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dimanche, 08 mai 2016

Quand l'islam bouleverse la gauche

La question de l'islam fracture la gauche, au point d'inverser des identités politiques. Certains de ceux qui s'en réclament ne veulent pas critiquer cette religion, au prétexte qu'elle serait celle de masses exploitées par l'Occident. C'est oublier le contenu doctrinal du Coran, dont l'essentiel est inacceptable et qui nourrit l'aliénation de ceux qui y adhèrent et ne pas être de gauche.

Le Monde a parfaitement eu raison de souligner que la question de l'islam, forme particulièrement violente de la question religieuse aujourd'hui, est en train de fracturer la gauche et d'inverser certaines identités politiques. En particulier, des esprits que l'on croyait à gauche, partisans de l'universalisme des Lumières qui fait abstraction de l'identité ethnique au profit de celle de citoyen, hostiles à l'oppression de l'homme sur la femme, favorables inconditionnellement à l'esprit critque s'exerçant  au moyen de la raison, sont en train de bafouer tout cela en étant complaisants à l'égard de l'islam et ne sauraient donc se dire "de gauche" selon moi, qu'ils soient socialites ou communistes revendiqués - et je précise que je suis pleinement de conviction communiste et fidèle à cette identité en m'exprimant comme je le fais ici.

Quelles sont donc les manifestattions de ce retournement ahurissant et quels en sont les motifs? Quelques éléments factuels, d'abord. On a vu l'écrivain algérien Daoud se faire insulter parce qu'il avait osé, suite aux violences de Cologne, aborder le thème de "la misère sexuelle dans le monde arbo-musulman" et parler de son "rapport malade à la femme". Il aurait pu ajouter: "son rapport insupportable à l'homosexualité" car il faut savoir que les termes qui la qualifient sont particulièrement violents et dégradants chez ses théoriciens. Une poignée d'universitaires lui est tombée dessus d'une manière indigne, provoquant son renoncement au journalisme, et un sociologue qui se prétend de gauche, E. Fassin,  s'est permis de signaler que les musulmans de Cologne s'en étaient pris à des "femmes blanches" et non à des "prostituées"(sic), ce qui traduirait bien "la finalité politique" de cette violence et lui donnerait "du sens" (Le Mondes des idées, p. 12). Comme si la violence, surtout dans cas, avait du sens! Cette remarque est moralement scandaleuse! De même, il aura suffi qu'E; Badinter dénonce le chantage à l'islamophobie, tout  en l'assumant courageusement, pour qu'on soit tout près de la traiter de raciste. Or il faut dénoncer ce chantage accusateur et y voir, avec G. Kepel, un moyen de disqualifier celui qui parle et d'"interdire le débat".  Deux points, ici: 1 Le terme d'islamophobie est maladroit puisqu'il comporte l'idée d'une attitude "phobique", donc irrationnelle et maladive, alors qu'il s'agit tout simplement d'une opposition sytématique mais raisonnée à l'islam, à ses fondements doctrinaux et aux violences qu'ils justifient chez les islamistes (comme il y a eu dans le christianisme d'Eglise, dans le passé, une justification de la guerre aux infidèles). Ainsi compris et rectifié le sens de ce terme, on a parfaitement le droit d'être "islamophobe", comme d'être "judéophobe" ou "christianophobe", dès lors que l'on pense que les religions positives font du mal aux êtres humains ... comme tous les grands penseurs du passé, philosophes des Lumières ou théoriciens du 19ème siécle (Feuerbach, Marx, Nietzsche et, plus tard, Freud) l'ont vigoureusement soutenu. Et l'on peut même ajouter, avec Marcel Conche, le plus grand philosophe français vivant, que toute religion est "une aliénation de la raison", qu'il n'y a rien à retenir du Coran et qu'il faut donc s'y opposer intellectuellement. 2 Là oû cela ne va plus du tout et où surgit la malhonnêteté, c'est quand on glisse de cette opposition raisonnée à des croyances et des pratiques insupportables à l'idée qu'il s'agirait d'un racisme voilé (si j'ose dire). Or cela est rigoureusemen faux, et je peux en témoigner personnelement : je suis fondamentalement anti-raciste. Ce glissement  dans l'accusation est malheureusement fréquent et commode: c'est ainsi que l'on ne peut se déclarer anti-sionniste sans être qualifié d'antisémite ou se dire hostile à l'islam sans être accusé de verser dans un racisme anti-arabe: absurde dans les deux cas!

Je m'arrête là, mais j'aurais aimé développer davantage les formes multiples de cette complaisance a-critique à l'égard de l'islam. Quelques exemples, cependant.. L'apologie du différentialisme, quel qu'il soit, pour justifier des pratiques religieuses qui entravent la laîcité ou portent atteinte à la dignité humaine - le cultuel devenant du culturel qu'il faudrait à tout prix respecter! A quand la justificatin de l'excision? Ou encore la cécité devant des formes religieuses contraires aux droits humains, comme le satut de la femme dominée par l'homme dans l'islam, conformément à ce qu'en dit le Coran ( la Bible affirme aussi l'infériorité de la femme, mais sous une forme moindre, et ce n'est pas une excuse! ) ou le port du voile dont certaines féministes en plein délire nient qu'il résulte d'une contrainte ou d'une aliénation et qu'il en soit le signe fort! Ou encore, cette détestable habitude de débattre en public avec des partisans de l'islam, prosélytes et habiles comme Tarik Ramadan, proche de toute évidence de l'islamisme radical quand il refuse de condamner Daech ou la pratique de la lapidation! Comment Clémentine Autain, du Front de gauche, peut-elle se justifier de l'avoir invité à un débat avec elle? Narcissisme?  Goût de la provocation? Politique de l'égo? Passage sur ce point à droite? Qu'elle s'en explique donc avec les féministes des pays du Magheb qui se battent pour leur émancipation hors d'une religion machiste!

J'aborde donc le second point: pourquoi tout cela, à gauche j'entends, car le rejet de l'islam  à l'extrême-droite ne repose absolument pas sur la même base progressiste? La première explication tient au refus de trouver dans le Coran lui-même (comme dans d'autres textes religieux du passé pour leurs violences potentielles respectives) un fondement doctrinal à ses débordements  guerriers, comme s'il y avait un islam doux et pacifique, authentique lui, et un islam violent qui en serait une trahison ou une exagération. Cette affirmation, répandue scandaleusement par les médias, est théoriquement inexacte, sans la moindre justification. Je ne vais pas en faire à nouveau la démonstration  ici et on la trouvera développée dans mon prochain livre. Disons seulement que toute religion du Livre (d'un Livre) repose sur un corps de doctrine tiré de ce Livre et qu'elle y trouve  la légitimation de ses pratiques de tous ordres, y compris politiques. Et que la doctrine coranique est spécialement  belliqueuse, animée par une haine de l'infidèle, de l'incrédule ou de l'athée, qu'elle voue à la mort. C'est noir sur blanc dans le texte, ce qui a entraîné Adonis, le grand poète d'origine syrienne et de cultue musulmane, devenu athée, à rejeter en bloc le Coran (voir Violence et islam, au Seuil) et le regretté Meddeb à avoir une position plus nuancée de réforme de l'islam, consistant à en éliminer cependant la moitié, tout en proférant ce propos essentiel: "L'islamisme est une maladie de l'islam (peut-être - Y. Q.), mais les germes sont dans le texte". Ceux qui nient ce propos n'ont pas lu le Coran, ou alors avec des oeillières.

La deuxième explication est tout aussi grave et relève de la politique: c'est cette dérive naïve et irresponsable que constitue "l'islamo-gauchisme". Elle consiste, à gauche et spécialement à l'extrême-gauche (toutes tendances confondues), à mettre au premier plan la situation d'exploitées et de dominées  des masses arabes influencées par l'islam, ce qui est, bien entendu, important comme cause des violences actuelles de l'islamisme. Je ne développe pas ce point, mais je le prends totalement en considération. Cependant, à partir de là, on prétend en quelque sorte excuser ou en tout cas banaliser les croyances ou idées qui animent la conscience de ces masses et de leurs leaders extrêmistes, comme si leur valeur intrinsèque ne posait pas problème et comme si elles n'étaient que le reflet passif  de leur situation objective, sans effet actif et, en l'occurrence rétrograde, sur le réel. Et comme on est dans un milieu vaguement marxiste (je dis bien "vaguement"), on fait appel à Marx pour justifier cette attitude en centrant la critique sur la "détresse réelle" qui engendre ces idées (et comportements) et en excluant de s'en prendre à ces idées et à leur efficacité propre - ce qu'on appele l'idéologie. En réalité, cela revient à trahir ce Marx dont on se réclame. C'est lui qui a poutant affirmé que "la critique de la religion est la condition préliminaire de toute critique" (Introduction à la Critique de la philosophie du droit de Hegel)  parce que cette critique nous permet de dépasser les illusions religieuses qui masquent ou justifient cette "détresse réelle" et donc l'entretiennent. Et c'est ce même Marx qui, à la fin de sa vie (Critique du programme de Gotha), affirmait vigoureusement qu'il ne suffisait pas, d'un point de vue communsite, de garantir la liberté de la religion (ce qui était évident pour lui) mais de "libérer les consciences de la fantasmagorie religieuse". Propos que tout progressiste  peut et doit reprendre à son compte: la religion, ici l'islam, n'est pas seuelement un effet de l'aliénation socio-économique et politique, elle est aussi, hélas, une cause d'aliénation. C'est en cela qu'il faut combatrre l'islam sur son terrain: celui des idées, par une lutte idéologique ou culturelle pacifique mais intransigeante. On ne saurait tolérer l'intolérable ou l'intolérance  qu'il contient, dans une socité civilisée! Ce faisant, on réconciliera la gauche avec elle-même et avec ses idéaux émancipateurs.

