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mardi, 06 septembre 2016

Merkel battue sur ses terres par l'extrême droite

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Un an après sa décision d'ouvrir les frontières aux réfugiés, la chancelière subit un revers dans sa propre région. La CDU arrive derrière le parti antimigrants AfD.

Pour Angela Merkel,c'est un sérieux avertissement. A un an des élections générales, la chancelière vient de subir une défaite historique dans le Land du Mecklembourg-Poméranie occidental, son fief électoral. Les sociaux-démocrates du SPD sont arrivés en tête hier, avec 30 % des voix, mais c'est l'extrême droite qui réalise une percée. Pour la première fois dans l'histoire du pays, elle devance les conservateurs de la CDU dans un scrutin régional. Le mouvement populiste antimigrants AfD (Alternative pour l'Allemagne) a obtenu près de 22 % des voix, reléguant le parti de la chancelière en troisième position, avec 19 %.

 Malgré le taux d'étrangers le plus bas d'Allemagne (1,5 %) et quelques milliers de réfugiés, les habitants du Mecklembourg ont été séduits pas les arguments xénophobes de l'AfD. « Nous nous battons pour que l'Allemagne reste aux Allemands et pour que l'Europe ne devienne pas un califat », a répété la tête de liste, Leif-Erik Holm, pendant la campagne.

 

Les électeurs de cette région côtière sur la Baltique, où la densité démographique est la plus faible d'Allemagne n'avaient aucune raison de sanctionner le gouvernement sortant. En dix ans, le chômage a été divisé par deux et le secteur touristique est en plein développement.

Un vote sanction

 Un an après le choix de Merkel d'ouvrir le pays aux réfugiés, le vote protestataire s'interprète clairement comme une sanction contre sa politique migratoire. Plus d'un million de réfugiés sont arrivés en Allemagne en 2015 et le pays en attend encore 300 000 cette année. La vague d'agressions sexuelles à Cologne à la Saint-Sylvestre et les deux attentats de juillet (à chaque fois, il s'agissait de réfugiés) ont plongé les Allemands dans le doute. L'extrême droite, qui était au bord de l'extinction il y a un an, a profité des peurs de la population pour renaître de ses cendres. L'AfD réalise des scores dépassant les 24 % dans certaines régions. Il est présent dans plus de la moitié des Parlements régionaux.

 Mais la chancelière ne remettra pas en cause sa politique migratoire. Malgré une perte de crédibilité, elle reste populaire et n'a pas de rival dans son camp. Aucun candidat à gauche n'est en mesure de l'inquiéter. Elle ne s'est pas encore déclarée candidate pour un quatrième mandat en 2017. Mais personne n'imagine qu'elle puisse y renoncer.

Christophe Bourdoiseau

Le Parisien

Islam de France : les musulmans de Vaucluse demandent des mosquées

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Le projet de fondation de l'islam de France divise les musulmans de Vaucluse. Certains parlent d'une "aberration", d'autres applaudissent l'annonce d'une formation des imams. Tous saluent la nécessaire défense des valeurs de la République pour combattre le terrorisme.

La création de la fondation de l'islam de France par le gouvernement provoque des débats parmi les musulmans de Vaucluse . La fondation de l'islam de France sera laïque et sans financements étrangers. Après les attentats de Nice et Saint Etienne du Rouvray, le gouvernement veut apaiser les relations entre la République et les musulmans.

"Je fais partie de cette République. Je n'ai pas besoin d'une fondation pour traiter entre moi et la République. Si je suis français, je dois lutter contre le terrorisme" (B Bouharrada, président de la mosquée de Sorgues)

En Vaucluse, les responsables de mosquées et d'associations de musulmans demandent la création de mosquées. La fondation de l'islam de France préconise un financement laïc et et sans capitaux étrangers.

À Sorgues, le président de l'association Ummah Provence qui lutte contre l'islamophobie a été surpris par cet intitulé: "Islam de France, c'est une aberration" mais Brahim Hachemi explique que "le financement est un faux problème. Il faut surtout faciliter l'acquisition de bâtiments et d'immeubles car les élus bloquent l'installation des mosquées".

À Carpentras, le président du Conseil Régional du Culte Musulman soutient cette fondation de l'islam de France : pour Khalid Belkhadir, "il est temps que les musulmans s'organisent. Il est de notre devoir défendre le vivre-ensemble et les valeurs de notre République".

"Chaque mot compte. Il faut des imams francophones pour ne pas tout comprendre à l'envers", (J. Akoudad, mosquée de Carpentras).

À Sorgues, les musulmans sont en conflit avec la mairie pour l'installation d'une nouvelle mosquée "digne des 4 000 fidèles". A Carpentras, l'assistant de l'imam invoque régulièrement en français les valeurs de la république à la fin du prêche du vendredi.

Jawad Akoudad considère qu'il est "important que les imams soient francophones" mais il estime qu'une "formation sur la pratique de l'islam, on n'en a pas besoin". Le président de la mosquée de Carpentras est convaincu qu'il "est temps que les musulmans s'organisent. Il est de notre devoir défendre le vivre ensemble et les valeurs de notre république".

Philippe Paupert

Francebleu

577 fous d’Allah dans la nature ? Pas de panique !

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On nous avait pourtant bien dit, à nous le peuple très concerné par la question, que la lutte contre le terrorisme islamique passait par l’éradication de Daech en Irak et en Syrie. Finalement, pas du tout, c’est même tout le contraire ! L’affaiblissement de l’État islamique dans ces pays, nous annonce benoîtement l’éminent procureur de Paris, « renforce le risque de nouveaux attentats en France ». Mince, alors !

Mais pourquoi, demandent les idiots que nous sommes ? Parce qu’« on le voit dans l’histoire du terrorisme que quand (sic) les organisations terroristes sont en difficulté sur zone, elles recherchent l’occasion de commettre des attaques extérieures », nous explique François Molins le vénérable. Il découvre donc maintenant ce qu’il aurait dû savoir avant ? Ou le savait-il, mais le brave homme ne voulait pas nous affoler ? Ou, au fond, cela ne change strictement rien à la menace, quantité de djihadistes bien en place sur notre territoire étant prêts à manier la kalach’ et les explosifs ?

Sans rire, ils n’y connaissaient rien à rien, au terrorisme ? Alors, ne parlons même pas de terrorisme islamiste ! D’ailleurs, aucun de nos illustres représentants ne nous a jamais rencardés sur le Coran. Il a fallu se taper tout le boulot tout seul, même Juppé ne veut toujours pas s’y coller. Trop heureux, Ali. Pardon, Alain.

Ce n’est pas la seule nouvelle de la journée. François Molins nous met en garde contre le « retour d’un grand nombre de combattants français et de leurs familles ». Ces fous furieux sont français. Enfoncez-vous ça dans le crâne : FRAN-ÇAIS. Il va falloir les prendre en charge et certainement les déradicaliser. Opération inverse de la radicalisation. Cela a déjà marché ? Un flop, d’après les échos des centres en question.

À ce jour, nous apprend notre bon procureur, « 982 individus font ou ont fait l’objet d’enquêtes judiciaires pour du terrorisme islamiste : 280 sont aujourd’hui en examen, dont 167 sont en détention ». Mais il a gardé le meilleur pour la fin : 577 autres « font l’objet d’un mandat de recherche ou d’un mandat d’arrêt ». Autrement dit, 577 fous d’Allah se promènent dans la nature ! Vous paniquez ? Vous avez tort. François Molins nous dévoile la grosse artillerie.

La politique pénale, depuis la loi du 21 juillet 2016, a été « considérablement durcie » : la peine pour association de malfaiteurs est passée de 20 à 30 ans de réclusion, tandis que les chefs terroristes encourent désormais « la réclusion criminelle à perpétuité ». Encore faut-il l’attraper, tout ce joli monde ! En outre (il fallait y penser), « les combattantes, les candidats au départ, femmes ou soutiens logistiques » ne relèvent « plus de la correctionnelle ». Parce qu’avant, si ? Il est vraiment formidable, l’État français.

Mais les personnes fichées « S », celles soupçonnées d’atteinte à la sûreté de l’État, ne serait-il pas judicieux, au nom du principe de précaution, de les placer en rétention ? « Impossible », dit le procureur. « On ne peut pas détenir quelqu’un avant qu’il ait commis une infraction, c’est le socle de l’État de droit. »

C’est sûr qu’en ne prenant pas de mesures dignes de ce nom, le terrorisme va durer longtemps, très longtemps dans notre pays. Cela ne semble pas les déranger plus que ça, au gouvernement…

Caroline Artus

Boulevard Voltaire



Immigration : expulsions et réquisitions en baisse

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Alors que 89 % des Français estiment que l’immigration a un impact négatif, pour sa société ou son économie, selon une étude statistique publiée par Le Figaro, et que les flux migratoires ne cessent de grossir, le gouvernement n’envisage rien de sérieux pour régler ce problème. Au contraire, il semblerait que tout soit fait pour que la France soit obligée de continuer à accueillir une immigration de peuplement qu’elle n’a plus la capacité à intégrer, encore moins à assimiler.

Des données confidentielles du « tableau de bord » de la Direction générale des étrangers en France pour le premier semestre 2016 font état de faits étonnants, pour ne pas dire préoccupants. Ainsi, les éloignements de clandestins illégaux ont chuté de près de 20 % en six mois. Du 1er janvier 2016 au 30 juin 2016, seuls 8.660 personnes séjournant illégalement en France ont pu être renvoyées, contre 10.800 personnes éloignées pour la même période lors de l’année 2015.

Olivier Hourcau, secrétaire national du syndicat de policiers Alliance, témoignait au Figaro : « Depuis le début de l’état d’urgence, les frontières font l’objet d’une vigilance accrue et consomment un nombre d’effectifs considérable, particulièrement ceux de la PAF. L’administration ponctionne ainsi des fonctionnaires dans les services procéduriers, chargés notamment des reconduites, pour aller renforcer les points soumis à forte pression, comme le secteur de Menton dans les Alpes-Maritimes. La mission d’éloignement devient une mission secondaire. En somme, on déshabille Paul pour habiller Jacques… »

L’État mobilise des moyens pour lutter contre le terrorisme qui permettront à d’autres potentiels terroristes de rester illégalement sur notre territoire. Ubu est roi, et le roi est nu. Pour compléter ce triste tableau, le nombre de demandeurs d’asile venus d’Afghanistan, ou munis de faux papiers afghans permettant d’obtenir plus facilement le statut dit de « réfugié », souvent détourné, a augmenté de 964 % en cinq mois. Excusez du peu…

Néanmoins, vous pouvez être rassurés. Emmanuelle Cosse a la solution. Déjà, fin août 2015, l’ex-patronne des Verts militait pour « l’accueil de tout le monde », comparant la France au… Liban et jugeant que la question du nombre de migrants était secondaire ! Devenue, depuis, ministre du Logement, Emmanuelle Cosse ne s’est pas assagie, car son idéologie privilégie le lointain au proche et les autres aux nôtres.

Aux fins de laisser la France être submergée par le tiers monde tout entier, le ministre du Logement a proposé de « réquisitionner les lieux publics » et a appelé de ses vœux une « mobilisation générale » des Français pour qu’ils ouvrent les portes de leurs domiciles à ces clandestins, ainsi que l’ont fait Allemands et Suédois. Dans ces pays, on ne compte plus les faits divers impliquant des « migrants », qui ont violé, volé ou tué les généreux et naïfs autochtones qui s’étaient dévoués pour eux…

En dépit des déclarations musclées de Manuel Valls, la gauche dite de « gouvernement » a toujours un logiciel immigrationniste. Rien ne la fera évoluer car cela lui est consubstantiel. Vous êtes 89 % à considérer que l’impact de l’immigration est négatif, parmi vous de nombreux électeurs des divers partis de gauche. Pourquoi continuer ?

Gabriel Robin

Boulevard Voltaire

 

lundi, 05 septembre 2016

Les populistes de l'AfD devancent la CDU d'Angela Merkel

Le parti anti-migrants allemand AfD a enregistré un succès électoral éclatant dimanche en arrivant deuxième lors de l'élection régionale en Mecklembourg-Poméranie occidentale (nord-est), humiliant la CDU de la chancelière Angela Merkel, plombée par sa politique d'accueil des réfugiés. 

Les sociaux-démocrates du SPD arrivent en tête avec environ 30%, soit cinq points de moins qu'en 2011. L'AfD avec 21% devance le parti d'Angela Merkel, pourtant élue de la région, qui se classe donc 3e avec de 19-20% des voix, selon les sondages des chaînes publiques ARD et ZDF.

"La cerise sur le gâteau c'est qu'on laisse la CDU de Merkel derrière nous (...) et peut-être est-ce même le début de la fin pour la chancelière Merkel", a lancé Leif-Erik Holm, chef de file du parti populiste dans cette région de l'ex-RDA communiste. L'AfD fait ainsi une entrée fracassante au Parlement régionale pour sa première participation à un scrutin dans ce Land. Le parti avait fait campagne sur le chaos qu'a provoqué selon lui la décision il y a un an jour pour jour de la chancelière d'ouvrir grand les portes de l'Allemagne aux réfugiés. Avec 5 %, les Verts feraient de justesse leur entrée au parlement régional. En revanche, le parti néo-nazi NPD ne devrait plus y siéger.

La problématique de l'intégration du million de demandeurs d'asile arrivés l'an dernier a monopolisé la campagne électorale dans cet État-région de l'ex-RDA communiste, offrant un terrain fertile aux populistes anti-immigration de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD). Car même si seuls quelques milliers de réfugiés sont installés dans le Mecklembourg, "la politique migratoire a provoqué un grand sentiment d'insécurité", expliquait à l'AFP Frieder Weinhold, candidat CDU à Wismar, ville de 42.000 âmes sur la Baltique. "Je vote AfD. La raison principale, c'est la question des demandeurs d'asile", confirmait un retraité de Ludwig. "Pour eux, il y a de l'argent, pas pour les retraites (...) Ca me met en colère". La chef de ce parti, Frauke Petry, avait elle appelé vendredi dans une vidéo les électeurs à "faire l'Histoire non seulement de l'Etat-région mais de toute l'Allemagne" en votant en masse pour l'AfD.

 Popularité effrayante

En difficulté -- seulement 44% lui font confiance pour un quatrième mandat --, la Chancelière voit donc son parti, la CDU, dépassé par l'AfD lors de ce scrutin qui fait figure, avec celui de Berlin le 18 septembre, de répétition générale à un an des législatives. En meeting samedi dans cet Etat régional où se trouve sa propre circonscription électorale, Mme Merkel a mis en garde contre le vote populiste, ces "gens qui provoquent mais qui n'ont rien fait pour ce Land". Des électeurs entendent encore ce message. "Sur l'AfD je n'ai qu'une chose à dire: la colère conduit à de mauvaises décisions", relève Ulrike Zschunke, une orthophoniste de 31 ans. Toute la semaine, la chancelière qui se trouve en Chine dimanche pour cause de G20 a multiplié ce type d'appels. Les sondages, eux, plaçaient l'AfD en deuxième position, devant la CDU. Une popularité croissante qui a d'ailleurs été jugée "effrayante" vendredi par le Conseil central des Juifs d'Allemagne.

Dans la presse, on se faisait déjà une raison. "Désormais l'Allemagne a ce qui n'avait jamais existé depuis la fin de la guerre (en 1945) : un parti d'extrême droite", regrettait le quotidien Die Welt. "Je m'attends à un score de jusqu'à 30% pour les mouvements identitaires AfD et (le parti néonazi) NPD, 25% pour le premier et 5% pour le second", prévenait aussi Hajo Funke, professeur de sciences politiques à l'Université libre de Berlin, qualifiant l'AfD de "lame de fond".

Gifle

Quant aux deux principales formations, le Parti social-démocrate (SPD) et la CDU, en coalition dans ce Land ainsi qu'au niveau fédéral, M. Funke leur promettait une "gifle". Un sondage publié mercredi leur donnait des scores respectifs de 28% et 20%, contre 35,6% et 23% en 2011. Au-delà de la question des réfugiés, l'AfD tire sa force "de la difficulté qu'ont le SPD et la CDU à se différencier", reconnaît M. Weinhold, "beaucoup de gens ne se sentent plus représentés".

 Un rejet des élites, nourri par une politique d'austérité régionale, sur lequel les populistes surfent malgré les progrès économiques de ce Land. Désemparés par le succès des populistes qui ont déjà obtenu des scores importants lors de régionales au printemps, certains responsables ciblent directement la chancelière et sa politique migratoire. Sa décision il y a un an jour pour jour d'accueillir les réfugiés en masse a "provoqué une scission dans notre société", peste le chef du gouvernement régional sortant, Erwin Sellering (SPD). Angela Merkel souligne pour sa part toujours que ce choix s'imposait en 2015, même si depuis les deux attaques commises fin juillet par des demandeurs d'asile et revendiquées par l'organisation État islamique, elle a donné un accent plus sécuritaire à sa politique.

Info-arte

Election régionale en Allemagne : l'extrême droite devance la CDU d'Angela Merkel

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Si l'élection est régionale, elle se déroule dans le fief de la chancelière Angela Merkel, d'où son impact. Le parti anti-migrants allemand AfD (Alternative für Deutschland) est arrivé, avec environ 21% des voix, en deuxième position à l'issue de l'élection en Mecklembourg-Poméranie occidentale, dans le nord-est du pays. Il devance la CDU de la chancelière, selon des sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote.


Les sociaux-démocrates du SPD arrivent en tête avec environ 30%, accusant un recul de cinq points par rapport à leurs résultats en 2011. Le parti d'Angela Merkel, pourtant élue de la région, ne se classe donc que troisième avec de 19 à 20% des voix, selon les sondages des chaînes publiques ARD et ZDF.

« La cerise sur le gâteau c'est qu'on laisse la CDU de Merkel derrière nous (...) et peut-être est-ce même le début de la fin pour la chancelière Merkel », s'est réjouit Leif-Erik Holm, chef de file du parti populiste dans cette région de l'ex-RDA communiste.

L'AfD fait ainsi une entrée fracassante au Parlement régionale pour sa première participation à un scrutin dans ce Land. Le parti avait fait campagne sur le chaos qu'a provoqué selon lui la décision il y a un an jour pour jour de la chancelière d'ouvrir grand les portes de l'Allemagne aux réfugiés.

Une élection régionale allemande qui, en France, a fait la joie de Marine Le Pen. «Ce qui était impossible hier est devenu possible : les patriotes de l'AFD balaient le parti de Mme Merkel. Toutes mes félicitations !», s'est empressé de tweeter la présidente du Front national.

Le Parisien

France : le chanteur breton Alan Stivell dénonce les ravages de l’islamisation

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(…) “Chez les celtes, la femme est l’égale de l’homme depuis l’antiquité et avant. Donc au moins 3000 ans. Et moins les femmes celtes sont celtes, moins elles sont égales” a déclaré l’artiste suite à la virulente polémique autour du “burkini”, une tenue islamique de bain recouvrant la totalité du corps de la femme.

Le chanteur a dénoncé l’incompatibilité de la culture celtique avec les mœurs islamo-orientales, évoquant “le choc de voir des femmes très couvertes au soleil, souffrant forcément de la chaleur, quand leur mari se la coule douce en slip ou en sweet-shirt à la mode”.

Alan Stivell s’est ému de la progression du radicalisme musulman dans divers pays celtique : “Cette inégalité affichée est acceptée même dans la police en Écosse. Ce qui me parait un degré de plus absurde.”

Civilwarineurope

Canada: une affiche islamophobe placardée à l'entrée d'une mosquée

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L’imam de la mosquée Dorval, Mehmet Deger, a déclaré que quatre personnes avaient placardé une affiche du groupe dont elles sont membres à l’entrée de la mosquée

Une affiche islamophobe a été placardée par un groupe xénophobe sur une mosquée à Montréal au Canada.

L’imam de la mosquée Dorval, Mehmet Deger, a déclaré que quatre personnes avaient placardé une affiche du groupe dont elles sont membres à l’entrée de la mosquée.

« Il est évident que ces jeunes sont utilisés. Le Canada est une mosaïque multiculturelle. Ils ne doivent pas nuire à la cohabitation » a-t-il déclaré.

La police de Montréal a prélevé les empreintes digitales sur les lieux et saisi l’affiche en question.

La police a inclus au dossier d’enquête les enregistrements des caméras de surveillance.

Trt.net

Angela Merkel menacée par l'extrême droite sur ses terres

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Un an après la décision d'Angela Merkel d'ouvrir l'Allemagne aux réfugiés, le Mecklembourg-Poméranie occidentale (nord-est) renouvelle dimanche son Parlement régional, un scrutin qui pourrait voir le parti d'extrême droite AfD doubler le parti de la chancelière.

La problématique de l'intégration du million de demandeurs d'asile arrivés l'an dernier a monopolisé la campagne électorale dans cet État-région de l'ex-RDA communiste, offrant un terrain fertile aux populistes anti-immigration de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), partis pour réunir entre un cinquième et un quart des voix selon les derniers sondages. Vers 16H00 GMT, les premières projections de résultats doivent être publiées.

Au plus bas dans les sondages - seulement 44% lui font confiance pour un quatrième mandat, selon une enquête publiée samedi -, la chancelière, qui est aussi députée de la région, pourrait voir son propre parti, la CDU, dépassé par l'AfD à l'occasion de ce scrutin qui fait figure, avec celui de Berlin le 18 septembre, de répétition générale à un an des législatives.

Même si seuls quelques milliers de réfugiés sont installés dans le Mecklembourg, "la politique migratoire a provoqué un grand sentiment d'insécurité chez les gens", explique à l'AFP Frieder Weinhold, candidat CDU à Wismar, ville de 42 000 âmes sur la Baltique.

"On leur dit 'Nous allons réussir' mais ce qu'ils veulent savoir, c'est 'Comment va-t-on y arriver'?", souligne-t-il en référence au credo "Wir schaffen das" martelé par Angela Merkel.

"Je vote AfD. La raison principale, c'est la question des demandeurs d'asile", confirme un retraité de Ludwig, qui veut rester anonyme. "Pour eux, il y a de l'argent, pas pour les retraites (...) Ca me met en colère".

'Gifle' pour les grands partis

"Je m'attends à un score de jusqu'à 30% pour les mouvements identitaires AfD et (le parti néo-nazi, ndlr) NPD, 25% pour le premier et 5% pour le second", prévient Hajo Funke, professeur de sciences politiques à l'Université libre de Berlin, qualifiant l'AfD de "lame de fond".

Quant aux deux principaux partis, le Parti social-démocrate (SPD) et la CDU, en coalition dans ce Land ainsi qu'au niveau fédéral, M. Funke leur promet une "gifle". Un sondage publié mercredi leur donne des scores respectifs de 28% et 20%, contre 35,6% et 23% en 2011.

En cause, selon M. Funke, la "déception des électeurs" envers le gouvernement régional sortant et sa politique d'austérité, que les bons résultats économiques (chômage à 9% en 2016 contre 18% en 2005) n'ont pas réussi à contrebalancer.

Au-delà de la question des réfugiés, l'AfD tire sa force "de la difficulté qu'ont le SPD et la CDU à se différencier", reconnaît M. Weinhold. "Beaucoup de gens ne se sentent plus représentés", ajoute-t-il. Un rejet des élites sur lequel les populistes surfent.

Désemparés par le succès croissant des populistes qui ont déjà obtenu des scores importants lors de régionales au printemps, certains responsables politiques musclent leur discours et critiquent la politique migratoire de la chancelière, pourtant quasi-unanimement soutenue l'automne dernier.

Cette politique a "provoqué une scission dans notre société", peste le chef du gouvernement régional sortant, Erwin Sellering (SPD). "Le climat en Allemagne a massivement changé", s'alarme-t-il en raison de la "tâche énorme" que représente l'intégration des réfugiés.

Angela Merkel reste fidèle à elle-même

Face aux critiques, Angela Merkel reste fidèle à son credo: si c'était à refaire, elle reconduirait la même politique d'ouverture aux migrants, a-t-elle assuré samedi au quotidien Bild.

Même si, depuis les deux attaques commises fin juillet par des demandeurs d'asile et revendiquées par l'organisation État islamique, elle a donné une connotation plus sécuritaire à sa politique.

Dans les derniers jours de la campagne, la chancelière a multiplié les interventions dans les médias, appelant les électeurs à se détourner des populistes : "Je veux encourager les gens à aller voter (...) pour des partis qui présentent des solutions aux problèmes. L'AfD, pour moi, n'en fait pas partie".

Thomas Grosch, infirmier en gériatrie de 33 ans, a bien reçu le message : "Je vote CDU, c'est le parti le plus raisonnable. La question des réfugiés ne joue pas de rôle déterminant" dans la région.

Source : Rtbf.be

Islam : le fossé s’élargit et la méfiance grandit

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En ce moment, sur les réseaux sociaux, tourne une BD nous invitant à apprendre comment réagir en cas de « harcèlement islamophobe ». Sur son Facebook, sa créatrice, Marie-Shirine Yener (dit Maeril), étudiante de 22 ans en dernière année de graphisme, se disant engagée dans les luttes antiracistes et LGBTQ, rejette les accusations communautaristes en affirmant que sa « technique » marche pour tout type de harcèlement avant d’ajouter :

« Cependant ici je me concentre sur la protection des personnes musulmanes car elles sont particulièrement vulnérables aux attaques par les temps qui courent, et en tant que femme racisée (sic) je désirais attirer l’attention sur ces situations qui deviennent trop banales. »

Personnellement, et à mon sens, la seule chose qui est devenue banale et qui mérite d’attirer notre attention est le terme « islamophobie », qui s’est développé sur notre langue telle une tumeur.

Ce mot, « islamophobie », est une arme de terrorisme culturel tentant de faire passer le bon sens pour une maladie mentale. Développé par les islamistes et leurs alliés de gauche, il vise à donner une mauvaise conscience simplement pour avoir des émotions face à la terreur islamique et des interrogations quant à la « religion de paix et d’amour ». En réalité, ce terme permet à une idéologie fascisante de se présenter comme une victime, et non pas pour ce qu’elle est réellement : un prédateur.

Également, ce qui est devenu banal et mérite d’attirer notre attention est que les valeurs islamiques soient non négociables, laissant donc le choix entre la soumission et le conflit permanent. La communauté musulmane se dépeint comme une minorité opprimée. Or, les faits – comme ceux de cet été – nous révèlent, au contraire, que de nombreux musulmans agissent comme une minorité arrogante et agressive. De plus, que dire de tous ces pays ayant l’islam comme religion majoritaire et où l’oppression envers les minorités religieuses est bien documentée.

Aujourd’hui, de nombreux pays font face au terrorisme islamique et ce qui est appelé « islamophobie » n’est en réalité qu’une réaction face à cette terreur qui trouve ses justifications dans les racines de l’islam (Coran et hadiths). Malheureusement, au lieu de remettre en question des grimoires datant du Moyen Âge, de nombreux musulmans préfèrent les défendre, et cela au grand dam des victimes du djihadisme.

Ainsi, il est inévitable que des pays commencent à prendre des mesures contre l’islam, et cela sans que les croyants aient leur mot à dire, puisque toute critique de leur foi vaut le terme diffamatoire d’« islamophobie ». Déjà, aux Pays-Bas, le parti de Geert Wilders, en tête dans les sondages pour les prochaines élections et allié du Front national, propose d’interdire le Coran, les mosquées et les écoles coraniques. En somme, il souhaite l’interdiction de l’islam.

Au lieu de nous « enrichir », l’islam nous aura apporté la séparation et la méfiance… Et à chaque utilisation du terme « islamophobie », ce fossé s’élargit et la méfiance grandit.

Xavier Scott

Boulevard Voltaire



Le Pen accuse Sarkozy "d'allégeance" au roi d'Arabie, "promoteur mondial du wahhabisme"

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La chef du parti d'extrême droite réaffirme qu'elle organiserait un référendum sur l'appartenance de la France à l'Union européenne si elle est élue présidente en 2017.

Marine Le Pen a accusé l'ancien président français Nicolas Sarkozy de faire "allégeance" au roi Salmane d'Arabie saoudite, "promoteur mondial du wahhabisme", lors de son discours de rentrée politique à Brachay (Haute-Marne).

"Début août, Nicolas Sarkozy a fait un déplacement secret au Maroc pour rencontrer le roi d'Arabie saoudite et l'assurer de sa bienveillante amitié. Il se voudrait le champion médiatique de la lutte contre l'islamisme radical, il a été faire allégeance au promoteur mondial du wahabbisme", a lancé la présidente du Front national.

 Un référendum si elle est élue présidente

Par ailleurs, la chef du parti d'extrême droite a réaffirmé qu'elle organiserait un référendum sur l'appartenance de la France à l'Union européenne si elle est élue présidente en 2017.

Les Britanniques "ont choisi leur destin et décidé de quitter l'Union européenne. Ils ont fait le choix de l'indépendance (...) Ce référendum sur l'appartenance à l'Union européenne, je le ferai en France, car vous avez le droit à la parole", a lancé la présidente du Front national lors d'un discours pour sa rentrée politique, à Brachay (est).

"Oui, mes amis, il est possible de changer les choses. Un peuple peut décider d'emprunter une autre voie, la liberté peut encore nous guider. Français, nous pouvons redevenir un peuple libre, fier, indépendant, nous pouvons rendre à la France sa vraie place dans le monde".
"Cette grandeur est un objectif que nous nous fixons tous pour notre fier et vieux pays", a insisté l'eurodéputée, qui a maintes fois indiqué sa volonté de voir un référendum organisé contre "l'UE totalitaire".

Après le vote des Britanniques favorables au Brexit fin juin, Marine Le Pen avait réclamé un référendum sur la sortie de l'Union européenne "en France et dans les pays de l'UE".

A huit mois de la présidentielle en France, tous les sondages assurent que Marine Le Pen, dont le parti progresse à chaque élection depuis quelques années, se qualifiera pour le second tour, comme l'avait fait son père, Jean-Marie Le Pen, en 2002.

L'orientlejour

dimanche, 04 septembre 2016

Le démantèlement de la "jungle" de Calais se fera en une seule étape

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, en déplacement à Calais ce vendredi, « s’est engagé au démantèlement total de la zone nord » de la Jungle « en une étape », a affirmé Natacha Bouchart, la maire Les Républicains de cette ville du Pas-de-Calais, qui abrite le plus grand bidonville de France.

« Le ministre s’est engagé au démantèlement total de la zone nord en une étape. La date bien sûr n’est pas communiquée », a-t-elle déclarédevant la presse à l’issue d’une réunion en sous-préfecture avec Bernard Cazeneuve, qui, dans un entretien à Nord Littoral, avait évoqué un démantèlement « par étapes ».

« C’est plus qu’un soulagement, nous sommes dans la souffrance complète », a affirmé la maire de Calais pour qui l’entretien avec le ministre de l’Intérieur était « le message que nous avions besoin d’entendre ».

Cazeneuve annonce un dispositif de soutien aux entreprises

Bernard Cazeneuve, qui a tenu un discours un peu plus tard dans la soirée, a pour sa part annoncé l’activation d' »un dispositif national de soutien et de solidarité à destination des entreprises en difficulté dans le bassin de Calais et du Calaisis, de manière à mettre en oeuvre des dispositifs d’aides plus directes pour les entreprises qui souffrent ». 

En mars, l’Etat avait déjà procédé au démantèlement de la partie sud du camp pour des raisons sanitaires et d’ordre public, mais une grande partie de ses habitants s’était ensuite repliée dans la partie nord.

La Jungle de Calais abrite entre 6.900 et plus de 9.000 réfugiés selon les sources, soit 50% de plus depuis mi-juin. Environ 1.500 d’entre eux sont hébergés au centre d’accueil provisoire (CAP), formé de conteneurs, et près de 400 femmes et enfants au centre d’accueil Jules Ferry, où s’effectue aussi la distribution des repas par l’association Vie active, agréée par l’Etat. Les autres vivent dans des abris de fortune autour du CAP. A la fin du démantèlement de mars, ils étaient entre 3.500 et 5.000. « 

Boulevard Voltaire



L’Allemagne tétanisée face à la montée de l’extrême droite

Elections régionales Un an après l’arrivée d’un million de réfugiés, Angela Merkel affronte une flambée populiste, prête à se manifester dans les urnes.

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Tandis qu’Angela Merkel et François Hollande se rassuraient à Evian sur l’avenir du couple franco-allemand, les Allemands se préparaient vendredi à un tremblement de terre électoral. Les habitants de la région côtière du Mecklembourg sont appelés à renouveler leur parlement dimanche, et le parti AfD (Alternative pour l’Allemagne) s’apprête à triompher avec un score inégalé dans l’histoire de la République fédérale pour un parti d’extrême droite.

Selon les sondages, l’AfD serait au coude-à-coude avec le Parti chrétien-démocrate (CDU) aux alentours de 22%. «Mais il pourrait bien arriver en tête devant le Parti social-démocrate (SPD) avec près de 30%. Les instituts de sondages se sont souvent trompés sur l’AfD», prévient Hajo Funke, spécialiste de l’extrême droite à l’Université de Berlin (FU).

Un vote sanction

Il y a un an, on se serait encore moqué de ce petit parti au bord de l’extinction. Les sondages ne lui accordaient que 5% des voix. «Notre objectif aujourd’hui est d’être le premier groupe parlementaire de la région», claironne Leif-Erik Holm, la tête de liste.

Que s’est-il passé? En un an, la situation politique a complètement changé. Les agressions sexuelles de la Saint-Sylvestre à Cologne et les attentats revendiqués par le groupe Etat islamique, perpétrées eux aussi par des réfugiés, ont plongé les électeurs dans le doute sur le choix humanitaire de la chancelière. Trois Allemands sur quatre condamnent aujourd’hui son choix d’avoir ouvert des frontières et une bonne partie souhaite la sanctionner en votant pour l’AfD. Ce parti ouvertement xénophobe, divisé et sans leader charismatique, a réussi ainsi à s’ancrer dans le paysage politique en adoptant une ligne anti-islam.

Il a atteint, en mars, 24% au scrutin régional de Saxe-Anhalt. Présent dans la moitié des parlements régionaux, l’AfD est en mesure de faire son entrée au Bundestag en 2017 comme troisième force politique au niveau fédéral.

Une fiction qui fonctionne

«Le parti a mis les réfugiés en concurrence avec les Allemands sur le terrain de l’emploi, du logement et de l’identité. Cette fiction fonctionne très bien, surtout dans les régions avec peu d’étrangers», analyse le politologue Gero Neugebauer.

Dans le Mecklembourg (1,6 million d’habitants), le taux d’étrangers est inférieur à 1,5%. La mise en concurrence fait recette. Le chômage a baissé de moitié depuis la Réunification et les perspectives économiques sont bonnes. Mais les électeurs sont obnubilés par les 8000 réfugiés installés chez eux.

Un triomphe de l’extrême droite dans sa propre circonscription électorale serait un revers symbolique pour la chancelière. A un an des législatives, Angela Merkel restera néanmoins sur ses po

sitions après la défaite. «Elle ne changera rien», assure le politologue.

«Personne n’est actuellement en mesure de proposer autre chose chez les conservateurs», explique Gero Neugebauer. Merkel reste populaire et elle se représentera sans aucun doute pour un quatrième mandat en 2017. «Elle ne va pas abandonner son poste après sa décision d’accueillir un million de réfugiés!» s’exclame le politologue. Personne ne doute aujourd’hui de sa victoire.

Christophe Bourdoiseau

Tdg.ch

L’Union européenne va chercher les migrants en Afrique

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Les arrivées de migrants provenant d’Afrique et en direction du continent européen sont en passe de subir une accélération considérable.

Cette affirmation n’est pas l’opinion de qui voudrait alimenter les craintes de nos concitoyens, mais bien une réalité induite par l’extension aux eaux territoriales libyennes du mandat des opérations de sauvetage de l’Union européenne (mandat Sophia) : c’est à quelques milles du littoral africain que les navires, qu’ils soient italiens, danois ou britanniques, etc., vont désormais chercher les clandestins.

La preuve ? En seulement trois jours, 13.000 clandestins ont été récupérés en Méditerranée et escortés jusqu’aux ports italiens.

Un beau geste qui, faisant éviter des kilomètres de périlleuse navigation, permettrait de sauver de nombreuses vies ? Non. Puisque la solution pour éviter les décès n’est pas de sécuriser les traversées mais d’empêcher les départs ! Sécuriser les traversées signifie inciter les migrations, et donc multiplier considérablement aussi bien les morts et les viols sur le chemin par la porte libyenne que les noyades ; les flottes européennes ne pouvant faire face à toutes les tentatives.

Les dirigeants à l’origine de cette nouvelle opération en sont conscients : c’est juste qu’ils n’ont que faire de la vie de ces hommes. Derrière le paravent de leur hypocrite humanitarisme, les intérêts économiques et politiques grouillent.

Et pendant ce temps, leurs acolytes les médias tamponnent la situation en déplaçant ce phénomène sur le registre sentimental, exhibant les images des rares femmes et enfants qui composent les masses de clandestins. Ainsi, en Italie, pour faire passer la pilule de ces 13.000 nouvelles bouches à nourrir – dans un contexte de grave crise économique, rappelons-le, de chaos migratoire dans toutes les régions, et alors que des milliers de citoyens victimes du récent séisme sont sans domicile –, c’est le sauvetage de deux petits jumeaux prématurés qui fait la une. Voilà le mythe des familles de réfugiés fuyant la guerre rétabli. Voilà comment dévier l’attention du téléspectateur qui ne saura jamais que la marée humaine débarquée à Palerme, le 31 août, était composée à 77 % d’hommes majeurs venant d’Afrique noire.

Mais surtout, cette nouvelle opération confirme que la politique bruxelloise en matière d’immigration entend pérenniser cette submersion démographique. On gère l’aspect logistique des flux, on ne se demande jamais comment tarir ces flux.

Au-delà de la question fondamentale de la survie de la civilisation européenne – et donc de la diversité des peuples de la planète -, même les partisans d’un monde sans frontières devront s’interroger sur la perpétuation d’un phénomène qui incorpore des populations à démographie explosive dans un espace restreint aux ressources limitées. L’Europe étant déjà le continent le plus densément peuplé, et les Africains ne souhaitant visiblement pas infléchir leur taux de natalité – comme le démontre un récent sondage au Nigeria où les femmes désirent encore avoir 9 enfants et les maris 11. Une réflexion sur le long terme qui ne peut être ignorée.

Audrey D’Aguanno

Boulevard Voltaire



Quand l’ONU entérine le concept de communautés !

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Le burkini n’a pas fini de faire des vagues ! Les répliques au tsunami français ont d’abord atteint les côtes américaines, envahissant les rédactions des médias yankee qui, entre deux flèches contre la tête de T…c – autocensure prudente ! – Trump, s’insurgent à qui mieux mieux de cette nouvelle étrangeté froggy. Mais un retour de secousse a également enfoncé, à Genève, la porte du Haut-Commissariat aux droits de l’homme – on cherche toujours la femme ! – qui s’est fendu d’un communiqué comminatoire contre les arrêtés pris par certains maires.

Citations :
« Ces décrets n’améliorent pas la situation sécuritaire ; ils tendent au contraire à alimenter l’intolérance religieuse et la stigmatisation des personnes de confession musulmane en France, en particulier les femmes. »
« Nous appelons toutes les autorités locales ayant adopté des interdictions similaires à les annuler immédiatement – pour celles qui ne l’ont pas encore fait – plutôt que de mettre à profit la portée géographique limitée de cette décision afin de maintenir leurs interdictions hautement discriminatoires jusqu’à la fin de la période des vacances estivales. »
Et encore : « En favorisant la polarisation entre les communautés, ils n’ont réussi qu’à aggraver les tensions… miner les efforts qui dépendent de la coopération et du respect mutuel entre les communautés. »

Ainsi, l’ONU favorise et même encourage l’esprit communautaire et donc la singularisation des populations, en particulier selon leur religion. C’est-à-dire tout le contraire des célèbres valeurs de la République ne reconnaissant qu’une communauté – la nationale -, dont notre Premier ministre se fait le chantre sans relâche, notamment à travers ses déclarations originales et courageuses contre le burkini.

Mais à cette ingérence onusienne vient s’ajouter un paradoxe qui pourrait être comiquement ubuesque si notre équilibre social n’était pas dangereusement menacé. Rappelons-nous que l’Arabie saoudite fut un temps proche, en 2015, en charge de la présidence d’une des commissions consultatives de l’institution internationale ! Elle avait sûrement dû entendre l’intitulé dans sa claire et restrictive définition : « Droits de l’Homme » !

Cependant, comme il est souligné dans le communiqué « leurs interdictions hautement discriminatoires jusqu’à la fin de la période des vacances estivales », la fin de l’été éteindra de facto le débat national.

Et les nouvelles clientes potentielles pourront en toute quiétude faire leurs emplettes pour l’année prochaine avec les soldes des magasins en ligne, par exemple A…..e, qui offre ses produits sans complexe et nœud au portefeuille en franco-anglais dans le texte : « Maillots de bain Musulman Filles maillot de bain islamique Hijab – Muslim Swimwear Islamic Swimsuit Filles Dames. »

Henri Gizardin

Boulevard Voltaire



Vider la mer avec une petite cuillère…

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Cette semaine, ce sont 15.000 Africains qui ont été récupérés par les navires du Frontex et des gardes-côtes italiens. 15.000 clandestins entrés illégalement dans l’espace Schengen, dont on peut penser que la plupart n’ont aucun droit à l’asile politique. Et alors que ce chiffre nous parvient, on apprend que la France, sur les six derniers mois, a expulsé 20 % de clandestins en moins que l’an dernier. 8.660 illégaux ont été refoulés entre le 1er janvier et le 31 juillet, contre 10.800 pour la même période en 2015. Le Figaro précise même que les demandes d’asile d’Afghans ont augmenté de 964 %. Même si cela ne concerne que 2.519 individus, cette augmentation est inattendue. En comparaison, il n’y a eu que 1.255 demandes d’asile déposées par des Syriens, pourtant les plus concernés par la guerre civile et islamique.

Il y a les chiffres, et il y a le côté humain. Ces hommes pour la majorité, ces quelques femmes, ces enfants ont choisi de venir tenter leur chance en Europe. Attirés par les avantages sociaux sans se soucier du taux élevé du chômage qui risque pourtant de ne leur offrir qu’une vie médiocre, dans des conditions de confort pour le moins précaires, nous pouvons légitimement nous interroger de plus en plus sur leurs réelles motivations. Sont-ils des envoyés de l’oumma ? Qui sont ceux qui les poussent à risquer leur vie dans une traversée de la Méditerranée qui ne peut pas être une croisière d’agrément, quand parfois ils sont cent migrants et plus sur de vieux rafiots ou des bateaux pneumatiques.

Qui sont ces 50.000 et plus adolescents appelés « mineurs isolés étrangers » qui, à travers l’Europe, sèment souvent la terreur parmi les populations qu’ils volent et violentent. Avez-vous vu cette vidéo où une trentaine de jeunes Africains saccagent une sandwicherie dans un village italien ? Ils seraient 10.000 en France ! À Rennes, on compterait entre 400 et 500 mineurs, hébergés par des activistes de gauche ou dans des squats. Ils coûteraient au département d’Ille-et-Vilaine, selon Gilles Pennelle, conseiller régional Front national de Bretagne, 15 millions d’euros par an. Cet été, tous les soirs, ils transformaient le centre-ville de Rennes en champ de bataille, pillant les magasins, se bagarrant à coups de chaises prises sur les terrasses de cafés, agressant les passagers des bus. La police, parfois, intervient. En arrête quelques-uns. Sans papiers, affirmant qu’ils sont mineurs, ils sont aussitôt relâchés pour être arrêtés quelques jours plus tard.

Gilles Pennelle écrit dans un communiqué : « La Mairie de Rennes, la Préfecture et le Conseil départemental à direction socialiste ont aujourd’hui totalement renoncé et se révèlent incapables de faire face à cette situation devenue plus que préoccupante. Celle-ci vient d’ailleurs s’ajouter au trafic de drogue existant déjà au grand jour place de la République et que les autorités laissent prospérer. »

Le 31 août, à Nantes, également fortement touchée par ce phénomène de migrants « sans âge défini », la police saisissait un kilo d’héroïne et des objets de valeur dans un squat occupé par de tels jeunes. Saisie due au hasard, car la police était venue récupérer, à la demande d’un huissier, un appartement squatté.

À Breizh Info, de jeunes Bretons ont déclaré : « Si l’État nous laisse tomber, alors nous allons devoir faire le ménage nous-mêmes, et la population nous soutiendra. »

Or, l’État a décidé de ne rien faire, ou plutôt de faire semblant, préférant choyer les clandestins plutôt que de procéder à leur expulsion. La guerre civile serait-elle plus proche que prévue ? Et aujourd’hui, pour la énième fois, Cazeneuve est allé faire son petit numéro – désormais traditionnel – à Calais, tel l’illusionniste qui veut faire croire à son public que l’on peut vider la mer avec une petite cuillère…

Floris de Bonneville

Boulevard Voltaire



Fondation pour l’islam de France : les travaux d’Hercule de Chevènement

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À peine installé à la tête de la toute nouvelle Fondation pour l’islam de France, Jean-Pierre Chevènement est déjà la cible de toutes les critiques. Pour Riposte laïque, il s’agit d’un « collabo » ; rien de moins. Dans Libération, les critiques sont évidemment plus nuancées, l’homme étant donné pour « principale figure à gauche du républicanisme laïc tendance souverainiste », ce qui, sous la plume de ses journalistes, n’est pas exactement un compliment. Même son de cloche à France Inter, radio où il remarquait qu’en Seine-Saint-Denis, département au « 135 nationalités différentes », l’une « avait disparu » : la française. Sortie qui n’a évidemment pas fait le bonheur de Patrick Cohen, patron de la matinale…

Toujours dans le même registre, cette autre déclaration de l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2002 : « Moi, je connais bien le monde musulman, je suis allé au Caire, à Alger, il y a quarante ans ou cinquante ans. […] La plupart des femmes ne portaient pas le voile. Il y a une tendance de fond qui correspond à ce qu’il faut bien appeler la montée du fondamentalisme religieux. […] Tout ça, ça traduit quelque chose qui se répercute aussi dans nos cités. »

Il est un fait que Jean-Pierre Chevènement connaît bien ce monde musulman, ne serait-ce que par son épouse Nisa, d’origine égyptienne, mais plus encore grâce à la longue amitié le liant à l’islamologue Jacques Berque, auteur d’une magistrale traduction française du Coran. On ajoutera que Tareq Oubrou, recteur de la mosquée de Bordeaux fait partie de ses visiteurs du soir. Ce qui n’empêche pas Mathieu Hanotin, député socialiste de Seine-Saint-Denis, d’exiger la démission de l’ancien et turbulent ministre.

Ceux qui, dans cette affaire, font preuve d’un indéniable bon sens sont les autorités musulmanes de France, qui connaissent et apprécient l’homme et ne sont en rien choquées lorsque le « Che » affirme : « Chacun doit faire un effort. Il me semble qu’il est de mon devoir de dire qu’une certaine discrétion est souhaitable. »

Ainsi, M’hammed Henniche, président de l’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis : « Chevènement est taillé pour le job. L’Histoire lui a donné raison. Tout le monde se souvient de sa démission en 1991 lors de son opposition à la guerre en Irak. Si l’Occident n’avait pas créé le chaos dans ce pays, nous n’aurions pas le terrorisme que nous subissons aujourd’hui. »

De son côté, Mohammed Moussaoui, président de l’Union des mosquées de France, estime que cette fondation « va s’occuper de l’aspect culturel et universitaire. Cela ne me paraît pas un obstacle que son président ne soit pas lui-même musulman. »

Cela pourrait même être un atout, sachant que, de longue date, musulmans d’origine maghrébine peinent à s’entendre, même lorsqu’ils tentent de se réconcilier sur le dos de leurs homologues issus des communautés turques ou d’Afrique noire…

On lui souhaite bien du courage pour une aussi vaste tâche. Il en a, cela tombe bien, et de la bonne volonté, aussi. Dieu sait s’il en aura besoin…

Nicolas Gauthier

Boulevard Voltaire



Satisfaction générale sauf pour l'UDC

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Immigration de masseLa solution trouvée afin d'appliquer l'initiative du parti agrarien semble contenter le plus grand nombre, sauf l'initiateur.

Tous les partis, sauf l'UDC, sont satisfaits de la solution trouvée par une commission du Parlement pour mettre en oeuvre l'initiative contre l'immigration de masse.

Partenaires sociaux et cantons approuvent aussi. A Bruxelles, on ne commente pas pour l'instant.

Le PDC estime que son concept a été repris. «La solution correspond à la volonté des cantons et permet de prendre des mesures correctives là où elles sont nécessaires», note le parti. «Les discussions avec l'UE sont devenues obsolètes», estime en outre son président Gerhard Pfister. Car cette solution ne viole pas l'accord sur la libre circulation des personnes.

La commission des institutions politiques du Conseil national propose d'appliquer l'initiative de l'UDC via un mécanisme très souple qui laisse les mains libres au Conseil fédéral. La solution, un compromis entre plusieurs variantes, vise d'abord à ne pas mettre en danger les bilatérales.

La gauche salue également cet effort, un «bon compromis». Pour le PS, elle est la seule voie permettant de garantir les accords bilatéraux tout en respectant le résultat du scrutin du 9 février 2014.

La principale revendication des Vert'libéraux et des Verts, c'est-à-dire la compatibilité avec les accords bilatéraux, est satisfaite. Le PBD soutient aussi, mais estime qu'il manque tout de même des mesures visant à promouvoir la main-d'oeuvre indigène et à soutenir les travailleurs âgés ou les parents actifs professionnellement.

UDC pas contente

Seule à faire grise mine, l'UDC, pour qui la solution retenue est inacceptable en l'état. Après le vote du 9 février, la Constitution exige un contrôle autonome de la migration, a déclaré le conseiller national Gregor Rutz (UDC/ZH). Ce ne sera pas possible si l'UE a son mot à dire. Le parti va-t-il lancer un référendum ou même sa propre initiative de mise en oeuvre? Cela reste ouvert.

Pour les cantons, cette proposition est au contraire une «bonne base», selon le président de la Conférence des gouvernements cantonaux Jean-Michel Cina. Et de saluer l'absence de contingents ou de plafonds fixes. Le conseiller d'Etat vaudois Pascal Broulis (PLR) est moins enthousiaste: «Pour l'heure, ce n'est pas encore la panacée. Il faut encore beaucoup travailler pour arriver à une solution.»

Bémol syndical

Satisfaction aussi du côté des partenaires sociaux. Par la voix de l'Union patronale suisse et de l'Union suisse des arts et métiers, les patrons ont salué la proposition, soulignant tout de même qu'«il faudra contenir au minimum l'effort et les procédures bureaucratiques, tout en ne perdant pas de vue le but de la réduction de l'immigration.»

Bémol chez les syndicats: l'Union syndicale suisse appelle à ce que la Confédération, les cantons et les partenaires sociaux éliminent «rapidement et systématiquement les abus commis en matière de libre circulation des personnes». Il faut mettre en place «des mesures relatives au marché du travail qui ne soient pas discriminatoires, mais compatibles avec les accords bilatéraux».

No comment à Bruxelles

A Bruxelles, on n'a pas souhaité commenter le projet de la commission du National. «Nous n'avons rien à dire sur cette étape intermédiaire», a indiqué à l'ats une porte-parole de la Commission européenne. «La prochaine étape pour nous est la rencontre entre le président Juncker et le président Schneider-Ammann», le 19 septembre à Zurich.

Tdg.ch

Avranche: un clandestin Marocain attaque deux français avec un cutter

« A l’audience du 31 août 2016 du tribunal de Coutances (Manche), un Marocain de 22 ans accepte la procédure de comparution immédiate pour deux affaires de violence avec arme.

Il lui est reproché d’avoir agressé et blessé une personne à Avranches (Manche), le 28 août 2016, avec un rasoir de barbier. Il est également poursuivi pour avoir blessé une autre personne dans cette ville, le 11 août 2016, avec un couteau cette fois. D’après nos informations, les deux victimes n’auraient été que légèrement blessées. (…) Etant donnée la gravité des faits, la dangerosité du prévenu et l’absence de garantie de représentation de celui-ci, en situation irrégulière, il est décidé de son maintien en détention jusqu’au jour de son procès. »

Islamisation.fr

Chute du nombre d'expulsions de clandestins : un signal catastrophique

Communiqué du Front National

Alors que la France est confrontée à un afflux migratoire sans précédent, nous apprenons ce matin que le nombre d’expulsions de clandestins a chuté de 20% au cours des six premiers mois de l’année 2016, soit 2000 expulsions en moins. Si les reconduites à la frontière ne peuvent être la seule réponse à l’immigration clandestine, puisqu’il faut d’abord mettre tous les moyens en amont pour stopper le flux d’arrivées, cette baisse est néanmoins catastrophique. Elle sera nécessairement entendue par les passeurs et les mafias qui acheminent les migrants vers la France comme un terrible signal de laxisme, un appel à venir en France, aux conséquences incalculables.

Le Front National demande l’expulsion de l’ensemble des clandestins présents illégalement en France, et le démantèlement des filières mafieuses de l’immigration clandestine. Il ne faudra pas lésiner sur les moyens pour obtenir cet objectif, qui est le seul acceptable dans une République digne de ce nom. Cette politique est efficace si elle s’accompagne d’un rétablissement complet et définitif de nos frontières nationales et d’un choix politique clairement affiché : l’arrêt de l’immigration.

Front National

samedi, 03 septembre 2016

Calais : l'immigration ou la faillite des politiques

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Selon l'IPSOS, seulement 11% des Français considèrent que l'immigration est une bonne chose pour la France. Pour Xavier Narvik, sur fond d'aggravation de la situation à Calais, l'État est impuissant à maîtriser les flux migratoires.


Xavier Narvik est un juriste.


Un sondage récent, IPSOS du 22 août 2016 souligne que l'immigration est une bonne chose pour seulement 11% des Français. Ce résultat est d'autant plus frappant que l'on estime généralement que 20% des Français ont au moins un grand-père issu de l'immigration... Il est bien loin le temps où Bernard Stasi voyait dans l'immigration «une chance pour la France» dans un livre célèbre publié en 1984. Et il est vrai que l'immigration aurait pu être une véritable chance pour la France, pour des raisons économiques, démographiques et d'enrichissement mutuel. Comment a-t-on pu échouer à tel point?

Bien sûr, les beaux esprits bien pensants, à la lecture de ce sondage, vont s'empresser de fustiger la France profonde, en la qualifiant de populiste et de xénophobe. Mais de fait, quand on observe la réalité de l'immigration la plus visible, médiatisée, dans la France actuelle, comment ne pas en avoir une vision négative? Rarement une politique publique n'aura autant failli, de décennie en décennie, au point de nourrir les haines et les récupérations extrémistes à des fins électorales.

 

Par exemple, en six mois, les reconduites à la frontière de migrants en situation irrégulière ont diminué de 20%. Elles étaient déjà faibles, au nombre de 20 000 par an, c'est-à-dire environ un quart des décisions d'éloignement prises par les préfets. Leur nombre se réduit encore. Le pouvoir politique a sa part de responsabilité. Ainsi, la loi du 8 mars 2016 a réduit de cinq jours à 48 heures la durée de la rétention administrative qui permet au préfet, avant l'intervention du juge des libertés, de maintenir un étranger en situation irrégulière en rétention dans l'objectif de le raccompagner dans son pays. Même s'il est impossible d'évaluer d'ores et déja l'effet mécanique de cette loi, le signal politique qui a été ainsi donné aux préfets et aux forces de police n'est pas favorable à la lutte contre l'immigration illégale. Dans le contexte de la crise migratoire européenne, le message est difficilement compréhensible. Comment permettre l'intégration des étrangers en situation régulière, par le travail, le logement, l'éducation, si l'on faiblit dans la maîtrise du flux migratoire et si le droit de l'entrée et du séjour n'est pas respecté?

Le spectacle donné par le Calaisis est choquant pour tout citoyen, tout Français quelle que soit son origine, et pour tout étranger en France respectueux des lois sur l'entrée et le séjour. Un bidonville de 8000 personnes s'est installé sur le territoire français et devenu une gigantesque zone de non droit donnant lieu à des meurtres, des trafics, des violences, des conditions de vie insalubres. Les autorités de l'État en sont responsables depuis 1999. Elles l'ont laissé se constituer sans prendre les mesures nécessaires au niveau du contrôle des frontières et des mesures de respect de l'ordre public. Derrière ce renoncement, c'est la République qui a été atteinte de plein fouet. Et les seuls bénéficiaires de cet état de fait? Les partis extrémistes, de droite et de gauche, qui se nourrissent de ce drame.

À l'approche des élections, on parle de démanteler la jungle en relogeant les migrants qui s'y trouvent. Cette idée est tout à l'honneur des autorités: ne pas laisser des personnes, dont des enfants, dans la rue ou dans des bidonvilles. Pourtant, on avait compris que leur seul objectif était de passer en Grande-Bretagne à tout prix. Dès lors, quel est l'intérêt de leur fournir des appartements qu'elles s'empresseront de quitter? D'ailleurs, quels appartements, en quel lieu et à quel coût pour les finances publiques? S'ils sont réfugiés, dans l'hypothèse où ils ne peuvent pas retourner dans leur pays sans y encourir de menace, il convient, au titre de la Convention de Genève ou de la protection subsidiaire, de leur accorder un titre de séjour et les prestations auxquels ils ont droit. Mais s'ils sont dans l'illégalité et ne demandent pas l'asile ou une autre protection à la France, il existe des lois internationales, européennes et françaises qui exigent qu'ils retournent dans leur pays. Et la mission de l'État, qu'il soit gouverné par la gauche ou par la droite, est de faire respecter le droit. On ne peut pas laisser des personnes sur le territoire de la République sans aucune existence juridique. «Qui veut faire l'ange fait la bête» écrivait Pascal. Les étrangers en France sont les premières victimes du renoncement à faire appliquer le droit. Et le vote extrémiste en est le premier bénéficiaire.

Le Figaro

Valls : "L’immigration est une chance, une opportunité pour notre pays"

"Arrêtons de stigmatiser les populations en les ramenant à leurs origines, à leur religion (…) L’immigration est une chance, une opportunité et un dynamisme pour notre pays", a déclaré mardi Manuel Valls lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale.

Lci

Le sort de la mosquée à Mantes-la-Ville sera décidé en septembre

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Mantes-la-ville entrevoit la fin d'une longue bataille judiciaire entre un projet de mosquée et un projet de commissariat.

Troisième round devant la justice administrative pour le maire FN de Mantes-la-Ville (Yvelines) qui veut préempter un local, destiné par la précédente municipalité à devenir un lieu de culte musulman, pour y installer sa police municipale : le tribunal de Versailles, saisi vendredi sur le fond, tranchera le 16 septembre.

Mosquée contre commissariat. Cyril Nauth, l'édile frontiste qui s'oppose à la préfecture des Yvelines et à une association musulmane, avait été débouté en référé (procédure d'urgence) par cette même juridiction en août 2015, puis par la cour administrative d'appel en octobre. Au coeur de la bataille judiciaire : l'ancienne trésorerie municipale, un local inoccupé d'au moins 500 m2. L'Association des musulmans de Mantes-sud (AMMS) a racheté ces locaux en octobre 2015 à la communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines. Elle y a sommairement aménagé depuis une petite salle de prière qui accueille 300 fidèles, alors que doit être démoli l'actuel lieu de culte principal de la ville, un pavillon vétuste dans lequel s'entasse "un millier de personnes lors de la prière du vendredi, dans des conditions d'hygiène et de sécurité déplorables", selon le président de l'AMMS Abdelaziz El Jaouhari, présent vendredi à l'audience.

Une longue bataille judiciaire.Cyril Nauth avait officialisé au printemps 2015 son intention d'y transférer l'actuel poste de police municipale, un pavillon de 90 m2, inadapté selon lui, dans le cadre d'un renfort de ses effectifs, une promesse électorale. Vendredi, le rapporteur public a estimé qu'il y avait eu "détournement de pouvoir" de la part de la municipalité et que la mairie ne pouvait se prévaloir d'un droit de préemption, son projet n'étant, selon lui "pas une opération d'intérêt général". Il a notamment pointé "le coût" du projet du maire (760.000 euros) et le fait que le local était "disproportionné" pour une équipe de "12 agents de police municipale".

"On fait le choix du communautarisme". Au sortir de l'audience, le maire a dit "regrette(r) cet avis du rapporteur public qui considère qu'un poste de police municipale dans une zone de sécurité prioritaire n'est pas un projet d'intérêt général". "Surtout en comparaison d'un lieu de culte musulman" qui, a-t-il souligné, "par définition ne s'adresse qu'à une communauté". Quant au coût du projet qu'il soutient, il a répondu: "En quoi ça regarde un préfet (...) si on veut mettre le paquet sur la sécurité ?". "Encore une fois, on fait le choix du communautarisme, c'est regrettable", a-t-il conclu. 

Abdelaziz El Jaouhari a lui, regretté un "positionnement démagogique : on dilapide l'argent public dans des procédures perdues d'avance et surtout pour stigmatiser une partie de la population".

Europe 1

Toulouse: assignation à résidence maintenue pour un islamiste présumé

Le tribunal administratif de Toulouse a refusé ce jeudi soir de suspendre l’assignation à résidence d’un Belgo-Tunisien de 31 ans soupçonné d’appartenir à la mouvance islamiste radicale, a annoncé son avocat. « La requête a été rejetée », a ainsi indiqué Me Vincent Brengarth, qui défend Farouk Ben Abbes, assigné à résidence après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis dans le cadre de l’état d’urgence. « Nous allons interjeter appel », a-t-il ajouté quelques heures après l’audience du tribunal, saisi en référé-liberté.

Ce Belgo-Tunisien de 31 ans soupçonné d’appartenir à la mouvance islamiste radicale avait demandé ce jeudi au tribunal administratif de Toulouse de suspendre l’arrêté du ministère de l’Intérieur l’assignant à résidence. 

Farouk Ben Abbes avait été assigné à résidence après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis dans le cadre de l’état d’urgence, une mesure limitant ses mouvements et lui imposant de pointer trois fois par jour au commissariat de Toulouse.

Un non-lieu prononcé en 2012

Me Vincent Brengarth, qui le défend avec Me William Bourdon, avait plaidé la « disproportion manifeste » dans la mesure où « les faits auxquels se réfèrent l’assignation à résidence datent pour la plupart de 2008-2009 », des faits pour lesquels Farouk Ben Abbes « a bénéficié d’un non-lieu ».
    
Farouk Ben Abbes avait été mis en examen dans le cadre d’une enquête ouverte en 2009 sur un projet d’attentat visant la salle de spectacles du Bataclan. En 2012, un non-lieu avait été prononcé, faute de charges suffisantes. « Les seuls faits d’actualité mentionnés datent de 2015 », a poursuivi l’avocat, des faits sur lesquels le ministère n’apporte « pas le commencement d’une preuve ».

Dans son arrêté d’assignation, le ministère estime que si Farouk Ben Abbes a bénéficié d’un non-lieu, « il continue d’entretenir des relations suivies avec des membres de la mouvance islamiste radicale, notamment à Toulouse où il s’est installé ». L’arrêté rappelle notamment ses liens passés avec les frères Clain, deux jihadistes toulousains dont l’un a enregistré le message de revendication des attentats du 13 novembre.

Boulevard Voltaire

"Jungle" de Calais: Cazeneuve annonce la poursuite "par étapes" du démantèlement

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé jeudi que le gouvernement allait « poursuivre avec la plus grande détermination » le démantèlement « par étapes » du camp de migrants installé à Calais depuis le printemps 2015.

« Nous avons déjà procédé au démantèlement de la zone sud au début du mois de mars dernier, et nous avons déjà commencé celui de la zone nord (…) Mon intention est bien de poursuivre avec la plus grande détermination. Cela doit se faire par étapes, en commençant par créer davantage de places d’hébergement en France pour désengorger Calais », déclare Bernard Cazeneuve dans un entretien à Nord Littoral, qui devait être mis en ligne par le quotidien à 23 heures, la veille d’une nouvelle visite sur place du ministre.

Boulevard Voltaire



Toulouse: un islamiste présumé assigné à résidence

Le tribunal administratif de Toulouse a refusé ce jeudi soir de suspendre l’assignation à résidence d’un Belgo-Tunisien de 31 ans soupçonné d’appartenir à la mouvance islamiste radicale, a annoncé son avocat. « La requête a été rejetée », a ainsi indiqué Me Vincent Brengarth, qui défend Farouk Ben Abbes, assigné à résidence après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis dans le cadre de l’état d’urgence. « Nous allons interjeter appel », a-t-il ajouté quelques heures après l’audience du tribunal, saisi en référé-liberté.

Ce Belgo-Tunisien de 31 ans soupçonné d’appartenir à la mouvance islamiste radicale avait demandé ce jeudi au tribunal administratif de Toulouse de suspendre l’arrêté du ministère de l’Intérieur l’assignant à résidence. 

Farouk Ben Abbes avait été assigné à résidence après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis dans le cadre de l’état d’urgence, une mesure limitant ses mouvements et lui imposant de pointer trois fois par jour au commissariat de Toulouse.

Un non-lieu prononcé en 2012

Me Vincent Brengarth, qui le défend avec Me William Bourdon, avait plaidé la « disproportion manifeste » dans la mesure où « les faits auxquels se réfèrent l’assignation à résidence datent pour la plupart de 2008-2009 », des faits pour lesquels Farouk Ben Abbes « a bénéficié d’un non-lieu ».
    
Farouk Ben Abbes avait été mis en examen dans le cadre d’une enquête ouverte en 2009 sur un projet d’attentat visant la salle de spectacles du Bataclan. En 2012, un non-lieu avait été prononcé, faute de charges suffisantes. « Les seuls faits d’actualité mentionnés datent de 2015 », a poursuivi l’avocat, des faits sur lesquels le ministère n’apporte « pas le commencement d’une preuve ».

Dans son arrêté d’assignation, le ministère estime que si Farouk Ben Abbes a bénéficié d’un non-lieu, « il continue d’entretenir des relations suivies avec des membres de la mouvance islamiste radicale, notamment à Toulouse où il s’est installé ». L’arrêté rappelle notamment ses liens passés avec les frères Clain, deux jihadistes toulousains dont l’un a enregistré le message de revendication des attentats du 13 novembre.

Boulevard Voltaire



Immigration clandestine: moins d’expulsions, plus de refoulements à la frontière

Les reconduites à la frontière ont diminué de 19,8% sur les six premiers mois de l’année, révèle le Figaro vendredi.

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« Depuis janvier, les expulsions de clandestins ont concerné 2 000 individus de moins que sur la même période l’an dernier », annonce Le Figaro qui a pu se procurer les données de la Direction générale des étrangers en France, pour le premier semestre 2016. Un document réalisé par le Département des statistiques, des études et de la documentation (DSED) de cette administration directement rattachée au ministère de l’Intérieur, précise le journal.

« Le cumul 2016 des retours, réadmissions dans l’espace Schengen et autres renvois a concerné 8 660 illégaux du 1er janvier au 30 juin 2016, contre 10 800 étrangers en situation irrégulière éloignés durant la même période de l’année précédente », écrit Le Figaro, toujours selon le document.

Explosion de la pression migratoire à la frontière

 

« La pression migratoire aux frontières a en revanche explosé, principalement celle avec l’Italie (+ 287% de non-admissions depuis janvier) », note Le Figaro qui indique que « la police a refoulé 23 900 migrants qui voulaient entrer en France au premier semestre, contre 6 189 durant les six premiers mois de l’année 2015. »

Plus de 17 000 reconduites à la frontière ont été effectuées en 2015, contre 15 253 en 2014, avait annoncé en octobre dernier le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, en s’adressant aux forces de l’ordre à l’Ecole militaire à Paris.

La voix du nord

Bernard Cazeneuve réaffirme la poursuite du démantèlement de la « jungle » de Calais

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Le gouvernement va « poursuivre avec la plus grande détermination » le démantèlement du camp de migrants de Calais, promet le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un entretien à Nord Littoral, mis en ligne par le quotidien dans la soirée de jeudi 1er septembre.

« Nous avons déjà procédé au démantèlement de la zone sud au début du mois de mars dernier, et nous avons déjà commencé celui de la zone nord (…) Cela doit se faire par étapes, en commençant par créer davantage de places d’hébergement en France pour désengorger Calais. »

Le locataire de la Place Beauvau se rend, vendredi, sur place. Il doit rencontrer la maire (Les Républicains) de la ville, Natacha Bouchart, et s’entretenir avec un collectif d’acteurs économiques du Calaisis « directement concernés par la problématique migratoire ».

« Je n’arrive plus à entendre, si c’est ce message, que l’on va nous expliquer qu’on va démanteler le camp en plusieurs mois », a réagi, avant leur rencontre, Mme Bouchart sur Europe 1. « L’expérience a été faite et le nombre de migrants a quasiment doublé », a-t-elle ajouté, plaidant pour une action immédiate et non pas « par étapes » comme l’avance le ministre.

Places d’hébergement

Dans son entretien, le ministre fait valoir que les pouvoirs publics ont déjà commencé la dissolution de la partie nord du bidonville, par le biais d’un « référé pour fermer les lieux de vente illégaux installés sur la lande ». Ce processus a été freiné par une décision de justice, précise-t-il, en référence au veto du tribunal administratif de Lille à cette demande. « J’ai saisi le Conseil d’Etat à ce sujet », ajoute M. Cazeneuve

En parallèle, l’Etat compte intensifier les départs volontaires en créant d’ici à la fin de l’année « 2 000 nouvelles places d’hébergement en centre d’accueil et d’orientation [CAO] » et « 6 000 places en centres d’accueil pour demandeurs d’asile [CADA] ». Depuis leur ouverture, en octobre, 5 528 migrants en provenance de Calais ont déjà été accueillis dans les 161 CAO disséminés dans toute la France, souligne le ministre. Le gouvernement entend aussi offrir 5 000 nouvelles places d’hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile en 2017, qui s’ajouteront aux « 10 000 places en CADA » établies « depuis le début du quinquennat ».


Renfort policier

Le nombre de personnes vivant dans la « jungle » de Calais a très fortement progressé depuis deux mois. La préfecture du Pas-de-Calais a annoncé, le 19 août, qu’ils étaient désormais 6 901 à y vivre, un record depuis la création du camp au printemps 2015. Plusieurs associations humanitaires et un syndicat de police estiment quant à eux qu’entre 9 000 et 10 000 personnes résident dans le bidonville. Une information démentie par M. Cazeneuve :

« Il y a aujourd’hui, non pas 10 000, mais 6 900 migrants présents dans la zone nord de la Lande [autre dénomination du bidonville] de Calais. C’est un chiffre suffisamment important pour qu’il soit inutile d’en rajouter. »

Le ministre de l’intérieur a également annoncé le déploiement de près de 200 hommes en renfort des 1 900 policiers et gendarmes présents sur Calais : « Cinquante-quatre policiers de la police aux frontières et deux unités de forces mobiles supplémentaires, soit 140 CRS, affectés en priorité à la rocade et sur l’A16 ; ce qui permettra de redéployer les effectifs des BAC pour la sécurité des riverains de la rocade et du centre-ville. » Ces effectifs supplémentaires auront pour objet « de renforcer la lutte contre ces assauts de camions sur la rocade », précise-t-il.

M. Cazeneuve a aussi fait savoir que le président, François Hollande, se rendra « fin septembre » dans la cité portuaire, pour « poser la première pierre de Port Calais 2015 », et « s’adressera à cette occasion à tous les Calaisiens ».

Le Monde



Le nombre de demandeurs d'asile issus d'Afghanistan a bondi en cinq mois de 964 %

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Il est passé de 218 à 2319 demandes, faisant des Afghans la deuxième nationalité au palmarès des candidats au statut de réfugié en France. Juste derrière les Soudanais, dont le nombre de dossiers déposés a lui-même augmenté de 174 %, en passant de 918 à 2519. Alors que les Syriens, sur lesquels se concentre l'actualité internationale, n'ont déposé, dans le même temps, que 28 % de demandes supplémentaires, de 976 à 1255.

Dans le même temps, les reconduites à la frontière sont en baisse de 20%. Pour le secrétaire national du syndicat Alliance, Olivier Hourcau, cette baisse des éloignements n'est guère étonnante :

«Depuis le début de l'état d'urgence, les frontières font l'objet d'une vigilance accrue et consomment un nombre d'effectifs considérable, particulièrement ceux de la PAF. L'administration ponctionne ainsi des fonctionnaires dans les services procéduriers, chargés notamment des reconduites, pour aller renforcer les points soumis à forte pression, comme le secteur de Menton dans les Alpes-Maritimes. La mission d'éloignement devient une mission secondaire. En somme, on déshabille Paul pour habiller Jacques…»

A Calais, la jungle continue de s’agrandir et devrait bientôt atteindre le seuil des 10000 migrants. Pour stopper les camions, certains migrants n’hésitent plus à allumer des feux sur l’autoroute.En deux ans, le ministère de l’Intérieur a doublé ses effectifs sur place, ils sont actuellement près de 2000, mais de les migrants continuent d’arriver.

Stop ou on continue ?

Le salonbeige

Allemagne: Un réfugié meurt en tentant de brûler son épouse

Le demandeur d’asile a agressé sa femme parce qu’elle voulait le quitter…

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Triste fait divers en Allemagne. Un homme de 45 ans, résident d’ un foyer de réfugiés de l’ouest du pays, est mort ce jeudi en brûlant son épouse qui a été grièvement blessée, selon la police.

Ce demandeur d’asile dont la nationalité n’a pas été précisée, déjà connu des services de police, a agressé sa femme parce qu’elle voulait le quitter, selon un communiqué de la police.

Deux autres résidents ont été blessés

Il a alors voulu la brûler, déclenchant un incendie, dans lequel il a péri, dans le centre d’accueil de Rüdesheim, qui héberge quatorze personnes dans l’ouest du pays. Son épouse a été grièvement brûlée et hospitalisée. Deux autres résidents ont été blessés.

L’Allemagne a accueilli 1,1 million de demandeurs d’asile l’an dernier et en attend environ 300.000 cette année. L’afflux de réfugiés s’est accompagné d’une forte hausse des incendies visant les centres d’accueil, attribués dans la grande majorité des cas à l’extrême droite. Des rixes entre résidents de ces foyers ont aussi lieu régulièrement en raison de conflits personnels ou ethniques.