samedi, 14 mai 2016
Pierre Sautarel : « Il y a quelques années, ce concert serait passé comme une lettre à la poste »
Annulation du concert du rappeur Black M à Verdun : Pierre Sautarel, animateur du site FdeSouche, se réjouit que les réseaux sociaux aient réussi à faire plier le système.
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Black M n’ira pas cracher sur leurs tombes
Victoire, avons-nous envie de crier ! Black M n’ira pas cracher sur leurs tombes : la mairie de Verdun, de concert avec le département et la région, annulant le concert du rappeur homophobe et francophobe, nos Poilus ne seront pas déshonorés. Néanmoins, à entendre les raisons évoquées par le maire de la ville, Samuel Hazard, c’est une victoire en demi-teinte.
« Risques forts de trouble à l’ordre public », « polémique d’ampleur sans précédent » , « déferlement de haine et de racisme », ainsi justifie l’élu. Qui ne trouve évidemment rien à redire aux paroles racistes de Black M en question. « Kouffars » ? Selon cet édile fort instruit, un terme utilisé par le Front national (sic) qui, dans la bouche du rappeur, signifie « se voiler la face ». Pas mécréant ? Du tout. De qui tient-il semblable énormité ? Du manager du rappeur… C’est ce qu’il précise au micro d’Europe 1.
Et attention, hein, au cas où nous l’aurions oublié, depuis le temps, « il ne faut pas faire d’amalgame entre islam et islamisme ». Mais à propos de celui de « Youpin », tout de même, il sait que traiter les juifs de la sorte, c’est péjoratif ? lui suggère Jean-Michel Apathie. Le maire « n’est pas certain qu’il faille le voir ainsi ». Mais, comprenez, l’éminent professeur d’histoire, lui se « bat au quotidien pour défendre les valeurs et les principes de la République ». En invitant un type qui « veut baiser la France », certainement…
Le pauvre Samuel Hazard s’estime à présent « lâché ». Car, il le clame haut et fort, si le choix de Black M pour un concert après les commémorations de Verdun a été pris collégialement, c’est bel et bien l’État, le premier, qui a proposé ce personnage. Validé par la Mission du Centenaire, par le département, par la région, bref, de Paris au Grand Est, le patriotisme, ce n’est plus ce que c’était. Porter son choix sur un rappeur dégueulant son amour pour « cette conne de France », on l’a échappé belle. Nos Poilus aussi.
Parlons-en, de nos braves. Ils l’aimaient, leur France. Dans l’enfer des tranchées, de jour, de nuit, dans le froid, la pluie,la boue, la puanteur, crevant de faim, de soif, la peur au ventre à préférer se faire trouer la peau plutôt que devenir infirmes. C’est pour elle qu’ils se sont battus, la mère patrie. Avec rage, désespoir, courage et honneur chevillés à l’âme.
Julien Christol, le 15 octobre 1914, a écrit à son « cher papa » et sa « chère maman » :
C’est avec conscience et en toute connaissance de cause que j’ai demandé à partir. J’ai voulu rester digne du nom de Christol. C’est le seul et le plus bel héritage que vous puissiez nous transmettre. Vous nous avez toujours dit que nous devions accomplir notre devoir entièrement malgré tous les sacrifices qu’il comporte ; le moment est venu, il faut chasser les barbares, les massacreurs de femmes et d’enfants, ceux qui ont détruit l’héritage artistique de nos aïeux et qui ont voulu rabaisser l’homme au niveau des sauvages ; il faut chasser tout cela de notre belle France et pas un Français n’est de trop […] ayez du courage, c’est pour la France et la Justice que votre Julien est mort.
Alors, Monsieur le professeur d’histoire, entre un Julien qui se sacrifie pour son pays, et un Black M, « un enfant de la République » qui vomit sur elle, qui est le plus digne de lui appartenir ?
Caroline Artus
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Jean-Louis Masson : Plus cohérent de contrôler les milieux islamistes que l’archevêché de Paris !
Pour arrêter les terroristes, le sénateur Jean-Louis Masson pense que les forces de l’ordre devraient contrôler en priorité les milieux musulmans. C’est ce qu’il propose dans un amendement. Du simple bon sens, selon lui.
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Égypte : lieu de culte chrétien incendié par des islamistes
Une église copte a été incendiée par des « extrémistes » jeudi 12 mai 2016 dans le village d’Ismaïlia, dans le gouvernorat de Minya, en Haute-Égypte, rapporte le 13 mai l’agence de presse égyptienne en ligne Ahram Online. Selon des responsables locaux de l’Église copte, des « extrémistes ont mis le feu à un local qui sert temporairement d’église ». Le bâtiment sert provisoirement de lieu de culte depuis un an, avec la permission des autorités, étant donné que l’église du village est fermée depuis 2009 pour des raisons de sécurité. « Nous sommes en train de contacter les responsables de la sécurité pour éviter que surgissent des tensions entre les habitants musulmans et chrétiens, en particulier parce qu’ils entretiennent de bonnes relations », ont déclaré les responsables de l’Église.
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L’État Islamique veut faire disparaître les chrétiens d’Irak et de Syrie
Un article synthétique du Christian Times, édité à New York, sur les risques de disparition des chrétiens du Proche Orient…
Les chrétiens d’Irak et de Syrie risquent de disparaître du fait des actions génocidaires que l’État Islamique en Irak et en Syrie (EIIS) leur fait subir. On a signalé que beaucoup d’églises en Syrie et en Irak ont été détruites par le groupe extrémiste musulman. Des millions de fidèles ont été contraints à quitter leurs foyers et ceux qui ne l’ont pas pu ont été tués. Beaucoup de ces églises existaient déjà voici plus de mille ans. Comme l’a souligné Juliana Taimoorazy, directrice générale et fondatrice de l’Iraqi Christian Relief Council, dans un entretien au National Catholic Register,
« en tant que chrétiens d’Orient nous avons beaucoup apporté au christianisme, et en tant que peuple assyrien nous avons beaucoup apporté à l’humanité. Notre histoire remonte à 6 700 ans, et nous avons fondé, entre autres choses, la première bibliothèque au monde. »
L’Église catholique fait partie des groupes religieux qui condamnent l’exode imposé à beaucoup de communautés chrétiennes. […] Le cardinal Timothy Dolan de New York a déclaré, selon le Christian Post, que […] l’on s’inquiète aujourd’hui pour la survie [de ces chrétiens d’Orient]. Cependant, des dirigeants catholiques, comme l’évêque Yousif Habash de l’éparchie syriaque catholique de Notre-Dame-de-la-Délivrance dans le New Jersey, estiment que, même si l’EIIS peut tout prendre aux chrétiens, il y a une chose qu’il ne pourra jamais leur enlever : c’est leur foi. […]
Taimoorazy pense aussi qu’après la question de leur survie, viendra aussi pour eux la nécessité […] de la reconstruction. Le Père Douglas al-Bazi, un prêtre qui a fait l’expérience de la fureur de l’EIIS, a averti l’opinion des dangers à venir, en déclarant […] que le mot “génocide” était une litote. L’État Islamique ne se contente pas de mitonner un événement ponctuel. Il veut changer le cours de l’Histoire en balayant tout un peuple.
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vendredi, 13 mai 2016
Mosquée Sunna à Brest. Premiers coups de pelleteuse pour le futur parking
C'était le principal point de discorde entre la mosquée Sunna et ses riverains, notamment ceux du collectif des habitants de Kérigonan....
Le stationnement anarchique dans les rues adjacentes au lieu de prière, notamment les jours de forte affluence posait problème. Un problème qui avait, du reste, donné lieu à plusieurs sermons, au cours desquels l'imam avait exhorté ses fidèles à cesser de garer leurs voitures n'importe où et à ne pas gêner le voisinage. Il est en passe d'être résolu. Ainsi que le permis de construire de l'extension de la mosquée (destinée à accueillir son « centre socioculturel ») le réclame, les travaux de construction du parking de la mosquée Sunna sont lancés depuis ce début de semaine. Une petite quarantaine de véhicules devraient pouvoir s'y garer, à quelques dizaines de mètres du lieu de culte, non loin de l'ex-magasin But. Le terrain a été prêté à la mosquée par Brest Métropole, via un bail emphytéotique.
Une souscription lancée
Les premiers coups de pelleteuse ont donc été donnés, cette semaine. La date de fin des travaux, dont le montant s'élève à 45.000 € si l'on en croit le site Internet de la mosquée, n'a pas été communiquée. Le CCIB, Centre culturel islamique de Brest, association qui gère la mosquée et dont Rachid Abou Houdeyfa n'est plus le président depuis quelques semaines (il apparaît dans l'organigramme en tant que « prêcheur » mais n'est plus en première ligne), a lancé une souscription qui a déjà recueilli presque 15.000 € de dons, ne serait-ce que pour lancer le gros oeuvre.Anne-Cécile Juillet
12:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Mans : ouverture du premier supermarché halal de la Sarthe
C’est le seul dans le département ! Le magasin « Hyper Hal », situé boulevard Demorieux au Mans, propose des produits 100% halal. Ce supermarché, qui attire des clients au-delà de l’agglomération mancelle, compte déjà s’agrandir dans les prochains mois.
Unique en Sarthe ! Le supermarché « Hyper Hal », installé près de la « patte d’oie d’Allonnes » est une moyenne surface de 1.800 mètres carrés. A l’intérieur, les sept grands rayonnages sont encore en cours d’installation. On y achète, bien sûr, de la viande halal, c’est-à-dire abattue selon le rite musulman (la bête est égorgée avec une lame affutée qui ne lui est pas montrée, elle est saignée immédiatement) mais pas uniquement. On retrouve aussi les mêmes types de produits que dans les supermarchés classiques, explique Amida Smida, qui gère ce nouveau supermarché avec son mari. «Sauf qu’il n’y a ni porc ni alcool. Par exemple les bonbons sont sans gélatine de porc. Sinon, vous trouvez des boissons de marque ou des chips de marque, comme dans n’importe quelle autre grande surface ! »
Les premiers clients disent leur satisfaction de trouver tous types de produits halals rassemblés en un même lieu. « On n’a plus à aller dans trois ou quatre magasins différents », témoigne Malika, une mancelle. « Du coup, c’est un gain de temps ». Et la gérante Amida Smida insiste : « c’est nous qui faisons le travail à la place du consommateur, on va chercher le produit, on le vérifie et on le met en rayon seulement une fois que qu’on a la certitude qu’il est halal ».
D’après ses responsables, ce supermarché qui emploie six personnes accueille dix à quinze nouveaux clients par jour ; 150 personnes les jours de grande affluence. La zone de chalandise dépasse l’agglomération du Mans. « Certains viennent de la Ferté-Bernard, de Sablé et même de Laval », détaille Amida Smida. Dans les prochains mois, elle compte, avec son mari, ouvrir dans ce supermarché halal, une boulangerie et un service traiteur.
11:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
À Stanford, on refuse désormais d’étudier la « civilisation occidentale »
En avril dernier, les étudiants de l’université de Stanford (classée 2e meilleure université au monde) étaient invités à s’exprimer sur la création, ou non, d’un cursus traitant sur l’enseignement de « la civilisation occidentale ». Le parcours fut rejeté par plus de 80 % des votants. Dans les colonnes du Stanford Daily, il y fut expliqué que : « Enseigner la civilisation occidentale signifie faire respecter la suprématie blanche, le capitalisme, le colonialisme et tous les autres systèmes d’oppression découlant des civilisations occidentales. »
L’université de Stanford est réputée comme étant la citadelle du « marxisme culturel », idéologie de gauche aussi appelée « déconstructivisme ». À la différence du « marxisme économique », qui espérait un soulèvement en exploitant la misère ouvrière (vraie ou supposée), le « marxisme culturel », lui, espère un soulèvement en exploitant le ressentiment des minorités (vrai ou supposé) tout en usant de subversion et de démagogie.
Mais tout ceci n’explique pas l’hostilité de la gauche envers la civilisation occidentale. Pour trouver la réponse, il suffit d’écouter des individus comme Cohn-Bendit, Mélenchon, Taubira, Duflot, etc. On comprend alors qu’ils ont en horreur « les normes », surtout quand celles-ci sont morales, artistiques et culturelles. En somme, là où la civilisation occidentale a excellé. Avec des normes, il y a forcément de la critique et donc un jugement. Avec le jugement apparaît la notion de hiérarchie. Avec la hiérarchie, on accepte que certaines personnes soient traitées différemment que d’autres, alors qu’être de gauche, « c’est être pour l’égalité ».
Par exemple, dire que Léonard de Vinci est un artiste de génie mais que le tagueur en capuche de votre quartier n’en est pas un, c’est in fine faire un jugement normatif et, donc, un jugement discriminant. Par conséquent, il faut casser la norme pour que tous les arts et artistes puissent être égaux.
Il en va de même pour les normes morales. Par exemple, toutes les civilisations ont pratiqué l’esclavage, mais l’Occident a non seulement aboli l’esclavage mais il est le seul à s’être engagé et assuré que cette pratique soit bannie de la planète. Néanmoins, le fait même d’évoquer dans les écoles et les médias ce fait historique pourrait sous-entendre qu’il est possible que notre civilisation ait eu une supériorité morale…
Par ailleurs, ce que la gauche hait plus que tout, c’est la religion de la civilisation occidentale : le christianisme. C’est elle qui est à la racine de ses normes et, donc, qui l’a façonnée, lui a donné sa force, sa vigueur et sa confiance civilisationnelle. C’est pourquoi l’éradication de la chrétienté, par tous les moyens, reste la première des priorités.
Aujourd’hui, l’Occident est l’homme malade du monde. Il est culpabilisé, colonisé et affaibli. Cependant, si nous nous réapproprions et transmettons les normes qui ont fait notre récit civilisationnel, alors nous entrerons, pour la deuxième fois, en Renaissance.
Xavier Scott
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Verdun : appel à tous ceux qui soutiennent l’armée française
Jeudi, le général Piquemal est passé en jugement pour participation à un attroupement après sommation ; il risque jusqu’à un an de prison.
L’arrestation suivie d’une garde à vue d’une quarantaine d’heures de cet homme de 75 ans, patriote et combattant d’élite, est à mettre en parallèle avec le nombre dérisoire de casseurs d’extrême gauche arrêtés ces derniers jours pour des faits sans commune mesure (coups et blessures, dégradations et incendies).
Les généraux Antoine Martinez, Pierre Coursier et Jean du Verdier, eux, risquent de perdre leur statut de 2e section. Ceux-ci avaient adressé une lettre au président de la République pour lui rappeler sa « responsabilité » en tant que défenseur de l’intégrité du territoire face à cette « zone de non-droit » qu’était devenu Calais.
Ce jeudi, le général Martinez, dans Le Figaro, a enfoncé le clou : « Le devoir d’expression prime aujourd’hui sur le devoir de réserve, compte tenu des menaces de plus en plus précises qui pèsent sur la nation française. Il ne s’agit pas de provocation, de désobéissance ou de rébellion contraires à la culture militaire, mais d’une démarche de salut public ou de salut national, d’une démarche nécessaire consistant à porter assistance à pays en danger. »
Pour lui, un général « exerce un sacerdoce au service de la nation, quels qu’en soient ses représentants. Il doit briser le silence lorsque tout ce pour quoi il s’est battu toute sa vie est remis en question et que la nation est mise en danger parce que les responsables politiques ne respectent ni la Constitution ni les lois de la République dans les décisions qu’ils prennent ou parce qu’ils n’appliquent pas ou ne font pas appliquer la loi… Un général, telle une sentinelle, sonne l’alarme car il est un lanceur d’alerte. Son expérience, sa culture militaire et son engagement désintéressé lui confèrent une certaine légitimité pour exprimer son appréciation lorsque la sécurité et l’avenir de la nation sont mis en danger. C’est même son devoir. »
Il termine courageusement par : « On peut tout demander à un soldat, y compris de donner sa vie pour son pays […] mais on ne peut pas lui demander de se taire face à l’inconséquence de décisions ou de non-décisions qui mettent en danger l’existence même de son peuple […] C’est tout le sens que prend cette supposée transgression du devoir de réserve, c’est la raison pour laquelle ils [les généraux] ne peuvent pas fermer leur gueule. »
Jamais, depuis l’Algérie, des généraux aussi nombreux n’étaient montés au créneau pour mettre en garde le gouvernement. Jamais autant de gradés étoilés n’avaient demandé au chef de l’État de prendre ses responsabilités de défenseur de l’unité nationale. Le général Martinez est un homme brave, il a ouvert la voie, les 5.400 généraux de 2e section ainsi que les anciens militaires et tous les soutiens de l’armée française doivent prendre la relève.
