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mardi, 03 mai 2016

Quand l’UOIF récuse les liens directs entre islam et terrorisme…

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« Ma charia, ce sont les lois de la République. La charia des musulmans de France, ce sont les lois de la République. » Non, je ne tire pas ces assertions de 1984, le roman dystopique de George Orwell. Elles ont été prononcées par Amar Lasfar, le président de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), à deux semaines de la 33e rencontre de la RAMF (Rencontre annuelle des musulmans de France) tenue habituellement à La Courneuve.

Rappels : l’UOIF, créée en 1983 et membre du CFCM (Conseil français du culte musulman) depuis 2003, classée parmi 83 groupes terroristes par les Émirats arabes unis en 2014, a depuis 2003 pignon sur rue en France. L’UOIF, dont le président de 2012, Ahmed Jaballah, déclarait il y a 20 ans qu’elle était « une fusée à deux étages : le premier démocratique, le second mettra en orbite une société islamique ».

Depuis 32 ans, l’UOIF poursuit donc tranquillement son bonhomme de chemin – ayant essaimé 300 associations partout sur le territoire -, ses visées antirépublicaines n’ayant jamais été remises en question par aucun gouvernement. L’UOIF, de notoriété publique proche des Frères musulmans rêvant, eux aussi, de l’établissement d’un califat mondial. Sa proximité idéologique avec les Frères ? Lasfar assume totalement tout en certifiant que « ce n’est pas cela qui nous guide ». C’est quoi, alors ? L’UOIF semble bien pratiquer la double pensée, celle qui permet d’énoncer deux affirmations contradictoires tout en les acceptant toutes les deux. Langage orwellien version taqiya, en somme.

Exercice auquel continue de se livrer magistralement ce monsieur Lasfar, posant sur le même plan charia, « liberté, démocratie » et « laïcité », lesquelles sont censées « permettre à l’islam de vivre une expérience inédite ». Hassan II aurait-il affabulé quand il disait qu’« à partir du moment où on est musulman, on ne peut pas être laïc car le droit musulman nous colle à la peau tant sur le droit public que sur le droit privé, qu’on le veuille ou non » ?

Ce n’est pas tout. Alors que le recrutement de djihadistes en France passe la plupart du temps par les mosquées dites salafistes – celles pointées du doigt pour prêcher un islam radical -, le président de l’UOIF affirme qu’« il y a des salafismes respectueux des lois de la République et qui ont un discours responsable ». Nous ne sommes plus qu’à un pas des « djihadistes respectueux de la vie humaine »…

Il faut dire qu’à son colloque « Crises : quelles alternatives face aux peurs ? », en février 2016, l’organisation mettait les points sur les i. Elle en a par-dessus la tête, l’UOIF, que les acteurs musulmans soient « sommés de se désolidariser et de répondre des actes terroristes, comme si l’islam était tenu pour responsable du monstre né des entrailles de l’Hexagone »… Mais bien sûr, il fallait y penser : les coupables seraient donc, en vrac et dans le désordre, le mode de vie occidental, les Français non musulmans et les fameuses… valeurs républicaines ! Et nos gouvernants qui n’y voient que du feu…

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

L'Autriche confrontée à une "augmentation dramatique" des actes d'extrême-droite, selon le ministère de l'Intérieur

L'Autriche a connu une "augmentation dramatique" des actes d'extrême-droite au cours de l'année 2015, a annoncé lundi un bulletin d'information émis par le ministère autrichien de l'Intérieur.

Les actes d'extrême-droite et les actes de nature raciste, xénophobe ou antisémite sont passés de 750 en 2014 à 1 156 l'année dernière, soit une hausse de 54,1 %.

Peter Gridling, du Bureau fédéral de Protection de la Constitution de la lutte contre le terrorisme (BVT), a déclaré que le nombre de personnes signalées dans ce type d'affaires avait atteint 1 691, un chiffre qu'il a qualifié de "pic historique".

Les groupes appartenant à la soi-disant "nouvelle droite", et qui comprennent entre autres les Identitaires - une mouvance qui tend à attirer une base partisane plus jeune que par le passé - sont de plus en plus fréquemment impliqués dans ce genre d'actes d'extrême-droite.

Le rapport a également souligné que la crise des réfugiés et des demandeurs d'asile, qui a commencé en 2015, avait conduit à un "déchaînement substantiel du ressentiment et des agressions xénophobes".

Dans le même temps, les actes liés aux mouvances d'extrême-gauche ont enregistré une baisse, passant de 371 à 186. Ces actes ont concerné 412 personnes, contre 545 l'année précédente.

Source : china.org

Alle­magne Angela Merkel mena­cée par la montée de l’ex­trême droite

La laïcité de l’État turc serait-elle la nouvelle cible des islamo-conservateurs au pouvoir, dans la continuité de la vague de répression contre tous les mouvements progressistes ? C’est ce que laisse supposer la dernière déclaration du président du Parlement, Ismaïl Kahraman, membre du Parti de la justice et du développement (AKP, islamiste). «En tant que pays musulman, pourquoi devrions-nous rester en retrait de la religion ? Nous sommes un pays musulman. (…) Avant tout, la laïcité ne doit pas figurer dans la nouvelle constitution», a-t-il martelé le 25 avril, lors d’une conférence.

La déclaration a aussitôt déclenché des manifestations à Ankara, la capitale, à Istanbul, à Izmir. Les rassemblements qui ont eu lieu le 26 avril sous le mot d’ordre «La Turquie est laïque et le restera» ont été violemment réprimées. Les leaders de l’opposition ont dénoncé l’instrumentalisation politique de la religion, source de «chaos», reprochant à l’AKP de vouloir briser le socle de la laïcité sur lequel repose la République turque fondée par Mustafa Kemal (Atatürk) en 1923.

Le président Erdogan, fondateur de l’AKP en 2001, s’est fendu quant à lui d’une déclaration laissant entendre qu’il n’approuvait pas la sortie du président du Parlement, estimant que ce dernier exprimait seulement «ses propres opinions». En ce qui le concerne, sa «pensée est claire depuis le début : l’État doit se tenir à égale distance de tous les groupes religieux, c’est ça la laïcité», a-t-il déclaré le 26 avril à partir de Zagreb (Croatie), où il était en visite.

Rassurer l’UE

Des propos qui visent sans surprise à rassurer l’UE. Le gouvernement turc espère une relance des négociations en contrepartie de l’accord sur les réfugiés. Mais nul n’est dupe dans les milieux progressistes attachés au caractère laïc de l’État turc. Dans la réalité, l’offensive est bel et bien engagée sur le terrain, dans les secteurs les plus sensibles de la société, pour instaurer la domination sans partage des signes et des comportements religieux.

Le port du voile est ainsi autorisé dans les universités, dans la fonction publique, de même que dans les lycées. L’enseignement de l’islam est obligatoire dans l’école publique. Les salles de prière rouvrent partout où cela est souhaité, notamment à l’intérieur des enceintes universitaires. Les autorités religieuses mènent de véritables campagnes d’islamisation de la jeunesse, tandis que les centres de formation d’imams se multiplient à travers le pays.

Manœuvres et attentats

Faute de majorité parlementaire pour réformer la Constitution (317 députés au lieu de 330) et instaurer le régime présidentiel omnipotent voulu par Erdogan, l’AKP tente de «travailler» en profondeur la société turque dans l’objectif évident de faire pression pour ébranler l’État laïc. Ces manœuvres politico-idéologiques interviennent dans un contexte d’attentats sanglants à répétition et d’une offensive de Daech à la frontière avec la Syrie. Le pouvoir turc donne le sentiment de vouloir jouer sur la peur pour accompagner la dérive autoritaire du président Erdogan et accélérer l’islamisation du pays.

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Réuni en congrès, à Stutt­gart, le parti popu­liste alle­mand AfD se pose en force anti-esta­blish­ment et donc direc­te­ment contre la chan­ce­lière alle­mande.

Ce n’est pas la première fois qu’un parti se révolte contre la classe diri­geante en Alle­magne. La dernière fois, c’était le parti des Verts il y a 36 ans. Trois ans après sa créa­tion, il entrait au Bundes­tag. Il a changé le pays de manière durable. Une grande partie de ce qui semble évident et impor­tant aujourd'hui, ce sont les Verts qui l'ont initié : les éner­gies renou­ve­lables, l'égalité entre hommes et femmes, les unions entre hété­ro­sexuels et homo­sexuels, les tech­no­lo­gies plus vertes, dans l’in­dus­trie auto­mo­bile, l'alimen­ta­tion bio, l'égalité des chances à l'école, l'ouver­ture sur le monde…

Ces jours-ci, un parti s'est de nouveau mis en quête de chan­ger l’Al­le­magne. Comme beau­coup de Verts à leurs débuts, ses membres rejettent le système, fustigent ses repré­sen­tants et voient partout conni­vences et compro­mis­sions.

Le parti a été fondé il y a trois ans et devrait proba­ble­ment accé­der au pouvoir aussi vite que les Verts en leur temps. À la diffé­rence qu’aujourd’­hui il ne mènera pas une poli­tique moderne et progres­siste mais plutôt destruc­trice et rétro­grade. Oui, une poli­tique qui, sur de nombreux points, est contraire à la consti­tu­tion.

  Un parti normal ?

Le succès impor­tant de l’Afd ne se nour­rit pas seule­ment du rejet de la poli­tique des réfu­giés du gouver­ne­ment fédé­ral. Celui-ci a d'ailleurs déjà commencé à adap­ter son action sous les critiques. Or, le nombre de réfu­giés baisse mais dans les sondages, l’AfD conti­nue sa progres­sion. Au niveau natio­nal, il vient de dépas­ser les Verts et il ne lui manque pas grand chose pour faire pareil avec les socia­listes de la SPD. Enfin, lors du congrès du parti, qui s'est tenu à Stutt­gart le week-end dernier, l'AfD a travaillé essen­tiel­le­ment sur les grandes lignes de son programme, avec un message : Nous sommes un parti normal.

Mais il ne l’est pas. L'AfD est un parti radi­cal qui refuse le progrès et prône des limi­ta­tion. La limi­ta­tion des reli­gions, la limi­ta­tion des modes de vie, la limi­ta­tion de la créa­ti­vité poli­tique. L'AfD est devenu un creu­set pour tous ceux qui ne votaient pas ou ne se recon­nais­saient pas dans les grands partis exis­tants, la SPD et la CDU. Ces élec­teurs ont fui vers l’AfD et acceptent sa radi­ca­lité – bon gré, mal gré.

Plus long­temps la CDU sera menée par Angela Merkel, plus le parti perdra ses éléments les plus conser­va­teurs. Ils sont profon­dé­ment aigris que Merkel ait écarté ou écrasé tous ses adver­saires. Ils font ouver­te­ment part de leur décep­tion de voir la stature de la CDU se déli­ter parce que Merkel mène une poli­tique socia­liste.

Merkel a fait de la CDU un « corps creux » poli­tique, lui reproche même le chef de la SPD Sigmar Gabriel. En Alle­magne, personne n’avait cher­ché à se démarquer ainsi des rapports de force établis depuis des années. Tout ça pour rester au pouvoir. La colère à ce sujet se mani­feste désor­mais sous plusieurs aspects, de l’adhé­sion à à l’AfD.

Merkel, haïe de tous

Cepen­dant, le SPD est lui aussi vidé de sa substance. Et Merkel y a contri­bué. Ceux qui étaient socia­listes se sont tour­nés vers les popu­listes de droite, car ils ne savent plus ce que défend leur ancien parti. Sigmar Gabriel ne peut pas mener une poli­tique d'oppo­si­tion parce qu'il siège au gouver­ne­ment depuis des années le gouver­ne­ment et, au fond de lui, approuve le cap suivi par Merkel.

La poli­tique clas­sique du SPD, à savoir le salaire mini­mum, l’abais­se­ment de l'âge de la retraite, ou encore les quotas des femmes ne comptent pas. Mais c’est plutôt le nombre crois­sant de licences pour les expor­ta­tions mili­taires vers les pays douteux, le manque de loge­ments à des prix abor­dables ou l'augmen­ta­tion des contrats de travail et du travail en inté­rim que l’on retient.

Au cours de son mandat, Merkel a pulvé­risé les deux camps poli­tiques. Le sien et celui des sociaux-démo­crates. Le résul­tat est la montée de l’AfD. Bien sûr, on peut espé­rer que le parti finira par se sabo­ter lui-même et trébuche sur ses divi­sions, et que le sujet des réfu­giés (au fur et à mesure qu’ils s’in­té­gre­ront) n'en soit plus un, de sorte qie le parti retombe entre 5 et 8 %.Mais que se passe­rait-il si cet espoir était déçu ?

A la fin de son mandat, Angela Merkel aura été chan­ce­lière depuis 12 ans. Si elle se repré­sen­tait en 2017 et était de nouveau élue, cela ferait 16 ans. La même durée qu’Hel­mut Kohl. Il a été chassé du pouvoir, à la fin, par le SPD et ces-mêmes Verts qui se révol­taient contre l'immo­bi­lisme depuis des années.

Une chance pour le SPD

On constate déjà une certaine lassi­tude envers Merkel. On n'ose imagi­ne­rait ce que ce serait en 2021. Et encore moins ce que cela donne­rait si l’AfD chas­sait Angela Merkel du pouvoir et entrait au gouver­ne­ment sous quelque forme que ce soit. Merkel serait bien avisée de renon­cer à la prochaine candi­da­ture de chan­ce­lier pour lais­ser la place à un conser­va­teur dési­gné. Cela ne signi­fiera pas un retour aux années 1950, lorsque la femme devait rester au foyer et que la famille se compo­sait d’un père, d’une mère et d’un enfant. 

Ce n'est d'ailleurs pas ce qu'incarne Wolf­gang Schäuble, le ministre alle­mand des Finances (CDU), tout conser­va­teur qu'il est, et qui pour­rait ainsi réali­ser le rêve d'une vie en deve­nant, pour quatre ans, chan­ce­lier de tran­si­tion. Cela lais­se­rait le temps à tous les membres de la CDU qui se sentent écra­sés par Merkel de s'affir­mer. Les conser­va­teurs auraient alors de nouveau une maison.

Le départ de Merkel permet­trait aussi au SPD de respi­rer à nouveau et peut-être aussi de frei­ner sa chute vers l'oubli. Si Sigmar Gabriel (SPD) devait lui aussi partir, il reste­rait encore du temps pour renou­ve­ler les rangs avec des person­na­li­tés qui ne seraient ni le chef du SPD Thomas Opper­mann, ni la ministre des Affaires sociales Andrea Nahles. Il y aurait à nouveau l’op­por­tu­nité de se démarquer, de s’as­su­rer de ses propres résul­tats et de se frot­ter à un parti au centre du spectre poli­tique.

Pour l'Alle­magne, c’est de toutes façons mieux que deux grands partis s’af­frontent l’un l’autre plutôt qu’ils affrontent tous deux l’AfD. 

 Janko Tietz

Source : vsd.fr

La laïcité de l’État turc serait-elle la nouvelle cible des islamo-conservateurs au pouvoir, dans la continuité de la vague de répression contre tous les mouvements progressistes ? C’est ce que laisse supposer la dernière déclaration du président du Parlement, Ismaïl Kahraman, membre du Parti de la justice et du développement (AKP, islamiste). «En tant que pays musulman, pourquoi devrions-nous rester en retrait de la religion ? Nous sommes un pays musulman. (…) Avant tout, la laïcité ne doit pas figurer dans la nouvelle constitution», a-t-il martelé le 25 avril, lors d’une conférence.

La déclaration a aussitôt déclenché des manifestations à Ankara, la capitale, à Istanbul, à Izmir. Les rassemblements qui ont eu lieu le 26 avril sous le mot d’ordre «La Turquie est laïque et le restera» ont été violemment réprimées. Les leaders de l’opposition ont dénoncé l’instrumentalisation politique de la religion, source de «chaos», reprochant à l’AKP de vouloir briser le socle de la laïcité sur lequel repose la République turque fondée par Mustafa Kemal (Atatürk) en 1923.

Le président Erdogan, fondateur de l’AKP en 2001, s’est fendu quant à lui d’une déclaration laissant entendre qu’il n’approuvait pas la sortie du président du Parlement, estimant que ce dernier exprimait seulement «ses propres opinions». En ce qui le concerne, sa «pensée est claire depuis le début : l’État doit se tenir à égale distance de tous les groupes religieux, c’est ça la laïcité», a-t-il déclaré le 26 avril à partir de Zagreb (Croatie), où il était en visite.

Rassurer l’UE

Des propos qui visent sans surprise à rassurer l’UE. Le gouvernement turc espère une relance des négociations en contrepartie de l’accord sur les réfugiés. Mais nul n’est dupe dans les milieux progressistes attachés au caractère laïc de l’État turc. Dans la réalité, l’offensive est bel et bien engagée sur le terrain, dans les secteurs les plus sensibles de la société, pour instaurer la domination sans partage des signes et des comportements religieux.

Le port du voile est ainsi autorisé dans les universités, dans la fonction publique, de même que dans les lycées. L’enseignement de l’islam est obligatoire dans l’école publique. Les salles de prière rouvrent partout où cela est souhaité, notamment à l’intérieur des enceintes universitaires. Les autorités religieuses mènent de véritables campagnes d’islamisation de la jeunesse, tandis que les centres de formation d’imams se multiplient à travers le pays.

Manœuvres et attentats

Faute de majorité parlementaire pour réformer la Constitution (317 députés au lieu de 330) et instaurer le régime présidentiel omnipotent voulu par Erdogan, l’AKP tente de «travailler» en profondeur la société turque dans l’objectif évident de faire pression pour ébranler l’État laïc. Ces manœuvres politico-idéologiques interviennent dans un contexte d’attentats sanglants à répétition et d’une offensive de Daech à la frontière avec la Syrie. Le pouvoir turc donne le sentiment de vouloir jouer sur la peur pour accompagner la dérive autoritaire du président Erdogan et accélérer l’islamisation du pays.

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Hazebrouck: la construction de la mosquée avance doucement mais sûrement

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Depuis deux ans, des fidèles viennent travailler le week-end pour construire la mosquée d’Hazebrouck, au bout de la rue de Merville. Le bâtiment est construit mais il reste à y faire tous les aménagements intérieurs. Et aussi à collecter des dons pour les financer.

Le chantier de la future mosquée d’Hazebrouck avance à un rythme tranquille depuis deux ans, celui des bénévoles qui se relaient le week-end pour édifier un bâtiment dans lequel ils pourront prier et pratiquer leur religion. Contrairement à ce qu’ont pu affirmer certains sans vraiment savoir de quoi ils parlaient, cette réalisation ne bénéficie d’aucune subvention publique. Ce sont les dons des fidèles et des participations d’entreprises qui permettent d’édifier cette mosquée sous l’égide de l’Association culturelle et éducative, que préside Aïssa Harrous.

Aujourd’hui, le bâtiment s’est élevé sur le terrain acheté par l’ACEH au bout de la rue de Merville. Le clos et le couvert sont achevés. Il reste encore beaucoup de travail pour en venir maintenant aux aménagements intérieurs (sols et murs, électricité, sanitaires, décoration intérieure, alarme et vidéo-surveillance). Aïssa Harrous estime qu’il faudra collecter environ 50000€ pour ces travaux et ne se risque pas à indiquer pour le moment une date de mise en service de la mosquée.

300 m2 de surface et un accès pour personnes handicapées

L’accessibilité aux personnes handicapées, précise-t-il, « a coûté beaucoup d’argent, il a fallu aussi rehausser le bâtiment à cause des risques d’inondation ».

Le projet n’a guère changé depuis l’origine. Le bâtiment a une emprise au sol de 300 m2 , avec une rampe d’accès pour les personnes handicapées à l’extérieur. Dedans, le même souci a conduit à réaliser également des toilettes accessibles aux personnes handicapées, des deux côtés, hommes et femmes.

L’étage accueillera un grenier et un appartement de gardiennage. Il disposera aussi d’une terrasse. On trouvera deux salles de prière au rez-de-chaussée (une pour les hommes et une pour les femmes) ainsi que des bureaux et des salles de formation ou de réunion.

Et non, il n’y aura pas de minaret. Le bâtiment est conçu pour s’intégrer dans le paysage, tout comme les fidèles se veulent intégrés dans la ville…

Source : La voix du nord

Immigration: le Maroc, gendarme de l’Europe?

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Le Maroc joue le rôle de gendarme de l’Europe en matière de lutte contre l’immigration clandestine, en contrepartie d’un soutien à ses intérêts en rapport notamment avec la question du Sahara, soutient le quotidien El Pais dans un long reportage paru le 1er mai.

A l’instar de la Turquie, le Maroc, qui vient d’achever la construction de sa propre clôture autour de la frontière de Melilia, "joue le rôle de gendarme (de l’Europe), mais la contrepartie obtenue par ce pays n’est pas bien définie", ajoute le journal dans un reportage consacré à ce sujet.

 Le journal espagnol relève que la clôture construite par le Maroc autour du préside de Melilia est "une illustration claire de la mission de filtrage assumée par le Royaume en matière de contrôle des flux migratoires pour le compte de l’Espagne et l’Europe".

 Interrogé par El Pais sur la contrepartie perçue par le Maroc pour cette mission, le ministre espagnol de l’Intérieur, Jorge Fernandez Diaz, a évité de répondre de manière directe à cette question.

 "La Turquie est en train de fournir un grand effort et elle doit être récompensée. Je suis préoccupé par cette comparaison injuste avec le Maroc", a-t-il dit, ajoutant que des menaces comme le terrorisme, le trafic de drogue et les mafias de l’immigration clandestine ne peuvent pas être affrontées sans la collaboration du Maroc.

 Et d’ajouter que "le Maroc considère qu’il n’est pas bien traité par l’Union européenne. Il y a eu dernièrement un litige (entre les deux parties) en rapport avec le Sahara. Il y a des questions qui doivent être traitées avec sensibilité".
 
Abdeladim Lyoussi

 

 

 

Paris : 1.619 migrants évacués du camp de Stalingrad

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Lundi 2 mai, peu après 6 heures du matin, les services de police ont procédé à une nouvelle évacuation sous le métro aérien de Stalingrad, dans le nord de Paris. Il s'agit de la troisième opération du type depuis le mois de mars. Celle-ci était menée par la Ville de Paris, la préfecture d’Île-de-France et la préfecture de police. Un campement de plus d'un millier de migrants s'y était progressivement reformé au cours des dernières semaines. 

Selon la préfecture de région, "1.619 personnes ont été mises à l'abri". À l'aube, les premiers d'entre eux, en majorité Soudanais et Afghans, sont montés calmement dans des bus affrétés pour l'opération. Les véhicules devaient les conduire dans des centres d'hébergement en Île-de-France et en province, selon une journaliste de l'AFP.

"Je préférerais rester à Paris"

Entre 400 et 500 personnes avaient été recensées la veille mais les migrants étaient largement plus nombreux lundi. Peu après 8 heures, 1.044 d'entre eux étaient déjà partis, selon la préfecture d’Île-de-France, et environ 300 personnes attendaient toujours, sous la surveillance de la police, de monter dans les bus. L'opération a mobilisé 150 membres des forces de l'ordre, selon un porte-parole de la police.

"On est contents de partir", explique Moustafa, un Afghan de 24 ans, qui dormait sur place depuis un mois. Il y avait des bagarres tous les soirs sur le campement". "Je préférerais rester à Paris, c'est là qu'il y a le reste de la communauté, du travail", explique pour sa part Abdullah, lui aussi Afghan, qui attend de monter dans un bus avec un petit groupe de compatriotes. Contrairement à beaucoup d'autres, Abdullah n'envisage pas de passer en Grande-Bretagne.

Un nombre important de "primo-arrivants"

Les migrants "vont demander l'asile" dans les centres d'hébergement et "ceux qui ne le font pas ou se conduisent mal, on les met dehors. La France n'est pas une terre de désordre et de pagaille", a déclaré sur place Jean-François Carenco, préfet d’Île-de-France. Des représentants de France terre d'asile, Emmaüs ou encore de l'Ofii (Office français d'intégration et d'immigration) étaient également présents sur place, de même qu'Emmanuelle Cosse, ministre du Logement. "Si l'on veut éviter que ce type d'opération ne se reproduise, il faut installer des centres de transit dans toutes les capitales régionales", préconise Pierre Henry, président de France Terre d'asile. 

Au total, une vingtaine d'opérations de "mise à l'abri" de ce type ont été organisées à Paris depuis le 2 juin 2015, date de l'évacuation du campement de La Chapelle. Celui de Stalingrad avait été évacué une première fois le 7 mars, puis le 30 du même mois, et s'est toujours reformé peu après. "Ce ne sont pas les mêmes", précise le préfet de région, qui souligne le nombre important de "primo-arrivants" parmi les migrants évacués lundi.

Certains occupants du campement sont partis il y a une dizaine de jours vers un lycée désaffecté du XIXe arrondissement de Paris. Vendredi 29 avril, le tribunal administratif, saisi par le Conseil régional, en a ordonné l'évacuation. Il précisait qu'au terme d'un délai de 72 heures, la région pourrait procéder à l'expulsion de ses occupants "avec le concours de la force publique".

Clémence Bauduin

Source : RTL

lundi, 02 mai 2016

Avec 429 atteintes, les actes antimusulmans en France ont triplé

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Les actes antimusulmans en France ont plus que triplé en 2015 en France, notamment après les attentats terroristes de janvier et novembre dernier, a indiqué lundi un rapport de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH).

De 133 actes en 2014, ils sont passés à 429 en 2015, soit +223 %, a précisé le rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie, relevant que les infractions antisémites ont, quant à elles, enregistré un léger recul de 5,1 % (de 851 à 808), et les autres actes racistes ont augmenté de 17,5 % (de 678 en 2014 à 797 en 2015).

La CNCDH a ajouté que les faits délictueux (actions et menaces) à caractère raciste, antisémite et antimusulman sont globalement en ‘‘hausse conséquente’‘ de 22,4 %, de 1.662 en 2014 à 2.034 en 2015, notant que ce sommet n’a jamais été atteint auparavant.

‘‘La courbe de tendance de la délinquance apparente à caractère raciste ne cesse ainsi son inquiétante ascension’‘, s'est-elle inquiétée.

L’année 2015 a été celle qui a vu de très nombreux lieux de culte (1.000 sur 2.500 sont actuellement protégés par les services de l'Etat) pris pour cible, avec comme panoplie : graffitis, dépôt de têtes et abattis de cochon, jets de cocktails Molotov ou incendie.

Samedi, une salle de prière à Ajaccio (Corse) a été incendiée, quelques mois après le saccage d’une mosquée dans la même ville à des débordements racistes et antimusulmans.

Le procureur de la République d'Ajaccio, Eric Bouillard, a indiqué que la piste criminelle était privilégiée, et le préfet de Corse Christophe Mirmand a évoqué ‘‘des traces d'hydrocarbures’‘ découvert lors des premiers relevés par la police scientifique.

Le procureur a rappelé qu’à plusieurs reprises des têtes de porc ont été déposées devant la mosquée, affirmant que ‘‘les faits démontrent qu'on n'est pas sur une hypothèse accidentelle’‘.

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait averti que de tels actes, ‘‘doivent être sévèrement punis’‘. ‘‘J’ai donné des instructions aux préfets pour qu’ils saisissent systématiquement la justice, au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, en cas d’acte de haine contre des croyants ou de profanation de lieux de culte ou de sépultures. Cela vaut pour toutes les religions’‘, avait-il affirmé dans une interview au quotidien La Croix.

Par ailleurs, selon un sondage Ifop pour Le Figaro, publié vendredi dernier, la défiance vis-à-vis de l'islam s'installe en France.

En 1989, 33 % des Français étaient par exemple ‘‘favorables’‘ à la construction des mosquées, ils sont 13 % aujourd'hui. Pour le port du voile, ils étaient 31 % contre en 1989, alors qu’en 2016 ils sont 63 % de Français.

Dans une interview au Figaro, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Anouar Kbibech, a estimé que ‘‘ce sondage conforte le sentiment que l'image de l'islam représente un défi majeur pour les citoyens français de confession musulmane’‘.

‘‘Nos concitoyens doivent considérer les Français de confession musulmane comme des citoyens à part entière et non comme des citoyens entièrement à part’‘, a-t-il ajouté.

Source : aps.dz

Quand Laurent Joffrin découvre la lune…

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Au moment où, dans le cadre d’un sondage IFOP pour Le Figaro (29 avril), traitant de « l’image dégradée de l’islam en France et en Allemagne », le président du CFCM Anouar Kbichech réclame un « droit à l’indifférence » pour les musulmans, Laurent Joffrin (Libération, 29 avril) découvre tout à la fois la lune, le fil à couper le beurre et l’enfonçage de portes ouvertes. « Je vous l’avais bien dit, que l’eau mouille ! », semble-t-il s’exclamer dans un élan d’enthousiasme visionnaire.

De quoi s’agit-il ? Des « Confessions d’un fils de Marianne et de Mahomet (1)

« , rédigées par un fils d’ouvrier algérien, Soufiane Zitouni, qui « porte sur sa propre tradition un regard aigu et critique » (Éditions Les Échappés). Extraits (cités par Joffrin) : « Le mari a donc le pouvoir culturel préétabli […] le pouvoir pervers de la terreur qu’inspire aux femmes la violence masculine […] Je ne peux m’expliquer autrement cette soumission aux hommes, qui semble volontaire, de millions de femmes musulmanes » (p. 66). « Je commençai à comprendre avec étonnement l’un des fondements […] de l’antisémitisme islamique, si présent dans de nombreuses familles musulmanes depuis des siècles, et à notre époque plus que jamais, hélas » (p. 36). « Le port du voile dit islamique est revendiqué comme un acte libre par des millions de musulmanes, alors qu’il est, à l’évidence, le fruit d’une société patriarcale qui impose une domination masculine absolue sur le corps féminin » (page non précisée). « Et qui a écrit ça ? », s’exclame Joffrin dans un paroxystique roulement de tambour. « Un islamophobe ? Un raciste ? Ou bien – horresco referens – un militant laïque émule de Caroline Fourest ou d’Élisabeth Badinter ? Non. Un musulman revendiqué qui fait de sa foi mystique l’une des grandes affaires de sa vie. »

Minute, Monsieur Joffrin… L’avancée sociologique majeure, observée ici et formulée par vos soins, s’énonce donc en clair comme suit : quand Gérard critique l’islam, c’est un islamophobe raciste, et quand Soufiane critique l’islam en des termes rigoureusement identiques, c’est le « regard aigu » d’un honnête musulman. Quant à savoir en quoi la démarche de ce musulman « républicain-compatible » (et par ailleurs franc-maçon !) serait emblématique d’un islam aussi répandu qu’occulté, nous vous laissons le soin et la responsabilité de sa comparaison avec « tant de musulmans dont on parle si peu »

Le néanmoins sympathique Soufiane Zitouni pourrait tout aussi bien constituer, et fort à propos, un gage, une caution ou, si vous préférez, une issue de secours dialectique, idéologique et sémantique pour tous les « Joffrin » dont la vision d’un islam exclusivement victime aurait tendance, ces temps-ci, à se fracasser douloureusement sur le réel. En 2009, une haut fonctionnaire, « détachée auprès du service de renseignement extérieur de son pays », rédigea (sous le pseudonyme « Enyo ») un ouvrage chez Denoël Impacts intitulé : Anatomie d’un désastre – L’Occident, l’islam et la guerre au XXIe siècle. Page 301, elle y déclarait : « D’ailleurs, les communautés islamiques, qui sont les premières à identifier les processus de rupture et de radicalisation en leur sein, n’aident jamais les services de police et de renseignement occidentaux à appréhender les futurs terroristes. Elles promeuvent presque toutes un double langage, selon qu’elles s’adressent aux pouvoirs publics ou à leurs fidèles. »

À moins que les services de renseignement ne soient, à leur tour, contaminés par le virus islamophobe et raciste de Gérard ?

(1) Lien : livre

Silvio Molenaar

Source : Boulevard Voltaire

Etat d’urgence migratoire en Autriche

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Au début du mois de décembre de l’année 2015, deux faux réfugiés étaient arrêtés en Autriche. Mohamed Usman, de nationalité pakistanaise, et Adel Haddadi, de nationalité algérienne, s’étaient infiltrés parmi les « migrants », missionnés par l’État islamique. Ils avaient accepté de se rendre en France pour commettre un attentat et « mourir en martyrs ». Pour différentes raisons, les deux hommes ont été arrêtés par l’agence Frontex, laquelle les a d’abord pris pour de simples « migrants » économiques munis de faux papiers. Placés dans un centre pour réfugiés à Salzbourg, leur projet a été dévoilé après le 13 novembre quand les services de renseignement se sont intéressés aux « migrants » débarqués le 3 octobre sur l’île de Leros. Les deux Irakiens du Stade de France ont, quant à eux, malheureusement pu se rendre en France. Vous connaissez la suite.

Cet exemple édifiant témoigne de la perméabilité des frontières européennes, véritables passoires. Si les deux hommes ont été arrêtés, personne n’avait compris qu’ils étaient en réalité des terroristes de l’État islamique. Combien sont-ils dans ce cas ? Des centaines, des milliers ? Peut-être des dizaines de milliers ? Le continent, déjà confronté à l’immigration de peuplement depuis les années 1970, fait aujourd’hui face à une crise migratoire d’une ampleur inédite dans son histoire. Le Sud est prêt à envahir le Nord, sous les effets conjoints d’une démographie irresponsable et d’une incapacité des Européens à assumer qu’ils doivent se protéger.

Heureusement, certains pays commencent à prendre la mesure de la menace. Les pays d’Europe centrale, formant le cercle de Visegrád, créé en 1991 à la suite de la chute de l’URSS, s’opposent à la politique migratoire décidée par Angela Merkel. Ils ne sont désormais plus seuls. L’Autriche s’allie aux frondeurs, reformant de façon informelle le défunt Empire austro-hongrois au cœur de l’Europe, la France ne jouant tristement plus son rôle de modérateur de l’Allemagne.

Mercredi 27 avril, le Parlement autrichien a voté une loi prévoyant la possibilité de décréter un « état d’urgence migratoire » qui revient à rétablir le droit d’asile comme il doit être pensé, c’est-à-dire comme une faveur exceptionnelle. Cette loi de bon sens ne trouve d’équivalent qu’en Hongrie. Wolfgang Sobotka, ministre de l’Intérieur autrichien, a très justement indiqué que son pays ne pouvait pas « accueillir toute la misère du monde ».

Il faut dire que l’Autriche se trouve coincée au croisement des deux principales routes migratoires, via les Balkans et l’Italie. Des centaines de milliers de migrants ont ainsi transité dans cette petite nation alpine en 2015. Vienne n’a d’ailleurs pas manqué de générosité en accueillant pas moins de 90.000 « réfugiés » l’an passé, soit l’équivalent de 1 % de sa population ! Les Autrichiens n’en peuvent plus, ils sont arrivés à saturation.

Immanquablement, le Haut Commissariat pour les réfugiés de l’ONU s’est indigné, ainsi que Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’organisation transnationale. Si l’on en croit cette entité mondialiste, un pays souverain n’aurait pas le droit de surveiller ses frontières, d’installer une clôture au col du Brenner, de bloquer des migrants aux frontières, sans même leur accorder la possibilité de formuler une demande d’asile, si les services de l’État sont jugés « dépassés », ou bien de restreindre le regroupement familial. En somme, une nation n’aurait donc pas le droit de décider qui peut rentrer chez elle, qui peut faire nation avec elle. Ce serait là une terrible régression, et même une atteinte majeure aux libertés humaines fondamentales.

Le propre de la souveraineté politique est de pouvoir décider du moment où le droit commun se suspend, et par quoi il est remplacé, quand un danger crée un « état d’exception ». La crise migratoire, et ses corollaires que sont le terrorisme islamiste, l’insécurité quotidienne et l’atomisation culturelle des nations européennes, sont constitutifs d’un « état d’exception » chimiquement pur. Bravo aux Autrichiens qui sonnent la charge. Ils seront bientôt rejoints par toute l’Europe.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

La Belgique, cette terre ouverte aux migrants

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Parodiant la une du plus grand quotidien régional wallon, un groupe d’associations, essentiellement de gauche, mais aussi les scouts – comme si les épigones de Baden Powell n’avaient rien de plus intéressant à faire -, a distribué, jeudi dernier, partout à Bruxelles et en Wallonie, un journal fictif (lebienvenu.be) démontant les clichés sur les migrants car « un bon préjugé est un préjugé mort ».

L’éditorial de la gazette donnait le ton : « La terreur, l’effroi, la tristesse que les attentats de mars à Bruxelles ont provoqués chez les Belges permettent de mieux comprendre ce que des millions de Syriens vivent chaque jour. » Il suffisait d’y penser. Les huit pages égrènent ensuite les avantages, économiques autant qu’humains, à accueillir les souffreteux de la planète.

Et surtout rassurent : oui, vous pouvez toujours effectuer votre jogging en habitant près d’un centre d’accueil, à condition, ajoute un brin rigolard la gazette au numéro unique, de faire « attention de s’échauffer ».

Quant à Calais, les journalistes d’un jour regrettent que tout le tintamarre fût fait « pour quatre mille personnes », ajoutant que chaque grenade lacrymogène lancée « sur les réfugiés » par les forces de l’ordre a coûté 40 euros pièce. Le journalisme d’investigation n’est visiblement pas mort.

La même journée, le Centre démocrate humaniste, parti politique officiellement centriste, mais plus réellement de centre gauche, et toujours acoquiné aux socialistes (façon de rester au pouvoir), a proposé que soient défrayées les familles qui logent des réfugiés afin de pallier le manque de logements disponibles.

Les quotidiens traditionnels n’ont pas hésité à embrayer : les migrants accueillis à domicile sont, dans la plupart des cas, devenus des amis, des vrais de vrais. Les enfants jouent ensemble ; le partage se fait dans les valeurs de tolérance ; et, cerise sur le gâteau, il s’est même trouvé un couple de Syriens pour chanter « des berceuses en arabe » à une petite fille belge.

Il n’aura pas fallu beaucoup plus d’un mois après les attentats de Zaventem et de Bruxelles pour que la Belgique revienne à une certaine forme de normalité et retombe dans le politiquement correct. Seule la présence de militaires dans les stations de métro rappelle la menace permanente.

Les migrants, en Belgique, bénéficient déjà d’un certain nombre d’avantages : tickets de bus gratuits, logement, nourriture… Si l’on doit garder un certain humanisme dans la gestion d’un tel dossier, il ne faut en aucun cas que celle-ci confine à la naïveté.

Car, pendant ce temps-là, l’État islamique a déjà annoncé avoir envoyé des terroristes (jusqu’à 4.000) parmi les migrants, aujourd’hui disséminés en Europe. Si l’on peut s’interroger sur le nombre, il n’y a pas de raison de ne pas croire que quelques centaines de fanatisés au moins ont déjà rejoint le continent. Il fut une époque où les médias belges démentaient catégoriquement l’information.

Gregory Vanden Bruel

Source : Boulevard Voltaire

Gabrielle Cluzel : « L’islam sera le Titanic du féminisme… »

Gabrielle Cluzel répond aux questions de Charlotte d’Ornellas après la parution de son livre sur le féminisme Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme

Source : Le salon beige

Carl Lang a-t-il de l'avenir dans le "camp national" ?

Bruno Larebière est interrogé sur Atlantico. Extrait :

"Jean-Marie Le Pen n'est pas éternel. Sa fille étant spirituellement déshéritée, quels seront les héritiers de la ligne politique originelle du FN ? Marion Maréchal-Le Pen, qui tente de maintenir les liens entre les deux bords ? L'un des membres de sa garde rapprochée (Bruno Gollnisch, Carl Lang) ? Une nouvelle figure comme le très polémique Henry de Lesquen ?

[...] Si l’on prend votre question comme celle de la possibilité que l’extrême droite soit fédérée sur le plan électoral, c’est Carl Lang, ancien secrétaire général du FN qui a fondé le Parti de la France (PDF), qui me semble le mieux placé pour réussir cette synthèse. On aura une première occasion de la mesurer avec les élections législatives de 2017, où il est probable qu’il présentera un nombre de candidats suffisant pour partir en quête du financement public et lancer véritablement son parti.

Si on ne peut pas exclure des candidatures dissidentes de ces dissidents du Front national, Carl Lang est le seul à avoir une personnalité reconnue, en raison de son absolue fidélité militante, et à tenir un discours qui fait consensus dans le "camp national", en plus de disposer de la structure qui lui permettra de partir au combat électoral. [...]"

Source : Le salon beige

L’islam n’a pas sa place en Allemagne, selon un parti d’extrême-droite

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Les membres du parti populiste Alternative pour l’Allemagne (AfD) ont approuvé, dimanche, un programme politique affirmant que l’islam n’a pas sa place en sol allemand et réclamant l’interdiction des minarets, des appels du muezzin ainsi que du voile pour les femmes et les filles.

La popularité et l’influence de la formation politique ne cessent d’augmenter alors qu’elle fait campagne avec une plateforme anti-islam. L’AfD tenait son congrès national ce week-end à Stuttgart.

La chancelière allemande, Angela Merkel, a répété à plusieurs reprises que l’islam avait sa place en Allemagne et que la liberté de culte était protégée par la Constitution.

Environ 16 millions d’Allemands, soit 20 pour cent de la population du pays, sont d’origine étrangère, la majorité provenant de pays musulmans comme la Turquie, le Liban et le Maroc.

L’Allemagne a également accueilli plus d’un million de migrants l’an dernier, pour la plupart originaires de la Syrie.

Source : Journalmetro

En Allemagne, l’AfD assume son hostilité face à l’islam

Anti-euro, anti-réfugiés et désormais ouvertement anti-islam : dimanche, à l’issue de son congrès, l’Alternative für Deutschland (AfD), le parti de la droite populiste allemande, a clairement assumé son hostilité à l‘égard de la religion musulmane.

Au lendemain d’une manifestation des mouvements anti-racistes qui s’est soldée par de nombreuses interpellations, les adhérents du parti ont notamment voté pour l’interdiction des minarets et du voile intégral et ont adopté une résolution soulignant que l’islam ne faisait par partie de l’Allemagne.

Devant les caméras, le porte-parole de l’AfD a soufflé le chaud et le froid : “La charia sur le sol allemand n’est pas autorisée. C’est le cas aussi pour le traitement des femmes tel qu’il est décrit dans le Coran, de notre point de vue ce n’est pas compatible avec la constitution allemande”, a expliqué Jörg Meuthen, co-Leader du parti. Mais de préciser aussitôt que “cela ne signifie pas que nous soyons contre les musulmans (vivant en Allemangne) qui sont se sont paisiblement intégrés.”

Divisé quant à sa stratégie vis-à-vis de l’extrême droite européenne, l’AfD a finalement évité dimanche de se prononcer sur un éventuel rapprochement avec le Front national.
Mais un député européen de l’AfD n’a pas hésité : il vient d’annoncer à titre personnel son ralliement au nouveau groupe d’extrême droite au Parlement européen où siège déjà Marie Le Pen qui s’en est réjouie sur twitter.

Crédité de 13% d’opinions favorables selon un récent sondage, l’AfD vise désormais les prochaines élections législatives de 2017 en Allemagne.

Source : Euronews

Australie: la politique d'immigration dans la tourmente

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"Si on veut que des femmes et des enfants ne se noient pas en mer après avoir été placés dans des bateaux dangereux par des criminels, des passeurs, alors nous devons et nous allons continuer à sécuriser nos frontières tant que je serai le Premier ministre de ce pays".

Cette décision survient au lendemain d'une décision de la Cour suprême papouasienne déclarant "illégal" et "anticonstitutionnel" le placement par l'Australie de demandeurs d'asile sur l'île de Manus.

La Papouasie-Nouvelle Guinée va fermer le centre de détention australien construit sur son île de Manus. Ceux qui parviennent à gagner ses côtes sont placés dans des camps de rétention au large, comme sur l'île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, à Nauru, minuscule îlot du Pacifique, ou sur l'île Christmas, dans l'océan Indien, le temps que leur demande d'asile soit instruite. Selon David Comroux, "la question des réfugiés sur Nauru et Manus embarasse profondément les Australiens". Le ministre de l'Immigration s'est empressé de préciser que les demandeurs d'asile et les réfugiés qui sont soignés en Australie sont tous renvoyés dans les camps offshore dès que leurs conditions de santé sont jugées satisfaisantes.

Les autorités australiennes vont discuter la semaine prochaine avec leurs homologues de Papouasie du sort qui doit être réservé aux 850 hommes qui se trouvent actuellement à Manus.

Canberra a passé des accords avec le Cambodge et la Paouasie pour y réinstaller les personnes ayant obtenu le statut de réfugié.

Ce réfugié iranien, dont les rapports affirment qu'il vivait dans des conditions catastrophiques, fait partie des quelque 800 réfugiés iraniens et afghans qui étaient parvenus à atteindre d'Australie mais, en violation des normes reconnues concernant les réfugiés, le gouvernement australien a envoyé ces réfugiés dans les îles de Papouasie en Nouvelle-Guinée.

D'après les médias australiens, le gouvernement tente aussi de négocier des accords similaires avec la Malaisie, l'Indonésie et les Philippines.

D'après une association de défense des droits des migrants, quatre autres personnes habitant le camp de Nauru ont tenté de se suicider mardi en avalant de la lessive.

Source : Canaltogo

Une «voie anglaise» pour limiter l’immigration en Suisse

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Alternative à l’initiative RASA pour l’annulation simple de la votation du 9 février 2014, le contre-projet émis mardi par le thinktank Foraus permettrait de contenir l’immigration en limitant les prestations sociales accordées aux étrangers.

Face à l’impasse des négociations entre l’UE et la Confédération sur l’application de la votation dite «contre l’immigration de masse», un nouveau passage devant le peuple se profile.

L’initiative RASA, prévoyant l’annulation pure et simple du 9 février 2014, sera étudiée par le Conseil fédéral en septembre, faute de solution. Une perspective inquiétante, selon Cenni Najy, expert en politique de Foraus, think tank qui a proposé mardi un contre-projet visant à rendre euro-compatible la volonté populaire: «En demandant au peuple de se déjuger, l’initiative RASA a de faibles chances de passer. Un échec obligerait à une application stricte de la  votation du 9 février, avec des conséquences très préoccupantes pour les milieux économiques.»

Le contre-projet de Foraus prévoit la réécriture de l’article 121 de la Constitution, modifié après le 9 février. Les contingents ou quotas d’immigrés, principale pomme de discorde entre l’UE et la Confédération, disparaîtraient et les traités n’auraient plus à être renégociés.

Concessions au Royaume-Uni

 En compensation, l’article inclurait la possibilité de limiter les avantages sociaux aux étrangers. Une solution compatible avec les statuts européens, puisque concédée par l’UE à David Cameron en février, lors des discussions pour éviter la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne: «On peut imaginer un scénario où un travailleur étranger ne toucherait pas - ou moins- d’allocation chômage après deux ans de travail, avec des allocations familiales revues à la baisse pour les résidents non-Suisses, détaille Cenni Najy. Cela permettrait de limiter le "tourisme social" dénoncé par l’UDC. La disposition étant constitutionnelle, ce serait au parlement d’en déterminer les applications.» Des lois pourraient également être votées afin de limiter le dumping salarial des travailleurs européens détachés en Suisse.

Reste que les concessions accordées au Royaume-Uni sont conditionnées à son maintien dans l’Union européenne. Le vote anglais du 23 juin sera déterminant pour savoir si la possibilité restera d’actualité en septembre, quand le Conseil fédéral se penchera sur la question. Plusieurs représentants politiques, présent mardi pour l’annonce du contre-projet ont manifesté leur intérêt, mais ont déclaré attendre le résultat du scrutin au Royaume-Uni pour se prononcer.

Johan Plancade

Source : Bilan.ch

Lettre ouverte aux musulmans de France et d’Europe

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Nous constatons, depuis maintenant plusieurs années, une stigmatisation de la communauté musulmane de France, qui est la cible de nombreuses attaques, de plus en plus régulières et virulentes. Ce phénomène s’accroit de manière inquiétante et l’on voit une multiplication des actes islamophobes, qui plongent les citoyens musulmans dans une insécurité croissante.

 

Depuis les attentats de ces derniers mois, cette stigmatisation est montée d’un cran et nul doute qu’elle va se développer et s’aggraver davantage.

 

Musulmans de France, vous êtes en danger, et il est grand temps de prendre conscience de la situation avant qu’il ne soit trop tard pour réagir !

 

Notre religion ne nous appartient plus et les valeurs qu’elle prône sont bafouées. Notre Prophète est insulté, nos femmes et nos filles sont offensées, nos valeurs familiales et le mode d’éducation de nos enfants sont méprisés. Tout ce qui caractérise notre religion est vilipendé.

 

Désormais, on nous impose deux modèles qui sont à l’opposé de notre islam et de ses valeurs : soit le fanatisme religieux de Daesh et consorts, qui sème le chaos et massacre des innocents (à commencer par les musulmans eux-mêmes), soit l’extrémisme laïque, qui souhaite vider notre religion de son essence pour en faire une coquille vide, soumise au sionisme, où la femme musulmane serait dénudée et les musulmans accepteraient toutes les injustices, chanteraient la Marseillaise dans les mosquées et applaudiraient ceux qui viennent les insulter dans leurs lieux de cultes (voir l’épisode humiliant, dans lequel Manuel Valls exigeait de se faire applaudir à la mosquée d’Evry). https://www.youtube.com/watch?v=4_MnPunalnE

 

Ne vous méprenez pas, nous sommes seuls dans ce combat et nous n’avons aucun soutien, ni à l’extérieur, ni à l’intérieur de nos frontières !

 

Les pays arabes et musulmans, qui sont maintenant totalement soumis au sionisme et à l’impérialisme, ne nous aideront pas, et les quelques pays qui résistent encore sont tellement engagés sur tous les fronts qu’ils ne pourront guère nous soutenir.

 

En France, les organisations censées représenter et défendre les intérêts des musulmans, sont à la botte du sionisme, qu’il s’agisse du CFCM, créé et mis en place par Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l’Intérieur, ou des figures mises en avant par les medias afin de nous humilier, tels le pathétique Chalghoumi.

 

Le sionisme a ainsi réussi à nous isoler et à nous ôter tout espoir, alors que nous, les musulmans, sommes une force en France.

 

Nous devons absolument prendre nos responsabilités afin de décider de l’avenir de notre nation. Pour ce faire, il est nécessaire de nous unir et de cesser de voter pour des personnes et des partis comme « les républicains » ou le « PS », qui attaquent en permanence notre religion et nos valeurs, en dressant contre nous nos concitoyens non-musulmans.

 

Nous sommes désormais à l’heure du choix : soit devenir le musulman soumis et résigné dont rêvent BHL et ses amis, soit préserver notre dignité et agir selon les valeurs de notre Prophète en résistant et en dénonçant le piège tendu par le sionisme.

 

En termes spirituels, ce choix est simple : le Dajjal ou le Messie.

 

Il est urgent de prendre conscience de la situation car nous sommes insultés quotidiennement et les choses vont aller en empirant.

 

L’heure est grave et il faut se réveiller avant qu’il ne soit trop tard.

 

Le Centre Zahra France et le Parti Anti Sioniste n’ont jamais cessé, depuis leur création, d’appeler à cette prise de conscience face aux dangers qui nous menacent, et rappellent que le Dajjal a planté son étendard à Paris.

 

La seule alternative possible pour affronter ce faux Messie est une unité totale face au sionisme, entre hommes et femmes de bonne volonté, qu’ils soient juifs, chrétiens, musulmans, ou autres.

 

Musulmans, de quoi avez-vous peur ? Notre Dieu n’est-il pas un Dieu protecteur ?

 

Rassemblons-nous et rejoignez nous, notre destin est le vrai Messie et le Mahdi.

 

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

Source : Parti anti sioniste

« L’immigration conduit à l’islamisation de l’Europe » : les paroles fortes de l’archevêque hongrois, Gyula Márfi

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Une fois n’est pas coutume dans ce monde ecclésiastique aseptisé et formaté très politiquement correct. Cela mérite d’être signalé et répercuté tellement les paroles de l’archevêque hongrois, Gyula Márfi, vont à contre-courant de la pensée dominante qui crèche dans les palais du Vatican.

A l’occasion d’une conférence de presse « Problème démographique du bassin méditerranéen aux 19e et 20e siècles », Mgr Márfi, n’a pas mâché ses mots pour dénoncer l’islamisation de l’Europe à travers l’immigration ni occulté la réalité de cette invasion qui, bien que pacifique pour l’instant, est une agression culturelle et civilisationnelle :

« Je pense que l’immigration essentiellement n’a pas de causes mais des buts spécifiques. Qui parle seulement de causes ment ou se trompe. La surpopulation, la pauvreté ou la guerre ont seulement un rôle d’importance secondaire dans la migration.

Dans les familles musulmanes naissent 8 à 10 enfants non par amour mais parce qu’ils estiment être supérieurs et que le Djihad leur impose de conquérir d’une façon ou d’une autre le monde. Dans la charia nous pouvons lire que le monde est constitué par le Dar al-Islam et par le Dar al-Harb, c’est-à-dire des territoires de guerre qui doivent être occupés d’une façon ou d’une autre. Cela est écrit, les musulmans doivent seulement l’apprendre par cœur. En discuter est interdit, ils exécutent seulement ce qu’ils doivent faire.

Momentanément, leur but est d’occuper l’Europe, où pour l’instant tout le monde croit ce qu’il veut, mais où en vérité personne ne croit plus en rien. Pour l’islam, c’est un terrain idéal à conquérir.

Si l’Europe devient Dar al-Islam, alors elle cessera d’exister. Nous devons considérer cela, comme nous devons accepter l’idée que cela mettra fin à la liberté et à l’égalité. »

Un discours à adresser d’urgence au locataire des palais vaticanesques !

Francesca de Villasmundo

Source : Mpi

Alternative für Deutschland veut interdire les minarets

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Les délégués d'AfD réunis ce dimanche ont adopté un manifeste électoral interdisant les minarets en Allemagne ainsi que le port de la burqa

Les délégués réunis à Stuttgart pour le congrès du parti anti-immigration AfD (Alternative pour l'Allemagne) ont apporté dimanche leur soutien à un manifeste électoral proclamant que l'islam n'est pas compatible avec la Constitution fédérale et appelant à une interdiction des minarets et de la burqa. AfD, parti lancé voici trois ans seulement, a été porté par la crise migratoire en Europe, qui a vu l'arrivée de plus d'un million de réfugiés, pour l'essentiel musulmans, en Allemagne l'année dernière. Ce parti ne compte pas de députés au Bundestag mais est représenté d'ores et déjà dans la moitié des 16 assemblées régionales du pays.

Les sondages créditent AfD de 10 à 14% d'intentions de vote, ce qui représente un défi de taille pour les conservateurs de la chancelière Angela Merkel, mais aussi pour les autres partis traditionnels, dans l'optique des élections législatives de septembre 2017. L'ensemble des partis traditionnels excluent une coalition avec AfD.

Lors d'un débat animé au second et dernier jour de congrès, bon nombre des 2.000 délégués ont acclamé dimanche les appels lancés à la tribune en faveur de mesures contre les "symboles musulmans du pouvoir" et ont sifflé un appel au dialogue avec les musulmans d'Allemagne.

"L'islam nous est étranger et pour cette raison, ses tenants ne peuvent pas invoquer le principe de liberté de culte au même degré que le christianisme", a déclaré sous des applaudissements nourris Hans-Thomas Tillschneider, élu AfD au Landtag de Saxe-Anhalt, l'un des Länder de la partie est de l'Allemagne.

Un appel au dialogue sifflé

Pour Angela Merkel, la liberté de culte est garantie à tous en vertu de la Loi fondamentale (constitution) allemande; la chancelière a affirmé à plusieurs reprises que l'islam faisait partie de l'Allemagne.

Samedi, quelque 2.000 manifestants d'extrême gauche ont tenté de perturber le déroulement du congrès et se sont heurtés aux forces de l'ordre. Environ 500 personnes ont été brièvement interpellées et dix policiers ont été légèrement blessés, a déclaré un porte-parole des forces de l'ordre.Le chapitre du programme d'AfD concernant les musulmans est titré "L'islam ne fait pas partie de l'Allemagne". Le programme électoral exposé dimanche préconise l'interdiction des minarets et de la burqa. Lors des débats de dimanche, un délégué qui réclamait une meilleure compréhension à l'égard des musulmans s'est attiré des huées et des sifflets nourris.

"Je demande à tout un chacun d'aller à la rencontre de la communauté musulmane locale et d'engager un dialogue", a plaidé Ernst-August Röttger, délégué de Lünebourg dans le nord du pays.

L'Allemagne compte près de quatre millions de musulmans, soit 5% de sa population totale, qui avoisine les 80 millions. Une bonne partie des musulmans d'Allemagne sont originaires de Turquie, mais ceux qui sont arrivés l'an dernier viennent surtout de zones de conflits comme la Syrie, l'Irak et l'Afghanistan.

(avec Michael Nienaber; Eric Faye pour le service français)

Source : La Tribune

Il faut cesser de diaboliser le populisme

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L’historien Olivier Meuwly se penche sur la définition du populisme. Et propose quelques pistes pour cesser de le diaboliser

Si l’on devait calculer le mot qui recueille le plus d’occurrences aujourd’hui pour qualifier un courant politique, il y a de fortes chances que le mot «populisme» emporte la palme. Terme polyphonique par excellence de notre chaotique modernité, le populisme, souvent confondu avec la démagogie, brille plus par l’obscurité qu’il sécrète que par ses facultés explicatives. Le populisme est-il de droite ou de gauche? Le désordre conceptuel autour de ce terme a incité Joseph Macé-Scaron, dans Marianne du 18 mars 2016, à déclarer que «le populiste, c’est toujours l’autre»…

La dimension gauchisante du populisme

Antoine Chollet et son équipe ont montré dans une série d’articles parus dans Le Courrier en janvier 2015 que le populisme s’encastrait dans une tradition plutôt gauchisante, par le souci que ses promoteurs avaient de restaurer une proximité entre la décision politique et le peuple qui en est à la fois le destinataire et la source. La dimension gauchisante du populisme des origines est ressortie à travers les qualificatifs dont la nouvelle extrême gauche, prompte à ferrailler contre l’«européanisme» ambiant derrière Syriza, a été affublée.

Mais au populisme est surtout subordonné l’ensemble des mouvements marqués à droite et accusés de contrevenir à un corpus de valeurs proclamées distinctives de l’Occident. De fait, il est surtout devenu le concept censé recouvrir par euphémisme tous les partis classés sur un segment allant de la droite conservatrice à la droite la plus extrême, cloués sans nuance au pilori d’une pensée superficiellement péremptoire.

Le populisme à droite

Blaise Fontanellaz, dans Le Temps du 30 mars 2016, a montré que ces partis répondent certes à certains critères propres à ces partis dits «populistes», comme l’appel systématique au peuple, la critique des élites, la présence d’un leader charismatique ou le rejet de l’immigration. Mais le terme a été érigé en pilier d’un discours de gauche en quête d’un fascisme sous l’étendard duquel elle aime glisser ses adversaires. Or Jean-Yves Camus et Nicolas Lebourg ont montré la multiplicité des droites sises au-delà de la droite libérale «classique» et la difficulté de les réunir sous un vocable unique (Les droites extrêmes en Europe, Seuil, 2015).

Un lexique sclérosé

Il est dès lors nécessaire d’oser s’affranchir de ce lexique sclérosé. Comment lutter contre ce qui pourrait apparaître comme la résurgence d’une droite ou d’une gauche plus ou moins extrême, armé d’un concept qui ne signifie plus rien? Comment répondre par un discours adéquat si les mots employés sont condamnés à échouer sur l’indifférence que causera un propos trop psalmodié et que l’on devine vide de sens? Une remise en question s’impose…

Il conviendrait plutôt de s’interroger sur les raisons qui ont amené des individus à faire leur ces «valeurs» que la bien-pensance juge si inappropriées. Une telle démarche est particulièrement requise pour le «populisme» de droite, dont le spectre est si large. Car que réfutent ses partisans? L’«esprit 68» assurément. Mais leur révolte va au-delà, car tous les partis ont adopté partiellement les valeurs individualistes qu’il a inspirées: c’est surtout son élévation au rang d’aboutissement de la démocratie authentique qui a répandu un dépit que l’omniprésence du populisme comme définition originelle empêche d’analyser.

Le conformisme de gauche et ses effets pervers

Le sociologue de gauche Jean-Pierre Le Goff, dans son dernier ouvrage (Malaise dans la démocratie, Stock, 2016), a souligné les effets dévastateurs du conformisme jailli de la révolution soixante-huitarde. Elle n’a fait que substituer au conformisme qu’elle dénonçait un système de pensée articulé en réalité sur le discours de la Nouvelle gauche qui, par esprit de revanche ou par honte du passé occidental, a voulu marteler l’inévitabilité d’un relativisme culturel.

Fustigeant la trop confortable dénonciation d’un prétendu activisme antidémocratique adressée à toute pensée «déviante», le Goff pointe les dégâts de son moralisme de l’immédiat et attribue à la contre-culture des années 60 la responsabilité du malaise qui hante nos démocraties aujourd’hui. Par l’affirmation dogmatisée d’une uniformité comme gage d’une universalité a-historique, elle aurait ainsi attisé le retour du facteur identitaire et fouetter l’extrémisme plus ou moins fort des partis dits «populistes».

Le Goff interpelle directement la droite libérale et les socialistes. Accusée par la gauche de s’aligner sur la droite «dure» et par cette dernière de plier devant les diktats moralisateurs de la gauche, la droite libérale doit, selon Le Goff, s’opposer au discours dominant et bien-pensant, tout en reprenant la défense d’un pluralisme cultuel non méprisant. Evelyn Finger, dans Die Zeit du 21 avril 2016, donne une piste: par rapport à la question islamique, au cœur aujourd’hui du problème «populiste», tant que l’on défendra l’islamisme le plus extrême par peur d’offenser l’autre, l’extrême droite, sous toutes ses déclinaisons, aura encore de beaux jours devant elle en Europe!

Olivier Meuwly, historien

Source : letemps.ch

La dernière réforme de l’Union européenne au sujet des migrants : un sale coup aux pays qui n’en veulent plus !

Selon les nouvelles règles, chaque pays pourra accueillir au maximum 150% de ses capacités, établies sur la base du PIB, des habitants et autres facteurs. Les autres clandestins seront redistribués. Et les États qui auraient la velléité de refuser ces nouvelles dispositions contraignantes en matière d’immigration devront débourser 205 mille euros par « réfugié » refusé, amende qui pourrait changer.

Il s’agit ni plus ni moins que d’un mécanisme de redistribution entre tous les pays membres qui permet de contourner les barrières et murs que certains pays ont décidé, enfin, d’ériger, dans le souci de préserver leur identité, leur culture, leur peuple.

Cette redistribution est la nouvelle réforme élaborée par l’UE au « règlement de Dublin » en matière de « réfugiés ». Elle sera soumise aux États membres mercredi prochain.

L’Italie et la Grèce, en premières lignes face aux débarquements des aspirants à l’Eldorado européen, se sont battues pour obtenir ces règles précises afin de rééquilibrer les efforts concernant l’accueil des migrants. Qu’elles ne souhaitent pas garder en totalité sur leur territoire. Et on peut les comprendre. Mais le renvoi chez eux, une solution, non ?

Comme on peut le constater, les citoyens européens de l’Est ont beau sonné l’alarme, voté massivement pour des politiques identitaires et souverainistes, les technocrates de Bruxelles n’en font qu’à leur tête, ignorant les justes aspirations des populations : l’Europe pour eux sera multiculturelle, multiethnique, multi-raciale… ne sera plus, donc !

Francesca de Villasmundo

Source : MPI

Immigration : 84 disparus après un naufrage au large de la Libye

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Le naufrage d’un canot pneumatique chargé de migrants au large de la Libye vendredi a fait 84 disparus, selon les témoignages des 26 rescapés recueillis samedi par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a indiqué cette dernière.

« Vingt-six migrants sauvés en Méditerranée après un naufrage : selon des témoignages recueillis par l’OIM, 84 personnes sont portées disparues », a affirmé Flavio Di Giacomo, porte-parole de l’OIM en Italie, sur son compte Twitter.

Interrogé par l’AFP, M. Di Giacomo a précisé que selon le récit de ces 26 rescapés, 110 personnes, toutes originaires d’Afrique de l’Ouest, avaient embarqué en Libye à bord de ce canot pneumatique, ce qui établit à 84 le nombre de disparus. Ce canot « était en très mauvais état, il prenait l’eau et de nombreuses personnes sont tombées à l’eau et se sont noyées », a précisé M. Di Giacomo dans un courriel adressé à l’AFP. « Dix sont tombées très vite et plusieurs autres ont suivi quelques minutes plus tard », a-t-il précisé.

Un cargo italien était parvenu vendredi soir à sauver ces 26 personnes embarquées dans ce canot pneumatique, alors à moitié dégonflé et en train de couler, à environ quatre milles (7,4 km) au large de la ville de Sabrata (entre Tripoli et la frontière tunisienne), ont précisé samedi les garde-côtes italiens qui avaient donné l’alerte.

La mer agitée, avec des vagues d’environ deux mètres, a ensuite rendu difficile la recherche d’éventuels disparus et le cargo a fait route vers le nord, hors des eaux territoriales libyennes, pour confier les rescapés à deux bateaux des garde-côtes italiens. Ces derniers ont ensuite gagné l’île de Lampedusa, entre la Libye et la Sicile, où l’OIM a pu recueillir leurs premiers témoignages à leur arrivée samedi.

Sur des images rendues publiques par les garde-côtes italiens on peut voir deux femmes, entourées de couvertures, descendre de l’une des deux vedettes. Cinq mineurs non accompagnés, âgés entre 16 et 17 ans, font également partie de ces rescapés, selon le porte-parole de l’OIM.

La très grande majorité des plus de 27.000 migrants débarqués depuis le début de l’année sur les côtes italiennes proviennent d’Afrique noire, Nigeria en tête, suivi de la Gambie et du Sénégal.

Un canot pneumatique comme celui où se trouvaient ces 26 rescapés embarque habituellement une centaine de migrants, et les autorités ont très vite redouté qu’il y ait dans ces conditions plusieurs dizaines de disparus.

Des centaines de migrants, dont de plus en plus de femmes et d’enfants, embarquent chaque semaine dans ces conditions précaires depuis les côtes libyennes dans l’espoir d’un autre avenir. La très grande majorité d’entre eux est récupérée par des navires italiens et européens qui patrouillent dans cette partie de la Méditerranée.

Près de 500 ont ainsi été sauvés vendredi. Deux corps sans vie ont aussi été retrouvés à bord d’un canot pneumatique lors de ces opérations de sauvetage, a indiqué M. Di Giacomo.

Quelque 1.261 personnes ont trouvé la mort en Méditerranée, essentiellement en Grèce, depuis le début de l’année, selon un décompte du Haut-commissairiat aux réfugiés des Nations unies.

Source : jeune afrique

dimanche, 01 mai 2016

Allemagne: les données de 2.000 membres de l'AfD livrées sur Internet

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Les données personnelles de plus de 2.000 participants au congrès du parti populiste allemand AfD, qui se tient ce week-end à Stuttgart (sud-ouest), ont été publiées dans la nuit de samedi à dimanche sur un site internet marqué à gauche.

L'un des deux dirigeants de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), Jörg Meuthen, a annoncé la nouvelle dimanche matin à la reprise des débats, réclamant du gouvernement allemand qu'il se montre "aussi ferme avec les sites d'extrême gauche qu'avec les sites d'extrême droite".

Publiée à 00H01 (22H01 GMT) par un contributeur anonyme, la liste de plus de 2.000 noms, adresses, adresses mails, numéros de téléphone et cartes de membres de l'AfD était encore visible en milieu de matinée sur le site d'informations Indymedia, a constaté l'AFP.

L'AfD, devenue dans les sondages la troisième force politique d'Allemagne avec 12 à 14% des intentions de vote, suscite une opposition croissante en raison de sa dérive vers la droite, d'une ligne antieuro à une ligne antiréfugiés et islamophobe.

Samedi, l'ouverture de son cinquième congrès a été perturbée par près d'un millier de militants proches de l'extrême gauche, qui ont tenté de bloquer l'accès au lieu de la manifestation, au sud de Stuttgart. Environ 500 d'entre eux ont été interpellés quelques heures et trois policiers ont été légèrement blessés.

Une manifestation pacifique a également rassemblé quelque 1.800 personnes dans le centre de la ville, appelant à "stopper ensemble la droitisation", et une autre est prévue ce dimanche à 11H00 locales (09H00 GMT).

Créée au printemps 2013 et entrée depuis au Parlement européen et dans la moitié des parlements régionaux allemands, l'AfD doit finir d'adopter ce dimanche son premier programme en trois ans d'existence.

Parmi les motions soumises au débat figure la phrase "l'islam n'appartient pas à l'Allemagne" et l'interdiction des minarets et des appels à la prière du muezzin.

Source : afp via le point

Les terroristes veulent un 11 Septembre !

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Comment dire l’essentiel sans mettre en cause les politiques, comment expliquer la démarche terroriste sans parler de la mollesse de nos décideurs, comment enfin montrer simplement ce qu’est le vrai visage des tueurs sans critiquer les pseudo-spécialistes ?

Voilà le langage subtil mais franc et direct qu’a choisi le colonel Hubert Bonneau, commandant le GIGN, lors du forum Technology Against Crime de Lyon. Une intervention publique extrêmement rare pour cet homme de l’ombre. Heureusement, les auditeurs n’ont pas été déçus, les phrases énoncées par ce spécialiste de la prise d’otage ont claqué comme autant de coups de fouet sur nos gouvernants aveugles : « Les groupes terroristes profitent d’une véritable faiblesse de nos démocraties, j’ose le dire », a-t-il lancé à une salle attentive et médusée. « Ce sont des gens qui travaillent pour plonger la population, par leurs actions, dans la sidération… Ils agissent avec peu de matériel, peu de technologie et s’autofinancent. L’argent ne vient pas du Moyen-Orient, il vient de Cofidis et de Cetelem. »

Vendredi dernier, l’officier n’a pas mâché ses mots pour décrypter les attentats terroristes, expliquant que le terrorisme d’aujourd’hui s’édifie avec des rustines et deux bouts de ficelle et que son efficacité n’en est que plus redoutable : « En septembre 2015, le numéro 14 du journal de Daech a fait un retour d’expérience des attentats de janvier. C’était remarquable et très intéressant : on a cinquante pages qui disent ce qui a été bien fait et ce que les Kouachi et Coulibaly ont mal fait ou n’auraient pas dû faire. En substance, le magazine dit : pour l’avenir, voilà ce qu’on vous propose… c’est le petit marmiton.com du terrorisme : comment créer des grenades, confectionner des armes, etc. »

On le voit, le rapport « coût/efficacité » est maximum. « À Sousse, un type a abattu trente Occidentaux sur une plage. Le résultat ? C’est la faillite de la Tunisie. L’État coule. C’est l’économie qui est visée… Ça peut taper n’importe où, n’importe quand, sachant qu’on attaque des cibles molles… Ce n’est que lorsque l’opération débouche sur des morts que l’organisation terroriste la revendique… Une fois la fusillade terminée, celui qui tient bon face aux troupes d’élite cherchant à le neutraliser est ensuite glorifié sur les réseaux sociaux… Quand on résiste trente-six heures à un État, c’est imparable : on devient un héros. »

Une manière de mieux nous faire comprendre que la mort de Merah n’est pas un succès du RAID mais une victoire du terrorisme. Sa fin, idéalisée dans les banlieues, a suscité l’apparition d’autres apprentis assassins. Quel est le but de ces tueries ? Pour le gendarme, il est double : « Rassembler la communauté et frapper l’ennemi, qu’il soit proche ou lointain. » Or, l’ennemi numéro un, en dehors d’Israël, c’est la France. Il s’en prend ensuite aux services, aux analystes, à cet État qui n’a rien anticipé : « Faut être honnête, faut être clair : on n’a pas vu, en France, les choses arriver. Malgré les attentats de Londres et de Madrid, malgré les événements en Afghanistan, au Pakistan, etc. Si on ne les a pas vues, c’est parce que cela se passait loin de chez nous. »

Cette analyse lucide et courageuse fait froid dans le dos, surtout quand il termine en déclarant : « On est passé d’une entreprise centralisée et secrète à, aujourd’hui, une entreprise décentralisée qui marche sous forme de franchise. Leur stratégie est en place depuis longtemps. Ceux qui passent à l’acte en France sont ceux qui sont capables d’évoluer facilement dans nos sociétés… Ces terroristes vont rechercher un 11 Septembre. »

Après le général Soubelet, voilà un autre gendarme qui ne pratique pas la langue de bois !

J.-P. Fabre Bernadac

Source : Boulevard Voltaire

 

Patriarche Sako : l’État Islamique veut effacer la mémoire chrétienne de l’Irak

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Louis Raphaël Ier Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens, a condamné la destruction, le 25 avril dernier, de l’église dite « de l’horloge » de Mossoul, par l’État Islamique  : il s’agit là « d’effacer la mémoire chrétienne de l’Irak au profit d’un État d’étrangers qui impose la terreur au nom de l’islam ». La ville de Mossoul comptait 45 églises quand elle est tombée entre les mains de l’État Islamique en juin 2014. À ce que l’on sait, la plupart des ces églises ont été détruites ou transformées en prisons ou en tribunaux islamiques…

Source : chistianophobie.fr

La laïcité est complice de l’islamisation de la France

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La laïcité (= la maçonnerie) :
1) a volé leurs églises aux catholiques, et offert des mosquées aux musulmans !
En 1905, églises et couvents sont volés aux catholiques. — Dès 1926, les champions du laïcisme utilisent l’argent public pour construire la mosquée de Paris, à la demande du très anticlérical Edouard Herriot, soutenu par le militant anticatholique François Albert (Ligue maçonnique de l’Enseignement).
« Aujourd’hui, les maires sont les premiers bâtisseurs de mosquées » (Dalil Boubakeur, Le Figaro, 13 décembre 2008).
2) a islamisé l’Algérie française, tout en déchristianisant la France.
En Algérie française, le gouvernement maçonnique a empêché les missions catholiques (« pas de prosélytisme »), multiplié les écoles coraniques et les Médersas (universités islamiques), financé et développé le culte musulman (faisant même venir des marabouts de Kairouan pour islamiser la Kabylie).
En même temps, le même gouvernement déchristianisait systématiquement la France. Jules Ferry organisait un enseignement totalitaire, centralisé par l’Etat, imposant aux enfants (catholiques à plus de 80%) l’idéologie maçonnique (« laïque »).
Entre 1901 et 1904, les laïcards ferment de force 13 904 écoles catholiques et expulsent plus de 50 000 religieux.
3) favorise aujourd’hui systématiquement l’islam aux dépens du catholicisme.
« [A la cantine,] nous servons de la viande hallal par respect pour la diversité ; mais pas de poisson le vendredi par respect de la laïcité » (Roland Ries, sénateur-maire de Strasbourg, 11 avril 2011).

Source : bibliotheque de combat

Allemagne: la droite populiste tentée par un cap anti-islam

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Galvanisée par des sondages au zénith, la droite populiste allemande de l'AfD boucle dimanche son premier programme en trois ans d'existence, avec une tonalité anti-islam et l'ambition de "conquérir des majorités".

"A l'été 2015, on nous donnait pour morts", a rappelé samedi à l'ouverture du rassemblement à Stuttgart (sud-ouest) la coprésidente du parti Frauke Petry, sourire revanchard aux lèvres: l'"Alternative pour l'Allemagne" (AfD) est remontée de 3% à une fourchette de 12 à 14% d'opinions favorables dans les sondages et siège depuis la mi-mars dans la moitié des parlements régionaux du pays.

Stimulée par le récent succès du parti d'extrême droite FPÖ au premier tour de l'élection présidentielle autrichienne et quelques mois après la poussée du Front National aux régionales françaises, la jeune formation allemande n'entend pas se contenter d'un rôle de "partenaire minoritaire" dans une coalition, ni se résigner à l'opposition, selon Mme Petry.

Au contraire, le programme que 2.400 membres finiront d'adopter dimanche doit permettre au parti "de conquérir des majorités" pour mettre en oeuvre son "contre-projet face à l'establishment politique", a poursuivi la figure de proue de l'AfD, avec les législatives de l'automne 2017 en vue.

Cette première journée a été marquée par des manifestations d'opposants au mouvement populiste à Stuttgart, ayant entraîné 500 interpellations pendant quelques heures par la police.

Le cinquième congrès de l'AfD, sur deux jours, doit définir pour la première fois ce "contre-projet" rêvé par Mme Petry, jusqu'alors aussi flou qu'évolutif, avec une ligne anti-euro devenue antiréfugiés à l'automne 2015 - au plus fort de l'afflux de demandeurs d'asile en Allemagne -, puis anti-islam depuis la fermeture des frontières.

'Infectée par la gauche'

Parmi les motions soumises au vote figurent la phrase "l'islam n'appartient pas à l'Allemagne" et l'interdiction des minarets, "symboles de la domination islamique", des appels du muezzin ainsi que du voile, "signe politico-religieux de soumission des femmes musulmanes aux hommes".

Mais bien que les dirigeants de l'AfD aient multiplié les déclarations sur ce thème avant le congrès, ils ont soigneusement évité samedi ce terrain polémique. "Gardez à l'esprit que toute l'Allemagne nous observe", a lancé à l'ouverture Alexander Gauland, chef de file du parti dans le Brandebourg (est).

Hôte de la manifestation, le coprésident de l'AfD Jörg Meuthen a défini sa formation comme un mélange de "conservatisme moderne", de "libéralisme conséquent" et de "patriotisme sain, partagé par tous les citoyens de bonne volonté".

Il a appelé à tourner le dos "à l'Allemagne de 1968 infectée par la gauche rouge-verte" et à valoriser "les aspects positifs de l'histoire allemande et fondateurs de son identité", déplorant que la mémoire officielle se "réduise" au passé nazi.

Et l'économie ?

Si l'AfD se rassemble autour d'une promotion de la démocratie directe et d'une vision conservatrice de la société, le parti reste divisé sur des sujets majeurs.

A quel point faut-il flirter avec l'extrême droite ? La question est plus périlleuse en Allemagne qu'ailleurs et oppose depuis la création de l'AfD son aile nationale-conservatrice très implantée en ex-RDA et son aile libérale-conservatrice plus puissante à l'Ouest, soucieuse d'éviter cette étiquette infamante.

Le parti a évité samedi un vote sur le rapprochement avec le Front national français, initialement prévu et symptomatique de ce débat. Mais l'un de ses députés européens, Marcus Pretzell, a décidé de son propre chef de rejoindre le groupe parlementaire emmené par le FN à Strasbourg.

Les questions économiques, très présentes à la création du parti, sont aussi très débattues, tant l'AfD rassemble des électeurs aux intérêts différents, populaires à l'Est et plus aisés à l'Ouest.

Selon les discours, l'AfD prétend tour à tour "défendre les petites gens" ou limiter au maximum les dépenses publiques, un grand écart que Jörg Meuthen a tenté de synthétiser samedi: "Il faut un Etat mince, dont la politique sociale ne consiste pas à arroser tout le monde" mais à "garantir un minimum vital à chacun".

Source : La depeche

Islamisation : « L’assimilation, c’est terminé. Place à la remigration »

Source : Lesobservateurs.ch

Allemagne-Incidents en marge du congrès de l'AfD à Stuttgart

Des manifestants d'extrême gauche ont affronté la police et des partisans de l'AfD 
(Alternative pour l'Allemagne) en marge du congrès du parti d'extrême droite réuni à Stuttgart, samedi dans le sud-ouest de l'Allemagne. Quelque 400 d'entre eux ont été interpellés, a déclaré Lambert Maute, un porte-parole de la police. Les protestataires ont temporairement bloqué les accès routiers au site de la conférence annuelle du parti anti-immigration en brûlant des pneus et en formant des chaînes humaines, a-t-il précisé. Les incidents ont débuté vers 06h00 et se sont poursuivis pendant quatre heures, contraignant l'AfD à retarder l'ouverture de son congrès de deux jours. "La police a interpellé environ 400 manifestants violents qui ont jeté des pierres sur les agents et les ont attaqués avec des fusées d'artifice", a déclaré Lambert Maute. Plus de 1.000 policiers étaient déployés, face au même nombre de manifestants, a-t-il dit. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz au poivre et d'un canon à eau pour disperser les contestataires, pour la plupart cagoulés et habillés de noir. "Votre campagne de haine nous dégoûte", pouvait-on lire sur une pancarte brandie par les manifestants. (Michael Nienaber et Tina Bellon; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
Source : Boursorama

Allemagne: manifestations contre le parti anti-immigration à Stuttgart

Des centaines de personnes sont descendues samedi dans la rue pour manifester contre le parti anti-immigration à Stuttgart, dans le sud-ouest de l'Allemagne, et des heurts ont éclaté avec la police.

Les manifestants ont essayé de bloquer des rues à Stuttgart pour couper l'accès au congrès fédéral du parti de droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) prévu les 30 avril et 1er mai.

Un millier de policiers anti-émeutes ont encerclé les manifestants, et la police a utilisé du gaz poivre.

L'AfD a été créé en 2013 et critique l'euro et les plans de sauvetage. Depuis la démission de son fondateur l'année dernière, le parti a mis l'accent sur la lutte contre la politique du gouvernement sur les réfugiés en appelant à la réintroduction du contrôle des frontières.

Source : xinhuanet