Yvon Quiniou. A paraître: Pour une approche critique de l'islam, chez H§O.

Source : Mediapart

L'extrême droite défile à Berlin contre Angela Merkel

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Près de 2 000 manifestants d'extrême droite ont manifesté samedi à Berlin pour demander la démission d'Angela Merkel.

La chancelière serait  coupable à leurs yeux d'avoir  autorisé l'entrée en Allemagne de plus d'un million de migrants  et de réfugiés. 

Les manifestants se sont réunis devant la Berlin Hauptbahnhof, la gare centrale de la capitale allemande, brandissant des drapeaux allemands et des pancartes "Islamists not welcome«  et  »Wir sind das Volk«  (Nous sommes le peuple », le slogan adopté en leur temps par les Allemands de l'Est et repris l'année dernière par le mouvement anti-islam Pegida.

Selon la police, le défilé a réuni 1.800 participants, moins de la moitié du nombre attendu par les organisateurs. Une contre-manifestation organisée par des mouvements de gauche a de son côté rassemblé 7.500 personnes.

Source : ouest france

Autriche : Une mosquée et un centre culturel islamique en construction souillés

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Une mosquée et d'un centre culturel islamique en construction ont été souillés jeudi soir à Graz, dans le sud de l'Autriche, a-t-on indiqué vendredi de source policière. Il s'agit d'un homme de 46 ans qui «a déposé les têtes de porc sur le chantier et souillé le minaret avec du sang», a indiqué un porte-parole de la police locale, cité par l'AFP, et alertée par des passants au moment des faits. «Il ne s'agit pas seulement d'une attaque contre notre mosquée mais d'une attaque contre toute notre communauté religieuse, ses fidèles et la liberté de religion», a déploré le Centre islamique de Graz sur sa page Facebook.

La chancelier social-démocrate Werner Faymann a mis en garde contre le «risque d'une polarisation croissante de la population et la propagation des préjugés».Les délits racistes recensés par la police ont augmenté de moitié en Autriche durant l'année 2015, au cours de laquelle le pays a été en première  ligne des flux migratoires, selon un récent bilan du ministère de l'Intérieur.

Source : dknews

Grand remplacement : la preuve par Londres

Un fils de colonisés à la tête de l’ex capitale de Kipling.

Il est présenté comme le futur premier ministre musulman par la presse française. Ce marqueur est moins souligné en Grande-Bretagne où on le fait plutôt le champion de la diversité ethnique, une sorte d’Obama municipal. « Yes we Khan » est un slogan bien trouvé mais une identité peut en cacher une autre.

Ce qui est incontestable, c’est qu’un descendant de colonisés devient maire d’une ville de plus en plus cosmopolite et de moins en moins anglaise. Le symbole est fort. Qu’en aurait dit Kipling ?

Ce qui se passe à Londres se passe partout dans le monde européen et plus largement blanc pour dire les choses comme elles sont. Les peuples colonisés, chez eux hier, sont devenus les immigrés d’aujourd’hui chez nous. La loi de la démographie transforme cette immigration de différentes natures en une immigration de peuplement et de remplacement, de substitution, en tout cas de submersion.

On voit bien dans la réaction des médias en admiration devant le musulman pakistanais que c’est ce que souhaite la caste mondialiste et ses laquais de presse.

Le changement parait irréversible. C’est d’ailleurs le thème du prémonitoire « soumission » de Houellebecq où le président français est un Sadik Khan de chez nous.

Dans les deux cas cependant on remarque qu’on a affaire a des musulmans progressistes, féministes et favorables, du moins pour le britannique, au mariage homosexuel.

Pour Daech et d’autres radicaux, ce Sadik Khan est en fait un apostat et donc une cible pour les vrais musulmans.

En revanche s’ il n’y a eu qu’indirectement un vote religieux, il y a eu de toute évidence un vote ethnique. Tous les « coloured « qui le pouvaient ont voté avec les travaillistes convaincus pour le candidat issu de la diversité et des milieux populaires.

Pour le parti travailliste étrillé par ailleurs dans les législatives, l’électorat étranger devient une carte indispensable. Encore que cette carte reste limitée aux municipales et pas distribuée à tous les étrangers.

La Grande-Bretagne, qui l’a dit, n’a ouvert ce droit qu’aux citoyens du Commonwealth : un Ougandais ou un Indien peuvent donc voter, mais pas un Coréen ou un Sénégalais.

On resté donc dans une perspective municipale et dans un contexte ex impérial. Le droit de vote aux étrangers dans les municipales entraîne la victoire des plus nombreux… les Français le savent bien, ils en ont la preuve par Londres.

Quand aux blancs londoniens, les plus modestes ont voté pour le candidat travailliste sans tenir compte de ses origines pour son programme. Il faut bien voir que le candidat conservateur est une caricature d’une certaine oligarchie d’origine juive, ce qui a d’ ailleurs entraîné dans la campagne, avec des allusions islamophobes, quelques piques antisémites. Pour la dynastie Goldsmith, l’échec est cinglant.

 » Zac », 41 ans, très riche petit-fils de l’autre est passé par la prestigieuse école d’Eton, ce qui n’en fait pas le candidat le plus au fait des problèmes quotidiens des électeurs. Il a d’ailleurs eu du mal à se débarrasser de son image élitiste. Zacharias Goldsmith s’est ainsi montré incapable, pendant la campagne, de répondre à quelques questions simples d’une journaliste de la BBC sur Londres, comme le nom d’une station de métro, d’équipes de foot, ou l’emplacement d’un musée.

On notera enfin que l’ancien maire de Londres est assez proche de Donald Trump par le style et que cela aussi est un enseignement. Boris Johnson ancienne star du football était le roi du dérapage lui aussi et du bras d’honneur au médiatiquement correct.

Le contraire d’un Zacharias. Il a été maire 8 ans, tête de file du brexit et premier ministrable au cas où. Cependant il est remplacé par un travailliste pakistanais musulman. Cherchez l’erreur.

Contre le grand remplacement mieux vaut donc un Johnson qu’un Goldsmith, cela aussi est une leçon de Londres.

Source : Metamag

Cologne, voile: les féministes se déchirent autour de l'islam

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Quatre mois après les agressions subies par des centaines de femmes à Cologne, et au beau milieu d'une nouvelle polémique sur le voile, les féministes se déchirent autour de l'islam et de sa place dans la société.

"Actuellement, la question de la place de l'islam dans les sociétés occidentales divise les féministes de façon radicale", explique à l'AFP Françoise Picq, historienne du féminisme.

Si les deux camps qui s'opposent mettent en avant la défense des femmes musulmanes, en réalité "ils ne défendent pas les mêmes femmes", selon elle.

Quels sont ces deux camps ?

D'un côté, les féministes historiques. Universalistes, elles sont issues de la gauche et des luttes des années 60 pour l'émancipation (contraception, IVG..). Au premier rang, la philosophe Elisabeth Badinter, militante contre le voile intégral.

Beaucoup ont soutenu la ministre, Laurence Rossignol, attaquée sur les réseaux sociaux par des mouvements anti-islamophobie pour avoir critiqué la mode vestimentaire islamique (ou "pudique"), lancée par des marques occidentales.

- "Laïcité, élément d'oppression" -

L'autre point de vue est incarné notamment par le mouvement anti-colonialiste des "Indigènes de la République". Ainsi qu'une pionnière comme la sociologue Christine Delphy, cofondatrice avec Simone de Beauvoir de la revue Nouvelles questions féministes en 1977.

"Pour elles, la priorité est de défendre les femmes en faisant passer leur culture musulmane et la lutte anti-raciste et anti-coloniale, avant leur volonté féministe" souligne Françoise Picq.

Souvent plus jeunes, actives sur les réseaux sociaux, elles militent notamment pour l'accès au marché du travail des femmes voilées, et pour la liberté de porter un voile.

Dans cette sphère, la laïcité est perçue comme "un élément d'oppression", relève Mme Picq.

Un mouvement de "féministes islamiques" revendique en outre une réinterprétation féministe des textes religieux et du Coran, déclare à l'AFP Fatiha Ajbli, sociologue, habitant à Villeneuve d'Ascq (Nord).

"Nous avons des groupes de réflexion aux quatre coins de la France, on travaille sur les textes avec des femmes qui ont des formations en théologie, loin des projecteurs, pour réhabiliter le discours de l'égalité hommes-femmes" ajoute-t-elle.

Femme, musulmane, voilée et titulaire d'un doctorat, Mme Ajbli s'estime "rejetée" par "le féminisme mainstream en France", et "contestée" en sa qualité de "femme émancipée": "En France, le féminisme a grandi sur une contestation du religieux" dit-elle.

Les dissensions ne datent pas d'hier. Et se cristallisent toujours autour du voile depuis 2004, avec la loi interdisant le port de signes religieux ostentatoires à l'école.

Depuis le début de l'année, les clivages se sont accentués. En Allemagne, le parquet de Cologne a reçu près de 1200 plaintes pour des vols et violences survenus la nuit du Nouvel An, attribués à des hommes majoritairement venus du Maroc ou d'Algérie. Moins de la moitié de ces plaintes, soit 492, font référence à des agressions sexuelles.

- "Extrême-droite musulmane" -

La réaction la plus retentissante est venue d'un homme: l'écrivain-journaliste algérien Kamel Daoud qui a dénoncé dans le New York Times, le Monde et la Reppublica le "rapport malade à la femme, au corps et au désir" entretenu selon lui par une bonne partie des hommes du monde arabo-musulman.

"Le sexe est la plus grande misère du monde d'Allah", où la femme est "niée, refusée, tuée, voilée, enfermée ou possédée", a-t-il affirmé.

