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vendredi, 27 mai 2016

Pays-Bas: Les propos anti-marocains de Geert Wilders étaient ''prémédités''

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Les propos discriminatoires tenus contre les Marocains des Pays-Bas par le chef du Parti pour la liberté (PVV/extrême-droite), Geert Wilders, poursuivi pour incitation à la haine, avaient été ''préparés avec soin'', rapporte jeudi la chaine de télévision RTL, se basant sur des déclarations de témoins.

Floris van Zonneveld, un employé du PVV a déclaré à la police qu’il y avait un débat au sujet du choix des mots utilisés par le chef du PVV, ce qui signifie, selon RTL, que Wilders était conscient que son discours, écrit par son conseiller Martin Bosma, allait provoquer la polémique.

Un autre membre du parti, Tim Vermeer, a été chargé de mettre le public en situation et garantir que sa réaction approuve les propos tenus par Wilders, indique la même source.

Le chef du PVV, qui a tenu des propos haineux contre la communauté marocaine établie aux Pays-Bas lors de la campagne électorale pour les Communales de mars 2014, est accusé d'avoir ''insulté délibérément un groupe de personnes pour leur race'', selon l'acte d'accusation.

Il est également poursuivi pour complicité et incitation à la haine et à la discrimination contre la communauté marocaine.

Fin 2014, le parquet néerlandais avait annoncé que le député néerlandais serait jugé pour discrimination et incitation à la haine, suite aux propos haineux qu'il avait tenus quelques mois plutôt contre les Marocains des Pays-Bas, lors de la campagne de son parti pour les élections communales.

Le parquet a estimé que ''les hommes politiques peuvent aller loin dans leurs déclarations, grâce à la liberté d'expression, mais cette liberté s'arrête avec l'interdiction de discriminer''.

Plus de 6.000 plaintes ont été déposées contre Wilders connu pour son hostilité aux migrants et à l'Islam, notamment. Le procès de Wilders est prévu en octobre prochain.

Source : Le Huffpost

Dépôt de plainte contre les insultes sur la mosquée

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Le président de l'association des musulmans de Quimper a déposé plainte contre les tags inscrits sur la mosquée de Penhars, dans la nuit de mardi à mercredi.

Redouane Zouine , le président de l’association des musulmans de Quimper, a déposé plainte mercredi soir. Des propos insultants ont été inscrits sur le mur d’enceinte de la mosquée de Penhars, dans la nuit de mardi à mercredi.

Ils ont été rapidement effacés par les services de la mairie.

La permanence du parti socialiste, rue Le Déan, a également été prise pour cible. Matthieu Stervinou, secrétaire de la section a réagi à ces tags :

"Le Parti Socialiste quimpérois dénonce fermement ces actes graves, irresponsables et absurdes. Notre territoire n’est malheureusement pas épargné par la haine et la bêtise."
"Il importe de résister aux peurs et de refuser les provocations d’une minorité de perturbateurs aux idées incompatibles avec les valeurs républicaines que nous défendons. Nous sommes particulièrement attachés aux libertés publiques, dont la liberté de culte fait partie."
Adele Leberre
Source : cotequimper

«Jungle» de Calais : une rixe entre migrants fait quarante blessés

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Selon la police, c'est l'incendie d'une mosquée qui a déclenché l'altercation entre quelque 200 migrants, qui se sont battus à mains nues, à l'arme blanche et à l'aide de barres de fer. Plusieurs cabanes ont été brûlées.

Des incidents communautaires seraient à l'origine d'une violente rixe qui a fait une quarantaine de blessés jeudi après-midi dans la «jungle» de Calais. Selon une source policière, l'incendie d'une mosquée soudanaise par des ressortissants irakiens a déclenché un pugilat généralisé opposant quelque 200 migrants. Rassemblés vers 16 heures pour la distribution des repas, les protagonistes se sont battus à mains nues, à l'arme blanche et à l'aide de barres de fer. Appelés au secours par les bénévoles, les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène pour séparer les migrants.

La bagarre, qui a d'abord éclaté dans le centre d'accueil de jour Jules-Ferry, s'est ensuite étendue au centre d'accueil provisoire constitué de conteneurs. Les affrontements se sont poursuivis au sein même de la «jungle» où plusieurs cabanes ont été brûlées. Au total, une trentaine de candidats à l'exil ont été blessés, dont plusieurs à l'arme blanche et un dernier par un pistolet à plomb. Pendant l'intervention, cinq bénévoles ont aussi essuyé des coups et des jets de projectiles.

4 000 migrants vivent toujours dans la «jungle»

Un CRS, touché par un pavé dans la poitrine, a été transporté, conscient, à l'hôpital. Un de ses collègues présente une plaie ouverte au mollet. Une quinzaine de camions de pompiers et une vingtaine de camions de la gendarmerie ont été déployés sur place. Aucun pronostic vital n'était engagé parmi les victimes.

Quelque 4 000 migrants, selon la préfecture, 5 000 selon les associations, vivent actuellement dans la «jungle» de Calais et ses alentours. Les tensions sont fréquentes et plusieurs rixes ont déjà éclaté dans ce camp où cohabitent des réfugiés d'origines diverses, la plupart en provenance de Syrie, Afghanistan ou Soudan.

Christophe Cornevin

Source : Le Figaro

Yvelines : le président du département achète des voix à une mosquée salafiste

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Comme l'a révélé le Canard enchaîné, le parquet de Versailles a ouvert une enquête sur le financement d'une mosquée d'inspiration salafiste à Mantes-la-Jolie. L'ancien maire et président du Conseil départemental, Pierre Bédier (LR), a offert à prix d'ami le terrain de construction de l'édifice religieux et embauché le recteur rigoriste comme "agent de médiation". En échange, ce dernier invite ses fidèles à voter de la "bonne manière".

Le parquet de Versailles estime le dossier "très sensible". Il a donc ouvert une enquête pour déterminer la destination réelle des fonds récoltés pour la construction de ce lieu de culte musulman. Comme le raconte le Canard enchaîné, cette mosquée de Mantes-la-Jolie, d'inspiration salafiste, pourrait accueillir au moins 4 000 fidèles, mais sa construction traîne depuis une dizaine d'années. Au centre de l'enquête, le recteur Mohamed Rabitti, un religieux rigoriste. Interrogé par l'hebdomadaire satirique, il promet qu'il s'est éloigné des extrémistes et qu'il n'y a aucun problème dans les comptes de sa mosquée.

Selon le Canard, l'enquête sur le financement de ce lieu de culte mène directement au président Les Républicains du conseil départemental des Yvelines, Pierre Bédier. L'ancien maire de la ville décrit le recteur comme "un homme dont l'intégrité n'a jamais été prise en défaut". Tellement fréquentable que la mairie lui a offert à un prix défiant toute concurrence le terrain pour construire sa mosquée. L'homme a même été embauché comme "agent de médiation". En échange, il prêchait la bonne parole de l'élu LR auprès de ses nombreux fidèles.

Source : Valeurs actuelles

Autriche : soupçons d’irrégularités sur l‘élection présidentielle

En Autriche, une enquête a été ouverte pour irrégularités trois jours après la victoire à l‘élection présidentielle du candidat écologiste, Alexander van der Bellen, sur le candidat nationaliste Norbert Hofer. 
Dans cinq bureaux de votes, le dépouillement des votes par correspondance aurait commencé trop tôt et sans la présence d’une commission de contrôle. Le FPÖ, le parti d’extrême-droite, exclut pour l’instant toute contestation des résultats.

“Les résultats démocratiques doivent être respectés, a affirmé le chef du parti, Heinz Christian Strache. Il y a de nombreux soupçons de la part de la population, ils doivent être vérifiés par des juristes et des gens indépendants. Le peuple n’aime pas ce genre de choses, il veut avoir confiance en la démocratie et l’Etat de droit et nous devons nous en assurer.”

Les bureaux concernés sont situés principalement dans la région de Carinthie, un bastion de l’extrême-droite.

Mais même si les bulletins étaient invalidés, cela serait sans conséquence sur le résultat de l‘élection présidentielle : le candidat vert Alexander Van der Bellen a engrangé plus de 31 000 voix d’avance sur son adversaire Norbert Hofer.

Le nouveau président de l’Autriche doit prendre officiellement ses fonctions le 8 juillet prochain.

Source : Euronews

Les partisans du Brexit misent sur le thème de l’immigration pour l’emporter

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L’immigration européenne vers le Royaume-Uni est au plus haut.Le camp du Brexit veut « reprendre le contrôle » des frontières.

Ce sont les dernières statistiques sur l'immigration en Grande-Bretagne, et elles sont ultrasensibles à quatre semaines du référendum sur l'Europe. L'an dernier, l'immigration nette (les arrivées moins les départs) vers le Royaume-Uni a atteint 333.000 personnes. Un afflux aussi important n'avait été atteint qu'une seule fois dans l'histoire du pays. L'immigration en provenance de l'Union européenne, qui représente désormais près de la moitié du total, est elle aussi proche de ses plus-hauts. La semaine dernière, d'autres statistiques avaient montré une hausse de 11 % en un an du nombre de travailleurs européens en Grande-Bretagne. Ils sont maintenant 2,1 millions, un record, dont 1,2 million issu des pays de l'ancien bloc soviétique, Pologne en tête.

Ces données confirment que le Royaume-Uni est devenu un pays d'immigration européenne massive depuis l'élargissement de l'UE en 2004. Elles sont une aubaine pour les partisans du Brexit. A les entendre, la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union serait la seule façon d'échapper au principe de libre circulation des travailleurs au sein du groupe des Vingt-Huit. « Si vous votez pour rester (membre de l'UE) le 23 juin, vous dîtes adieu de façon permanente au contrôle de l'immigration », a lancé jeudi l'ex-maire conservateur de Londres Boris Johnson. « L'immigration de masse est toujours hors de contrôle et elle va s'aggraver si nous restons dans l'UE », a dit Nigel Farage , leader du parti europhobe Ukip.

Jouer sur les peurs

Sur ce terrain, le camp pro-européen est sur la défensive. Le Premier ministre David Cameron avait promis de réduire l'immigration vers le Royaume-Uni à moins de 100.000 par an, un objectif qui paraît hors d'atteinte aujourd'hui. Le secrétaire d'Etat chargé de l'Immigration, James Brokenshire, n'a pu qu'admettre que les chiffres étaient « décevants ». « Mais quitter l'UE n'est pas la solution », a-t-il argumenté. Pour le camp proeuropéen, la Grande-Bretagne serait contrainte d'accepter une certaine liberté de circulation, même en sortant de l'Union si elle voulait préserver son accès au marché unique, au même titre que la Suisse et la Norvège. « Si les gens viennent ici, c'est parce que le Royaume-Uni est l'une des économies les plus performantes d'Europe et que les entreprises créent des d'emplois », a souligné l'Institute of Directors, une organisation patronale.

Mais ce discours passe mal auprès d'une partie de la population qui accuse les nouveaux arrivants de surcharger les services publics et d'aggraver la pénurie de logements. Migration Watch, un think tank qui milite pour la réduction de l'immigration, joue sur ces peurs : l'Angleterre est déjà « trois fois plus dense que la France », il faudrait construire « un nouveau logement toutes les six minutes pendant vingt ans » pour répondre à la demande... « Le thème de l'immigration va devenir dominant dans les dernières semaines de la campagne », prédit John Curtice, politologue à l'université de Strathclyde. « Le camp européen est en train de gagner le débat sur l'économie. Si les partisans du Brexit veulent l'emporter, leur seule option est de parler d'immigration, d'immigration et encore d'immigration », explique Matthew Goodwin, de l'université du Kent.

Vincent Collen

Les Echos

jeudi, 26 mai 2016

Allemagne: l'asile religieux, dernier recours de centaines de migrants

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Peshtiwan Nasser Abdal n'a pu éviter l'expulsion d'Allemagne que grâce à l'asile religieux accordé par la paroisse catholique de Tutzing, près de Munich, une pratique tolérée par les autorités mais qui confine cet irakien yazidi aux locaux appartenant à l'église.


Pour tuer la monotonie du quotidien, ce jeune homme de 21 ans trie vêtements et jouets donnés par des fidèles dans une ancienne piscine, convertie en entrepôt, attenante à la propriété de la paroisse.

"Je fais ça presque tous les jours pour m'occuper l'esprit", confie dans un allemand déjà très bon, l'Irakien issu de la communauté yazidie, une religion préislamique persécutée par le groupe jihadiste Etat islamique.

Depuis quatre mois, Peshtiwan n'a guère quitté les dépendances de l'église catholique de cette petite ville aisée, située au bord de l'idyllique lac de Starnberg, et partage avec un autre Yazidi, Suud Yazdin Arab, un petit appartement prêté par la paroisse.

-Quelque 400 cas en Allemagne-

"Ici, c'est vraiment la routine. On s'occupe, avec le tri des habits, les cours d'allemand, par exemple. Mais je ne rencontre presque jamais des gens de l'extérieur. C'est difficile", remarque Suud, 24 ans. Arrivé il y a un mois à Tutzing, il ne parle pas encore l'allemand et c'est son compatriote qui se charge de la traduction.

Comme eux, près de 400 migrants vivent protégés dans des paroisses catholiques ou protestantes pratiquant encore l'asile religieux, une tradition millénaire tombée en désuétude mais qui a repris de l'ampleur en Allemagne avec la crise migratoire européenne.
"Dans la plupart des cas, il s'agit d?empêcher leur renvoi en Hongrie ou en Bulgarie, où les conditions de vie des réfugiés ne respectent pas les droits de l'Homme", justifie le Père Peter Brummer, 58 ans, curé de Tutzing et militant depuis plus de vingt ans pour l?asile religieux.

Une telle expulsion est dictée par les règles européennes qui exigent des migrants qu?ils déposent leur demande d'asile dans le premier pays européen qui les a enregistrés. L'Allemagne a commencé à réappliquer cette procédure largement mise entre parenthèses au pic de la crise migratoire qui a vu arriver sur son territoire plus d'un million de candidats à l'asile en 2015.

Pour Peter Brummer, il s'agit de protéger des gens qui auraient toutes les chances d'obtenir le statut de réfugié en Allemagne en raison de persécutions dans leur pays d'origine.

"Nous acceptons les réfugiés dont la demande d'asile a de bonnes chances d?aboutir et dont nous sommes le dernier recours", explique-t-il.

La religion ne joue aucun rôle dans son choix. "Les chrétiens ne doivent pas faire de différence face aux nécessiteux", martèle le prêtre. À Tutzing, à côté de l?église au clocher en oignon, il arrive donc que des protégés musulmans fassent leur prière.
La nourriture, le logement et les frais médicaux des deux Yazidis sont à la charge de la paroisse qui les abrite. "Nous rendons service aux autorités qui n?ont pas besoin de payer", glisse avec un sourire le curé.

- Zone grise -

Cet asile religieux se situe dans une zone grise au regard de la loi, celui-ci ne figurant pas dans la législation allemande. Son usage, à la discrétion de chaque prêtre ou pasteur, irrite d'ailleurs parfois les autorités.

L?an dernier, le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière l'avait même comparé à l'application de la charia --la loi islamique--, avant de se rétracter.

Dans la pratique, les autorités tolèrent l'asile religieux. "N'importe quelle institution doit respecter le droit allemand. Mais nous respectons aussi, dans le cas de l'asile religieux, la place particulière de l'Église", tempère Stephan Frey, porte-parole du ministère bavarois de l'Intérieur.

"Nous ne sommes pas une zone de non-droit, nous ne nous cachons pas et les autorités sont libres de venir dans nos locaux" assure Peter Brummer. Mais il n'exclut pas, le cas échéant, de s'opposer physiquement à l?expulsion de l'un de ses protégés.

Les deux Yazidis évitent eux, par prudence, de s'aventurer hors du domaine de l'église.
Pour Peshtiwan Nasser Abdal, la longue attente devrait cependant bientôt se terminer. Car toujours selon les règles européennes, passé six mois en Allemagne, il pourra y déposer une demande d'asile en bonne et due forme.

Source : Le Parisien

Saint-Etienne : la mosquée de Montreynaud inaugurée

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La mosquée El-Moustapha, portée par l'Association cultuelle des musulmans de Montreynaud à Saint-Etienne (ACMMSE) devait être inaugurée samedi 21 mai, « dans une ambiance de fête familiale », avait-elle promis. C’est fait. Cette occasion fut l'occasion pour le lieu de culte, située dans le quartier de Montreynaud, d'organiser une journée portes ouvertes, en présence d'élus locaux ou encore du député (PS) Régis Juanico.   

Bien que la mosquée ait ouvert ses portes en juillet 2015, l’ACMMSE a voulu « marquer le coup avec les habitants de Montreynaud et au-delà, avec tous ceux qui ont contribué à ce noble projet par leurs invocations, par leur aide financière, par leur engagement », avait-elle fait savoir. 

Ses responsables ont été particulièrement pris par le projet visant à l’établissement d’un abattoir temporaire lors de l’Aïd al-Adha 2015. Ils avaient fait l'acquisition de leur propre chaîne d’abattage, avec le soutien des pouvoirs publics, des associations musulmanes de la ville et du CRCM Rhône-Alpes, un service qui devrait de nouveau bénéficier à la communauté musulmane locale à la prochaine fête du sacrifice.

Source : pageshallal

Serrer la main à l'école? Une affaire provoquée par une famille particulière

L'affaire de la dispense de serrer la main des enseignantes dans le canton de Bâle-Campagne, depuis annulée, a été provoquée par deux élèves dont la famille n'apparaît pas comme représentative des musulmans de Suisse.

Alors que cette famille a obtenu l'asile en Suisse en 2001 afin de fuir la Syrie, les deux filles aînées et majeures seraient pourtant reparties faire leur vie dans leur pays d'origine. Selon une source proche des Services de renseignements, les deux jeunes femmes auraient été recueillies dans un milieu proche d'une des mouvances djihadistes présentes en Syrie.

Esprit de provocation des deux frères

En ce qui concerne les deux garçons par qui la polémique est arrivée, un proche de leur famille a précisé qu'ils ont commencé à se quereller avec un professeur qui les aurait provoqué sur leur religion et le Prophète. C'est à la suite de ces échanges que serait née chez eux l'idée de riposter en appliquant à la lettre une interprétation du Coran trouvée sur internet: comme le Prophète, un homme ne doit serrer la main d'aucune autre femme que la sienne.

Les deux adolescents auraient donc agi par esprit de provocation, affirme cette source à la RTS. Mais ce qui aurait pu rester une menace en l'air est devenu une véritable affaire de principe avec l'entrée en scène du Conseil central islamique suisse de Nicolas Blancho. Car c'est l'un des membres de ce conseil qui a représenté les deux frères de 14 et 15 ans devant la direction de l'école.

La benjamine réfugiée dans un foyer

D'autres éléments viennent encore questionner l'intégration des membres de cette famille en Suisse. Le plus âgé des deux garçons a par exemple relayé sur son profil Facebook des vidéos du groupe Etat islamique. Son profil a été nettoyé, mais le Service des migrations de Bâle-Campagne s'est saisi de l'affaire. Après enquête, un avertissement a été adressé au mineur en question, mais cet épisode devrait peser négativement dans la demande de naturalisation déposée par la famille.

La benjamine des six enfants a pour sa part fui le domicile et obtenu refuge dans un foyer. Elle se serait plainte de brimades à la maison face notamment à son refus de porter le voile.

Le père proche d'une mosquée sous enquête

Enfin le père officie occasionnellement comme imam à la mosquée du Roi Faysal à Bâle. Une mosquée - financée à la base par des fonds saoudiens - qui est depuis longtemps dans le viseur des Services de renseignements et dont le financement fait actuellement l'objet d'une enquête.

Enfin, présent depuis 15 ans en Suisse, l'homme maîtrise pourtant peu l'allemand et le Baslerdütsch. Ses prêches doivent par conséquent être traduits.

Ludovic Rocchi

Source : Rts.ch

Le mouvement islamophobe Pegida s’insurge contre les paquets de Kinder

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Pegida, le mouvement islamophobe allemand, s’est plaint des nouveaux paquets de barres chocolatées Kinder, qui font figurer des enfants issus de l’immigration. 

C’est par le biais du réseau social Facebook que les membres de Pegida ont choisi de communiquer leur colère à l’encontre des paquets Kinder. En cause, des photos d’enfants non-blancs. Une page Facebook du groupe islamophobe a ainsi affiché les paquets de Kinder en demandant à ses lecteurs s’il s’agissait «d’une blague».

Des photos des joueurs allemands

En réalité, Kinder, dans le cadre de l’Euro 2016, a utilisé des photos des joueurs de l’équipe allemande quand ils étaient enfant. Ainsi, les deux photos dont se plaignait le collectif islamophobe sont celles du défenseur central Jérome Boateng et du milieu de terrain (forfait pour l’Euro) Ilkay Gundogan. N’ayant pas pris conscience de ce détail, un internaute a commenté la publication en se demandant si «les turcs ou les ressortissants d’autres pays» utilisaient des images d’enfants allemands pour des publicités. Avant de répondre à sa propre question d’un «surement pas !» convaincu. 

«Il sera applaudi par tous»

Informés de leur méprise par les commentaires des internautes, les administrateurs de la page Facebook du groupe Pegida ont déclaré avoir «plongé dans un nid de guêpes», surement une manière pour eux de s’excuser … Il faut dire que les internautes ayant commenté la publication n’y étaient pas allé de main morte, accusant les membres de Pegida d’hypocrisie : «si l’un de ces hommes marque un but durant la compétition, il sera applaudi par tous». D’autres préférant leur expliquer les conséquences d’un repli sur soi sur le plan footballistique : «fermez les frontières, stoppez les exportations et l’immigrations. Vous obtiendrez le chômage, et un championnat de football du niveau d’une ligue locale».

De son coté, l’entreprise Ferrero, qui produit les barres chocolatées Kinder, a communiqué une déclaration à la presse allemande : «Nous tenons à nous distancer explicitement de toute espèce de xénophobie et de discrimination. Nous n’acceptons ni ne tolérons ce comportement».  

Source : Directmatin

Le Kosovo laïc devient un véritable vivier pour djihadistes

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Les musulmans du Kosovo, une région balkanique qui fit partie de l’Empire ottoman durant près de cinq siècles, appartiennent au hanafisme, la plus libérale des quatre écoles sunnites. Mais le radicalisme wahhabite importé d’Arabie Saoudite a transformé le pays – qui dispose  pourtant d’une Constitution reposant sur le principe de la laïcité – en véritable vivier pour djihadistes.

D’après un reportage réalisé au Kosovo par le New York Times, les flux financiers venant de l’Arabie saoudite ont permis la pénétration d’un islam wahhabite intolérant. Ces fonds ont contribué à changer le visage de cette société musulmane autrefois connue pour sa tolérance religieuse et ont favorisé l’envoi de combattants djihadistes au Moyen-Orient.

L’Arabie saoudite finance l’extrémisme

Selon le journal américain, quelque 200 Kosovars ont reçu des bourses après la guerre contre la Serbie pour aller étudier l’islam en Arabie saoudite. Nombre d’entre eux sont revenus au pays avec un fort zèle missionnaire, permettant d’implanter le wahhabisme dans le pays.

Des centaines de mosquée ont été construites au Kosovo avec de l’argent venant de Ryad, fourni tant par des organisations caritatives musulmanes, que des ministères et des personnes privées. Ces fonds ont financé la promotion du wahhabisme, l’idéologie conservatrice dominante en Arabie Saoudite, depuis les 17 ans que le Kosovo n’est plus sous domination serbe.

Un véritable “pipeline pour les djihadistes”

Dans ces nouvelles mosquées, les imams formés en Arabie Saoudite propagent une vision très rigoriste de l’islam et développent un discours radical en faveur du djihad.  Des imams critiquant les islamistes radicaux ont été agressés et menacés de mort.

Dans certains cas, des mosquées pluri centenaires ainsi qu’une librairie historique à Gjakovë (Djakovica) ont été rasées au bulldozer, ainsi que des sanctuaires, des tombes et des monastères de derviches, écrit le journal. Ils étaient considérés comme de l’idolâtrie par l’idéologie wahhabite. Quatorze imams ont été arrêtés et dix-neuf associations musulmanes fermées ces deux dernières années pour activités contraires à la Constitution, incitation à la haine et recrutement de terroristes, relève le journal américain.

Une société musulmane autrefois tolérante

Alors que le pays était en grande partie sous la surveillance de fonctionnaires américains, l’argent saoudien et l’influence des monarchies du Golfe ont transformé cette société musulmane autrefois tolérante en un vivier de l’extrémisme islamique et un “pipeline pour les djihadistes”, écrit le New York Times. Ces deux dernières années, 314 Kosovars sont partis rejoindre le soi-disant “Etat islamique”, dont deux kamikazes, 44 femmes et 28 enfants. Cela fait du Kosovo le pays européen qui compte le plus grand nombre de recrues de Daech par tête d’habitants.

Ces recrues ont été radicalisées et recrutées, selon les enquêteurs, par un groupe de religieux extrémistes et des associations secrètes financées par l’Arabie Saoudite et d’autres Etats conservateurs du Golfe, se servant d’un réseau secret pour convoyer des dons d’organisations caritatives, de particuliers et de ministères.

L’illusion de créer une nouvelle démocratie

“Il s’agit d’un tournant étourdissant pour un territoire comptant 1,8 million d’habitants et qui figurait il y a pas longtemps encore parmi les sociétés musulmanes les plus pro-américaines du monde (…). Là où les Américains voyaient la possibilité de créer une nouvelle démocratie, les Saoudiens ont vu un terrain pour propager le wahhabisme”, écrit le New York Times. (cath.ch-apic/nyt/be)

Jacques Berset

Source : cath.ch

Sarcelles : les locaux de la mosquée salafiste préemptés par la mairie

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Le lieu de prière occupé par une association salafiste au 7, rue d’Estienne d’Orves à Sarcelles va être racheté par la mairie. Le conseil municipal a validé ce mardi la préemption de l’immeuble pour un montant de 170 000 €, selon l’estimation fournie par France domaine.

Cette ancienne épicerie reconvertie en mosquée par une association avait été l’objet d’un arrêté de fermeture administrative en janvier, car le local ne respectait pas la réglementation des lieux accueillant du public. Malgré cela, des réunions ont continué à s’y tenir par la suite. La municipalité compte y installer la partie jeune de la future maison de quartier qui doit voir le jour après la rénovation urbaine du secteur.

Source : Le Parisien

Conférence sur l'immigration avec Jean-Yves Le Gallou

 
 Le SIEL a organisé une soirée débat sur l'immigration avec la présence de Jean-Yves Le Gallou à l'occasion de la sortie de son livre "Immigration la catastrophe que faire ?", à Paris le mardi 24 mai 2016.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Grande escroquerie autour de la construction d'une mosquée marocaine en banlieue parisienne

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La brigade de lutte contre les crimes financiers, relevant de la police judiciaire française, vient d’ouvrir une enquête sur le détournement de fonds destinés à la construction d’une mosquée marocaine à Mantes-la-Jolie, en région parisienne.

Une affaire au parfum de scandale, qui vient de secouer le chantier de construction de l’une des plus grandes mosquées de France, voire d’Europe, avec des fonds publics marocains. «La brigade de lutte contre les crimes financiers, relevant de la police judiciaire française, ouvre une enquête sur le détournement de fonds de dizaines de millions d’euros destinés à la construction d’une mosquée marocaine à Mantes-la-Jolie, en banlieue parisienne», dévoile en effet Assabah, dans son éditon de ce mercredi 25 mai.

L’élément déclencheur de cette affaire: une lettre anonyme qui a débarqué sur le bureau du procureur de Paris, mettant en cause des membres d’une association locale baptisée Association Othmane Ibn Affane, révèle encore Assabah.

«Des éléments de la police judiciaire ont procédé à l’audition de plusieurs membres de ladite association au sujet d’un détournement présumé de plusieurs millions d’euros alloués par le ministère des Habous et des affaires islamiques, ainsi que par des mécènes particuliers», indique la publication, précisant que le ministère marocain de tutelle est entré en lice dans cette affaire aux relents de scandale.

Pour précision, la tâche de construction de ce lieu de culte avait été confiée, au mois de juillet 2015, à l’association incriminée, qui n’aurait d’ailleurs pas honoré ses engagements. Et pour cause! Une bonne partie des fonds alloués par le ministère d’Ahmed Toufik, ainsi que ceux octroyés par 5.000 donateurs, s’est évaporée, occasionnant ainsi une perte en termes d’argent et de temps incommensurable.

Ce scandale polarise l’attention des médias français, relève Assabah, qui se fait l’écho d’une rencontre, en janvier dernier, entre une délégation de l’association et des responsables du ministère des Habous, qui s’est engagé à financer la partie restante de la mosquée et à pourvoir le lieu en prédicateurs formés au Maroc.

Seulement, ce n’est pas ainsi que les exécutants l’auront entendu. La tentation de l’argent facile aura été plus forte que le désir de servir la foi du commun des fidèles. Le dernier mot revient dans cette affaire à la justice, appelée à sévir avec d’autant plus de vigueur qu’il s’agit ici d’un lieu de culte.

Source : Actu-Maroc

Jean-Yves Le Gallou : « Le vrai problème c'est l'immigration »

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L’immigration est une catastrophe sur tous les plans et je vais prendre trois exemples.

Les hommes politiques aiment beaucoup parler de la lutte contre l’insécurité, parce qu’elle préoccupe à juste titre les Français, en présentant tout un tas de solutions qui, selon eux, vont régler ce problème – et bien sûr ne le règlent jamais. Ils ne peuvent pas le régler parce qu’ils ne s’attaquent pas à la cause. Pour dire clairement les choses, l’erreur – je dirais même la faute – est de croire qu’il y a juste un problème d’insécurité. Or il n’y a pas de problème d’insécurité : il y a un problème d’immigration ! Quand la quasi-totalité des bandes criminelles sont issues de l’immigration et quand 70 % des détenus sont étrangers ou issus de l’immigration, parler d’insécurité et ne parler que d’insécurité, c’est une manière de ne pas parler de ce sujet qui en est la source : l’immigration.

Deuxième exemple : la communautarisation de la société française, qui alimente le discours d’un certain nombre d’hommes politiques, à droite comme à gauche, avec ce qui est présenté comme son corollaire, le problème de la laïcité. Là encore, il est faux de prétendre qu’il y a un problème avec la laïcité, et de vouloir travailler sur le sens qu’il faut lui donner et sur son champ d’application. Il n’y a pas de problème avec la laïcité : il y a un problème avec l’immigration, et plus précisément avec l’islamisation.

Troisième exemple, avec le chômage et le montant des salaires, particulièrement du salaire minimum. Evidemment qu’il faut l’augmenter. Evidemment que le salaire minimum ne permet pas de vire dans des conditions décentes, notamment en région parisienne. Mais il est impossible d’augmenter le Smic quand, dans le même temps, les frontières sont ouvertes au point de permettre l’arrivée permanente d’une main-d’œuvre abondante et bon marché. Sur le Bon Coin – vous savez, le site que ne connaît pas Nicolas Sarkozy... –, on vous propose des services de ménage pour la moitié du Smic. Quand on parle d’emploi et de salaire, le vrai problème derrière, c’est aussi l’immigration.

Jean-Yves Le Gallou

Source : Le blog de Thomas Joly

Roubaix : Ramzan al-Hajiri, interdit de séjour en France mais reçu à la mosquée

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Le 8 mai, la mosquée Abou Bakr, dans le quartier du Pile à Roubaix, a accueilli pour la troisième fois en deux ans le cheikh Mohammed Ramzan al-Hajiri. Ce cheikh saoudien n’est pourtant, en théorie, pas autorisé à pénétrer sur le territoire français au moins jusqu’en 2050. Il fait en effet l’objet d’une fiche « TE » d’opposition à son entrée sur le territoire, délivrée par la Direction générale de la sécurité intérieure car il serait un « individu susceptible de troubler l’ordre public en raison de ses prêches islamistes radicaux ». Tous les pays de l’espace Schengen en sont informés et ne doivent en principe pas lui laisser franchir leur frontière mais il aurait légèrement modifié son nom en Alhajri sur son visa et les douaniers italiens n’auraient pas détecté le stratagème.

Ainsi, comme en août 2013 et en avril 2014, mais cette fois-ci en plein état d’urgence, ce Saoudien jugé indésirable par la DGSI a passé le week-end prolongé du 8 mai dans la mosquée Abou Bakr Essedik…  

Pierre Olivier

Source : Jeune Nation

Immigration à Roscoff. « Qu’on ne prenne pas le risque d’avoir un mini Calais ici »

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Depuis quelques semaines (mars 2016), entre vingt et trente immigrés clandestins se trouvent à Roscoff, en Finistère Nord. Leur objectif ? Passer en Angleterre. Roscoff est en effet, avec Saint-Malo, l’un des deux chemins d’accès à la Grande Bretagne, depuis notre région. Un chemin d’accès plus difficile que la région de Calais, mais plus discret aussi. C’est ce qui a poussé ces familles qui se disent pour la plupart Kurdes (d’Irak et de Syrie) à venir s’échouer ici,  derrière un bunker, à quelques centaines de mètres du port du Bloscon.

Ces immigrés clandestins – que certains journalistes subventionnés et militants associatifs appellent « migrants » – ont tout d’abord occupé un bâtiment abandonné appartenant au président de la CCI de Morlaix, Jean-Paul Chapalain. Ce dernier a déposé plainte pour se protéger en cas d’accident (l’état du bâtiment laissant à désirer), tout en refusant de réclamer leur expulsion.

Par ailleurs, il est à noter que des militants associatifs, soutiens de ces immigrés en situation irrégulière sur le territoire français (ils n’ont pas demandé l’asile) ont raccordé l’installation de fortune à une ligne ErDF appartenant à des particuliers, sans les consulter. Ces derniers s’en sont plaints et ont réussi à obtenir gain de cause. Le Secours Populaire et les Restos du Coeur, à qui de nombreux Bretons donnent de la nourriture en pensant qu’elle ira à leurs compatriotes dans le besoin, s’activent pour aider ces familles à survivre ici, dans la misère.

Des familles dont la perspective est très limitée de passer en Angleterre. « A moins de complicité trouvée sur la Brittanny Ferries, ce que je ne peux pas croire, c’est impossible d’embarquer clandestinement ici. Roscoff n’est pas Calais » nous confie un agent portuaire  qui ne souhaite qu’une chose : « qu’on ne prenne pas le risque d’avoir un mini Calais ici». Les contrôles des autorités sont en effet importants, et l’accès à Roscoff n’est pas le plus simple pour des candidats à la grande traversée.

Comme plusieurs Roscovites avec qui nous avons pu être mis en contact, Marie-Anne est inquiète que la situation perdure: « c’est bien normal de ne pas les laisser mourir de faim dans l’urgence. Mais la première chose à faire, ça devrait être des les contrôler et de les expulser. Là ça fait un appel d’air ». Elle ne comprend pas : « Pourquoi sont-ils là depuis deux mois maintenant pour certains ? Pourquoi on les laisse dans une telle situation ? Pourquoi la gendarmerie ne fait-t-elle rien hormis les contrôler de temps à autre ? ». Nous n’obtiendrons pas de réponse des autorités, qui n’acceptent manifestement de donner des informations sur ces vagues migratoires qu’à une certaine presse ou à un public bien précis.

Dans le pays de Morlaix en tout cas, il n’en aura pas fallu beaucoup plus pour que quelques militants politiques de gauche et d’extrême gauche lancent leur collectif de soutien aux migrants . Des collectifs qui se multiplient dans toute la Bretagne et qui font de l’humanitaire leur « fond de commerce idéologique», selon un processus parfaitement rôdé et accepté par la plupart des élus locaux et collectivités. « Ils aident des personnes qui sont des délinquants aux yeux du droit de la République française, et quand vous protestez, vous êtes forcément un raciste ! » nous adresse Luc, un internaute de Loguivy-Plougras (22) qui insiste : « on devrait expulser les membres des collectifs de soutien aux sans papiers avec leurs protégés, ça nous ferait de l’air ! Si ils en veulent tant, qu’ils partent avec eux» et qui conclut : « La Bretagne est une des régions qui se mobilise le plus en faveur des migrants . C’est pas un honneur, c’est une honte. On aide les mafias là… ».

Difficile de savoir si – comme l’affirme Luc – la région est en pointe dans la collaboration avec les réseaux d’immigration clandestine. Le tissu local associatif très développé (et largement subventionné) et particulièrement mobilisé sur la question, ainsi que le souhait affiché d’élus locaux d’accueillir des « réfugiés » ou des « migrants » sont toutefois significatifs.

A Séné, petite commune de 8000 habitants dans le Morbihan, un logement municipal a été récemment totalement réhabilité, au terme d’un travail en commun entre militants associatifs et employés communaux (au nombre de 5) , pour accueillir là encore une famille de réfugiés Afghans. Nul doute que des locaux auraient été heureux de pouvoir bénéficier d’une telle solidarité …

Source : Breizh-info

mercredi, 25 mai 2016

Allemagne : l’AFD et Pegida contre la mosquée d’Erfurt et l’islam

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L’invasion de l’Allemagne par les migrants provoque une forte réaction populiste : l’AFD et Pegida, qui ont tous deux le vent en poupe, unissent leurs efforts contre l’islam, particulièrement en Thuringe, land de l’Est, contre une mosquée projetée à Erfurt.
 
Après les déclarations lénifiantes du coprésident de l’AFD Jörg Meuthen ces dernières semaines à la Frankfurter Allgemeine Zeitung, l’autre coprésidente, Frauke Petri, plus radicale, reprend la main en s’attaquant bille en tête à l’islam. Mettant fin brutalement hier à une rencontre organisée avec le Conseil central des musulmans d’Allemagne, la direction de l’AFD (Alternativ für Deutschland) a estimé que le conseil n’arrivait pas à « renoncer à des croyances qui s’opposent à la constitution allemande ». Et Frauke Petri a ajouté que l’islam restait « collé au septième siècle ». En précisant bien qu’elle ne visait pas le terrorisme ni l’islamisme, mais bien la religion concrète de plus de quatre millions d’immigrés en Allemagne : « L’islam, tel que la majorité d’entre eux le pratiquent, n’appartient pas à l’Allemagne démocratique ». 

A Erfurt, l’AFD se rapproche de PEGIDA contre la mosquée

 C’est la conviction de plus en plus d’Allemands depuis la submersion de l’Europe par les migrants, et notamment depuis l’affaire de Cologne pour la Saint Sylvestre et cela entraîne un durcissement de la tactique de l’AFD. Jusque-là, l’AFD se gardait comme de la peste d’avoir des relations avec PEGIDA (Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes, Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident), à cause des liens supposés de ceux-ci avec l’extrême droite. Désormais, sur l’affaire de la mosquée d’Erfurt, le leader local de l’AFD, Björn Höcke se reconnaît des « buts communs » avec eux. 

La présence de l’islam en Allemagne est le problème

 La communauté de l’Ahmadiyya, forme d’islam reconnue par la république fédérale et habilitée à lever l’impôt du culte sur ses membres, projette de construire une mosquée à Erfurt pour ses soixante-dix fidèles : l’AFD a déposé une loi pour s’y opposer. Les partis du système s’y opposant, estimant que « l’extrême droite joue sur les peurs », l’AFD a fait appel à PEGIDA pour manifester dans la rue. Höcke est déterminé : « L’AFD de Thuringe fera tout ce qui est légalement possible pour éviter la construction de ce bâtiment ».
 
De manière tout à fait classique, Aiman Maziek, le président du Conseil central des musulmans d’Allemagne, a estimé que la position de l’AFD lui rappelait « le passé sombre de l’Allemagne nazie ». Et les médias locaux ont trouvé un étudiant, nommé Roman Guschel, pour proclamer devant leurs micros : « J’ai plus peur de ces gens-là que des islamistes, car empêcher la construction d’une mosquée revient à interdire aux musulmans de s’intégrer dans notre société ». 

Pauline Mille

Source : Reinformation.tv

Enquête : Juppe soutient-il la création d’une Grande Mosquée et l’Islam ?

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L’extrême droite scande depuis plusieurs mois déjà la proximité prétendue d’Alain Juppé avec l’Islam radical et son éventuel soutient à une grande mosquée à Bordeaux. Qu’en est-il vraiment ? Est-il visé par l’extrême droite qui voit en lui le futur adversaire de Marine le Pen en 2017 ?

Qu’en est-il de la construction de la mosquée ?

  • Il y bien un projet de construction approuvé en 2005 par le Conseil Municipal de Bordeaux. Il n’est pas abouti et les travaux n’ont pas commencé, l’argent nécessaire n’étant pas encore rassemblé par l’association qui désire la construire.
  • Le lieu n’est pas seulement une mosquée, le projet souhaite y associer des restaurants, salles d’exposition, de cours qui n’ont aucun rapport avec la culture musulmane.
  • Contrairement aux rumeurs propagés par l’extrême droite, il n’y a pas de minaret prévu dans le projet, Alain Juppé s’y oppose.
  • La Mairie de Bordeaux n’apporte pas d’argent public à ce projet. Pas un euro n’est versé au projet. Alain Juppé est de plus très exigeant sur les conditions de ce financement : transparence et traçabilité des financements, légalité, inconditionnalité.
  • Plus de 300 villes en France sont confrontés à des projets de construction de mosquées, Bordeaux y est confronté comme les autres et y a apporté la même réponse en acceptant la construction d’une mosquée tout en vérifiant son financement, son contenu.  La construction de ces mosquées est essentielles pour toutes ces villes (De Paris à Marseille en passant par Lille et donc Bordeaux) afin de lutter contre l’islam des rues et des caves. Les trois communautés (Juive, musulmane, catholique) soutiennent la construction de la mosquée de Bordeaux. 

En Conclusion, il existe bien un projet de construction de mosquée à Bordeaux. Mais contrairement aux rumeurs, la ville ne finance pas ce projet, et il n’y aura pas de minaret.  Ce projet ne verra probablement jamais le jour, faute de financement. 

 

Alain Juppé est-il proche de l’Islam ?

  • L’extrême droite reproche enfin à Alain Juppé sa proximité avec l’Islam. Le candidat aux primaires  est cependant bien loin de cette vision. Il est tout d’abord catholique et ne s’est jamais converti contrairement aux rumeurs
  • Le recteur de la mosquée de Bordeaux Tarek Obrou est un modéré et affirmait au Vatican suite aux attentats « Les musulmans et la société, mais les musulmans en premier doivent manifester leur colère face à cette succession de violence. Il faut vaincre ce complexe des musulmans qui disent « je n’ai pas à me justifier ». La paix civile est menacée. Les musulmans de France doivent sortir massivement dans les rues pour exprimer leur dégoût face à ce crime. »

Alain Juppé s’est également exprimé sur BFMTV sur la condamnation par les musulmans des actes terroristes :


Juppé: "Il faut que les français musulmans... par BFMTV

Source : Voselus.fr

Une église chrétienne deviendra la propriété de la Mosquée d'Ottawa

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L'église unie Northwestern, située dans l'ouest de la capitale nationale, sera vendue à la Mosquée d'Ottawa pour 1,5 million de dollars au cours d'une transaction qui devrait se concrétiser le mois prochain.

Les deux établissements religieux, situés sur l'avenue Northwestern près de la rue Scott, sont voisins et ont des liens qui remontent à une cinquantaine d'années.

Avant la construction de la mosquée, le sous-sol de l'église était utilisé par les fondateurs de la communauté musulmane d'Ottawa comme lieu de prière à la fin des années 60. Les deux communautés ont continué à entretenir des relations après la construction de la mosquée.

L'église unie a reçu plusieurs offres d'achat, selon Scott MacCrimmon, membre du comité responsable de la mise en vente, mais celle de la mosquée était la plus intéressante en raison des liens qui unissent les deux groupes.

« Nous voulions établir une sorte de reconnaissance patrimoniale pour l'édifice. Et la mosquée répondait à ça. [...] Ils veulent reconnaître la relation historique entre la mosquée et l'église [traduction libre] », explique M. MacCrimmon.

Nous avons tenu compte du bien commun pour la communauté d'Ottawa. [traduction libre]

Scott MacCrimmon, membre du comité responsable de la mise en vente de l'église

L'entente prévoit qu'une partie de l'hypothèque est sans intérêt afin d'accommoder la loi religieuse islamique, qui défend de payer ou de demander des intérêts.

Les deux parties espèrent concrétiser la vente en juin.

La fréquentation est toujours en hausse à la Mosquée d'Ottawa, qui avait agrandi son édifice il y a 10 ans pour répondre à la demande. Quelque 10 000 fidèles s'y rendent lors des grandes fêtes.

Source : Radio Canada

Le grand Sud-Ouest et le Limousin, terres atypiques d'immigration

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Selon une récente étude de l’INSEE*, les immigrés représentent moins de 6 % de la population de l’ex région Limousin. Limoges reste la ville la plus cosmopolite.

Que l’on raisonne à l’échelle de l’ancienne région Limousin, ou à celle de la nouvelle région ALPC l’écart reste minime (0,3 %). Des variations plus importantes apparaissent cependant lorsqu’on s’intéresse à la population des aires urbaines où se concentrent davantage les immigrés.

Source : Le Populaire

Les violences d’extrême droite explosent en Allemagne

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Confronté à un afflux de migrants sans précédent, l’Allemagne a vu le nombre des crimes violents commis par des radicaux d’extrême droite augmenter de 40% en 2015.

L’Allemagne a ainsi enregistré 1.485 de ces crimes l’an dernier contre 1.029 l’année précédente. Plus largement, le ministère de l’Intérieur note une explosion (+77%) des «crimes de haine», des infractions à caractère raciste ou antisémite et des infractions ciblées par la religion des victimes.

Les foyers de demandeurs d'asile ciblés

Dans le même temps, les actes de violences ciblant les foyers de demandeurs d’asile ont quadruplé avec 923 crimes et délits recensés, d'après les chiffres cités par ABC News. 

Les autorités allemandes s’étaient déjà émues en février dernier d’une dérive xénophobe, amplifiée avec l’arrivée des migrants et aiguillonnée par des mouvements islamophobe et d’extrême droite comme Pegida.  

Source : Direct Matin

La mosquée du Bourget, réputée salafiste, en cours de fermeture

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L'établissement ne peut poursuivre ses activités pour des raisons de normes de sécurité non respectées, selon les autorités.

La mosquée Al Imane du Bourget en Seine-Saint-Denis, considérée comme salafiste, était en cours de fermeture mardi matin sur décision de justice car le bâtiment ne répond pas aux normes de sécurité, a-t-on appris de sources concordantes.

"Expulsion locative". "L'expulsion est en cours depuis 7h. Il n'y avait qu'une personne à l'intérieur, on est en assistance d'un huissier qui exécute la décision de justice après plusieurs injonctions de mise aux normes qui sont restées sans effet", a indiqué une source policière. La préfecture de Seine-Saint-Denis a confirmé qu'une "opération d'expulsion locative faisant suite à une décision de justice était en cours".

Jusqu'à 1.500 fidèles. La mosquée Al Imane, qui abrite aussi une école, est installée depuis 2010 dans un bâtiment industriel en tôle, à deux pas du RER. Fréquentée par des fidèles du Bourget et de la commune voisine de Drancy ainsi que des habitants de tout le département, elle peut réunir jusqu'à 1.500 personnes à l'occasion de la prière du vendredi. Vincent Capo-Canellas, le maire UDI du Bourget, avait pris un arrêté de fermeture dès 2010, considérant que les conditions de sécurité n'étaient pas réunies pour accueillir du public.

Un foyer de radicalité ? La mosquée, qui a la réputation d'être un foyer de radicalité, a accueilli des prêches et des conférences du prédicateur populaire Nader Abou Anas, dont des propos sexistes avaient suscité la controverse. Sur la page d'accueil du site internet de l'association cultuelle, les responsables de la mosquée indiquent qu'ils "tiennent à exprimer leur condamnation la plus ferme contre l'attentat diabolique perpétré sur Paris et sa région", dans un billet non-daté.

Source : Europe1

La Belgique débusque 1.500 immigrés qui se faisaient passer pour des mineurs non accompagnés

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Quelque 1.500 demandeurs d’asile ont perdu leur statut de mineur étranger non accompagné (Mena) à la suite d’un test osseux.

La tromperie sur l’âge est intéressée : les mineurs étrangers non accompagnés bénéficient d’une prise en charge plus avantageuse et ne peuvent être renvoyés dans leur pays. La Belgique en a accueilli environ 5.000 en 2015.

Mais l’Office des étrangers émet régulièrement des doutes sur l’âge déclaré par le demandeur d’asile. Un test osseux, portant sur la clavicule, le poignet et la dentition est alors effectué. Dans environ 1.500 cas des 2.099 tests réalisés entre janvier 2015 et mars 2016, les résultats indiquaient que l’immigré était en réalité majeur, selon le SPF Justice.

Pierre-Alain Depauw

Source : Mpi



Multiculturalisme : des snacks syriens attaqués par des Marocains à Bruxelles En savoir plus sur http://www.medias-presse.info/multiculturalisme-des-snacks-syriens-attaques-par-des-marocains-a-bruxelles/54883#D30Wf4T5MlfVPow4.99

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Dans la nuit de jeudi à vendredi, à Anderlecht, chaussée de Mons, deux snacks appartenant à des Syriens ont été attaqués par une vingtaine d’individus cagoulés et armés de pierres, de cocktails Molotov, de barres à mine et de pistolets.

Le patron de l’un des deux snacks syriens explique :

« Ils nous terrorisent. Ce sont des jeunes de la communauté marocaine qui nous attaquent. Tout a commencé il y a deux jours lorsqu’on a refusé de donner à l’un d’eux une cuillère pour qu’il puisse réchauffer sa drogue. Il nous avait prévenus qu’il reviendrait plus tard. »

« Lorsque l’un de mes frères a voulu les empêcher de rentrer à l’intérieur pour tout casser et de mettre le feu comme dans le snack de notre cousin, ils ont fait feu dans sa direction à travers la vitrine. La balle n’a heureusement qu’effleuré son visage. Juste avant, ils avaient déjà tiré plusieurs coups de feu en l’air. »

« On a fui la Syrie pour être en sécurité. On ne pensait pas se retrouver à la merci de petits voyous qui font preuve d’une violence totalement gratuite et contre lesquels on ne peut rien faire parce qu’ils répliquent toujours à plusieurs et savent qu’ils ne craignent rien. On se demande si vos lois sont faites pour les protéger, si on est bien en Belgique ou dans la jungle… »

Arrivée rapidement sur place, une patrouille de police a été encerclée par les voyous. Des renforts de police ont été nécessaires mais aucune interpellation n’a eu lieu. Une impunité qui ne peut que révolter.

Ce quartier bruxellois très multiculturel est aussi multi-criminel. Le 9 mars dernier, dans une rue perpendiculaire à la chaussée de Mons, un jeune d’origine marocaine avait été tué. « Des Albanais l’ont mis à la porte de leur café parce qu’il posait problème. Ils l’ont massacré juste devant à coups de couteau et de batte de baseball », raconte un témoin. « Quatre jours plus tard, le 13 mars, des Marocains ont bloqué tout le quartier avec des voitures qui venaient d’un peu partout en Europe : France, Espagne, etc. Ils cherchaient les meurtriers du jeune de 25 ans. Ils ont fini par brûler le café des Albanais. »

Le parquet de Bruxelles se borne à confirmer qu’une instruction judiciaire est en cours. Les violences inter-ethniques restent un sujet tabou.

Pierre-Alain Depauw

Source : Mpi



Suède : chrétiens persécutés par des musulmans dans des centres de réfugiés

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Ce n’est pas un phénomène nouveau, mais un phénomène qui se poursuit… Selon la Swedish Evangelical Alliance, un réfugié chrétien à Kalmar dans le sud-est du pays a été menacé d’être égorgé par un musulman qui a prétendu, par ailleurs, avoir combattu aux côtés de groupes djihadistes en Syrie. Ce personnage devrait être, évidemment, immédiatement expulsé de Suède. Un couple de chrétiens pakistanais a du trouver refuge dans une église quand il a été découvert que le nom du mari avait été peint sur un mur du foyer suivi de la mention « À mort ! ». Un autre groupe de chrétiens demandeurs d’asile, toujours à Kalmar, a du être installé dans un autre centre d’asile tellement les conditions de vie dans le premier étaient devenues impossibles à cause de la pression des musulmans. L’administration suédoise ne comprend pas et se refuse à héberger les chrétiens minoritaires dans des refuges spécifiques car « ce serait contraire aux principes et aux valeurs qui sont centraux dans la société suédoise et dans notre démocratie » profère doctement Anders Danielsson, directeur général du Conseil suédois des migrations. Quand un ou deux chrétiens auront été égorgés, Anders Danielsson réfléchira peut-être à frais nouveaux à ses sacro-saints principes et valeurs…

Source : islamisation.fr

Nadine Morano : « Certains quartiers sont des zones de non-France ! »

Ses propos ont créé, une fois de plus, la polémique. L’ancienne ministre Nadine Morano a en effet affirmé, ce dimanche, « Vous arrivez dans la Gare du Nord, c’est l’Afrique. Ce n’est plus la France. On n’a pas le droit de le dire ? C’est vrai ! ». Explications au micro de Boulevard Voltaire.

Source : Boulevard Voltaire

Désarmer les Français qui voudraient se défendre face aux kalachnikov !

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Patrick Calvar est le directeur général de la Sécurité intérieure. Il a été nommé en mai 2012. Il était auditionné, ce 10 mai, par la Commission de la défense et des forces armées.

Il a expliqué que la France était le pays le plus menacé par Daech et Al-Qaïda. Il a tenu ces propos : « Si les attentats de novembre dernier ont été perpétrés par des kamikazes et par des gens armés de kalachnikov ayant pour but de faire le maximum de victimes, nous risquons d’être confrontés à une nouvelle forme d’attaque : une campagne terroriste caractérisée par le dépôt d’engins explosifs dans des lieux où est rassemblée une foule importante, ce type d’action étant multiplié pour créer un climat de panique. »

Il a expliqué que la piste des migrants était utilisée par les terroristes. Ne laissant aucune ambiguïté sur ce qui nous attend, il a affirmé : « Pour finir, la question relative à la menace n’est pas de savoir si, mais quand et où. »

On aurait donc pu attendre d’un tel homme que, s’adressant à la représentation nationale, il pose quelques questions incontournables.

Après le Bataclan et Bruxelles, peut-on continuer à avoir des frontières ouvertes, et donc laisser entrer de possibles futurs terroristes ? Doit-on laisser en liberté sur le territoire national des adeptes de la charia, qui peuvent passer à l’action à tout moment ? Peut-on continuer à laisser des mosquées prêcher la haine contre les infidèles, au nom des textes coraniques ? Ne doit-on pas avoir une réflexion sur des forces politiques hostiles à notre pays et à ses forces de l’ordre ?

Manifestement, ce ne sont pas les priorités de celui qu’on présente comme le « patron » de la Sécurité intérieure. Ainsi, il conclut son audition par ces propos ahurissants :

« Cela d’autant que l’Europe est en grand danger : les extrémismes montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l’ultra-droite qui n’attend que la confrontation. Vous rappeliez que je tenais toujours un langage direct ; eh bien, cette confrontation, je pense qu’elle va avoir lieu. Encore un ou deux attentats et elle adviendra. Il nous appartient donc d’anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements intercommunautaires. »

Calvar a compris que « Je suis Charlie », les bougies et les fleurs ne survivront pas à un, voire deux prochains attentats. Mais sa hantise est une révolte du peuple de France contre les assassins, ce qu’il appelle des affrontements inter-communautaires.

Il va donc retirer des effectifs utilisés jusqu’à ce jour contre les terroristes pour les mobiliser contre ce qu’il appelle « l’ultra-droite », autrement dit les groupes patriotiques qui refusent l’immigration de masse, celle qui entraîne l’islamisation, et ensuite le terrorisme.

Devons-nous comprendre que la priorité du « patron » de la Sécurité intérieure va être de traquer les sites de la réinfosphère, de demander de nouvelles dissolutions d’organisations patriotiques et de désarmer les Français qui, anticipant « la guerre civile qui vient », comme l’écrivait Ivan Rioufol dans son dernier livre, se sont équipés en conséquence pour faire face aux kalachnikov ?

Devons-nous comprendre que le message de Calvar est : « Français, nous ne sommes plus capables de vous protéger, beaucoup d’entre vous vont mourir, mais nous vous interdirons de vous défendre » ?

J’ai bien peur que oui…

Pierre Cassen

Source : Boulevard Voltaire

 

Pour Bernard Cazeneuve, un bon policier est celui qui n’utilise pas son arme

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Pour Bernard Cazeneuve, une bonne police, c’est celle qui ne dégaine surtout pas. C’est ce que l’on déduit de son discours de remise de médaille de la Sécurité intérieure à Kevin Philippy et quatre de ses collègues.

Attaqués dans leur voiture balisée à coups de barres de fer, c’est certain, Kevin et sa coéquipière en ont réchappé de justesse. Il faut dire que les casseurs s’en sont donné à cœur joie, pulvérisant les vitres, donnant des coups de pied et lançant un cocktail Molotov à l’intérieur, les contraignant alors à sortir du véhicule. Parant les coups de ses agresseurs à mains nues, le jeune policier finira par s’éloigner, laissant derrière lui les racailles en furie.

« Solide, grand, fort, mais fort simplement de lui-même et de ses valeurs, non pas fort de son arme », dixit le ministre de l’Intérieur. Il va bien, Cazeneuve ? Non mais, il s’est déjà demandé ce qu’il ferait, lui, armé face à un fou furieux aux intentions très clairement exprimées ? Et que nous chante-t-il là, à parler de « valeurs » quand un policier se trouve aux prises avec des casseurs ? À quoi doit penser le bon flic en situation de danger ? À philosopher, selon le ministre ? C’est cela, le respect du premier flic de France envers les forces de l’ordre qui, chaque jour, risquent leur vie sur le terrain et ne savent que trop bien ce qui les attend, même en cas de légitime défense avérée ?

M’enfin, de quelles valeurs parle-t-il ? Quelles sont donc ces fichues valeurs, au nom desquelles un flic doit bien sagement laisser son arme dans son étui ? Serait-ce celles qui consistent à protéger la vie des criminels en puissance au détriment de la sienne ? À entendre la satisfaction et le soulagement de Bernard Cazeneuve lors de la cérémonie, énoncer qu’« à aucun moment, on ne vous voit porter la main à votre arme », on peut s’interroger. Entre porter une arme et être fortement incité à ne pas s’en servir ou ne pas en porter, quelle différence ?

Car, enfin, un flic sans son arme, c’est comme un pêcheur sans sa canne, un plombier sans ses clefs, un intellectuel sans ses bouquins : comment s’y prendra-t-il pour faire régner l’ordre, confronté, lui, aux armes disproportionnées des racailles gauchistes ? Parce que les policiers morflent sur le terrain. Quelqu’un lui a rapporté, à Cazeneuve, que depuis le début de la chienlit généralisée partout dans le pays, 500 policiers ont été blessés, certains grièvement ? C’est en faisant « un exemple » de la non-utilisation de son arme par un policier qu’il compte les protéger et nous rassurer ? Le policier décoré le sait bien, qui rend hommage à ses collègues qui, « sur le terrain, prennent plus cher que moi. Ce sont eux les héros et pas moi. »

Une chose est sûre, le héros, ce n’était pas le président de la République, invité surprise de ce moment. « La justice passera. La justice doit passer. » C’est beau comme du Hollande. En attendant, les « fils de bonne famille » qui ont attaqué Kevin et son équipière ont sûrement de très bons avocats…

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

Politique de l’Autriche ? Le Système a encore la tête dans le sable

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Une fois de plus, voilà qui n’est pas passé loin du fatal couperet. Avec tout juste 50,3 % des voix, l’écologiste Alexander Van der Bellen sera donc le prochain président autrichien, juste devant – à 31.000 voix près – le populiste du FPÖ, Norbert Hofer.

Après, le rôle d’un président n’est pas le même là-bas qu’ici. En Autriche, le chancelier détient le véritable pouvoir, semblant de IVe République oblige, tandis que le rôle du président, donné pour celui d’un « géant endormi », à en croire le défunt juriste Maurice Duverger, demeure des plus flous. Il n’empêche, ce symbole aurait pu être fort si un autre lapin était sorti du chapeau électoral. Malgré les espoirs des uns et les craintes des autres, le sort des urnes en a décidé autrement, quoique ce même symbole nous dit aussi qu’un parti hors système parvient à faire jeu quasiment égal contre une coalition électorale aux dimensions quasi planétaires.

Un peu comme chez nous, lors des dernières élections régionales, à l’occasion desquelles le Front national n’a perdu que de peu, en PACA comme dans le Nord-Pas-de-Calais, contre pareille alliance, bien souvent contre-nature.

À quelques jours du Rendez-vous de Béziers, visant à faire s’entendre entre elles des droites n’y ayant pas toujours vocation, qu’en conclure ?

Que devant un front de droite – les deux scrutins régionaux plus haut évoqués –, il faudrait aller puiser dans le réservoir électoral de gauche ? À quelques autres milliers de voix près, cela n’a pas fonctionné.

Que devant un autre front, autrichien et de gauche, le même électorat de droite se reporterait de manière quasi automatique sur un candidat dissident ? La martingale ne fut pas plus gagnante. À croire que ce n’est pas plus à gauche qu’à droite que se concluent les alliances, mais tout simplement au cœur du peuple.

Après, il sera toujours licite de se défouler sur les médias dominants qui ne trouvèrent rien à redire quand, de 1983 à 1986, les élus du FPÖ conclurent une alliance gouvernementale avec les sociaux-démocrates du SPÖ, avant d’aujourd’hui pousser des cris de cochons écorchés vifs.

Alors, en finir avec un système de plus en plus sclérosé, auquel plus personne ne croit vraiment et qui ne survit encore que par des réflexes « antifascistes » d’un autre âge, bien sûr. C’est un peu dans le vent de l’Histoire, comme disaient les communistes de naguère. Il est vrai que, partout dans le monde, triomphent les populismes ; en Russie hier, aux USA aujourd’hui, et même en Angleterre entre-temps…

Il en est encore une autre évidence : quand un candidat inattendu fait jeu égal avec le reste de l’échiquier, que le faible emporte quasi match nul contre le fort, c’est toujours le faible qui gagne. Et le fort qui ne recule que pour mieux sauter. Quitte à ces médias dominants de négliger l’affaire et de pratiquer la politique de l’Autriche, juste histoire de sauver leurs plumes. Pour l’instant.

Rendez-vous en 2017…

Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire