hypocrisie. L'Etat, c'est nous, contribuables. Il n'y a pas de différence entre notre contribution par l'impôt à la vie de la nation, de la Région ou de la commune. Par conséquent, lorsque tant et tant de maires partout en France financent indirectement, grâce à notre involontaire participation financière, la création de mosquées, de centres culturels et d'écoles coraniques associés, sans aucune contrepartie, ils ne contournent allègrement la loi de 1905. Et personne ne semble s'en offusquer. Nous n'avons pas vu des populations laïques se révolter contre cet état de fait. La multiculturalisation des esprits a gagné elle aussi.

Sans doute une taxe sur l'énorme marché du halal qui représente 5 milliards d'euros annuels serait-elle plus judicieuse pour établir un financement français permettant de payer les salaires des imams, des aumôniers, la formation des imams, etc... Cette taxe pourrait être versée, encaissée, supervisée par la Fondation. L'argument selon lequel le halal est entre les mains d'entreprises privées, ce qui serait un empêchement, n'est pas convaincant.

N'est-il pas paradoxal qu'en réaction aux attentats, Manuel Valls en appelle à refonder l'islam de France alors que, dans le même temps, il déclare avec constance qu'il ne faut pas commettre d'amalgame entre islam et terrorisme?

Je ne vois pas là de paradoxe. L'islam en tant que doctrine religieuse, tel qu'il est interprété par les hommes, par conséquent un nombre certain de musulmans - mais pas tous les musulmans, tant s'en faut! - pose beaucoup de problèmes en France, et à la France. Il est normal de vouloir mettre ces problèmes sur la table, de réunir tous les acteurs autour d'une table. Et puis, cette notion d'amalgame, de stigmatisation relève de l'argutie et commence à indisposer sérieusement.

C'est moi républicaine, laïque, qui suis «amalgamée», «stigmatisée». Je le suis, stigmatisée, quand je croise une femme en niqab ou burka dans la rue, quand un homme refuse de me serrer la main, quand je vois une fillette la tête couverte qui déserte soudainement les cours de dessin, de danse ou de musique, quand je constate que la loi du Coran, pour certains, transcende et doit s'imposer aux acquis constitutionnels, institutionnels, législatifs pour lesquels nous nous sommes tant battus. .

Les plus vives critiques de la laïcité à la française considèrent que celle-ci entrave la liberté de religion, pourtant reconnue par la loi de 1905. La France a-t-elle sous-estimé par son histoire laïque voire anticléricale cette liberté fondamentale?

Une entrave à la liberté de religion? C'est une plaisanterie! Qui est entravé dans l'exercice de sa religion aujourd'hui en France? A l'exception des radicaux salafistes et autres, même chez les musulmans vous n'entendez pas pareil son de cloche. Ils sont de plus en plus nombreux au contraire à comprendre l'intérêt de notre modèle, quoiqu'il doive s'adapter. C'est à gauche que règnent ceux qui dénoncent ainsi «l'intégrisme laïque», le «laïcisme», au nom de la diversité culturelle. Ce sont les partisans d'une «laïcité ouverte» à la Jospin que j'ai entendu me dire en 1989: «Et que voulez-vous que ça me fasse que la France s'islamise?». Cette idéologie dominante est responsable, coupable de l'état des lieux. Adepte du «il est interdit d'interdire», c'est elle qui a porté les coups les plus durs à la laïcité. Avec une parfaite bonne conscience.

Après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, les responsables de l'Eglise catholique ont encouragé la poursuite du dialogue interreligieux. Mais beaucoup d'entre eux, notamment monseigneur Rey, ont fait état de difficultés dans ce dialogue avec l'islam, en l'absence d'autorité ecclésiale. Le respect tant de la laïcité que de la liberté de religion ne se heurte-t-il pas à une spécificité particulière dans le cas de l'islam?

Le dialogue interreligieux est une nécessité absolue. Les passerelles, la découverte et l'apprentissage de l'autre, d'autant plus que les uns et les autres procèdent tous d'Abraham, sont indispensables. En jetant un regard rétrospectif sur le dialogue entre les catholiques et les juifs après Pie XII et la Seconde guerre mondiale, l'espoir est au rendez-vous avec l'islam, malgré les difficultés et même si cela ne se fera pas en un jour. On ne songe jamais assez à ce qu'il a fallu de conciles, de synodes déterminants, de volontés papales successives et réitérées, d'actions de prélats et de prêtres, pour que se résorbe progressivement, en une soixantaine d'années, l'antisémitisme catholique français. Les nombreuses initiatives de dialogue interreligieux patinent assez souvent. Mais comment pourrait-il en aller autrement en France alors même que le culte n'est pas organisé comme il le devrait et que tout le monde a préféré faire l'autruche jusqu'à présent? Les conditions ne sont pas les meilleures. D'où l'urgence de procéder à cette réforme qui fournira des interlocuteurs reconnus et investis aux autres autorités religieuses.