Pour ces mots, l'écrivain a subi les foudres d'universitaires français, l'accusant "d'alimenter" l'islamophobie, en "essentialisant" tout l'islam autour des seuls islamistes.

Il a aussi reçu des soutiens de l'écrivaine franco-tunisienne Fawzia Zouari, du Premier ministre, Manuel Valls. L'éditorialiste Jean Daniel voit en lui un rappel des luttes des premières féministes.

Le fossé entre féministes correspond aux divisions de la gauche française sur l'islam: Laïcs républicains contre défenseurs d'un modèle communautaire, en vigueur dans les pays anglo-saxons.

Mais, alors que certains voudraient faire de "l'obsession du voile" une affaire purement française, le débat, cette fois-ci, s'est élargi à l'étranger.

Selon la sociologue algérienne Marieme Helie Lucas, les agressions de Cologne doivent être vues comme une "préfiguration de la montée de l'intégrisme musulman, comme une nouvelle forme d'extrême-droite musulmane": "Le lien doit être fait entre les attaques contre les femmes en Algérie, en Tunisie, en Egypte, au Mali et celles qui se sont passées en Europe".

- "La liberté (..) c'est la jouissance" -

Djemila Benhabib, auteure de "Après Charlie, laïques de tous les pays mobilisez-vous" a renvoyé à leurs chères études la poignée d'étudiant(e)s qui ont récemment voulu "démystifier" le voile en lançant un provocateur et très commenté "hijab day" à SciencesPo Paris.

Selon elle, pour obtenir une réelle émancipation des femmes en islam, il faut d'abord ouvrir beaucoup de chantiers qui n'ont rien à voir avec le voile: De l'héritage à la contraception en passant par la polygamie, la répudiation ou la violence conjugale.

Dans un essai, "Sortir du manichéisme" (Editeur Michel de Maule), Martine Storti, présidente de Féminisme et geopolitique, tente de jeter des ponts entre les deux camps:

"L’émancipation des femmes n’est ni une donnée de l’Occident, ni l’autre nom du néo-colonialisme", dit-elle en relevant que la conquête des droits des femmes est le résultat d'une "histoire".

"Les Occidentales aussi ont dû affronter leurs Eglises, leurs partis politiques, leurs pères, leurs frères, leurs camarades. Elles ont dû faire face aux opprobres, aux injures, aux stigmatisations, aux refus déguisés en +plus tard+, en +ce n'est pas le moment+.", pour conquérir leur indépendance, a-t-elle écrit.

"Sur le sujet du voile, ce n'est pas l'enjeu de laïcité qu'il faut mettre en avant, c'est l'enjeu de liberté, et la liberté, c'est le corps, le sexe. La jouissance".

D'autres tentent des méthodes de militantisme plus classiques mais difficiles à mettre en oeuvre dans le climat passionnel autour du voile.

Ainsi Fawzia Baba-Aissa, généticienne et enseignante chercheuse de 56 ans, qui dirige le "Fonds pour les Femmes en Méditerranée" prépare une rencontre ce printemps de responsables d'associations de femmes de banlieue, certaines pro-voile, d'autres anti.

"C'est clair qu'il y a vraiment une profonde division des féministes, et qu'il faut retrouver le débat en toute sérénité" dit-elle à l'AFP.

Elle a l'espoir de trouver un moyen de "réconcilier tout le monde" par la discussion.

Source : La Croix

Blocage de la frontière italienne par l'Autriche: une "catastrophe politique" pour Juncker

Un blocage par l'Autriche de sa frontière avec l'Italie au col du Brenner pour lutter contre l'afflux de migrants serait une "catastrophe politique" pour l'Europe, a prévenu samedi le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker.

L'Autriche menace de mettre en place un dispositif anti-migrants au col du Brenner, si l'Italie ne prend pas de mesures pour mieux contrôler les flux qui transitent par son territoire et utilisent ce tunnel pour quitter le pays.

Mais le passage est un carrefour clé pour les transports européens et une porte entre l'Europe du Nord et celle du Sud, a rappelé M. Juncker, dans une interview aux journaux du groupe allemand de médias Funke Mediengruppe.

"Voilà pourquoi tout ce qui bloquerait le Brenner aurait non seulement des conséquences économiques graves, mais surtout de lourdes conséquences politiques", a-t-il averti.

Le Luxembourgeois s'est également inquiété du comportement de l'Autriche dans la crise des migrants, qui alimente la tentation de la fermeture des frontières et rend les discours d'extrême-droite "présentables" ailleurs en Europe.

"Ce que nous observons en Autriche, nous le voyons aussi malheureusement dans d'autres pays européens, où des partis jouent avec les peurs des gens", a-t-il regretté.

Quelque 2.500 camions et 15.000 voitures transitent en moyenne chaque jour par le tunnel du Brenner, axe économique crucial pour l'Italie et ses entreprises exportant vers le nord de l'Europe.

Le tunnel est aussi emprunté par les centaines de milliers de touristes allemands et d'Europe du Nord qui se rendent chaque été en Italie.

Située au croisement des deux principales routes migratoires en Europe - via les Balkans et via l'Italie - l'Autriche a vu transiter plusieurs centaines de milliers de réfugiés en 2015 et en a accueillis 90.000, soit plus du 1% de sa population.

Pour 2016, Vienne s'est fixée un plafond de 37.500 demandeurs d'asile, et en a déjà enregistré près de la moitié.

Source : Afp via Le Point

Un muslim maire de Londres

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Qu’il soit d’emblée évident pour tout lecteur qu’il ne s’agit nullement de mettre en doute l’honorabilité du nouvel élu, avocat et politicien professionnel (engagé dès l’âge de 15 ans dans le Parti travailliste). Très loin d’être une affaire de personne, le titre de cet article sous-entend une triple réalité : ethnique, religieuse et morale.

Les rues de Londres, de Birmingham et d’une foule d’autres villes britanniques (Irlande du Nord presque exclue) sont aussi pittoresques que les nôtres : on y croise énormément de têtes non-européennes, de voiles islamiques, de souks… et lors de son premier voyage en Grande-Bretagne, l’année 1981, François Mitterrand avait constaté ce qui n’existait pas encore en France à cette époque : une émeute raciale, dominée par les Jamaïcains (pour amateurs, lire Verbatim I, de Jacques Attali, témoin de première main).

Il faut reconnaître que depuis cette époque, nous avons rattrapé le temps perdu, grâce à une immigration massive en provenance d’Afrique noire et maghrébine et à sa natalité exubérante. En Grande-Bretagne, en plus d’Antillais et d’Africains assez émotifs et instables, l’on jouit d’une immigration asiatique, notamment indo-pakistanaise, composée de gens beaucoup plus calmes, talentueux et travailleurs (le nouveau Lord-Maire est un islamo-pakistanais).

Le recensement de l’An 2011 a démontré que le nombre de musulmans (muslims) avait doublé en dix années. Certes, Mohamed est le premier prénom attribué à des nouveau-nés dans la ville de Londres, mais les muslims n’y sont qu’un million sur les 8,4 millions d’habitants. Le problème est donc double.

Tout le monde le sait, il existe un défaut de natalité des Britanniques de souche européenne (c’est, en réalité, le cas de tous les pays d’Europe, occidentale, scandinave, danubienne et orientale) : le différentiel de natalité entre chrétiens (55% des Britanniques), athées déclarés (25%) et les muslims et hindous varie du simple au double ou au triple selon les quartiers des grandes villes.

La seconde partie du problème est évidente : il n’y a pas ou plus de conscience raciale chez les Européens. On avait déjà observé le phénomène aux USA lors des deux élections de Barak-Hussein Obama : il avait récolté 95% des voix de Noirs, mais aussi 40% des voix de Blancs.

Quels que soient ses mérites intrinsèques, le nouveau maire ne pouvait l’emporter par les seules voix musulmanes, même additionnées des voix de sujets non-musulmans provenant de l’immigration asiatique. À Londres, résident encore une majorité d’Européens de souche.

Il ne s’agit pas, dans ces considérations, de racisme : aucune race n’est supérieure à une autre. Il ne s’agit même pas de xénophobie : les non-Européens sont toujours les bienvenus comme étudiants, stagiaires ou touristes. Il s’agit de réfléchir à un simple phénomène de continentalisme : les Européens veulent-ils ou non demeurer les maîtres en Europe ?

Tant que cette question n’aura pas été résolue par l’affirmative, le continent ira dans le sens souhaité par les maîtres du métissage universel. Il est des moments, dans une civilisation, où la bêtise et l’irréflexion peuvent devenir suicidaires.

Docteur Bernard Plouvier

Source : Synthèse Nationale

samedi, 07 mai 2016

Les musulmans menacent de massacrer les chrétiens dans les centres d’asiles suédois

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Selon l’Alliance évangélique suédoise, un réfugié chrétien dans Kalmar, au sud-est de la Suède, a été menacé d’être « massacré », et d’être égorgé par un homme qui prétendait avoir combattu avec des groupes djihadistes en Syrie.

Un couple chrétien pakistanais a emménagé dans une église lorsque le nom du mari a été graffité sur un mur près de leur chambre pour demander sa mise à mort. D’autres demandeurs d’asile à Kalmar ont été contraints de quitter leur logement lorsque le harcèlement qu’ils subissaient s’est intensifié.

 «Les chrétiens ne vivent pas dans des camps de réfugiés au Moyen-Orient, parce que, là aussi, ils sont persécutés par des extrémistes musulmans. A cause de cela, la plupart du temps, ils ne sont pas habilités à bénéficier de l’aide de l’ONU. Nous, les Eglises et les organisations communautaires, faisons de notre mieux pour les aider.