Un pays sans mémoire, sans racines n’est plus un pays. Il n’y a pas de plus grandes mémoires que celles que nos anciens nous ont léguées par leurs sacrifices. Verdun en fait partie, il est un lieu de recueillement et non de vocifération, encore moins quand ces vociférations sont propagées par un rappeur anti-français.
Messieurs les généraux, le général Martinez et ceux qui le suivent ne doivent pas être seuls à agir. Ce qui se trame à Verdun est un véritable reniement. Il est de votre devoir d’écrire vous aussi au président de la République pour lui demander de stopper tout mépris de la France et de réclamer une plus grande considération de nos anciens et du peuple français.
J.-P. Fabre Bernadac
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La mosquée d’Ecquivilly (78) du prédicateur Youssef Abou Anas perquisitionnée mardi soir
La mosquée Malik Ibn Anas d’Ecquevilly, où officie le prédicateur salafiste Youssef Abou Anas, a été perquisitionnée mardi soir. La salle de prière serait surveillée depuis longtemps par les services de renseignement.
La mosquée Malik Ibn Anas d’Ecquevilly (78) s’ajoute aux nombreuses mosquées perquisitionnées depuis la mise en place de l’Etat d’urgence. L’orientation salafiste du prédicateur vedette de la mosquée serait la raison principale de la perquisition.
« Au fil des ans cette mosquée est devenue une vitrine salafiste au niveau régional. On est passé d’une petite salle de prière à un hub salafiste dans l’ouest parisien » raconte un témoin.
La maire de la ville d’Ecquevilly, Anke Fernandes, s’est dite « pas surprise » par la perquisition d’autant que plusieurs communes voisines ont connu le même sort ces derniers mois. C’est le cas notamment des mosquées de la ville Les Mureaux et Mantes-la-Ville.
Le 10 mai, le compte twitter du site « La voie Droite » dont le prédicateur Youssef Abou Anas est l’un des animateurs avec Rachid Ouzzi (Abou Louqman), Ibrahim Abou Talha de la mosquée de Pantin ou encore Sadek Abou Yahya, a annoncé l’annulation du cours qui devait se dérouler le soir de la perquisition.
De son côté, la mosquée d’Ecquevilly n’a pas réagi via les réseaux sociaux ni répondu aux sollicitations des médias.
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Black M à Verdun: oui, c’est une insulte à nos Immortels
Les récriminations de nos belles âmes n’y changeront rien
M’étant permis de critiquer le lynchage médiatique dont Mgr Barbarin avait été l’objet, j’appris de la bouche d’Ariel Wizman que j’étais un « avocat catholique bien connu ». Fort contrarié par l’organisation d’un concert de rap à Verdun pour commémorer le centenaire de la bataille, j’apprends maintenant des bouches du maire de la ville et du secrétaire d’État aux Anciens combattants suivis par les petits valets de la presse mainstream que cela ferait de moi un « raciste d’extrême droite ». Autant l’impair de Wizman m’avait fait sourire, autant l’insulte proférée par les deux zigotos dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’à présent risque de me rendre vraiment grognon. Alors, je vais dire aux ci-devant Samuel Hazard et Jean-Marc Todeschini, respectivement maire et secrétaire d’État, et à leurs petits copains, qu’il y a des sujets avec lesquels on ne plaisante pas, enfin en tout cas avec lesquels moi je ne plaisante pas. Que s’ils entendent se déshonorer, je souhaiterais qu’ils évitent de le faire en me crachant dessus.
Monsieur Hazard prétend que l’artiste qu’il a choisi pour honorer la mémoire de 300 000 Français tués pour la défense de leur pays, est « l’artiste préféré des Français en 2016 ». Étant français, et n’ayant pas encore émigré sur la planète Mars, je n’avais pourtant jamais entendu parler de Black M. Je me suis un peu renseigné, j’ai un peu écouté, et j’ai constaté que les Français de Monsieur le maire, étaient exclusivement des ados et des pré-ados. Petit phénomène commercial qui sera probablement oublié l’année prochaine, il n’y a pas grand-chose à dire sur la musique et le style de l’artiste, peut-être un peu plus sur son inspiration, le racisme, la misogynie et l’homophobie y étant très présents.
L’argument classique a fusé: «Extrême droite raciste!» Sauf que ça ne marche plus!
Comment l’idée de le programmer aux cérémonies de la commémoration officielle et internationale d’une des plus grandes batailles de l’histoire dont la trace est encore cuisante dans toutes les mémoires, a-t-elle pu traverser l’esprit d’un maire pourtant professeur d’histoire et obtenir l’approbation des plus hautes autorités de l’État ? Faut-il que toutes les dimensions du rapport de notre pays à cet événement aussi majeur et fondateur que le premier conflit mondial, leur échappent complètement. Il est pourtant tellement clair que les commémorations appelaient recueillement, solennité et silence. « La France est fille du soldat inconnu » avais-je écrit dans ces colonnes il y a deux ans au moment du lancement des commémorations de la première guerre mondiale, et j’invite à la relecture de ce texte auquel je ne changerais pas une ligne aujourd’hui. On y trouvera les raisons de l’incompréhension, de la colère et aussi de l’humiliation ressentie par tant de gens face à cette nouvelle inconséquence ridicule. Comme d’habitude, l’argument classique a fusé : « Extrême droite raciste ! » Sauf que ça ne marche plus, et qu’il est désormais vraiment indispensable d’arrêter, parce que nous ne le tolérerons plus. Je n’ai personnellement de ce point de vue aucun gage à donner ni aucune justification à apporter. Et s’imaginer que ce genre d’invectives est de nature à nous faire taire est une appréciation erronée. Je me contenterai juste d’une petite réponse en renvoyant à l’admirable Marseillaise de Jessye Norman pour le bicentenaire de la Révolution. Monsieur Hazard y apprendra que la dignité n’est pas une question de couleur de peau.
Quand je parle d’humiliation, c’est en pensant à toutes ces occasions où les gens du pouvoir ont trouvé le moyen de nous donner honte de les y avoir installés le 6 mai 2012. Au spectacle de la pantalonnade qui se prépare à Verdun, on constate que le ridicule n’est plus une habitude, c’est devenu une manie. Interrogé sur les réactions dans l’opinion publique, le rappeur a dit qu’il ne voyait pas où était le problème et qu’il fallait venir parce que les gens allaient « s’amuser ». En dansant parmi les tombes ? Mais, dites, est-ce qu’il faudra apporter sa binouze et son shit ou sera-ce offert par la mairie ? Humiliation aussi au spectacle des commémorations récentes par la Russie de sa victoire dans la « grande guerre patriotique » et surtout à celui de l’extraordinaire défilé du « Régiment Immortel ». Cette foule immense où pour honorer ses morts, leur donner vie dans les mémoires « comme ferait une mère, la voix d’un peuple entier les berce en leur tombeau ! » Oui mais ils sont émotifs les moujiks. Ça tombe bien, moi aussi.
Et attendons la leçon que ne manqueront pas de nous administrer avec leur élégance native, nos amis britanniques dans quelques semaines à l’occasion du centenaire de la bataille de la Somme.
Alors on va me dire que je prends tout cela trop à cœur, je le confesse et je m’en suis par ailleurs expliqué. Mais je ne suis vraiment pas sûr d’être tout seul. Aussi, nous avons été quelques-uns à lancer une initiative, celle de créer sur la toile notre « Régiment Immortel » virtuel en espérant qu’il deviendra réel. Chacun est invité à y déposer les portraits de ceux qui ont combattu jusqu’au sacrifice et de ceux qui eurent la chance d’en revenir. Et aussi les photos des monuments aux morts que l’on trouve dans toutes les villes et tous les villages de France.
Voyez-vous, Monsieur le maire, Monsieur le secrétaire d’État et la petite cohorte de malfaisants qui vous suivent, ces gens-là nous ne les abandonnerons jamais à l’extrême droite. Nous mènerons le combat pour les honorer dignement pour qu’ils continuent à vivre dans les mémoires. Mais en sachant bien que ce sera contre vous.