Source : Le Figaro

Ankara "troublé" par les propos du chancelier autrichien

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Le ministre turc des Affaires européennes, Omer Celik, s'est dit jeudi troublé par la proximité entre les propos tenus la veille par le chancelier autrichien sur les négociations d'adhésion entre l'Union européenne et la Turquie et les positions de l'extrême droite.

"Il est troublant que ses déclarations soient similaires à celles de l'extrême droite", a-t-il dit à la presse à Ankara. "La critique est assurément un droit démocratique, mais il doit y avoir une différence entre critiquer la Turquie et être contre la Turquie", a ajouté Omer Celik.

Le chancelier autrichien, Christian Kern, a déclaré mercredi soir qu'il comptait discuter avec ses homologues européens de l'intérêt qu'il y avait de poursuivre les discussions d'adhésion avec la Turquie en raison des déficiences démocratiques et économiques du pays.

Les Européens se sont inquiétés à plusieurs reprises de la répression lancée par le président Recep Tayyip Erdogan après le coup d'Etat manqué du 15 juillet, en particulier au sujet d'un possible rétablissement de la peine de mort qui constituerait un motif de rupture de ces discussions.

Dans une interview à la chaîne de télévision ÖRT, le dirigeant social-démocrate autrichien est allé plus loin en estimant que les Européens seraient "tous bien avisés de dire maintenant : on appuie sur le bouton de réinitialisation", qualifiant les discussions en vue d'une adhésion d'Ankara de "fiction diplomatique".

"Nous savons que les normes démocratiques sont clairement insuffisantes pour justifier une accession (de la Turquie) (...) La question économique est au moins aussi importante parce que l'économie turque est trop loin de la moyenne européenne."

Prié de dire si l'Autriche pourrait présenter une proposition visant à rompre les discussions d'adhésion lors du Conseil européen du 16 septembre, Christian Kern a déclaré que l'Autriche comptait "lancer la discussion".

"Nous réclamerons une idée alternative", a-t-il ajouté.

 (Tulay Karadeniz, avec Shadia Nasralla à Vienne, Jean-Stéphane Brosse et Henri-Pierre André pour le service français)

Source : Le nouvel obs

Belgique: déferlement raciste après la mort d'un adolescent d'origine marocaine

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Torrent de haine sur les réseaux sociaux belges. Après la mort samedi d'un jeune homme d'origine marocaine lors d'un accident de quad au Maroc, les commentaires racistes ont inondé Internet. La classe politique belge s'est indignée, la justice va s'en mêler.

Pendant ce temps, la France continue d’aider les djihadistes…

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Les gesticulations de nos officiels « atterrés » et « pleinement solidaires des victimes », leurs mouvements de menton pour durcir l’arsenal antiterroriste ou, s’ils sont opposants, appeler le gouvernement à le faire, la rhétorique de la guerre totale, tout cela prend un tour singulièrement amer quand on sait que les gouvernements occidentaux en général, et le français en particulier, apportent depuis cinq ans un soutien constant en armes, en entraînement et en logistique aux djihadistes qui combattent en Syrie.

Il faut le redire : le terrorisme, nous sommes allés le chercher nous-mêmes au Proche-Orient par une politique absurde, fruit d’une idéologie droit-de l’hommiste devenue folle et de la corruption qui entoure les commandes d’armement réglées par les monarchies du Golfe, soutiens constants du djihadisme. Il faut ajouter notre lamentable suivisme vis-à-vis de la politique néoconservatrice américaine.

On aurait pu penser que cette politique aurait cessé après les attentats du Bataclan et de Nice. Il n’en a rien été : un général français déclarait, le 12 juillet, qu’il fallait à tout prix éviter une défaite trop rapide de Daech. Pourquoi ? Parce que cela profiterait au gouvernement de Bachar el-Assad, toujours tenu pour l’ennemi numéro 1 ! Il faut donc laisser Daech en vie en attendant une relève hypothétique. De mythiques rebelles modérés ? Il faut se rendre à l’évidence : il n’y a rien entre Assad et les différentes formations islamistes.