« Un hébergement d’asile séparé pour les chrétiens et les autres demandeurs d’asile est essentiel. Nous vous demandons de trouver un tel endroit et de redonner au mot asile son sens véritable de protection et de sécurité ».

Dans sa réponse, le directeur général de l’Office suédois des migrations, Anders Danielsson, a souligné la longue tradition de la Suède d’aider les personnes fuyant la guerre et la persécution :

« (…) Les appels pour un logement séparé pour les chrétiens et les autres groupes vulnérables iraient à l’encontre des principes et des valeurs qui sont au cœur de la société suédoise et de notre démocratie», a-t-il dit. « Ce serait considéré comme un grand échec d’avoir à recourir à la ségrégation en tant que mesure. » 

Source : Jeune Nation

Premier procès sur les violences du nouvel-an à Cologne

Le premiera accusé à comparaitre devant un tribunal de la ville de Cologne, dans l'Ouest de l'Allemagne, est un Algérien de 26 ans - l'évènement a donné du grain à moudre aux mouvemants xénophobes.

Plus de 1000 délits, dont 480 agressions sexuelles recensées, en une nuit: c'était à Cologne, dans l'Ouest de l'Allemagne, lors du nouvel an cette année. Des évenements qui ont choqué les allemands. Quatre mois plus tard, le tribunal de Cologne ouvre un premier procès sur les agressions sexuelles survenues cette nuit-là. Un procès symbolique - Des explications de Karina Kochan, en cliquant sur l'image ci-dessus.

Le document audio, cliquez ici

Synthèse nationale Hors série n°5 sur la Première Rencontre Charles Martel qui s'est tenue à Poitiers

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Synthèse nationale

Hors série n°5

Automne 2015

80 pages, 15  €

 

Dimanche 7 juin, près de Poitiers où se tenait le congrès du Parti socialiste, s'est déroulée la 1ère rencontre Charles Martel destinée à dénoncer la politique d'immigration menée par les différents gouvernements depuis des décennies.

Cette rencontre était organisée par le Cercle du Chat botté présidé par Jacques Soulis.

Elle s'est déroulée là où en 732 Charles Martel gagna la fameuse "Bataille de Poitiers" contre les envahisseurs arabes.

 

Ce recueil rassemble les interventions de :

Hugues Bouchu, Président de la Ligue francilienne

Pierre Cassen, Président de Riposte laïque

Paul-Marie Coûteaux, Directeur des Cahiers de l'Indépendance

Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Julien, étudiant identitaire poitevin

Carl Lang, Président du Parti de la France

Richard Roudier, Porte parole du Réseau Identités

Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine

Pierre Vial, Président de Terre et peuple

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ou à Synthèse nationale 116 rue de Charenton 75012 Paris (correspondance uniquement) Ajouter 3 € de frais de port.

Sciences Po lance une formation interreligieuse

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Sciences Po et les représentants des principaux cultes, catholique, protestant, orthodoxe, juif, musulman et bouddhiste, ont annoncé mercredi 4 mai le lancement d’un programme de formation interreligieux. Dès la rentrée 2016, prêtres, pasteurs, rabbins, imams et moines bouddhistes seront les nouveaux étudiants de l'Institut d'Études Politiques de Paris.

Ce nouvel enseignement est destiné à mieux former les responsables et cadres religieux, clercs ou laïcs, des différentes communautés religieuses. Elle est baptisée "Emouna, l'amphi des religions". L'objectif, précise le communiqué, est de renforcer les liens et la connaissance mutuelle, et assumer une juste place dans la laïcité et la culture françaises. «Nous ne pouvons rester immobiles et impuissants face à une sorte de crispation qui entoure le fait religieux en France, de même que face aux pratiques les plus extrêmes, double écueil qui menace notre société» explique le directeur de Sciences Po, Frédéric Mion.

Pendant 18 jours répartis sur neuf mois, trente élèves, ministres du culte ou responsables d’associations cultuelles en formation ou déjà actifs, seront accueillis dans des locaux de Sciences Po. Le programme sera dispensé par des universitaires, des responsables religieux et des professionnels issus des secteurs public et privé, et conduira à la validation d’un certificat.

Parmi les thèmes abordés, la connaissance des liens entre les religions et institutions françaises, l’apprentissage de l’environnement politique et institutionnel entourant les pratiques religieuses, la connaissance des différentes religions et de leurs traditions intellectuelles et rituelles, l’exercice de responsabilités dans le cadre d’une communauté religieuse.

L’initiative est portée par un groupe interconfessionnel en lien avec le grand rabbinat de France, le conseil des rabbins libéraux Kerem, la Conférence des évêques de France (CEF), la Fédération protestante de France, l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, le Conseil français du culte musulman (CFCM) et l’Union des bouddhistes de France. Et le projet a reçu le soutien de l’État français.

Source : Radiovaticana

 

 

Différencier de Populisme de l’Extrême droite : une mission impossible ?

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Lorsqu’à l’Assemblée, auto-proclamée Constituante en juillet 1789, on disposa les places de députés (ceux-là même qui avaient été envoyés aux États Généraux du royaume de France), les réactionnaires, partisans de la poursuite de l’institution monarchique de droit divin, siégèrent à l’extrême-droite du fauteuil présidentiel… depuis lors, l’on a toujours, et très justement, assimilé l’extrême-droite au conservatisme politique, économique et social.

À dire vrai, certains monarchistes des années 1830 à 1914 étaient de chauds partisans de l’établissement de lois sociales et d’un salaire équitable. Certains d’entre eux inspirèrent à Léon XIII son encyclique Rerum novarum, rendue publique le 15 mai 1891, qui effraya tant le patronat européen. En France, ce patronat était généralement républicain, volontiers de tendance « radicale », voire affilié au Grand-Orient, mais ses membres ne voulaient ni de réformes sociales ni d’augmentation notable des salaires. L’histoire réelle, pas celle enseignée dans nos écoles et facultés, offre de petites joies au chercheur !

Comment qualifier des patriotes (voire des « nationalistes chauvins ») qui veulent améliorer le statut culturel et le pouvoir d’achat des couches les plus pauvres de la Nation ? Par le nom d’Extrême-droite, nous dit-on… mais pour un observateur lucide, cette appellation devrait plutôt être attribuée à un patronat rétrograde, qui, par son immobilisme et son égoïsme, permet aux marxistes, aux socialistes de salons et aux permanents syndicaux de donner périodiquement de la voix, justifiant ainsi leur existence et leur gagne-pain : sans patronat stupide et arriéré, pas de gauche ni d’extrême-gauche ! L’un et l’autre s’entretiennent en une cynique interaction, dont les pauvres font les frais : à octroyer trop vite de décentes conditions de vie au bon peuple, on risquerait de mettre au chômage les démagogues.

De nos jours, les deux groupes complices (patronat et pseudo-gauche) soutiennent l’immigration-invasion, utile pour fournir des travailleurs engagés à bas coût par les patrons – qui ne reculent pas devant l’emploi de « clandestins » davantage sous-payés encore -, utile pour gonfler des effectifs syndicaux désertés par des autochtones désabusés. Tous hurlent auprès des mols politiciens pour que l’on accroisse par des allocations de toutes sortes les bas salaires, ce qui est excellent pour la consommation, donc au premier chef pour la grande distribution.

Comment désigner les hommes et les femmes qui refusent l’invasion de la patrie par des éléments extra-européens, violents, incultes, importateurs d’une religion conquérante et meurtrière par son Djihâd (recommandé à tout musulman en bonne santé), ces patriotes qui réclament la priorité d’embauche pour les nationaux, une meilleure protection de la production nationale exposée à une concurrence extra-européenne qui bénéficie d’un dumping d’État (aux USA ou en Chine) ou de l’exploitation – selon nos critères européens – de populations encore peu exigeantes ?

Pour les désigner, plutôt que d’user à tort du qualificatif d’extrême-droite (qui sous-entend un conservatisme économique et social), il convient de parler de Populisme, soit une doctrine de promotion de la culture en milieu populaire, de revalorisation du travail manuel, d’exigence d’un juste salaire, adapté à la qualité et à la quantité du travail fourni par chacun… bref, comme l’ont écrit divers théoriciens depuis le Moyen Âge, c’est une doctrine qui se résume par l’expression : à chacun selon son dû.

On conçoit que ne soit guère à l’honneur cette notion très démocratique, qui définit la méritocratie, en une Europe des Économies Unies dans le cadre de la globalisation et de la mondialisation des vies politiques et sous-culturelle, qui sont plus proches de la médiocratie  que de la méritocratie.

Docteur Bernard Plouvier

Source : Metamag

À Dresde, la ville de Pegida, découvrez cette usine en forme de mosquée

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Bastion du mouvement islamophobe Pegida, la ville allemande de Dresde accueille depuis plus d’un siècle une immense réplique de mosquée. Cette ancienne usine abrite aujourd’hui des bureaux et un restaurant.

Durement touchée par les bombardements alliés à la fin de la Seconde guerre mondiale, la ville allemande de Dresde a su reconstruire ses grands monuments. Parmi eux, on compte le célèbre opéra de la ville, son église de Notre-Dame ou encore l‘élégant palais du Zwinger. Moins prestigieuse mais ô combien curieuse, l’ancienne fabrique de cigarettes Yenidze a elle aussi été entièrement remise en état. Retour sur un bâtiment qui célébrait le goût allemand pour l’Orient, un siècle avant la naissance du mouvement islamophobe Pegida.