Régis de Castelnau
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Manif anti-migrants à Calais: 50 jours-amende à 10 euros requis à l'encontre du général Piquemal
Cinquante jours-amende à dix euros ont été requis jeudi à Boulogne-sur-mer à l'encontre du général Christian Piquemal, jugé pour avoir participé à une manifestation hostile aux migrants organisée par l'extrême droite à Calais le 6 février malgré l'interdiction des autorités.
Le jugement a été mis en délibéré au 26 mai.
Agé de 75 ans, l'ancien grand patron de la Légion étrangère de 1994 à 1999 était notamment poursuivi pour "organisation d'une manifestation interdite sur la voie publique". Officier de la "deuxième section", il n'est plus en activité, mais toujours à la disposition de l'armée.
Le ministère public s'est dit "certain" que le général a été "l'organisateur de cette manifestation", invoquant pour preuve une vidéo diffusée lors de l'audience où on entend des manifestants crier "+Général! Général!+", faisant de l'homme de 75 ans un leader, selon le parquet.
Pour le procureur Jean-Pierre Valensi, M. Piquemal a pris "la tête de la manifestation" et sa prise de parole avec un mégaphone lors du rassemblement est "la concrétisation de ce rôle d'organisateur".
"Ce n'est pas l'organisateur de droit, mais l'organisateur de fait. C'est un moyen bien connu des réseaux d'extrême droite: certaines personnes organisent la manifestation de droit en déposant une demande en préfecture, mais ne participent pas au rassemblement, et d'autres sont organisateurs de fait", a affirmé M. Valensi.
"Je suis formel, j'ai participé à la manifestation, mais je n'étais pas l'organisateur", s'est défendu M. Piquemal.
Le général était également poursuivi pour "participation sans arme à un attroupement qui ne s'est pas dissout après sommations de se disperser". Mais il a répété à l'audience qu'il n'avait "pas entendu les deux premières sommations" et qu'il avait "cessé de manifester lors de la troisième". Cet argument est "un classique" des manifestants, a répondu M. Valensi.
Dans ses réquisitions, celui-ci a cependant retenu "l'absence de débordements" lors de cette manifestation à l'appel du mouvement islamophobe Pegida et "le passé glorieux" du général.
"Une condamnation serait inhumaine. Ce serait une preuve de courage, de justice et d'humanité de prononcer la relaxe" du général, a estimé l'un des avocats de M. Piquemal, Me Gerald Pandelon, lors de sa plaidoirie.
"L'organisation est-elle synonyme de participation ? Peut-on dire qu'il y avait une participation prépondérante du général dans cette manifestation ? Toute manifestation est appelée à troubler l'ordre public, mais à quel moment se situe le trouble ?", a lancé pour sa part Me Dominique Matteï, son autre avocat.
"C'est un grand moment de tristesse quand le rideau de la justice tombe sur la vie d'un grand serviteur de l'Etat", a-t-il ajouté.
Les événements du 6 février "m'ont débordé, j'ai seulement voulu participé à un débat d'idées, je regrette l'évolution des événements et je regrette de comparaître devant une juridiction pénale à mon âge", a conclu M. Piquemal, chiffonnant frénétiquement une feuille griffonnée, dans son costume bleu marine.
Devant le tribunal, une dizaine de personnes se sont rassemblées dans le calme pour soutenir l'ancien militaire, dont David van Hemelryck, le meneur du collectif "Hollande démission".
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18 mai : conférence sur le terrorisme et l'immigration
Le groupe ENL organise le 18 mai à Paris une conférence autour du député Louis Aliot et son invité le criminologue Xavier Raufer pour aborder la question du terrorisme en Europe
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Face aux critiques de l'extrême droite, Verdun maintient un concert de Black M
En dépit des critiques de l'extrême droite, le chanteur Black M a été confirmé en tant que tête d'affiche du concert de commémoration du centenaire de Verdun, le 29 mai prochain.
Le maire socialiste de Verdun a défendu mercredi le choix d'inviter le chanteur Black M à se produire après les commémorations officielles du centenaire de la bataille le 29 mai, en dépit d'une volée de critiques en provenance essentiellement de l'extrême droite.
"Un enfant de la République". Le chanteur "est tout simplement un enfant de la République", a dit Samuel Hazard, en soulignant qu'il était "plébiscité actuellement par les jeunes comme aucun autre artiste français" et qu'il s'est vu décerner le Kid's Choice Awards de l'artiste musical français de l'année 2016.
D'où vient la polémique ? Dans une chanson de 2010 du groupe Sexion d'Assaut, Black M chante un couplet à propos de la France, dans lequel, s'adressant à ses parents, il dit : "J´me sens coupable/Quand j´vois tout ce que vous a fait ce pays kouffar". "Kouffar" est un terme péjoratif, qui signifie "mécréants", aujourd'hui utilisé par les groupes djihadistes pour désigner les occidentaux. Des propos "extrêmement injurieux à l'égard des Français", a commenté mercredi la présidente du Front national, Marine le Pen, en session au Parlement européen à Strasbourg. Dans un communiqué, la député FN du Vaucluse Marion Maréchal-le-Pen et le sénateur frontiste des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier ont demandé à l'Elysée d'annuler le concert, bien que l'organisateur en soit en réalité la communauté de communes de Verdun.
"Ce n'est ni l'Etat, ni le gouvernement, ni le président de la République qui ont choisi tel ou tel chanteur", a expliqué le secrétaire d'Etat aux anciens combattants, Jean-Marc Todeschini. "C'est une polémique lancée par l'extrême droite", a-t-il ajouté, soulignant que "dans la grande guerre des gens de tous les continents, toutes les couleurs de peau et toutes le religions sont venues combattre pour notre liberté". L'album de Black M, Les Yeux plus gros que le monde, s'est vendu à plus de 500.000 exemplaires, selon le site de sa maison de production, Wati-B. Le chanteur, qui prépare un deuxième album, commence en mai une nouvelle tournée à travers la France.
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Brabant: une mosquée en projet à Baulers
La mosquée de la Paix fait partie des candidats acquéreurs de l’ancienne gare.
Ce n’est pas une rumeur mais un vrai projet… qui pourrait toutefois ne pas se réaliser. En tout cas, une mosquée pourrait bien s’implanter sur le site de l’ancienne gare de Baulers, qui est à vendre pour l’instant.
Le bâtiment est à l’abandon depuis un bout de temps, il a été squatté, les murs intérieurs sont tagués et les vitres ont été explosées par des vandales, mais il y a de beaux espaces à mettre en valeur après une rénovation complète. La société immobilière de la SNCB a affiché sur la façade qu’elle attendait des offres à partir de 140.000 €.
Très gros travaux à prévoir, c’est clair, mais cela n’effraie visiblement pas les responsables de la mosquée de la Paix, pour l’instant installée dans la rue Henri Pauwels. Leur projet à Baulers n’est pas un secret : il est annoncé sur le site internet (www.cicn.be/site) du centre islamique et culturel de Nivelles. Notre Future Mosquée, annonce le titre au-dessus de la photo de l’ancienne gare dont la surface est de 343 m2, bordée par un terrain de 1.518 m2.
Voeu pieux à ce stade puisque, pour acquérir le site, un appel aux dons est en cours. Un mètre carré pour 500 €, et le dernier décompte de la collecte indique que l’équivalent de 32 m2 est déjà financé. Un peu moins de 10 %, donc. Soulignons que le CICN n’est pas le seul candidat acquéreur, et que le choix final de la SNCB se fera cet été.
Autant de raisons pour lesquelles, à ce stade, les responsables restent très prudents sur le sujet. "C’est vraiment prématuré", a répondu hier un de ceux-ci à notre demande d’interview.
Le bourgmestre, Pierre Huart, de son côté, confirme avoir été mis au courant du projet par l’architecte, venu en toute transparence faire part des intentions de ses clients. La nouvelle implantation permettrait notamment de résoudre le problème du parking, qui manque aux abords de la mosquée actuelle. "Nous n’avons pas d’avis à ce stade : la Ville entretient de bons rapports avec la mosquée de la Paix, qui ne pose aucun problème", précise le maïeur.
11:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'affaire Piquemal questionne le rapport entre armée et extrême-droite
Le procès du général Christian Piquemal commence ce jeudi. Le 6 février, il avait participé à une manifestation antimigrants interdite à Calais.
Qui est le général Christian Piquemal ?Le général Christian Piquemal, 75 ans, a eu une belle carrière. Nommé conseiller militaire du Premier ministre en 1989, il a travaillé successivement avec Michel Rocard (PS), Édith Cresson (PS) et Pierre Bérégovoy (PS). Il a ensuite été commandant de la Légion étrangère, de 1994 à 1999, et est officier de la Légion d'Honneur depuis 1996.
Samedi 6 février, il a été arrêté alors qu'il participait, microphone à la main, à une manifestation antimigrants à Calais. Autour de lui, les manifestants scandaient : « On est chez nous ! », « État dictateur ! » ou « Migrants dehors ». Alors qu'il devait être jugé en comparution immédiate à Boulogne-sur-Mer, son procès avait été reporté en raison de son état de santé. Il commence finalement ce jeudi.
Christian Piquemal est poursuivi pour « organisation d'une manifestation interdite sur la voie publique » et « participation sans arme à un attroupement qui ne s’est pas dissous après sommation de se disperser ». Les deux délits sont passibles de, respectivement, six mois de prison et 7 500 euros d'amende et un an de prison et 15 000 euros d'amende.
De source judiciaire, l'ancien militaire est considéré comme le leader de la manifestation. Mais pour son avocat, Dominique Mattéi, si « monsieur Piquemal a bien participé à la manifestation », il est n'en est pas l'organisateur. « Pour le condamner là-dessus, il faudra le prouver et on ne pourra pas se réfugier derrière sa prétendue notoriété. »
Pourquoi la manifestation était interdite ?Les organisateurs de la manifestation voulaient dénoncer « l'insécurité générée par la présence de nombreux migrants » à Calais. De 3 000 à 5 000 réfugiés d'Afrique de l'Est, du Moyen-Orient et d'Afghanistan, y vivent dans un bidonville ou dans le camp aménagé à proximité, dans l'espoir d'atteindre l'Angleterre.
Mais la préfecture avait estimé qu'« une contre-manifestation était hautement prévisible », à l'appel notamment de « mouvements extrémistes de Gauche, comprenant des militants connus pour leur violence ». Craignant des « confrontations violentes entre ces deux groupes », la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, avait donc interdit « toute manifestation ou rassemblement ayant trait à la situation migratoire à Calais ».
Des militaires prennent sa défenseLa prise de position de Christian Piquemal n'a pas plu au ministre de la Défense. Depuis 2000, Piquemal est officier de la deuxième section, ce qui signifie qu'il n'est plus en activité mais peut être rappelé. Et qu'il est toujours soumis au devoir de réserve. Or, selon l'entourage du ministre, Christian Piquemal ne l'a « visiblement pas respecté ». Début mars, Jean-Yves Le Drian a saisi l'armée de terre pour qu'un conseil de discipline le mette à la retraite.
Le 4 mars, trois autres généraux avaient interpellé le président de la République, dans les colonnes du quotidien Le Figaro, pour soutenir Christian Piquemal « et s'indigner de la situation à Calais ». Or Pierre Coursier, Antoine Martinez et Jean du Verdier sont, eux aussi, officiers de la deuxième section et soumis au même devoir de réserve. Menacé de sanctions par le ministère de la Défense, le général Martinez persiste ce jeudi dans Le Figaro. Selon lui, on ne peut pas demander à un soldat « de se taire face à l'inconséquence de décisions ou de non-décisions qui mettent en danger l'existence même de son peuple ».
Willy Destierdt, 59 ans, ancien militaire de la Légion étrangère, avait organisé une manifestation de soutien à Piquemal, le 20 février à Calais, malgré une autre interdiction de la préfecture. Il a été condamné en mars par le tribunal de Boulogne-sur-Mer à trois mois de prison avec sursis, un stage de citoyenneté et l'interdiction de se rendre dans le Pas-de-Calais pendant deux ans.
50 % d'intentions de vote pour le FN à la présidentielle 2017Christian Piquemal est-il un cas isolé dans l'armée, ou le symptôme d'un penchant pour les valeurs de l'extrême-droite ?
Selon une étude du Cevipof, centre de recherches de Sciences Po, 53 % des policiers et militaires ont voté pour le Front national au premier tour des élections régionales de 2015. Au premier tour de l'élection présidentielle de 2017, 55 % auraient l'intention de voter pour Marine Le Pen, si Nicolas Sarkozy est le candidat Les Républicains.
Si Alain Juppé était le candidat Les Républicains, il attirerait plus de votes que le précédent président de la République et les intentions de vote des militaires et policiers pour Marine Le Pen descendrait, un peu, à 52,5 %.
Après l'arrestation de Christian Piquemal, les ténors du Front national, Florian Philippot, Marion Maréchal - Le Pen et Gilbert Collard l'avaient soutenu. « Un grand serviteur de la France traité plus durement qu'un délinquant : une cruelle preuve de l'inversion totale des valeurs », avait écrit Marine Le Pen sur Twitter.
Julie Durand
11:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Anduze : séance de cinéma sur le thème de l'immigration pour deux classes de 3e
Dans le cadre du 15e Festival international du documentaire en Cévennes dont le but est de relier les territoires et les habitants autour du documentaire, deux classes de 3e du collège Florian ont eu la chance de rencontrer Pierfrancesco Li Donni, réalisateur du beau film "Loro di Napoli" qui a obtenu le prix Télérama au Fipa 2016.
Cette projection s'inscrit dans un objectif culturel proposé par le collège afin de permettre aux jeunes de s'ouvrir sur le monde extérieur et d'échanger avec des créateurs.
La découverte du film a été précédé d'un travail scolaire sur le thème de l'immigration, sujet d'actualité, encadré par les professeurs de français.
Le club de l'Afro Napoli United présenté par le réalisateur a une particularité unique au monde, il est majoritairement composé d'étrangers et de jeunes napolitains nés de parents étrangers et donc considérés comme tels puisque l'Italie applique encore le droit du sang.
Tous ont un commun le même rêve d'arriver un jour à régulariser leur situation et face aux exigences de l'administration, le chemin est long pour arriver à s'intégrer.
C'est au prix de nombreux efforts, du respect de la discipline, d'une grande exigence sur le plan personnel, que ces joueurs très particuliers peuvent accéder au championnat national.
Si les filles semblent moins sensibilisées à l'univers footballistique, dans le film documentaire de Pierfrancesco Li Donni le football est un support qui amène à une réflexion beaucoup plus large sur l'immigration et l'intégration.
A l'issue de la projection, le réalisateur a répondu aux questions des jeunes par l'intermédiaire de Béatrice Tavan qui accompagnait ses élèves et qui a servi d'interprète.
11:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Black M à Verdun : la colère de l'extrême droite
La polémique enfle sur internet depuis l’annonce d’un concert de Black M pour la commémoration de Verdun. Ce choix de l’Elysée est loin de plaire à certains élus comme le Maire de Béziers qui voit en le rappeur un « Anti-Français, homophobe, antisémite ».
Et c’est plus particulièrement l’extrême droite qui s’indigne de ce choix pour commémorer les soldats morts à la bataille de Verdun. Certain qui y voient une « provocation » ont interpellé François Hollande directement pour lui demander de retirer cette programmation. Marion Maréchal Le Pen a dans un communiqué rappelé les paroles d’une chanson de Black M « Désolé » dans laquelle « Il qualifie la France de pays de Kouffars, terme très péjoratif signifiant mécréant utilisé dans la propagande anti-occidentale de Daesh. ». Ce que Marine Le Pen soutien en qualifiant ses propos d’ « extrêmement injurieux à l’égard des Français ».
Face à ces critiques, le maire de Verdun oppose que le chanteur est « Tout simplement un enfant de la Republique. Plébiscité actuellement par les jeunes comme aucun autre artiste français, et s’est vu décerner le Kid’s Choice Awards de l’artiste international de l’année 2016 ».
D’autres soulignent que pendant la guerre, toutes les religions et toutes les nationalités étaient présente pour soutenir la France et combattre pour sa liberté. Une polémique qui ne serait selon certain qu’alimentée par l’extrême droite et n’aurait pas lieu d’être.
11:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un nouveau pas vers la construction de la mosquée rue des Alpins
Fin janvier dernier, le maire de la ville signait un nouveau permis de construire pour le projet de reconstruction de la mosquée rue des Alpins. Après cette première étape, l’association Nouvel Avenir, qui est en charge du dossier, organise une cérémonie de lancement de chantier samedi 23 avril.
Ce n’est pas les deux recours gracieux qui vont freiner l’association Nouvel Avenir. Depuis 12 ans maintenant, la communauté musulmane du bassin annécien attend avec impatience la reconstruction de son lieu de culte, situé depuis la fin des années 70 rue des Alpins. Après l’incendie de cette mosquée, perpétrée par un groupe de néonazis, les fidèles souhaitaient reconstruire un lieu digne de ce nom.
Le chemin n’a pas été simple, de l’aveu même du nouveau président, Ahmed Kerboua. Alors qu’il a repris les rênes du projet il y a deux ans à peine, il a très vite reconnu que l’ancienne version, proposée par le précédent bureau, était bien trop dense. C’est pourquoi, rappelle-t-il, qu’il a souhaité lancer une grande concertation avec les riverains du quartier afin que le projet s’insère au mieux dans l’environnement.
Pendant un an, l’association a alors organisé plusieurs rencontres avec les riverains. « Tout le monde était invité, même les opposants au projet », souligne Ahmed Kerboua. « On a pris en compte leurs avis et on a même modifié le projet selon leurs demandes ». Ce qu’il fallait a été fait, répond-il en substance. « C’est pour cela que nous avions espoir que les choses bougent ». Le 4 février dernier, le maire avait également convié les riverains pour parler du projet. La majorité du public a montré son soutien.
Malgré tout, quelques opposants persistent. Une pétition, aux relents racistes, avait même circulé. « Cela nous a blessés », commente Ahmed Kerboua, « on a toujours été sincère, on a montré notre volonté de travailler ensemble, d’apporter des solutions sur le stationnement. Ce qui me blesse le plus, c’est que ces personnes sont jusqu’au-boutistes ». Deux recours gracieux ont donc été envoyés à la mairie.
L’un signé par la même vingtaine de riverains, opposés depuis le départ. Et l’autre signé par plusieurs personnes, donc de nombreux n’habitant ni la rue, ni le quartier, ni le bassin annécien, mais émanant de trois associations, dont Avenir paroissial et une autre représentée par l’ancien conseiller municipal de l’opposition de droite, Emmanuel Jules. Des signatures venant de Thonon, Annemasse, Tours, Paris. Il y a même parmi les noms des opposants l’ancien vicaire de la paroisse de l’église des Fins entre 1952 et 1963, le père Jacques Fournier qui vit aujourd’hui à La Roche-sur-Foron.
Trop, c’est trop. Et les fidèles en ont assez de patienter. Et samedi 23 avril, l’association a décidé de faire un pas supplémentaire dans son projet. Elle organise une cérémonie de lancement du début des travaux de la nouvelle mosquée Émir Abd-El-Kader.
Sont invités à cet événement, qui marque donc une nouvelle étape, le maire d’Annecy mais aussi celui de Seynod (où a été transférée, dans une salle, la mosquée, ndlr), le groupe interreligieux avec qui l’association Nouvel Avenir entretient des liens forts, et un représentant du préfet. Les travaux devraient ensuite intervenir dans les prochaines semaines.
10:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Centenaire de Verdun: la ville prend la défense de Black M
Accusé par l'extrême-droite de "salir" la mémoire des poilus en invitant Black M pour le centenaire de la bataille de Verdun, le maire de la ville a pris la défense du chanteur.
La polémique continue de grandir. Invité par la municipalité de Verdun à chanter pendant les commémorations du centenaire de la bataille de 1916, le chanteur Black M est devenu la cible de toutes les critiques, notamment de la part du Front national. Les élus du parti de Marine Le Pen estiment en effet que le choix de Black M est une "insulte" aux poilus tombés à Verdun. Le maire de la ville a décidé de prendre la défense de l'artiste.
"Peiné de cette polémique"
Pour Samuel Hazard, le maire de Verdun qui accueillera les cérémonies d'hommage, la polémique est l'oeuvre "d'un parti d'extrême-droite, le Front national". Interrogé par France Bleu, l'élu explique que François Hollande souhaitait "que ces cérémonies du centenaire soient placées sous le signe de la jeunesse".
"Peiné de cette polémique", le maire précise également que ce choix s'est fait "collectivement" avec le département et la région. Selon lui, Black M est "plébiscité par les jeunes parce qu'il est un enfant de la République. Il est Français d'origine guinéenne. 80 nationalités ont combattu à Verdun, c'est une façon de rendre hommage à ces soldats coloniaux" estime l'élu.
La gronde ne faiblit pas
Malgré les explications et les justifications, nombreux sont ceux qui ne comprennent pas ce choix, et critiquent l'invitation faite à Black M en cette occasion historique. Certains reprochent ainsi au chanteur certaines paroles de chanson qu'ils estiment insultantes pour la France.
Des critiques reprises en boucle depuis quelques jours par les élus Front national qui demandent officiellement l'annulation du concert de Black M le 29 mai prochain, en présence de 4.000 adolescents français et allemands.
P.A.
10:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Centenaire de Verdun: la ville prend la défense de Black M
Accusé par l'extrême-droite de "salir" la mémoire des poilus en invitant Black M pour le centenaire de la bataille de Verdun, le maire de la ville a pris la défense du chanteur.
La polémique continue de grandir. Invité par la municipalité de Verdun à chanter pendant les commémorations du centenaire de la bataille de 1916, le chanteur Black M est devenu la cible de toutes les critiques, notamment de la part du Front national. Les élus du parti de Marine Le Pen estiment en effet que le choix de Black M est une "insulte" aux poilus tombés à Verdun. Le maire de la ville a décidé de prendre la défense de l'artiste.
"Peiné de cette polémique"
Pour Samuel Hazard, le maire de Verdun qui accueillera les cérémonies d'hommage, la polémique est l'oeuvre "d'un parti d'extrême-droite, le Front national". Interrogé par France Bleu, l'élu explique que François Hollande souhaitait "que ces cérémonies du centenaire soient placées sous le signe de la jeunesse".
"Peiné de cette polémique", le maire précise également que ce choix s'est fait "collectivement" avec le département et la région. Selon lui, Black M est "plébiscité par les jeunes parce qu'il est un enfant de la République. Il est Français d'origine guinéenne. 80 nationalités ont combattu à Verdun, c'est une façon de rendre hommage à ces soldats coloniaux" estime l'élu.
La gronde ne faiblit pas
Malgré les explications et les justifications, nombreux sont ceux qui ne comprennent pas ce choix, et critiquent l'invitation faite à Black M en cette occasion historique. Certains reprochent ainsi au chanteur certaines paroles de chanson qu'ils estiment insultantes pour la France.
Des critiques reprises en boucle depuis quelques jours par les élus Front national qui demandent officiellement l'annulation du concert de Black M le 29 mai prochain, en présence de 4.000 adolescents français et allemands.
P.A.
10:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 12 mai 2016
Allemagne : le ministre de la justice interrompu et conspué jusqu’à sa voiture
Heiko Maas, le ministre fédéral allemand de la Justice, a été incapable de terminer son discours de célébration de la journée du travail le 1er mai dernier à Zwickau en Saxe dans l’est de l’Allemagne. Il a été bruyamment interrompu, hué et chassé hors de la scène par le peuple allemand en colère qui lui reproche ses positions pro-immigrationnistes forcenées. La foule le traitait de « traître ! », de « rat gauchiste ! », scandant encore « nous sommes le peuple » et « Maas doit dégager ! », « dehors ! ». Le ministre a été ainsi contraint d’annuler son discours et de fuir vers son véhicule blindé escorté par son armée de gardes du corps le protégeant du peuple allemand.
Maas est considéré comme l’un des plus grands partisans de l’extension des lois de restriction de la liberté d’expression. Il s’est déclaré favorable aux persécutions, aux amendes et à la prison pour tout propos prétendument « haineux » sur les médias sociaux.
Il a également déclaré ne pas reconnaître l’existence du peuple allemand, affirmant avec le soutien de son parti le SPD que l’Europe a toujours été composée d’immigrants et que la seule chance de rédemption de l’Allemagne pour sa culpabilité éternelle dans les événements de la seconde guerre mondiale est de faire venir le plus grand nombre d’immigrés musulmans possible…
Ce n’est pas la première fois que les institutions sont contestées dans cette partie orientale de l’Allemagne à cause de la politique migratoire. Un épisode semblable s’est produit à Heidenau en Saxe, quand la chancelière Merkel s’y était rendue pour condamner les actes de violence ciblant les centres d’accueil…
Pierre Olivier
20:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : le ministre de la justice interrompu et conspué jusqu’à sa voiture
Heiko Maas, le ministre fédéral allemand de la Justice, a été incapable de terminer son discours de célébration de la journée du travail le 1er mai dernier à Zwickau en Saxe dans l’est de l’Allemagne. Il a été bruyamment interrompu, hué et chassé hors de la scène par le peuple allemand en colère qui lui reproche ses positions pro-immigrationnistes forcenées. La foule le traitait de « traître ! », de « rat gauchiste ! », scandant encore « nous sommes le peuple » et « Maas doit dégager ! », « dehors ! ». Le ministre a été ainsi contraint d’annuler son discours et de fuir vers son véhicule blindé escorté par son armée de gardes du corps le protégeant du peuple allemand.
Maas est considéré comme l’un des plus grands partisans de l’extension des lois de restriction de la liberté d’expression. Il s’est déclaré favorable aux persécutions, aux amendes et à la prison pour tout propos prétendument « haineux » sur les médias sociaux.
Il a également déclaré ne pas reconnaître l’existence du peuple allemand, affirmant avec le soutien de son parti le SPD que l’Europe a toujours été composée d’immigrants et que la seule chance de rédemption de l’Allemagne pour sa culpabilité éternelle dans les événements de la seconde guerre mondiale est de faire venir le plus grand nombre d’immigrés musulmans possible…
Ce n’est pas la première fois que les institutions sont contestées dans cette partie orientale de l’Allemagne à cause de la politique migratoire. Un épisode semblable s’est produit à Heidenau en Saxe, quand la chancelière Merkel s’y était rendue pour condamner les actes de violence ciblant les centres d’accueil…
Pierre Olivier
20:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Royaume-Uni : premier acte du nouveau maire, aller au Mémorial de l’Holocauste
Sadiq Khan, le nouveau maire de Londres, élu avec 57 % et devenu ainsi le premier édile musulman d’une grande capitale européenne, a prêté serment samedi matin. Ce musulman qui se dit partisan du multiculturalisme, a eu l’outrecuidance d’organiser sa prestation de serment dans la cathédrale de Southwark, comme pour bien signifier la victoire de la colonisation rampante, du changement de population et de culture qui s’opère à Londres. Ainsi ce bâtiment gothique le plus ancien de Londres, aura du supporter le discours de Sadiq Khan dans lequel il s’est proclamé « le représentant de toutes les communautés » et a promis de « faire en sorte que tous les Londoniens puissent bénéficier des opportunités que la ville offre » (comprendre évidemment les pseudo-londoniens qui ont fait son élection notamment les 37 % d’origine étrangère).
Mais des accointances de Sadiq Khan avec le fondamentalisme islamique avaient aussi été dénoncées pendant la compagne et ses premiers mots à la tribune trahissaient quand même une certaine satisfaction de prendre le pouvoir à Londres au nom de l’islam : « Je suis Sadiq Khan, et je suis maire de Londres ! ».
On se rassure à Tel Aviv et à la City en apprenant que la première sortie publique de Sadiq Khan a été pour assister à une cérémonie du souvenir au Mémorial de l’holocauste du Royaume-Uni, samedi après-midi, aux côtés du Grand Rabbin « britannique » Ephraim Mirvis…
Les préséances sont respectées…
Pierre Olivier
20:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Royaume-Uni : le bikini banni de trois plages anglaises
Les dirigeants de l’office du tourisme de Southend-on-Sea sur la côte est de l’Angleterre ont annoncé que le bikini sera interdit sur trois plages du front de mer. Ces « zones pudiques de baignade », comme ils les nomment, seront mises en place pour attirer les touristes de tout le Royaume-Uni, qui pour des raisons d’ordre culturel ou religieux, pourraient être offensés à la vue d’une « anatomie féminine trop visible ». Comme justification de cette capitulation face aux revendications islamistes, Diane Verss, qui dirige le groupe de travail pour l’intégration et l’égalité à l’office de tourisme, déclare que « 500 personnes de l’est et du nord de Londres ont été interrogées sur leur volonté de se rendre à la plage de Southend et 37 % auraient répondu qu’elles préféraient Brighton ou Eastbourne afin de ne pas être exposées à la vue de femmes de l’Essex trop dévêtues ».
On apprend avec effarement que des voix de militantes de leurs « droits de l’homme » sont venues critiquer le projet, non pas au nom du libre accès aux plages publiques ou du refus d’assouvir des revendications islamistes mais, au contraire, au nom du risque de mettre à l’écart les frustrés islamiques et de les ghettoïser sur 3 plages…
À quand le « burkini » obligatoire comme en Arabie saoudite ?
Pierre Olivier
19:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Marseille : un jeune homme tué par balle dans le centre-ville
Un jeune homme d'une vingtaine d'années a été tué par balles ce jeudi matin à Marseille (Bouches-dur-Rhône). La victime aurait été touchée mortellement de plusieurs projectiles dans une fusillade survenue vers 6 heures du matin boulevard National, non loin de la gare Saint-Charles, rapporte le journal La Provence.
«Un homme a été mortellement blessé par balles alors qu'il regagnait avec sa concubine un véhicule en stationnement», a expliqué une source judiciaire. «Deux hommes sont arrivés et ont fait feu dans sa direction, au niveau de la bouche de métro de la station National», a poursuivi cette source. Malgré les soins prodigués sur place par les marins-pompiers, la victime n'a pas pu être réanimée.
Le 2 avril dernier, trois hommes avaient été tués par balles vers 22 h 30 au cours d'une fusillade dans la cité Bassens des quartiers nord de la ville. Trois individus avaient été également légèrement blessés. Suite à ce drame, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait réaffirmé «la détermination absolue du gouvernement à éradiquer la criminalité organisée, alors qu'une fusillade a provoqué le décès de trois personnes». «La République rattrapera et jugera les auteurs de ces crimes», avait précisé le ministre dans son communiqué.
Douze morts depuis début 2016 dans l'agglomération
La justice et la police élucident régulièrement ces règlements de compte. Mi-avril, dix personnes ont été mises en examen et écrouées dans le cadre d'une enquête sur plusieurs homicides et tentatives, liés à la rivalité entre deux clans pour le contrôle de trafics de stupéfiants dans des cités du 13e arrondissement.
Cette fusillade porte à douze le nombre de morts dans l'agglomération, dont dix à Marseille, survenus depuis le début de l'année, la plupart de ces homicides étant considérés comme des règlements de comptes liés au trafic de drogue. Dans l'ensemble du département des Bouches-du-Rhône, 22 règlements de comptes avaient été déplorés en 2013, 26 en 2014 et 21 en 2015, provoquant la mort de 17 personnes en 2013, 18 en 2014 et 19 en 2015.
V.F.
09:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Syrie : Palmyre encerclée par Daech
A peine libérée, déjà menacée. Alors que la ville syrienne de Palmyre a été reprise fin mars au groupe de l'Etat islamique (EI) et qu'un concert y a même été organisé la semaine dernière dans les ruines de son théâtre antique, elle se retrouve ce jeudi sous la pression de Daech, acronyme arabe de l'EI.
Daech est parvenu mardi «à couper la route entre Homs et Palmyre près de l'aéroport militaire de Tiyas après une attaque lancée à partir de l'Est de Homs», selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une organisation non gouvernementale (ONG). Homs et Palmyre, cité antique inscrite par l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) au patrimoine mondial de l'humanité, sont contrôlées par le régime du président syrien Bachar al-Assad.
La coupure de cette route représente l'attaque la plus importante de l'EI depuis la reconquête de Palmyre par le régime avec l'appui de l'aviation russe, a déclaré le directeur de l'OSDHH, Rami Abdel Rahmane, faisant état de «violents combats» entre régime et EI. Le groupe djihadiste «encercle Palmyre de tous les côtés sauf au Sud-Ouest», selon lui. Ses combattants sont positionnés à 40 km à l'ouest de la ville, à 25 km à l'est, à 10 km au nord et à 12 km au sud. Ses combattants sont positionnés à 40 km à l'Ouest de la ville, à 25 km à l'Est, à 10 km au Nord et à 12 km au Sud. La route coupée est une «route principale», mais pas la seule entre Homs et Palmyre, a-t-il précisé.
Toujours dans la même région, l'aviation du régime a bombardé les positions de l'EI autour du champ gazier de Chaer, au Nord-Ouest de Palmyre, capturé la semaine dernière par les djihadistes, selon une source militaire. Dans la province de Homs, un soldat russe a succombé à ses blessures infligées il y a deux jours par des tirs de rebelles, selon l'armée russe.
La guerre est devenue extrêmement mouvante dans le désert syrien où l'EI mène une tactique de harcèlement contre l'armée en attaquant ses points faibles puis en se retirant lorsque le régime contre-attaque, pour lui infliger des pertes ailleurs. Le conflit sera au centre d'une nouvelle réunion le 17 mai, à Vienne (Autriche), du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), coprésidé par la Russie et les Etats-Unis, qui se sont engagés à «redoubler d'efforts» pour aboutir à un règlement politique.
08:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nantes : un collège catholique vandalisé deux fois en deux semaines
Deux bureaux vandalisés fin avril 2016. Six salles de classe vandalisées au cours du dernier week-end (7-8 mai). Le collège privé catholique sous contrat Notre-Dame-de-l’Abbaye, s’interroge sur les raisons de ces actes de vandalisme à répétition, qui ne semblent pas d’origine interne…
Au cœur d’un domaine de 15 000 m², le collège Notre-Dame de l’Abbaye reste, avec ses 150 élèves, un établissement discret du quartier Chantenay, à Nantes. Ce qui ne l’empêche pas, depuis quinze jours, d’être la cible de vandalismes.Il y a deux semaines, deux bureaux, dont celui du directeur adjoint, avaient été visités et dégradés. Une faible somme d’argent avait été dérobée. Bis repetita le week-end dernier : portes arrachées, tiroirs fouillés, tableaux arrachés, peinture projetée… Un vidéoprojecteur a été cette fois-ci été volé. « Six salles de classe ont été vandalisées », expose Jean-Philippe Thoiry, le chef d’établissement. Celles qui abritaient les cours d’arts plastiques, musique, technologie et les locaux du CDI sont concernées. Dans les laboratoires de physique et des sciences de la vie et de la terre (SVT), un robinet a été ouvert, provoquant une inondation. « L’eau s’est mélangée à des produits et à de la poudre utilisés pour les cours. Par précaution, nous avons décidé de ne pas nettoyer nous-mêmes », détaille le chef d’établissement. Une entreprise spécialisée doit intervenir dans la semaine. « Dans notre malheur, nous avons de la chance, les cours ne sont que peu perturbés, poursuit Jean-Philippe Thoiry. Les salles visitées sont fermées. On utilise d’autres classes. » Le personnel du collège et les élèves sont selon le directeur « très affectés. C’est à leur outil de travail que l’on touche ». Ces actes, le chef d’établissement ne se les explique pas. « Nous n’avons pas eu de relations conflictuelles avec des élèves ces derniers mois, il n’y a pas eu de conseils de discipline… Je ne comprends pas. » Jean-Philippe Thoiry va porter plainte dans la semaine.
08:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pakistan : un garçonnet chrétien de 2 ans tué par un musulman
C’est une histoire abominable mais très révélatrice du statut ou plutôt de l’absence de statut de tant de misérables chrétiens au Pakistan, dont la vie n’a aucune espèce de valeur pour nombre de leurs concitoyens musulmans.
Un riche propriétaire terrien musulman, qui a de nombreux chrétiens à son service, expression de strates sociales pauvres et défavorisées, a tué un garçonnet chrétien de deux ans et demi. Ainsi que l’a appris Fides, le jeune Ayaan a été tué le 3 mai dernier dans le district (chrétien) de Nazimabad, à Faisalabad. Sa famille a été contactée par l’organisation The Voice, qui s’occupe de la protection légale et de l’assistance aux minorités, laquelle a déposé plainte auprès des autorités de police. L’homicide, Haji Rasheed, avait conclu un accord avec Samsoon Masih, ouvrier chrétien père d’Ayaan, afin de repeindre son habitation. Samsoon Masih, qui était sur le point de finir le travail, a demandé la somme convenue pour ce dernier mais le paiement lui a été refusé. Après la controverse, Samsoon Masih a déclaré qu’il n’irait plus travailler chez Haji Rasheed. Ce dernier, en compagnie de son fils Bahsrat, a fait irruption au domicile du chrétien, commençant à ouvrir le feu à l’aveuglette. Samsoon Masih et son père, Ishaq Masih, ont été blessés alors que le plus jeune des enfants, Ayaan, atteint d’une balle à la tête, est mort sur le coup. Suite au dépôt de plainte, les deux musulmans ont été arrêtés par la police qui a ouvert une enquête. Me Aneeqa Maria Anthony, avocate et coordinatrice de The Voice, commente ainsi la situation à Fides : « Nous sommes effondrés : un enfant innocent tué à deux ans et demi à cause d’un contrat mesquin portant sur la peinture d’une maison. C’est inhumain. Le gouvernement pakistanais devrait aider à développer au sein de la société un sens de la patience et de l’égalité. Les musulmans ne devraient pas considérer les membres d’autres religions comme des insectes ou des animaux qu’il est possible de tuer impunément. Nous ferons de notre mieux pour obtenir justice ».
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Centenaire de Verdun : nous ne laisserons pas nos morts être déshonorés !
Pas un jour ne passe sans que notre patrimoine commun ne soit attaqué frontalement par les mémoricides. Hier, ils changeaient les programmes d’enseignement de l’histoire, les expurgeant de ses pages les plus glorieuses. Avant-hier, ils niaient les racines chrétiennes de l’Europe. Aujourd’hui, ils déshonorent le souvenir des poilus de Verdun, en organisant le concert du rappeur Black M pour les commémorations du centenaire de cet épisode dramatique de notre passé.
Ils entendent remplacer les mythes héroïques qui animent notre inconscient collectif par l’utopie mortifère du festivisme multiculturel. Certains penseront peut-être que ce nouvel affront n’est qu’anecdotique en comparaison du lent déclin que nous vivons. Ils auront tort. Le cas est hautement symbolique. Mais, plus encore, dangereux. Quand François Hollande, et ses équipes, déshonorent nos morts, ils déshéritent nos enfants. Dénaturer ainsi la réalité de la Première Guerre mondiale est une preuve de soumission à l’égard de l’infraculture, de la débilité généralisée.
Il est hautement révélateur que les instances nationales soient obligées de mélanger le rap des quartiers dits « populaires » à l’histoire millénaire du peuple de France. Ils souhaitent, en premier lieu, faire croire à la population qu’il n’y a pas de rupture entre la France historique et la France contemporaine. Le second objectif est plus pernicieux : intéresser une frange de la jeunesse qui, autrement, n’aurait même pas su ce qu’était la bataille de Verdun. Ils se trompent lourdement. De la sorte, ils n’attireront que le mépris des uns et la haine des autres.
Comment qualifier un tel choix ? Démagogie ? Non, c’est bien plus que cela, il s’agit tout simplement d’une trahison. Les gens qui nous gouvernent ne sont que des traîtres. Ni plus, ni moins. Ils se fichent complètement de la France, de son peuple, de sa culture, de sa tradition. Le pays pourrait bien disparaître dans le néant, s’africaniser complètement qu’ils continueraient à fermer les yeux. Pis : ils l’encourageraient. C’est d’ailleurs ce qu’ils font présentement.
Les plus de 160.000 « kouffars », selon le mot de Black M, morts au combat à Verdun doivent se retourner dans leur tombe. S’ils avaient su qu’ils se battaient pour que la France devienne ce qu’elle est aujourd’hui, ils auraient probablement rangé les fusils. François Hollande nous indique que ces jeunes ouvriers, paysans et bourgeois du vieux pays de France sont morts en vain. La France est aujourd’hui gouvernée économiquement par l’Allemagne, et envahie par des civilisations étrangères. Les poilus criaient « On ne passe pas ! » pour défendre les frontières de l’Hexagone, désormais ouvertes aux quatre vents.
Mobilisons-nous partout. Ce concert ne doit pas avoir lieu, il doit être déprogrammé. Montrons que nous sommes dignes de nos ancêtres. Une fois notre honneur perdu, il ne nous restera plus rien.
Gabriel Robin
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