Daech est, certes, aujourd’hui mis au ban, tout comme Al-Nosra (alias Al-Qaïda), dont Fabius disait, au moment où il martyrisait la ville chrétienne de Malula, qu’il « faisait du bon boulot ». Mais il y a tous les autres, répondant aux doux noms de Ahrar al-Cham, Jaïch al-Islam, Jaïch Mouhammad, Liwa’ al-Tawhid, Al-jabhat al-Islamiya, Jaïch al-Fath, autant de viviers de fondamentalistes prêts à poser des bombes chez nous. Un de ces mouvements, tenu pour modéré, Harakat Nour al-Din al-Zenki, a récemment égorgé près d’Alep un enfant palestinien de douze ans. Le 25 juillet, l’ambassadeur de France à l’ONU ne trouvait à critiquer que l’armée syrienne et la Russie pour le bombardement d’Alep, prenant de fait le parti des islamistes. Comme le demandait son homologue syrien : « Pourquoi ne qualifie-t-on pas d’opposition armée modérée ceux qui ont attaqué le Bataclan, Nice ou Charlie Hebdo ? « 

Il y a deux jours commençait un stage d’entraînement des forces spéciales du Qatar organisé par l’armée française. Si celles-ci ont la même origine que l’équipe de football, nul doute qu’il s’agit de mercenaires tout prêts pour le djihad que ce pays « ami » soutient autant qu’il le peut.

Rappelons que l’Union européenne maintient des sanctions très dures (allant jusqu’à interdire la vente de médicaments) à l’égard des territoires syriens de la zone gouvernementale alors que ces mêmes sanctions sont levées dès que les djihadistes s’en emparent !

Un pareil aveuglement est peut-être sans précédent dans l’Histoire. Errare humanum est, perseverare diabolicum. Il y a bien quelque chose de diabolique dans ce refus de reconnaître qu’on s’est gravement fourvoyé en Syrie, cela au prix d’immenses souffrances du peuple syrien, particulièrement des chrétiens.

On dira que nos djihadistes ont poussé sur le sol français. Voire. Daech revendique la plupart des attentats, Al-Nosra les approuve. Si les auteurs sont des allumés sans doute aux ordres, c’est l’émergence de l’organisation État islamique et sa terreur médiatisée qui ont échauffé l’esprit de nos terroristes nationaux.

Il est important de chercher des solutions nationales mais on n’en trouvera pas de sérieuses tant que n’aura pas cessé cet encouragement au terrorisme que constitue la politique absurde et criminelle que nous menons au Proche-Orient.

Roland Hureaux

Source : Boulevard Voltaire

Les USA mécontents du rétablissement des frontières extérieures en Hongrie ?

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Le Visegrád Post est un nouveau magazine en ligne traitant de l’actualité des nations membres du groupe de Visegrád. Cette union de pays d’Europe centrale remonte à l’année 1335, quand les rois de Bohême, de Pologne et de Hongrie se réunirent dans la ville de Visegrád. Le groupe est revenu à la vie en 1991, juste après la chute du bloc soviétique. Aujourd’hui, il occupe une place importante dans la vie du continent européen, se plaçant régulièrement en contre-pouvoir des volontés berlino-bruxelloises, notamment en matière de politique migratoire.

La Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie sont en train de faire la démonstration qu’une autre Europe est peut-être possible. Une Europe soucieuse de l’identité de ses peuples, garante des libertés souveraines des nations qui la constituent et protectrice vis-à-vis des menaces extérieures, présentes et à venir. Demain, si Norbert Hofer gagne l’élection présidentielle autrichienne (la précédente a été invalidée en raison d’irrégularités), il ne sera pas exclu que le « V4 » s’élargisse pour devenir une sorte de néo-Empire austro-hongrois. Après demain, une France émancipée d’une classe politique déconnectée pourrait s’associer à ces pays pour contrer l’influence néfaste de l’Allemagne de Merkel.

Pour l’instant, je crois qu’il est du devoir des patriotes français de suivre attentivement ce qui se passe à l’Est et, pourquoi pas, de relayer les bonnes initiatives qui nous sont aussi profitables. Quand Viktor Orbán protège ses frontières, il respecte à la lettre les accords de Schengen initiaux. Plus encore : il protège les autres pays d’Europe. En avril dernier, le Premier ministre hongrois déclarait fort justement que l’Europe ne pouvait « devenir le nouveau logis de millions de nécessiteux à travers le monde ». Mieux : il le faisait aux côtés de Helmut Kohl dans une déclaration commune.

Le Magyar joint la parole aux actes. Viktor Orbán a, en effet, construit une barrière de plus de 200 kilomètres à sa frontière serbe, qui n’a pas l’air du goût des élites mondialistes, probablement désireuses de voir l’Europe sombrer dans le néant multiculturel à grande échelle. Le Visegrád Post nous apprend que Colleen Bell, ambassadrice américaine en Hongrie, et Kyle Scott, ambassadeur américain en Serbie, sont allés visiter une zone de transit à Röszke, ainsi qu’un groupe de « migrants » appuyés par des organisations non gouvernementales, actuellement en grève de la faim en Serbie.

Les « gentils » diplomates américains se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Si le sort des « migrants », souvent munis de faux papiers, les préoccupe tant, ils n’ont qu’à les inviter aux États-Unis. Nous ne leur en voudrions pas le moins du monde…

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire



Un retraité menace la grande Mosquée de Lyon

Jeudi dernier dans la soirée, la grande mosquée de Lyon s’est fait des frayeurs en recevant par message téléphonique des menaces de mort d’un septuagénaire.

"Ça va péter dans cinq minutes", révélait l’interlocuteur au bout du fil. Ce mardi, les enquêteurs sont parvenus à le retrouver pour l’appréhender. Cet homme, âgé de 71 ans, est un retraité sans histoire. Mais avec les actes terroristes qui se sont perpétrés en France ces derniers mois, l’individu assure avoir voulu faire peur. Dans son message laissé à la grande mosquée, il faisait état d’une alerte à la bombe.

Affirmant connaitre des victimes des attentats de Paris, le retraité est tombé dans une certaine forme de dépression. Il a été placé sous contrôle judiciaire et est convoqué au tribunal correctionnel prochainement pour "menace de commettre un crime en raison de l’appartenance vraie ou supposée de la religion de la victime".

Source : Radioespace

Turquie : faux chiffres et vrais mensonges d’Erdoğan

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Il existe, au-delà du Bosphore, un délirant qui n’a rien à envier à feu Nicolae Ceaușescu, auquel il commence d’ailleurs à ressembler. Atteint d’une même mégalomanie, il vit depuis deux ans dans un palais de 200.000 mètres carrés aux 1.000 chambres luxueuses, a donné son nom au nouvel aéroport, à la nouvelle université et au nouveau stade de foot d’Istanbul, et fait ériger sur la butte de Çamlıca une mosquée géante qui éclipsera, par sa taille, la Mosquée bleue et Sainte-Sophie, et dans laquelle il ambitionne déjà de se faire inhumer comme autrefois les sultans ottomans.

Ce tyran en herbe, c’est le très « religieux » Recep Tayyip Erdoğan, un triste sire auquel nos éminences européennes font toujours miroiter une possible entrée dans l’Union sans même s’apercevoir que c’est lui, Erdoğan, qui se joue de leur lâcheté.

Le 15 juillet dernier, le président turc était victime – ce qui reste à prouver – d’une tentative de coup d’État. Le putsch opportunément tué dans l’œuf, les arrestations allaient se multiplier jusqu’à atteindre des chiffres hallucinants. Au 20 juillet, le quotidien turc Hürriyet, la voix de son maître, annonçait : « Quelque 8.000 policiers, 6.000 officiers de l’armée, 3.000 juges et procureurs, 20.000 enseignants et 1.500 doyens d’université ont été démis de leurs fonctions. Les fonctionnaires mis à pied se sont vus interdire de quitter le territoire, tandis que près de 10.000 militaires, magistrats et policiers font l’objet d’une procédure judiciaire. Mardi [19 juillet], la purge a été étendue à l’audiovisuel, avec 24 chaînes de télévision et radio dont la licence a été suspendue. »

Ce mardi 2 août, le ministre du Commerce turc, M. Bülent Tüfenkci, a annoncé à la presse le coût du coup d’État raté : « Si nous prenons en compte tous les avions de chasse, les hélicoptères, les armes, les bombes et les bâtiments (endommagés), le coût est de 300 milliards de livres au minimum, selon nos premiers calculs. » De plus, « de nombreuses commandes de l’étranger ont été annulées et beaucoup d’étrangers ont cessé de visiter la Turquie. Malheureusement, les putschistes ont donné de la Turquie l’image d’un pays du tiers monde avec des chars dans les rues. »

« 300 milliards de livres au minimum », soit la somme rondelette de 90 milliards d’euros ! Pour un pays dont le PIB est de… 700 milliards d’euros !

Bien sûr, il n’y a qu’Erdoğan et ses sbires pour faire semblant d’y croire. Pour les autres, « 1/8 du PIB évaporé en l’espace de 12 heures », c’est encore une fiction destinée à camoufler les pertes d’une économie turque déjà bien malade avant le putsch.

Invité mercredi sur France Info, l’économiste Ahmet Insel expliquait que la catastrophe touristique est bien réelle, mais qu’elle avait déjà largement commencé avant le putsch en raison des conflits avec la Russie et des attentats attribués au PKK. « Les grands bateaux de croisière qui accostent à Izmir et Istanbul ont été annulés à 60 % avant le coup d’État. Après, il y a évidemment eu des annulations supplémentaires. Le chiffre d’un million d’annulations doit être vrai. » Et puis il faut ajouter l’effet des purges opérées par le pouvoir turc depuis la tentative de coup d’État, et qui « frappent des pans entiers de la société, de l’armée aux médias en passant par le monde de l’éducation ».

En ce début août, l’épuration continue. Au moment où le ministre du Commerce diffusait ses chiffres rocambolesques sur le coût du putsch pour la nation, la Fédération turque de football (TFF) annonçait de son côté « avoir licencié 94 de ses membres, dont des arbitres, soupçonnés d’être impliqués dans la tentative de coup d’État ».

Bientôt, c’est la moitié du pays qui sera sous clé. De quoi relancer la construction… des prisons. Comme on dit, « Quand le bâtiment va… »

Marie Delarue

Source : Boulevard Voltaire



jeudi, 04 août 2016

Immigration, terrorisme : le président tchèque invite ses concitoyens à s’armer

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Dans une interview accordée à Czechia’s Blesk au sujet des attaques terroristes en Europe, Milos Zeman, le président de la République tchèque a déclaré que la seule solution au terrorisme consiste à expulser les migrants illégaux et, en attendant, encourage les citoyens à s’armer et à être prêts à se défendre.

Milos Zeman a d’ailleurs déclaré qu’il avait déjà acheté à sa femme une arme de poing.

« Les détenteurs d’arme à feu vont devoir s’habituer à se montrer prêts à en faire usage si la situation l’exige. »

«Je pense vraiment que les citoyens devraient s’armer contre les terroristes. Et je l’avoue honnêtement, auparavant j’étais contre la détention d’armes. « 

Le Président Zeman s’inquiète que l’Union européenne, au contraire, utilise les récentes attaques terroristes comme prétexte pour restreindre le droit de posséder une arme.

Depuis cet interview du président Zeman, son porte-parole, Jiri Ovcacek, a déclaré aux médias : «Notre pays ne peut tout simplement pas se permettre de risquer des attaques terroristes comme ce qui est arrivé en France et en Allemagne. En acceptant des migrants, nous créons un terrain fertile pour les attaques barbares « .

Source : Mpi

La "Ligue de défense flamande", groupe d'extrême-droite, sera poursuivi par le parquet anversois à la suite de messages haineux sur Facebook

L’enquête ouverte par le parquet d’Anvers à propos de la page Facebook de la «Vlaamse Verdedigings Liga» (VVL) est close et donnera lieu à des poursuites, a indiqué mercredi le ministère public de la métropole qui doit encore déterminer précisément les préventions et l’identité des personnes citées à comparaître. Les faits ne seront donc pas classés sans suite.

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La «Ligue de défense flamande», groupe d’extrême-droite créé en 2012, a fait l’objet d’une plainte en avril 2015 de la part d’Unia, l’ex-centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme. L’institution a joint au dossier les signalements qu’elle a reçus à la suite des commentaires haineux sur la mort d’un jeune Flamand d’origine marocaine écrits sur la page Facebook de la VVL.

Unia s’est dit satisfait de ce signal envoyé par le parquet anversois.

«C’est un bon signal du parquet. En envoyant devant la justice les responsables d’une telle page, une attention plus soutenue sera portée à ce phénomène et c’est nécessaire», a expliqué le porte-parole d’Unia.

En 2015, Unia a reçu 654 signalement de faits impliquant des médias, qui ont donné lieu à l’ouverture de 365 dossiers; 92% de ces dossiers concernaient des messages de haine sur Internet.

Source :Sudinfo.be

Deux personnes poignardées dans le métro de Barcelone

Une femme de 48 ans et un homme de 28 ans, visiblement en couple, ont été poignardés dans le métro de Barcelone mardi soir après une rixe entre cinq personnes. Ils ont été transportés à l’hôpital, l’homme est dans un état grave.

La police a arrêté deux personnes impliquées dans l’agression, l’un d’eux portait un pistolet et l’autre a été blessé pendant la rixe, selon un média espagnol. Ils étaient connus des services de police. 

Source : Boulevard Voltaire



Des militaires belges vont devoir se justifier: ils appartiennent à des groupes d'extrême-droite particulièrement actifs à Anvers

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Depuis le début de l'année, la Sûreté de l'Etat et le service général du renseignement militaire SGRS s'intéressent de près aux sympathisants belges des "Soldats d'Odin", une milice d'extrême-droite qui s'oppose à l'afflux migratoire et entend, selon ses propres termes, "défendre les valeurs occidentales", rapportent Het Belang van Limburg et Knack mercredi. Au sein de la défense, quatre militaires en font partie.

Les "Soldats d'Odin" ont été créés en Finlande en 2015. L'organisation dispose de ramifications dans plusieurs villes du pays et de sympathisants à l'étranger, dont en Belgique depuis le mois de janvier. Ses membres, des citoyens qui patrouillent dans les rues, se considèrent comme une extension de la police. Selon la presse flamande, au moins 4 militaires belges en font partie et ont été appelés à rendre des comptes. Les services de renseignement tiennent également à l'oeil deux autres formations. Il s'agit de la section anversoise des "Fils d'Odin" et des "Combattants de Thor".

Source : Rtl.be

Islam : pourquoi la France est schizophrène

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Dans son livre sur l’islam, Michel Onfray estime que nous sommes, en France, des schizophrènes. D’un côté, nous sommes islamophobes, puisque nous contribuons au massacre de millions de musulmans en aidant les Américains dans leur croisade humanitaire (les empires sont toujours humanitaires – lisez Hobson). De l’autre, nous sommes islamophiles à l’intérieur puisque, par exemple, nous nions tout lien entre terrorisme et l’islam-religion-de-paix. Ce serait une vue de l’esprit, et tout esprit est susceptible d’être décrété islamophobe, hostile à la société multiculturelle, et donc néo-nazi. Ce manque apparent de logique sert à créer dans l’esprit du pékin une incertitude ; il ne comprend plus et il finit par se désintéresser du problème incompréhensible. Il devient juste bon pour le pathos exhibitionniste du prochain massacre.

Mais la lapalissade est là. D’un côté, nous pratiquons un génocide ; de l’autre, un déni de réalité (les terroristes sont « des Français qui tuent d’autres Français »). Mais il n’y a là aucune schizophrénie. L’islamophilie à l’intérieur sert l’islamophobie à l’extérieur : elles se soutiennent l’une l’autre comme les colonnes du Temple. Et nous payons ici – et plutôt sans broncher – les crimes que nos djinns commettent là-bas.

Devenue l’Amérique du pauvre en 2007 avec Sarkozy, la France se comporte comme l’Amérique. Lisez Alien Nation de Peter Brimelow (archive.org). D’un côté, depuis 1965 et l’Immigration Act, l’Amérique fait rentrer le tiers monde, sans aucun bénéfice culturel ou économique. De l’autre (lisez Mearsheimer, Sniegoski ou Buchanan), l’Amérique, pour faire plaisir au coach israélien, au lobby néocon, au complexe militaro-industriel jadis dénoncé par Dwight Eisenhower, ne cesse d’exterminer des musulmans, de pendre ou lyncher des chefs d’État, de liquider des nations.

Il n’y a, dans le cas de la France comme des États-Unis, aucune schizophrénie. Nous exécutons un plan : d’un côté, le plan multiculturel et multiracial. On liquide les vieux chrétiens blancs, si possible avec l’aide d’un pape (l’actuel fait, enfin, bien l’affaire) ; et on anéantit les nations arabes « non démocrates » – avec les risques de terrorisme que cela peut entraîner chez nous, puisque c’est en Amérique et en France que se produisent sans cesse des tueries de plus en plus incompréhensibles.

Le plan actuel en devient presque comique. On fait venir un million de musulmans vindicatifs au lieu de faire venir ces Ukrainiens que l’on pousse à la guerre contre la Russie ! On massacre les Libyens, les Syriens, on détruit leurs pays pour les faire tous venir. Il y a, si l’on veut, une bêtise crasse de notre « élite hostile » et, si l’on ne veut pas, un mixte de cruauté, de trahison, d’instinct génocidaire ; mixte dont le Français obtus se moque bien.

On est tous (ou presque) désolés pour le sort des morts musulmans, et pour les survivants musulmans des pays détruits. Mais on reste admiratifs d’avoir de telles élites.

Nicolas Bonnal

Source : Boulevard Voltaire



Terrorisme : une séparation aveugle entre exécutif et judiciaire est intenable

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Non, tout n’a pas encore été fait dans notre arsenal de lutte contre le terrorisme islamiste. Nous apprenons avec stupéfaction, des auditions de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, qu’il existe bien encore des « failles » connues dans notre législation, même si notre ministre considère qu’il ne s’agit que de l’application du droit existant ! Un rapprochement des pouvoirs exécutif et judiciaire est impératif. Mais le plus surprenant est que ni l’exécutif ni la commission d’enquête elle-même n’y semblent prêts, alors qu’il ne s’agit en aucune façon d’une atteinte à notre état de droit. Qu’on en juge.

Lorsqu’un individu qui fait l’objet d’interceptions de sécurité administratives (écoutes) par les services de renseignement est mis en examen par la justice, ses écoutes deviennent judiciaires et seuls les services judiciaires sont alors habilités à en connaître le contenu, secret de l’instruction et respect des droits de la défense obligent. Aucune technique de renseignement ne peut plus être mise en œuvre. Ce fut le cas pour Samy Amimour, un des terroriste du Bataclan. La DGSI a, ainsi, été privée des renseignements contenus dans ses écoutes judiciaires et donc de son suivi. Bernard Cazeneuve se cramponne désespérément à la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire (« C’est pas moi, c’est l’application de la loi ») et cet « angle mort » n’a pas été pris en considération, ni dans le cadre de la loi Renseignement, ni dans celui de l’état d’urgence.

Deuxième exemple et autre faille, cette fois-ci concernant les saisies judiciaires lors de perquisitions (téléphone portable, ordinateur, etc.) qui seraient très utiles aux services de renseignement. Le Code de procédure pénale et le secret de l’instruction empêchent que ces objets puissent leur être remis, pour la même raison de séparation des pouvoirs. Par exemple, cette situation place la DGSI dans une position délicate vis-à-vis de la DSGE, car la DGSI a la compétence de police judiciaire, mais elle n’a pas le droit de lui transmettre ces informations. Dans certains pays de droit européen et outre-Atlantique, les juges autorisent qu’une copie des contenus leur soit remise, question de bon sens et d’efficacité. Eh bien, toujours pas chez nous ! La commission d’enquête avait promis de s’intéresser à cette question, mais rien ne figure dans ses propositions.

La sécurité des Français face au terrorisme islamiste ne semble pas suffisamment importante aux yeux des ministres de l’Intérieur, de la Justice et des parlementaires pour justifier éventuellement, et si nécessaire, une modification constitutionnelle ! Cela confine aux œillères, à l’obsession juridique…

Troisième point, et pas des moindres : on apprend qu’à la suite des attentats commis par Mohammed Merah en 2012, les services de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) se sont précipités chez le procureur de la République de Paris pour porter à la connaissance de l’autorité judiciaire vingt procédures afin de savoir s’il était nécessaire de les judiciariser. Cela montre un manque de coordination et d’échanges entre services de renseignement et magistrats antiterroristes. La commission d’enquête a proposé la constitution d’une agence de lutte contre le terrorisme, rattachée au Premier ministre, rassemblant tous les services de l’État en charge de la lutte contre le terrorisme. Je propose d’y inclure un parquet et un pôle d’instruction antiterroriste à créer hors TGI de Paris, et de les insérer dans la boucle du renseignement afin de fluidifier la circulation du renseignement entre policiers et magistrats.

Ne pas vouloir mettre en œuvre ce rapprochement entre pouvoir judiciaire et pouvoir administratif conduit à la fois à bafouer le droit à la sécurité des Français et à saper encore un peu plus l’autorité de l’État dans son devoir le plus régalien.

Philippe Franceschi

Source : Boulevard Voltaire



La dhimmitude ou le martyre ?

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Horrifiés, nous pleurons. Incrédules, nous en appelons à la paix et à l’amour. Nos bougies, nos fleurs, nos larmes sont le reflet de notre terreur. Alexandre Del Valle, remarquable spécialiste de l’islam, souligne dans un récent article que l’objectif réel recherché par les terroristes est d’abord et avant tout de créer un effet de soumission volontaire connu sous le nom de dhimmitude en terre d’islam. Notre réaction est-elle à la hauteur de ce qui nous atteint ?

Certains soulignent notre manque de courage et ils ont raison. Ce qui m’interpelle, c’est notre incapacité à accepter et intégrer la violence que nous subissons. Elle nous est inconcevable, et nous laisse sans autre réaction que nos jérémiades et nos reniements. Qu’il s’agisse de nos responsables politiques, ou de beaucoup trop de nos responsables religieux, ils n’ont à la bouche que la paix, la tolérance, la compréhension mutuelle, la laïcité, le libéralisme religieux, la sincérité. Peace and love pour tous ! On nous offre tout ce qui est en train de voler en éclats sous nos yeux et à quoi nous tentons malgré tout de nous raccrocher comme à des bouées de sauvetage alors qu’elles sont crevées.

Nous croyons innocemment que la solution pourrait venir des appels de la communauté musulmane française à ces principes citoyens partagés, cette tolérance, cette compréhension mutuelle alors que, sans remettre en cause la sincérité de nombre d’entre eux, force est de constater que le danger vient de l’extérieur, d’un islam fanatisé mais qui demeure la religion de l’ambiguïté, de la confusion et de l’intolérance si l’on se donne la peine de se référer aux textes. Des musulmans pour qui la vie de Mahomet le conquérant reste une référence et un modèle. Des musulmans qui sont eux-mêmes soumis au fanatisme conquérant imposé par une minorité fanatisée. Et nous oublions que, devant l’Histoire, ce sont les minorités qui imposent leur volonté aux majorités molles, rêveuses, insouciantes et inconscientes !

Nous n’arrivons pas à concevoir que l’on vienne troubler nos existences qui ferment les yeux sur la vérité de l’enracinement de la violence dans la nature humaine. Car la violence est au cœur de la nature humaine, parce qu’elle est le fruit du péché. Le Christ ne l’a jamais niée. Il est venu l’assumer en la subissant. Avec son sang. Le sang des martyrs a coulé après le sien, pour les mêmes raisons. Les hommes ne peuvent pas nier le mal. S’ils le nient, il leur revient dans la figure comme le boomerang. Et c’est très exactement ce qui nous arrive avec la guerre engagée par l’islam.

Au stade où nous en sommes, il n’y a pas d’autre vérité que celle du martyre ; il y a de quoi nous affoler ! Le père Hamel est mort parce qu’il était prêtre et qu’il venait de célébrer le sacrifice de la messe, avec quatre fidèles, quasiment seul, dans l’indifférence absolue de ses concitoyens. C’est le même martyre que celui de tous les chrétiens d’Orient lâchement abandonnés par l’Occident qui ne sait répondre que par sa lâcheté, ses larmes de circonstance et sa considération diplomatique.

Oui, le martyre est devenu français. Il est sur notre sol. Il touche notre prochain sensible, réel, territorial, national. Face à cela, les larmes ne servent à rien. Jeanne d’Arc a-t-elle pleuré ? Blandine a-t-elle pleuré ? Le Christ a-t-il pleuré ? Ils ont assumé. Ils ont fait face. Ils se sont affirmés tels qu’ils étaient, en vérité, sans rien renier, sans rien lâcher, sans rien concéder. Avec force !

Le reste n’est que pitié dans la nation France !

Nous avons le choix entre la dhimmitude et le courage, et peut-être le martyre. Au fond, avons-nous un autre choix pour rendre hommage et justice à ceux qui ont été atteints aveuglément et sans discernement depuis janvier 2015 ? La seule solidarité est celle du martyre. Nul doute que de l’au-delà où ils ont tous injustement été projetés, ils attendent autre chose de nous que nos jérémiades, nos illusions et nos lâchetés.

Bernard Hawadier

Source : Boulevard Voltaire