Créée en 1907 (et achevée en 1909) cette surprenante construction mimant avec de nombreux détails une mosquée abritait à l’origine l’«Orientalische Tabak- und Cigarettenfabrik Yenidze» (manufacture de tabac oriental et de cigarette Yenidze), un fabricant célèbre à l’époque. Fondée en 1886, il avait pris le nom d’une ville de l’empire ottoman Yenice-i Vardar, devenue Giannitsa, dans le nord de la Grèce, et vendait avec beaucoup de succès en Allemagne des cigarettes sous la marque «Salem Aleikum».

Une cheminée-minaret

Alors forcément, lorsqu’elle s’installe sur les bords de l’Elbe, à Dresde, la marque compte bien jouer sur son image orientale. Elle fait appel à un architecte du cru, Martin Hammitzsch, qui s’inspire directement du complexe funéraire du sultan Qaytbay, au Caire. Il ne reste plus qu’à intégrer la cheminée en la transformant en minaret et à faire de la coupole une élégante verrière.

Entièrement restauré en 1996, le bâtiment qui culmine tout de même à 62 mètres continue d’attirer les curieux. Si la manufacture de tabac a disparu, les locaux abritent aujourd’hui 9.000 m² carrés de bureaux répartis sur cinq étages. Le lieu est accessible au public, notamment pour des lectures de contes (souvent orientaux) et des concerts sous l’élégante coupole vitrée sans oublier le restaurant situé juste en dessous.

Jean-Bernard Litzler

Source : Le Figaro

 

[Vidéo] Génération Identitaire à Calais

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Depuis des mois, Calais est devenue le symbole dans notre pays de la véritable invasion à laquelle est confrontée notre continent.

Puisque l’État se montre incapable de défendre réellement les Calaisiens, Génération Identitaire a pris les choses en main !

130 militantes et militants de Génération Identitaire ont occupé deux ponts de la ville de Calais, afin d’en bloquer l’accès aux immigrés clandestins.

Opposant une résistance passive uniquement, les jeunes identitaires ont été durement matraqués et gazés par la police sous les ordres d’un Préfet s’empressant sans doute d’obéir docilement aux instructions du gouvernement.

Si les gouvernants refusent de protéger les populations en rétablissant des frontières, à l’échelle nationale comme européenne, alors ils verront les peuples dresser des barricades !

Autriche. Interpellé pour des têtes de porc déposées devant une mosquée

Soupçonné d'avoir déposé deux têtes de porc sur le site d'une mosquée en construction jeudi soir, un homme de 46 ans a été interpellé à Graz en Autriche.

Le témoignage de passants serait à l'origine de l'arrestation de cet homme de 46 ans. Il « a déposé les têtes de porc sur le chantier et souillé le minaret avec du sang », a indiqué un porte-parole de la police locale, alertée par des passants au moment des faits. 

« Il ne s'agit pas seulement d'une attaque contre notre mosquée mais d'une attaque contre toute notre communauté religieuse, ses fidèles et la liberté de religion », a déploré le Centre islamique de Graz sur sa page Facebook.

Propagation des préjugés Les délits racistes recensés par la police ont augmenté de moitié en Autriche durant l'année 2015, au cours de laquelle le pays a été en première ligne des flux migratoires, selon un récent bilan du ministère de l'Intérieur.  La chancelier social-démocrate Werner Faymann a mis en garde vendredi contre le « risque d'une polarisation croissante de la population et la propagation des préjugés ».

Deux crimes -un viol et un homicide- récemment commis à Vienne et dont les auteurs présumés sont étrangers ont concentré l'attention médiatique et politique en pleine campagne électorale pour l'élection présidentielle.  En réaction à ces faits, la coalition gouvernementale entre sociaux-démocrates (SPÖ) et conservateurs (ÖVP) veut présenter dans les prochains jours des mesures visant les demandeurs d'asile auteurs d'infraction et les personnes en séjour irrégulier en Autriche.

Le candidat d'extrême droite (FPÖ) à la présidentielle Norbert Hofer est arrivé, avec 35% des suffrages, en tête du premier tour le 24 avril et est favori pour succéder au social-démocrate Heinz Fischer (SPÖ). Il affrontera un écologiste se présentant sous l'étiquette d'indépendant, Alexander Van der Bellen, au second tour le 22 mai.  Les candidats SPÖ et ÖVP ont été éliminés.

Source : Ouest France

Hauts-de-Seine: trois blessés dans une fusillade à Colombes

Trois personnes ont été blessées par balle ce jeudi après-midi dans un quartier populaire de Colombes (Hauts-de-Seine) par le conducteur d’un deux-roues qui a pris la fuite, a-t-on appris de source policière. La fusillade s’est déroulée en fin d’après-midi, boulevard Charles-de-Gaulle, dans un quartier de la ville connu pour abriter d’importants trafics de stupéfiants.

Deux voitures et un deux-roues se sont arrêtés devant un groupe de jeunes et le conducteur du deux-roues a mis pied à terre, tirant sur le groupe. Les trois blessés, qui présentaient des blessures légères par balle, se sont présentés d’eux-mêmes à l’hôpital Louis-Mourier de Colombes, selon une source proche de l’enquête.

La fusillade s’est déroulée dans le quartier populaire de Petit-Colombes, classé en zone de sécurité prioritaire et en pleine rénovation urbaine.

Source : Boulevard Voltaire

Arabie saoudite: une cellule "terroriste" démantelée près de La Mecque, 4 morts

Les forces de sécurité saoudiennes ont démantelé jeudi près de La Mecque une cellule « terroriste », dont quatre membres ont trouvé la mort, a annoncé le ministère de l’Intérieur. Deux autres suspects, liés à cette cellule, ont été arrêtés dans la région de Jeddah, sur la mer Rouge, a ajouté le porte-parole du ministère dans un communiqué publié par l’agence officielle SPA.

Les forces de sécurité, engagées dans une chasse aux « terroristes », ont lancé jeudi un raid contre un repaire de la cellule « terroriste » près de La Mecque, a indiqué le porte-parole. Mais les membres de la cellule ont ouvert le feu contre les policiers, qui ont répliqué tuant deux d’entre eux, alors que deux autres ont péri en actionnant leurs ceintures d’explosifs. Cet échange n’a pas fait de victimes parmi les forces de sécurité ou les civils.

Source : Boulevard Voltaire

Deux cellules terroristes démantelées en Tunisie

Deux « cellules terroristes » liées à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dont l’une préparait des attaques contre des centres commerciaux ou encore des locaux de partis politiques, ont été démantelées dans le nord-ouest de la Tunisie, a annoncé ce jeudi le ministère de l’Intérieur. Neuf personnes au total ont été arrêtées à la faveur du démantèlement de ces cellules ayant prêté allégeance à la phalange Okba Ibn Nafaâ, un groupe lié à Aqmi, selon le communiqué du ministère. L’opération s’est déroulée à une date non précisée dans la région du Kef, frontalière de l’Algérie.

L’une des cellules effectuait des repérages dans le but de perpétrer des attaques contre des « centres commerciaux », des « installations militaires et sécuritaires », des « personnalités » ou encore des « locaux de partis » politiques, a-t-on ajouté. Une « quantité d’explosifs » a été saisie.

La seconde cellule, de cinq membres, procurait « une aide financière » et faisait parvenir « des provisions » à un « groupe de terroristes » retranchés dans la zone montagneuse du Kef, selon la même source.

Source : Boulevard Voltaire

Elections: les indépendantistes revendiquent une victoire "historique" en Ecosse

La dirigeante du Parti national écossais (SNP, indépendantiste) Nicola Sturgeon a revendiqué vendredi une victoire « historique » pour son parti lors de l’élection du nouveau Parlement écossais. Tous les votes ne sont pas encore dépuillés « mais ce qui est clair déjà, c’est que le SNP a remporté une troisième élection consécutive au Parlement (écossais) », a-elle déclaré. « C’est historique pour le SNP », a-t-elle ajouté.

Source : Boulevard Voltaire

Un cadre FN du Var juge les migrants "lâches" et "égoïstes"

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L'ancien directeur de campagne de Marion Maréchal-Le Pen aux élections régionales a publié un message sur sa page Facebook pour réagir à un article de Var-Matin, estimant que les migrants sont "lâches" et "égoïstes". 

Frédéric Boccaletti ne partage pas l'analyse de Var-Matin, c'est le moins que l'on puisse dire. Pour réagir à un dossier sur la situation des migrants publié dans le quotidien régional mercredi, le secrétaire départemental du Front national a dit ce qu'il pensait des hommes qui arrivent en France depuis le début de la crise migratoire : "ces hommes, que beaucoup de médias présentent avec complaisance comme des victimes, voire des héros, sont animés d'un égoïsme exacerbé doublé d'une lâcheté honteuse", affirme-t-il.

Et le cadre FN de prendre un exemple précis en citant l'article, et le cas d'Ehsanullah. Ce migrant "a dû vendre sa maison et sa voiture afin de payer les passeurs. Il se dit fatigué par toute cette violence et cette folie meurtrière. Mais pour cela, il n'a pas hésité à laisser dans son pays d'origine sa mère, ses frères et sa femme... d'autre peut quitter son pays en guerre en abandonnant parents, femmes et enfants ?"

Source : Valeurs actuelles

Sciences Po formera les « ministres du culte » dès septembre 2016

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Dès septembre 2016, prêtres, pasteurs, rabbins, imams et moines bouddhistes pourront s’inscrire au nouveau programme de « formation interreligieuse » de Sciences Po, intitulé « Emouna, l’Amphi des Religions ». Fondée par le rabbin Moché Lewin, la formation regroupe sans distinction « le judaïsme, le christianisme, l’islam et le bouddhisme » dans l’objectif de valider « l’excellence de ses représentants ». Face aux récentes tensions, l’État sonne le glas et rappelle les religions à l’ordre : il faut les soumettre aux « lois de la République ». Le loup entre dans la bergerie !

Et pour cause : la présentation de ce programme réduit d’emblée les religions à des « forces civilisatrices, porteuses d’humanité et d’éthique ». En somme, de simples facteurs culturels. Dépossédées de leurs dogmes, elles s’inscrivent désormais dans un préfabriqué passé, commun à toutes les patries ou les peuples. Et surtout, le rôle indéniable du christianisme dans l’histoire de la France est dissous. « Ça va mieux », de mieux en mieux, en effet, pour le mondialisme et son cortège de fléaux. Comme s’il ne suffisait pas que les programmes scolaires soient épurés des grandes figures historiques de notre pays, afin que les « futurs Montaigne » ne s’y sentent pas trop dépaysés !

« Mobiliser un socle de connaissances utiles à l’exercice de ses responsabilités dans le cadre de communautés religieuses », tel est l’objectif. Or, le rôle des religieux n’est-il pas de servir Dieu, et non l’homme ou ses institutions ? D’étudier les textes sacrés et les langues anciennes, grâce à la théologie (« science de Dieu »), afin de transmettre Sa parole aux fidèles, d’élever leurs âmes, d’assurer leur salut et de cultiver leur foi ? Ici, Sciences Po soumet la religion à des « modalités pédagogiques », une sauce républicaine aromatisée de spiritualité ; une leçon destinée à se propager au cœur des communautés, par le biais d’agents for(ma)tés. Ainsi, les grands prêtres de la République distilleront aux « ministres du culte » toutes leurs compétences pour diriger leurs fidèles grâce aux notions de « management », de « leadership », et de « négociation » infusées par l’institution.

Écarté de la société, le sacré se trouve désormais empoisonné. Dans L’Enracinement: Prélude à une déclaration des devoirs envers l’être humain

, Simone Weil constatait déjà que la religion, reléguée au domaine privé, était devenue « une affaire de choix, d’opinion, de goût, presque de fantaisie, quelque chose comme le choix d’un parti politique ou même comme le choix d’une cravate ; ou encore qu’elle est affaire de famille, d’éducation, d‘entourage ». Comprenant qu’elle ne pourrait jamais s’en débarrasser, la République tente alors d’y instiller directement son venin de « laïcité à la française », en lavant elle-même le cerveau des religieux.

Virginie Vota

Source : Boulevard Voltaire

Le nouveau marché aux esclaves

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Ainsi donc, la Commission européenne veut mettre à l’amende les pays qui refuseraient leur quota de migrants. Solution un peu fruste qui manque d’élégance. Mais la Paris School of Economics (PSE) – ou PES, en anglais dans le texte bien évidemment – a une autre proposition autrement plus raffinée qui n’a pas connu, à ce jour, la notoriété qu’elle mérite. PES est la sœur de Toulouse School of Economics du prix Nobel Jean Tirole, qui s’est érigé en gardien absolu de l’orthodoxie économique en refusant toute intrusion des sciences sociales dans la discipline au profit des seuls modèles mathématiques, une discipline appelée « économie industrielle » dont le regretté Bernard Marris avait pu écrire que c’était « une secte, dont l’obscurantisme et le fanatisme donnent froid dans le dos. Il n’est pas difficile de repérer le taliban sous l’expert, et le fou de Dieu sous le fou de l’incitation. »

À Paris, PES, c’est l’école de la gauche bien-pensante de Thomas Piketty qui a produit une nouvelle génération d’économistes « de gauche » dont Julia Cagé qui, avant d’épouser ledit Piketty, avait créé une espèce de fondation Terra Super Nova dont les recommandations encore plus délirantes que le think tank du P « S » proposaient de taxer les propriétaires ayant achevé de rembourser leur emprunt…

Là, elle fait mieux. Hillel Rapoport, chercheur à PSE, qui précise qu’il parle « du strict point de vue de l’économiste » et qu’il ne fait pas de politique, propose d’instaurer un marché des quotas de migrants, comme il fut instauré un marché des droits à polluer… qui a donné naissance à la gigantesque escroquerie à la TVA sur les quotas de carbone actuellement devant la justice.

De quoi s’agit-il ? Il s’agit de faire un « matching » entre les souhaits des migrants et ceux des pays. Une sorte de Gault et Millau de la migration qui enregistrerait les souhaits des migrants et ceux des pays d’accueil et les mettrait en rapport par le biais d’algorithmes mathématiques et définissant, par là, le prix à payer par ceux qui n’accepteraient pas leur quota : « Je tiens ici à préciser un élément essentiel : il ne s’agit en aucun cas d’une marchandisation de la personne humaine », déclare notre chercheur qui ne fait pas de politique, tout en précisant que l’addition serait beaucoup plus élevée pour les pays « qui maintiennent une vision sécuritaire et identitaire » sur l’immigration que les amendes que prétend infliger la Commission européenne. Rien de politique dans l’algorithme, donc.

Jamais en retard d’une « innovation sociétale », le groupe des Verts au Parlement européen a accueilli favorablement sa proposition. Et le gouvernement suédois, dont le succès de la politique d’immigration éclate de jour en jour, lui aurait confié une mission.

On est rassurés de voir ainsi les algorithmes mathématiques – qui ne font pas de politique – s’emparer du problème. On ne sait pas encore si ces droits à migrants seront soumis à TVA ! Tout comme on est rassurés des productions de ces écoles qui bénéficient de financements abondants des grandes entreprises et versent des salaires exorbitants à leurs professeurs, qui ne font pas de politique. Rien que des algorithmes.

Claude Rochet

Source : Boulevard Voltaire

Ces manuels scolaires qui accentuent la grande déculturation

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Les nouveaux manuels scolaires sont proprement sidérants. En me promenant sur la Toile, j’ai découvert quelques extraits de ces ouvrages qui servent à instruire nos enfants. Propagande pro-immigration massive, œuvres mal écrites, « revues de presse » orientées… Est-ce ainsi que Najat Vallaud-Belkacem, actuel ministre de l’Education nationale, entend faire des jeunes esprits les citoyens « conscients » de demain ? Ou est-ce ainsi que le ministère rééduque des esprits qui ne sont pas encore formés ? Je penche pour la deuxième solution.

Citons en exemple les manuels de sixième et de cinquième de la collection Colibris, éditée par les Éditions Hatier pour l’enseignement du français. Dans la catégorie « expression orale », les élèves étudieront une chanson de l’artiste belge Stromae, adaptation de Carmen dont je me permets de vous livrer quelques extraits : « Prends garde à toi/Et à tous ceux qui vous like/Les sourires en plastique sont souvent des coups d’hashtags. » Il y a pire, certes. Mais s’agit-il vraiment d’un texte qui mérite d’être étudié en classe, sachant, en outre, que la majorité des élèves écoutent ce chanteur à la maison ? Non. Rajoutons que la chanson est truffée de mots d’anglais, ce qui (vous en conviendrez) est assez étrange pour un cours censé traiter de la langue de Molière.

Autres œuvres d’envergure évoquées dans ces manuels : Le Ventre de l’Atlantique, de Fatou Diome, L’Extraordinaire Voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa, de Romain Puértolas ou bien encore Faire l’amour, de Mikaël Ollivier (issu du recueil Des filles et des garçons, de Thierry Magnier, en partenariat avec le collectif Ni putes ni soumises). Les extraits des deux premiers romans mentionnés racontent des histoires de personnes venues en France, immigrés illégaux présentés de façon positive, voire sous les traits de victimes. L’objectif paraît évident : convaincre les enfants du bien-fondé de l’immigration de masse pour qui aurait un cœur. Que les ouvrages soient mineurs et assez mal écrits doit indifférer les « pédagogues ».

Faire l’amour relate un dialogue entre des « jeunes », Tommy et Leïla. Nous sommes loin de la grande littérature quand Tommy, gêné et enamouré de Leïla, déclare : « J’te trouve… Enfin, je t’trouve bonne, quoi ! » Les élèves sont si méprisés par le ministère qu’on leur donne à lire des textes d’une abyssale vacuité. Pourtant, je suis convaincu que les plus modestes auraient tout à gagner à lire de vrais textes et, mieux, qu’ils apprécieraient de les lire si on savait les leur expliquer correctement.

Parmi les exercices proposés, les collégiens sont aussi invités à imaginer l’histoire d’amour de Karim et Léa à travers les âges, « dans l’Antiquité, sous Louis XIV et en l’an 3000 ». No comment. Au moins, les professeurs ne doivent pas s’ennuyer en lisant les copies !

Moins amusants, les désormais fameux exercices de « décryptage des médias ». La revue de presse sur les « migrants » propose un petit jeu des sept erreurs entre deux couvertures, l’une de Valeurs actuelles, l’autre de Télérama. Bien évidemment, tout est fait pour que les collégiens s’indignent du manque d’humanité de Valeurs actuelles. Excusez du peu, même Boulevard Voltaire est cité (preuve que nous sommes lus en haut lieu ?) ! Probablement pas pour être vanté comme étant un des seuls médias libres, n’appartenant ni à l’État, ni à une grande fortune…

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

vendredi, 06 mai 2016

Sortie prochaine du n°9 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Jean Mabire

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En hommage à un éveilleur de peuple

Il y a dix ans, le 29 mars 2006, décédait l'écrivain et historien normand Jean Mabire. Homme d'une immense culture et aux convictions affirmées, Jean Mabire fut sans doute l'un des écrivains les plus prolifiques du XXe siècle.

Dans les années 60 et 70, il était encore possible d'aborder certains sujets historiques qui sont aujourd'hui tabous ou sous la haute surveillance des censeurs de l'idéologie dominante. C'était le cas par exemple de la Seconde Guerre mondiale qui fut l'une des matières de prédilection de Jean Mabire.

Mais Jean Mabire était aussi un militant. Très jeune, il s'intéressa à la politique et, dès l'après guerre, il prit fait et cause pour la Normandie, région sacrifiée de ce que l'on appelle "la Libération", dans laquelle sa famille avait ses racines. Déjà, avant l'heure, Jean Mabire était un identitaire.

Son attachement à la Normandie le rapprocha évidemment de la cause européenne. En fait, il fut l'un des premiers à imaginer un nationalisme qui dépasserait le cadre strict de la nation française pour se rallier à la dimension civilisationnelle européenne. Ce n'est pas par hasard que Mabire collabora à Défense de l'Occident, la revue de Maurice Bardèche. Plus tard, il sera le rédacteur en chef d'Europe Action, la revue de Dominique Venner, qui marqua une véritable rupture au sein du mouvement nationaliste et qui donna plus ou moins naissance, au lendemain de mai 1968, à ce que l'on appelle aujourd'hui "la nouvelle droite".

Voilà au moins une des raisons pour lesquelles nous ne pouvions pas laisser passer ce dixième anniversaire sans consacrer un Cahier d'Histoire du nationalisme à cet infatigable éveilleur de peuples qu'était Jean Mabire.

Avec des contributions de :

Pierre Vial, Francis Bergeron, Alain Sanders, Georges Feltin-Tracol, Philippe Randa, Eric Lefevre, L-Ch Gautier...

Sortie le 29 mars 2016

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Source : Les cahiers d'histoire du nationalisme

Plusieurs rendez-vous dimanche à l'occasion de la Fête nationale de Jeanne d'Arc

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Source : Synthèse Nationale

Samedi 7 mai : 3e congrès du Parti de la France à Bagnolet (93)

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Samedi 7 mai, au Novotel de Bagnolet (1, avenue de la République à Bagoolet - 93), se tiendra le 3e Congrès du Parti de la France. Profitez de cet événement pour venir découvrir le Parti de la France et ses cadres. Le matin sera consacré aux élections et aux travaux internes du PdF et à partir de 14h, le Congrès est ouvert à tous.

Afin de faciliter l'organisation, merci d'annoncer votre présence au 06 38 73 25 61

Un stand de la revue Synthèse nationale

sera ouvert sur place

Source : Synthèse Nationale

Le sondage sur l’immigration que les médias veulent faire taire

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Il y a peu de temps, à la sortie d’une réunion politique, républicaine et citoyenne, et alors que les débats avaient tourné autour de l’immigration sans qu’aucun des intervenants n’ait pris le soin d’appeler un chat, un chat, je disais à un ami: Ils n’ont rien compris, le problème n’est pas tant l’immigration, le problème, c’est l’Islam, les muzz, radicalisés ou pas. Les Français, ceux qui ne sont pas muzz, en ont marre des muzz, de l’Islam et du clientélisme de nos politiques vis à vis de cette  » communauté « , c’est aussi simple que cela !

L’ami en question, nul n’est parfait, juppéiste convaincu et donc adepte du Vivre-ensemble, se gratta la tête un instant et me dit le plus sérieusement possible: tu as fort probablement raison.

Et ce matin, ce sondage relayé par le Figaro avec les même questions que celles posées régulièrement par l’IFOP depuis 1989:

  • En 1989, 33% des Français étaient favorables à la construction de mosquées, 20% en 2010, ils ne sont plus que 13% aujourd’hui (-20 vs 1989).
  • En 1989, 31% des Français étaient opposés  » au port du voile ou du foulard dans la rue pour les musulmanes qui le souhaitent « , 59% en 2010, ils sont aujourd’hui 63% (x2 vs 1989).
  • La présence d’une communauté musulmane, une menace ? Oui pour 47% des Français (+5). Seulement, a-t-on envie de dire…
  • L’influence et la visibilité de l’Islam est-elle trop importante ?: Oui à 63% ( + 8 vs 2010 ).
  • Les personnes d’origine musulmane bien intégrées dans la société ? Non pour 68% des Français.
  • Et pour quoi donc mal intégrées ?: De par leur propre refus à s’intégrer pour 67% des Français ( +6%), à cause de différences culturelles trop importantes pour 45% des Français ( ben oui, quoi, y a des Français qui ont encore de la …. dans les yeux ). A cause du racisme ou du manque d’ouvertures des Français ? Oui, pour seulement 14% des Français.

Mais ce qu’il y a de plus caustique, voire d’amusant, dans ce sondage, c’est que les progressions constatées pour ce désamour sont essentiellement dues aux personnes de sensibilité socialiste.

Ainsi, en 2010, 39% des électeurs PS pensaient que la place de l’Islam étaient trop importante, ils sont aujourd’hui 52% à le penser (+13 !). L’élection éventuelle d’un maire musulman choquait 18% des sympathisants socialistes en 2010, elle en irriterait 28% en 2016.

Vous me direz, ouais, mais attention, les attentats, Daesh, les migrants, toussa, … Ben même pas si j’en crois le gars de l’Ifop:  » La dégradation de l’image de l’islam en France n’a pas été dopée par les attentats même si ces événements l’ont confortée. On observe bien un raidissement continu de la société française vis à vis de l’Islam. Ce raidissement était bien installé chez les électeurs de droite et du FN, une nouvelle étape s’ouvre car il atteint largement l’électorat socialiste « . Le phénomène de rejet des muzz et de l’Islam s’inscrit donc dans la durée et il progresse chaque année un peu plus.

Et oui, y en a marre de l’Islam, de plus en plus, et ça ne date pas d’hier. Le problème, c’est qu’ils sont, selon les sources, entre 4 et 7 millions à être de culture musulmane en France. 2 500 mosquées répertoriées ! Le clash, le gros clash, le gros, gros clash est donc à redouter entre cette  » communauté  » et les Français car rien, à court ou moyen terme, laisse penser que ces courbes puissent s’inverser, bien au contraire. Aux politiques d’arrêter les conneries et de prendre leurs responsabilités ! Faute de quoi, ça va forcément swinguer violent à un moment ou un autre. Est-ce ce que nous voulons ?

Corto74 Blogueur corto74.blogspot.fr/
 

Londres, ville monde, devrait élire Sadiq Khan, un maire issu de l'immigration

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Sadiq Khan. Ce nom pourrait devenir célèbre le 5 mai, jour de l'élection municipale à Londres. Il est candidat du parti travailliste à la mairie d'une capitale de plus de 8 millions d'habitants. Sadiq Khan est né à Londres dans une famille venue du Pakistan. Un symbole pour cette ville qui accueille une population venue du monde entier.

Image d’Epinal de l’intégration réussie, Sadiq Khan, qui caracole en tête des sondages, né dans une famille pakistanaise immigrée, pourrait devenir le 5 mai le prochain maire de Londres, sous l’étiquette travailliste. Au-delà du cliché de «premier maire musulman d'une capitale européenne» dont se sont emparés de nombreux médias, la candidature de ce fils d'immigrés est une vraie bouffée d'air dans la vie politique britannique.

Ses origines, mais aussi son col ouvert (on le voit rarement en cravate) détonnent dans un milieu où les diplômés des grandes écoles privées trustent de nombreuses places, à commencer par celle de Premier ministre avec David Cameron, ou le flamboyant maire de la capitale avec Boris Johnson, qui ne se représente pas.

Fils d'un chauffeur de bus
Non, Sadiq Khan n'est pas diplômé d'Eaton ou d'Oxford et n'est pas issu d'une famille richissime comme le candidat conservateur Zac Goldsmith, qui lui est opposé. Il est né en 1970 à Londres dans une famille émigrée du Pakistan, dont le père est chauffeur de bus (la ligne 44 selon le site de campagne) et la mère couturière. «Ma maman cousait des robes pour 50 pence pièce pour apporter de l'argent supplémentaire pour notre famille. C'était difficile, précaire et mal payé. Je veux que mes filles  et toutes les femmes à Londres  aient un avenir meilleur et ne pas avoir à faire les mêmes sacrifices que ma mère a fait pour nous», a-t-il raconté lors de sa campagne. 

Cinquième enfant d'une famille de huit, il grandit dans une HLM d'un quartier populaire de la capitale britannique.

A l'école, il veut d'abord étudier les sciences pour devenir dentiste. Mais un de ses professeurs a repéré son envie d'en découdre verbalement et l'oriente vers des études de droit. Mais l'homme ne manie pas que les mots puisqu'il a aussi fait de la boxe pour se défendre des attaques qu'il pouvait subir en tant que «paki».

Il sera donc avocat, spécialisation droits de l'Homme. Il a d'ailleurs présidé pendant trois ans l'ONG Liberty (pour la défense des droits fondamentaux et les libertés).

Au cours de sa carrière juridique, il a défendu de nombreux cas liés à l'emploi et la discrimination mais aussi plaidé dans de nombreux dossiers contre la police. 

Député, ministre puis candidat


Membre du parti travailliste, il se fait élire député en 2005 dans un quartier de Londres, siège qu’il a conservé jusqu’à aujourd’hui. Il a été ministre en 2008 dans le gouvernement de Gordon Brown. Aujourd'hui, Sadiq Khan est devenu un homme politique reconnu. C’est en 2015 qu’il annonce sa candidature pour la mairie de Londres au nom du parti travailliste, dont il gagne la primaire. 

Dans sa campagne, il met surtout l'accent sur le logement et les transports dont il propose le gel des tarifs et la possibilité de changer de bus avec le même ticket.

Un maire musulman ? Un maire féministe !

Sadiq Khan se définit comme un musulman modéré. Il a d’ailleurs affirmé avoir reçu des menaces pour son vote en faveur du mariage pour tous.
 
«Je n’ai jamais cessé de dénoncer les extrémistes de façon très ferme, avait-il affirmé sur la BBC. J’ai même une fatwa contre moi pour mon combat en faveur du mariage homosexuel. C’est difficile. Mais mon expérience, en tant que musulman britannique, est que Londres est la seule ville au monde ou je veux élever mes filles. Et mon histoire est celle de nombre d’immigrés, d’enfants et de petits-enfants depuis des milliers d’années.» 

Dans de nombreux discours, il a défendu une vision féministe de son mandat, affirmant vouloir lutter contre toutes les discriminations et menaces pesant sur les femmes. «Je serai un fier féministe à la mairie», affirme-t-il en mettant en avant le fait qu'il est père de deux filles.
 

Mais M.Khan est cependant accusé de jouer sur la corde des minorités et pour son appartenance à l'islam. «Ce serait un message phénoménal» envoyé au monde si un musulman était élu à la tête de Londres, a-t-il en effet affirmé. Une position qui lui a valu des critiques car considérée comme communautariste. «Si vous étiez battu, cela signifierait-il que Londres est intolérant?», lui a rétorqué un polémiste.

La presse a tenté aussi de le faire passer pour un islamiste. Des journaux comme le Sun ou l'Evening Standard l'attaquant sur ce thème.

En réponse à de mauvais sondages pour le candidat conservateur, la campagne s'est corsée à l'approche du scrutin. Les accusations contre le potentiel vainqueur se sont faites plus basses. Les conservateurs n'ont pas hésité à reprendre l'idée que derrière le musulman pourrait se cacher l'islamiste: sur ce thème le Premier ministre conservateur, David Cameron, a affirmé que l'on trouvait le candidat travailliste à une réunion au côté d'islamistes, provoquant une jolie tempête politique en Angleterre. Des attaques qui surviennent dans un climat de tension au sein du parti travailliste, plusieurs de ces membres ayant été accusés d'antisémitisme.

Sadiq Khan est «clairement un musulman moderne, progressiste» et les attaques soulevant des questions sur sa religion risquent «de se retourner» contre ceux qui les ont lancées, estime Tony Travers, de la London School of Economics, cité par France 24.

Londres ville-monde
Au-delà des polémiques, l'élection de ce fils d'immigrés, musulman modéré, consacrerait Londres, symbole de la ville-monde dans laquelle les enquêtes montrent la présence d'habitants venus de tous les continents au point, selon certaines études, que les «Blancs» seraient devenus minoritaires. «La proportion de Britanniques blancs a ainsi perdu 13 points en dix ans (45% en 2011 contre 58% en 2001). La part des minorités s’est donc fortement accrue et pas seulement à Londres», notait la démographe, parfois contestée, Michèle Tribalat sur Atlantico. Dans cette capitale qui abrite aussi le plus grand nombre de milliardaires au monde, plus d’un tiers des Londoniens sont nés à l’étranger, confirme Courrier International. Sans compter les «les Britanniques d'origine étrangère, par exemple les enfants ou petits-enfants d'immigrés pakistanais nés au Royaume-Uni», ajoutent Les Echos.

«Un maire de Londres, fils d'un immigré chauffeur de bus, et de foi musulmane, un tel maire serait une réponse sans appel à ceux qui voulaient, il y a 10 ans, détruire notre mode de vie», affirmait-il en présentant sa campagne en référence aux attentats islamistes de 2005 à Londres.
 
Pierre Magnan
 

Mozart censuré pour complaire à la Turquie

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La Turquie serait- elle devenue la nouvelle maîtresse de l’Europe ?

L’air dit « du catalogue » est l’un des plus célèbres du Don Giovanni de Mozart. Rappel de la situation : Donna Elvira, séduite et abandonnée par Don Giovanni, le cherche pour se venger. Don Giovanni s’enfuit, laissant son valet Leporello lui dire la vérité. Pour ce faire, le valet se réfère à une liste des noms des conquêtes de son maître. Il propose à Donna Elvira de la lire avec lui. Donna Elvira découvre qu’elle n’est qu’un élément de la longue liste de femmes séduites et abandonnées. Le texte chanté par Leporello ne contient aucun nom propre, mais des noms collectifs ou des catégories : « En Italie six cent quarante, en Allemagne deux cent trente, une centaine en France, en Turquie quatre-vingt-onze « .

Or, la dernière partie de la phrase vient d’être censurée à Berlin, au Komische Oper qui programme actuellement Don Giovanni. La « Turquie » a été remplacée par la « Perse ». Cette initiative de la direction a été prise pour ne pas offenser la sensibilité des millions de citoyens turcs vivant en Allemagne, mais surtout pour ne pas créer de malentendus diplomatiques avec Erdogan, qui ces derniers mois a exercé de fortes pressions auprès des autorités allemandes et des médias en ce qui concerne l’image de la Turquie dont il convient de ne pas se moquer publiquement.

L’ordre de modifier le texte du livret écrit par Lorenzo da Pont, et donc de censurer le chef d’œuvre de Mozart (ou plutôt, est venu des responsables du théâtre en question, mais la demande émane directement du gouvernement fédéral. Comme si les négociations en cours avec le gouvernement turc pour la gestion des flux migratoires impliquaient l’obligation de ne pas créer une source de tension avec Erdoğan. Même au prix de la censure. La demande du gouvernement était d’effacer complètement la partie « fautive » l’opéra, le théâtre a négocié un compromis, en remplaçant la Turquie par la Perse.

La priorité du gouvernement allemand est, en ce moment, de satisfaire les demandes de la Turquie et la « diplomatie » de Madame Merkel est prête à tout. Même à censurer notre patrimoine culturel.

Cette initiative est choquante a priori et rappelle des souvenirs nauséabonds. Mais le côté ridicule de l’affaire devrait l’emporter et recadrer les auteurs d’une telle décision dans les limites étroites de leur champ de vision, car si les autres chefs d’état sont aussi médiocres, il faut s’attendre à des conséquences tragiques :

  • L’Italie, la France et les mouvements féministes allemands vont demander la suppression du début de la phrase.
  • L’Iran va faire valoir que tout le monde sait que la Perse, c’est eux et qu’une fois de plus l’occident a choisi le camp des Sunnites contre les Chiites.
  • Les Lettres Persanes de Montesquieu vont remplacer « turqueries » dans le Bourgeois Gentilhomme de Molière.
  • Les atlas devront être refondus car La Marche Turque va devenir le Marché Persan.

« Le respect que tu veux obtenir, c’est toi qui en décideras ». Proverbe turc.

Jeussey de Sourcesûre

Source : Riposte catholique

Invasion migratoire organisée : 250.000 euros d’amende par « migrant » refusé

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Pour obliger les pays d’Europe à participer à l’invasion organisée du continent, la Commission européenne a proposé d’instaurer une « contribution de solidarité », dans le cadre de la révision du règlement de Dublin, prévoyant une amende de 250.000 euros par « migrant » refusé.

L’objectif affiché par l’instance supranationale non élue est simple : appliquer de force la mesure de répartition automatique des demandeurs d’asile dans l’Union européenne. Qui pourra donc refuser ? Par exemple, si la France décidait, demain, de ne pas recevoir son quota de référence de 30.000 « migrants », elle devrait payer une amende de 7,5 milliards d’euros. Colossal.

Nul récalcitrant ne sera toléré, tant les pays d’Europe centrale que l’Autriche. Signal a été envoyé aux velléitaires d’accepter le viol de leurs frontières par les cohortes de réfugiés, souvent munis de faux papiers, parfois envoyés par l’État islamique pour commettre des attentats.

La mesure, prise à la va-vite, sans consultation préalable des différents Parlements nationaux des États membres, témoigne de la volonté idéologique de l’Union d’installer durablement des multitudes extra-européennes supplémentaires, sans considération aucune pour l’équilibre identitaire, économique et social des pays concernés. Pis : cette politique ne retiendra pas les candidats potentiels à l’émigration venus du sud, qui seront inévitablement attirés vers une terre promise bientôt condamnée à l’enfer de la récession et à l’atomisation multiculturelle.

Peter Szijjártó, chef de la diplomatie magyare, a déclaré que le projet envisagé par la Commission constituait un « chantage ». Un chantage auquel il ne faut surtout pas céder. Il n’est pas excessif de dire que les États membres de l’Union ont été dépossédés de leurs souverainetés politiques. Qui peut nier que le contrôle des entrées et des sorties d’un territoire national est consubstantiel à la souveraineté ? Personne. Il n’y a donc plus de véritables États-nations en Europe, hors les pays qui refusent de céder aux délires bruxellois.

En outre, comme on pouvait s’y attendre, le pacte germano-turc commence à produire ses effets tragiques. Nous sommes quelques-uns à annoncer depuis plusieurs mois que l’Europe se comporte en dhimmi de la Turquie, payant sa « jizya ». Nous avions raison.

Ahmet Davutoğlu, deuxième cerveau du sultan Erdoğan, était ravi le 4 mai au soir. Il a tout obtenu. Nonobstant les quelques protestations d’usage de la droite européenne, Bruxelles a accepté que les Turcs soient libres de circuler en Europe. Il n’y a même plus de mots pour décrire cette trahison historique qui a conduit les autorités européennes à permettre aux 79 millions de Turcs, musulmans, à la culture éloignée de la nôtre, de pouvoir s’installer sur le continent, tout en essayant de nous faire croire que la décision était prise pour lutter contre l’afflux massif de « migrants ».

Pensez donc que pour diminuer le nombre de nouveaux arrivés en Europe, nous donnons aux Turcs, eux aussi immigrés, la possibilité de venir. Il faut l’écrire deux fois pour réaliser. Nous sommes au bord du précipice, gouvernés par des traîtres. Il faudra un jour les juger.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire