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vendredi, 16 septembre 2016

L’armée française se préparerait-elle au pire scénario ?

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Depuis un an, des signes apparaissent qui montrent que l’armée — notamment l’armée de terre — pourrait avoir entamé une réflexion approfondie et discrète, pour ne pas dire secrète, sur une possible intervention face à des explosions qui éclateraient dans certaines zones du pays. Soyons clair : l’armée se poserait principalement la question d’une intervention programmée avec, comme objectif, des opérations contre des banlieues de plus en plus islamisées et criminalisées.

Les signes avant-coureurs de telles initiatives existent et sont à prendre au sérieux.

Premièrement : il y eut, suite à l’action du général Piquemal à Calais, la lettre ouverte de trois généraux français 2e section. La conclusion de ce courrier correspondait à celle de nombreux militaires (une bonne partie d’entre eux vote FN) : « Vous devez, Monsieur le Président, prendre la mesure de l’indignation que ce paradoxe provoque dans le cœur de beaucoup de Français… Il convient, au lieu de s’acharner sur un soldat, fût-il général et patriote, de rétablir l’ordre public à Calais, ce qui suppose l’éradication de la “jungle” et le renvoi de tous les clandestins dans leurs pays d’origine. »

Quand on connaît le milieu militaire, on devine que cette lettre n’était pas le simple ressenti de trois ex-patrons de l’armée. La camaraderie, la fraternité même qui existent entre officiers attestent que cette lettre reflète probablement le sentiment de nombreux chefs militaires d’active obligés de rester dans l’ombre.

Deuxièmement : les mots forts du général de gendarmerie Soubelet qui, négligeant son devoir de réserve, déclare dans son livre Tout ce qu’il ne faut pas dire : « Si les délinquants condamnés ne peuvent pas être incarcérés, ils continuent leurs activités avec, en outre, cette sensation de défier le système et de pouvoir échapper à la sanction.

Il est temps d’arrêter l’hypocrisie et d’affronter les difficultés telles qu’elles se présentent et où elles se trouvent. »

 

Troisièmement : un communiqué de l’armée de terre du 1er juin 2016 : « Placé sous l’autorité directe du chef d’état-major de l’armée de terre, le commandement terre pour le territoire national est appelé à devenir un véritable “pôle d’excellence” dédié à l’anticipation, à la préparation et à l’engagement opérationnel sur le territoire national. »

Quatrièmement : la création d’une Garde nationale de près de 200.000 hommes, divisée en plusieurs réserves opérationnelles, militarisée et territorialisée, avec pour but de répondre efficacement aux menaces de tous ordres susceptibles de frapper sur notre sol, notamment le terrorisme et les catastrophes naturelles, mais aussi des troubles graves plus probables aujourd’hui. On voit bien l’intérêt d’une telle force pour l’armée si la situation basculait, surtout que les capacités de l’active sont insuffisantes pour intervenir au même moment sur plusieurs foyers de subversion.

Cinquièmement : dans son dernier livre, Un quinquennat pour rien, Éric Zemmour nous renseigne sur les plans de l’état-major : « L’état-major de l’armée sait qu’un jour viendra où il devra reconquérir ces terres devenues étrangères sur notre propre sol. Le plan est déjà dans les cartons, il a pour nom Opération Ronces. Il a été mis au point avec l’aide des spécialistes de l’armée israélienne qui ont transmis à leurs collègues français leur expérience de Gaza. La comparaison vaut tous les discours. »

On le voit, les pièces du puzzle sont en train de s’imbriquer…

J.-P. Fabre Bernadac

Boulevard Voltaire

La Corse exemptée d’accueillir les « migrants » : faut-il montrer les muscles ?

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Devenue incontrôlable, la situation dans la jungle de Calais préfigure la tiers-mondisation progressive de la France. Evidemment, le gouvernement socialiste n’entend pas trouver de solution durable à ce chaos migratoire, qui prend les airs d’une conquête démographique par le sud du monde sur l’Europe occidentale.
 
Les Calaisiens n’en peuvent plus, régulièrement victimes des exactions causées par lesdits « migrants ». Ils prennent d’assaut les camions partant vers la Grande-Bretagne, charriant avec eux une insécurité qui a fait de Calais une zone de non-France abandonnée par les pouvoirs publics. Il suffit de taper « Calais » sur un moteur de recherche pour mesurer l’ampleur des dégâts.
 
Pas un jour sans que La Voix du Nord ne relate que la circulation a été perturbée par des « migrants » posant des barrages sur la rocade portuaire de la capitale de ces fameuses dentelles qui avaient fait sa richesse. La jungle compte, désormais, plus de dix mille habitants, se répartissant en divers « quartiers » improvisés selon leurs pays d’origine ou leurs religions respectives. Des témoins ont aussi rapporté avoir assisté à des viols, des bagarres ultra-violentes à l’arme blanche ou des trafics de drogues et d’armes.
 
Face à cette chienlit totale, les socialistes savent qu’ils ne peuvent pas rester éternellement bras croisés alors que les élections présidentielles de 2017 approchent à grand pas.

Ils ont donc décidé de « vider » la jungle de Calais de ses occupants indésirables, non pas pour les renvoyer chez eux – comme cela devrait être fait -, mais pour les répartir sur le territoire national. Faibles et indécis, tenus par les associations immigrationnistes qui pratiquent le chantage aux bons sentiments, les fous qui nous dirigent préfèrent encore planter les graines qui donneront des dizaines de jungles de Calais potentielles plutôt que de couper la mauvaise herbe à la racine.
 
Les consignes données aux préfets sont, à ce titre, édifiantes : « Afin d’accueillir les migrants de Calais et de la plaque parisienne, le schéma de mobilisation de places d’hébergement sur l’ensemble du territoire a été validé. » L’objectif est connu : faire émerger, d’ici à la fin de l’année 2016, plus de 12.000 places dans les « centres d’accueil et d’orientation » partout en France. Nous allons donc cacher la poussière sous le tapis…

 

Un seul territoire y échappera : la Corse. Pourtant, la répartition des envahisseurs dépendra « du critère démographique pondéré par les efforts faits par chaque région », ce qui pourrait laisser penser que la Corse devrait, elle aussi, participer à l’effort national d’accueil demandé par le gouvernement. Pourquoi y échappe-t-elle ? Tout simplement parce que les Corses savent montrer leurs muscles. L’exécutif essaierait-il de nous dire qu’il faut se manifester pour ne pas voir sa région envahie ? Preuve est faite qu’ils profitent de la passivité des Français pour mener les pires politiques. Il n’y a qu’en réagissant que nous pourrions les faire reculer.

Gabriel Robin

Boulevard Voltaire



L’oracle a dit : le vivre ensemble n’existe pas

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Il fait partie de ces oracles que les élites n’écoutent guère car il est le miroir de leurs errements idéologiques, de leurs turpitudes morales et politiques, les montrant telles des autruches, la tête enfouie dans le sable platonicien de leurs préjugés éthérés. Christophe Guilluy, géographe social de son état, revient avec un nouvel essai, Le Crépuscule de la France d’en haut.

Sa thèse est simple. Les classes supérieures sont elles-mêmes gagnées par l’auto-ségrégationnisme, converties aux vertus bienfaisantes du séparatisme. Et de mettre en exergue ce frappant paradoxe : pourquoi les catégories modestes, celles qui se sont exilées aux limes périurbains ou périruraux, ont-elles une réticence viscérale à cohabiter avec « l’autre », tandis que les catégories supérieures, au contraire, trouvent cela fantastique, alors mêmes qu’elles sont les premières à contourner la carte scolaire ou à s’éloigner prudemment des quartiers à forte présence immigrée ?

Aujourd’hui, nous dit Guilluy (nous invitons nos lecteurs à l’écouter sur France Culture), près de 60 % de la population française vit en marge des grandes métropoles mondialisées. La classe moyenne aurait désormais complètement disparu pour faire place aux catégories modestes, soit celles qui souffrent de la mondialisation et de ses tristes corollaires (chômage, déclassement, paupérisation).

C’est bien simple : la carte de la répartition des catégories populaires est le négatif des grandes métropoles qui se caractérisent par une dynamique de « gentryfication, attendu que l’économie mondialisée s’appuie essentiellement sur les cadres qui la font vivre et ont donc les moyens d’investir dans l’immobilier onéreux des centres-villes ».

 

Homme de terrain en contact quasi journalier avec les élus locaux (dont le dévouement est souvent inversement proportionnel à leur poids politique) comme avec les populations « démondialisées », Guilluy explique calmement que cette situation n’est le produit d’aucun complot mais s’inscrit dans le temps long d’une rationalité économique qui s’est imposée progressivement. Le marché s’est chargé de bannir les catégories modestes des zones mondialisées, les seules comptant pour une classe politico-médiatique arrogante, psalmodiant les mantras hors-sol de la « société ouverte », cet autre mot de la société du marché.

Les métropoles sont devenues des villes-mondes conçues sur le mode des cercles concentriques : l’épicentre est occupé par les « bobos » qui profitent du cercle proche majoritairement immigré, ces fameuses banlieues qui, elles-mêmes, font tampon avec la lointaine périphérie suburbaine où fuient et se sédentarisent les prolos qui, par surcroît, votent mal.

Le populo est d’autant plus honni par la classe dirigeante bien-pensante, frange avancée de l’idéologie dominante, qu’il se défie ouvertement d’elle et refuse désormais de se laisser berner par les sirènes iréniques du prétendu « vivre ensemble » auquel personne, fondamentalement, ne croit plus.

Les gens, y compris les « bobos, choisissent l’entre-soi, l’endogamie ethnoculturelle, l’autarcie identitaire. Personne ne veut être minoritaire dans son village, fût-il globalisé. Le séparatisme n’est pas une manifestation de racisme mais la résultante mécanique d’une volonté de vivre tranquillement dans un environnement démographique, culturel et territorial familier. « La séparation est l’autre nom de la politique », écrivait très justement Hervé Juvin.

Les folles et fallacieuses illusions multiraciales et multiculturelles se sont fracassées sur les récifs acérés d’un réel de plus en plus véhémentement multiraciste. Bien que souverainiste à la sauce Chevènement, gageons que notre oiseau de mauvais augure sera au mieux ignoré, au pire anathémisé.

Aristide Leucate

Boulevard Voltaire



Marc-Etienne Lansade : « Savoir combien il y a de fichés S dans ma ville ne me paraît pas inutile ! »

Marc-Étienne Lansade, maire de Cogolin, a publié la lettre de refus du préfet de communiquer l’identité des « fichés S » résidant dans sa commune.

Boulevard Voltaire

Migrants de Calais : on dirait que la France se rebelle…

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« Nous sommes en 2016 après Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée… Toute ? Non ! Plusieurs petits villages d’irréductibles Gaulois résistent encore et toujours à l’envahisseur apatride… »

Souvenez-vous, l’année dernière, d’une commune de la Loire qui a manqué de peu d’être le théâtre d’une invasion de clandestins au sens propre. Souvenez-vous, 150 migrants allaient débarquer à Saint-Thurin, bourgade ligérienne de 100 habitants : délirant ratio. La fronde s’est levée et tout le monde est monté au créneau. Le voile s’est levé (et non le burkini, de fait) sur ce qui devait se faire dans la plus grande discrétion.

Une fois n’est pas coutume, la Loire est encore visée, et il semble — vu la taille de l’article de presse — que la commune et l’État s’imaginent pouvoir faire avaler une nouvelle couleuvre aux habitants du roannais sans faire de vague… en catimini. 100 migrants de Calais dans un centre de vacances à Saint-Denis-de-Cabanne ? C’est hors de question !

Pour Saint-Thurin, le ratio était irresponsable, alors l’État s’est sûrement dit qu’il fallait la jouer plus fine, maintenant que le peuple s’est réveillé. Car oui, c’est un problème quand le peuple se réveille.

Par conséquent, les politiques en place vont tenter de continuer à répartir l’immigration de masse par petites doses homéopathiques. C’est-à-dire chercher à disperser, partout en France, de petites quantités de migrants, dans des communes qui n’oseront pas faire d’histoire. Ni vu ni connu. Pas d’annonce en fanfare, pas d’article de presse, pas de tapage médiatique. On leur refile le bébé, qu’ils se débrouillent !

 

Outre les manières parfaitement scandaleuses de l’imposition de ce vivre ensemble sans consultation du peuple, la commune s’imagine faire croire aux habitants que leurs invités ne resteront que quelques mois. La bonne blague ! On se croirait à Forges-les-Bains où la durée provisoire, chez eux, est de quatre ans ! Seulement, le provisoire qui dure, les Français connaissent. Et personne n’oubliera que c’est ainsi que tout a commencé à Calais…

Finalement, les migrants ne sont pas encore arrivés à Saint-Thurin ; avant, ils feront étape à Boën-sur-Lignon ; à Allex, cela risque d’être compliqué ; à Forges-les-Bains, on n’en parle plus : le centre d’accueil a brûlé.

On dirait bien que la France se rebelle…

Par Toutatis, on ne se laissera pas faire !

Isabelle Surply

Boulevard Voltaire



Lille : l'ouverture d'un bar géré par Génération identitaire fait débat

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"La citadelle", bar interdit aux étrangers et géré par Génération identitaire, branche d'extrême droite, va bientôt ouvrir ses portes à Lille. Colère parmi les habitants et embarras à la mairie.

Un nouveau bar va bientôt ouvrir ses portes à Lille, mais ce n'est pas n'importe quel bar. "La citadelle", qui accueillera ses premiers clients à partir du 24 septembre, est gérée par la branche nordiste d'extrême droite, Génération identitaire. Qui ne cache pas ses intentions. "Évidemment, il faudra être Français. Pour Génération identitaire, un étranger n’a rien à faire sur notre territoire", lance Aurélien Verhassel, le responsable, à LCI.

Le bar, situé à côté de la Grand-Place de Lille, dispose aussi d'une salle de conférence, d'un ciné-club, d'une bibliothèque et d'une salle de combat. Des lieux inaccessibles aux étrangers et aux personnes non identitaires. L'ouverture prochaine de l'établissement a suscité de nombreuses réactions chez les Lillois. Notamment Josiane Dabit, conseillère Europe-Écologie-Les Verts, qui a lancé une pétition en ligne pour s'y opposer.

Du côté de la mairie, le dossier est suivi de très près par Martine Aubry. "Si on constate des troubles, des provocations, ou des atteintes à la loi, on répondra. Ça ira du PV, jusqu'à la fermeture. On va être extrêmement attentifs", précise l'élue socialiste dans L'Obs. La municipalité aurait bien étudié ce sujet sensible avec la préfecture. Mais impossible d'empêcher l'ouverture d'un tel bar, , puisqu'il s'agit d'un club privé géré par une association.

Rtl

jeudi, 15 septembre 2016

Les populistes allemands, entre CDU et NPD

Fondée comme un parti anti-euro, lʼAfD sʼest radicalisée sur un créneau anti-Islam depuis la nomination de Frauke Petry à sa tête

 

Pour dʼévidentes raisons historiques,#extrême droite a longtemps été groupusculaire en #Allemagne, et le pays semblait imperméable à une grande formation nationale-populiste intégrée au jeu politique semblable à celle qui existe chez son voisin autrichien. Mais la nature politique, elle aussi, a horreur du vide : lʼespace vacant entre la droite conservatrice et les néonazis du NPD est en passe dʼêtre comblé par lʼAfD, qui vole de succès en succès à chaque scrutin régional.

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 UN CONTEXTE FAVORABLE

La crise des réfugiés, conjuguée aux dramatiques « événements de Cologne » de la nuit du Nouvel An 2015-2016, a changé le visage de lʼAllemagne. Le pays est en effet en première ligne pour lʼaccueil des migrants : plus dʼun million de réfugiés ont gagné lʼAllemagne entre 2015 et 2016, dans ce qui constitue la plus grave crise migratoire quʼa connue lʼEurope depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Cet afflux sans précédent a exacerbé les tensions démographiques et identitaires, et nourri la radicalisation dʼune opinion inquiète dʼun « grand remplacement ». Le ministère de lʼIntérieur, ainsi que lʼadministration chargée des migrations, le BafM, sʼavouent incapables de connaître le nombre exact de migrants qui ont traversé illégalement la frontière allemande dans le chaos de lʼautomne 2015. LʼAllemagne était déjà travaillée par la question islamique qui sʼest imposée dans lʼopinion publique et le champ politique dès le début des années 2010, comme lʼa illustré le succès du livre de Thilo Sarrazin, membre du parti social-démocrate (SPD), « lʼAllemagne disparaît ». Ce #populisme inédit en Allemagne sʼest incarné dans une myriade de groupuscules, de mouvements populaires, dʼassociations, sans toutefois parvenir à se traduire électoralement, jusquʼà la montée en puissance de lʼAfD.

 
 DES SUCCÈS INÉDITS

Créée en 2013 pour combattre lʼeuro, lʼAfD sʼest radicalisée sur un créneau nationaliste et anti-Islam depuis la nomination de Frauke Petry à sa tête en août 2015. Le parti sʼest implanté en un temps record sur lʼensemble du territoire, agrégeant dʼanciens leaders du NPD mais aussi des membres issus de toutes les formations du pays. Avec le mouvement PEGIDA (Patriotes européens contre lʼislamisation de lʼOccident), lancé à Dresde en octobre 2014, auquel le lie une grande proximité intellectuelle, lʼAfD incarne désormais un populisme à lʼallemande, inédit depuis 1946. Les élections régionales partielles organisées dans les Länder du Bade-Wurtemberg, de Rhénanie Palatinat et de Saxe-Anhalt le 13 mars 2016, et dans le Mecklembourg le 4 septembre ont constitué un coup de semonce. Près de quinze millions dʼélecteurs ont en effet réservé un véritable triomphe à lʼAfD et infligé une défaite sans précédent à la fois à la CDU et au SPD. En Saxe-Anhalt notamment, le parti se hisse à la seconde place avec 24,21% des suffrages, reléguant le NPD à de la figuration. Ce Land avait déjà connu une percée des nationalistes en 1998 lorsque la DVU néonazie avait arraché 12,9% des suffrages. Même scénario dans le Mecklembourg- Poméranie occidentale : avec 20,77%, lʼAfD devance la CDU de trois points dans le fief dʼAngela Merkel. La tendance se généralise à lʼensemble des Länder de lʼEst, où le NPD et la gauche radicale sʼeffondrent devant la poussée de lʼAfD, qui sʼimpose comme un parti incontournable de la vie politique allemande.

Bourj
 
 
 

Suisse : Des immigrés pourraient être exclus de l'aide sociale pour un temps

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Le National a accepté mercredi une motion selon laquelle les immigrés en provenance d'Etats tiers ne devraient pas bénéficier de l'aide sociale pour une période de quelques années. Le Conseil des Etats devra encore se prononcer.

Les immigrés en provenance d'Etats tiers ne devraient pas bénéficier de l'aide sociale pour une période initiale de trois à cinq ans après leur arrivée, selon une motion acceptée mercredi par le National. Le Conseil des Etats devra encore se prononcer.

En 2012, 32% des bénéficiaires de l'aide sociale étaient des immigrés en provenance d'Etats tiers. Le taux d'aide sociale chez ces personnes atteint 11,6%, alors qu'il est de 3,1% pour l'ensemble de la Suisse, a relevé Philippe Nantermod (PLR/VS).

Il faut agir afin d'éviter que ces immigrés ne soient pour ainsi dire directement intégrés dans notre système de protection sociale, a fait valoir le libéral-radical valaisan. Une période d'exclusion de trois à cinq ans après leur arrivée doit être prévue.

Ces arguments ne tiennent pas, selon la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. Les personnes touchant l'aide sociale et venant d'Etats tiers ne peuvent pas, dans leur grande majorité, en être exclues: ce sont des réfugiés reconnus qui ont droit à ces prestations ou des personnes en situation de regroupement familial.

Tâche cantonale

Les autres immigrés sont des spécialistes hautement qualifiés, des riches retraités ou des personnes en formation qui ne sont certainement pas à l'aide sociale, a poursuivi la ministre. Sans compter que l'aide sociale est une tâche cantonale, a-t-elle également rappelé, en vain.

La Chambre a soutenu le texte par 125 voix contre 64.

Arcinfo.ch

Islam, les préfets sur tous les fronts

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Un grand colloque sur la laïcité est organisé jeudi 15 septembre à Paris par le corps préfectoral. Il sera conclu par le ministre de l’intérieur.

L’essor de l’islam oblige les préfets à veiller à l’intégration de cette religion à la République. Gardiens de la laïcité, ils doivent s’assurer que les libertés religieuses respectent l’ordre public et prévenir la radicalisation. Témoignages.

Le chantier évolutif de la laïcité

Préfète du Lot depuis 18 mois, Catherine Ferrier livre un début d’inventaire. En positif : l’imam de Cahors, qui ne parlait pas un mot de français, s’est mis à suivre une formation accélérée. « Je lui avais dit que cela comptait pour moi, y compris en termes de renouvellement de titre de séjour ». En négatif, l’absence de mosquée pour la communauté musulmane. « Vu leurs faibles ressources, je n’ai pas encore réussi à trouver de solution avec les élus locaux. »

Même sur ces terres radicales-socialistes du Sud-Ouest, où les musulmans pèsent peu, la question religieuse est devenue une priorité pour la représentante de l’État. Pour elle comme pour tous ses confrères, l’essor de l’islam a relancé le chantier de la laïcité.

« Le métier de préfet évolue avec la société. Depuis une vingtaine d’années, on assiste à une inversion du phénomène de sécularisation, avec un retour du religieux », analyse Didier Leschi, préfet, ancien chef du bureau des cultes au ministère de l’intérieur, et aujourd’hui directeur général de l’office français de l’immigration et de l’intégration.

Les préfets sur tous les fronts

Aux avant-postes de la République, le corps préfectoral intervient sur tous les fronts. Dont celui de l’organisation d’une confession encore fragmentée.

En Seine-Saint-Denis – environ 600 000 musulmans sur 1,5 million d’habitants –, le préfet Philippe Galli (1) a dû retrousser ses manches. « Avec les nouvelles générations, nous avons affaire à des responsables souvent passés par l’université, qui tiennent un discours plus structuré mais plus identitaire. »

Il a mis en place une conférence du culte musulman qui réunit plusieurs fois par an tous les interlocuteurs. « Il s’agit d’offrir un lieu d’échange, de limiter l’influence des réseaux radicaux, poursuit-il. Globalement, c’est bien perçu par les responsables. 99 % des musulmans sont dans une logique pacifique. »

Un chemin compliqué dans le Sud

Préfet de Nice, Adolphe Colrat a réuni ce qu’il appelle une « troïka », représentant les trois principales associations de musulmans des Alpes-Maritimes. Dans un département marqué par les conflits identitaires, le chemin est encore compliqué.

Lorsqu’il était maire de Nice, Christian Estrosi (LR) s’est opposé à l’ouverture du centre culturel et cultuel En-Nour, projet qui, selon le préfet, n’appelait pas d’opposition. En juin, le juge administratif puis le conseil d’État ont fait injonction à la municipalité de délivrer l’autorisation d’ouverture au titre des établissements recevant du public.

Le préfet était dès lors tenu de se substituer au maire, qui campait toujours sur son refus. Les manœuvres de l’élu ont abouti à diviser les responsables musulmans. « Résultat, je n’ai plus de troïka », regrette le préfet, qui doit remettre ses interlocuteurs autour d’une table… ou en trouver de nouveaux.

De l’islam en France à l’islam de France

La priorité est aussi celle de la formation. Ancien préfet de Mayotte – avant d’être nommé dans l’Indre –, Seymour Morsy y a organisé un cycle sur la République et la laïcité destiné aux quinze cadis (juges musulmans – NDLR) de l’île. « L’occasion aussi de réfléchir aux comportements qu’on peut avoir dans les services publics, à l’hôpital… », témoigne le préfet. Cette année, des aumôniers musulmans vont à leur tour se former.

Cette prise en charge du culte par l’État laïque ne suscite guère d’état d’âme. « On est passé de l’islam en France à l’islam de France, analyse Seymour Morsy. L’expression religieuse radicale pose problème. Ne rien faire n’est pas la solution. »

La prise en compte des cultes

« On n’organise pas le culte, on aide au libre exercice du culte », nuance Didier Leschi. Au bureau des cultes, il avait rédigé des circulaires à destination des préfets pour qu’ils incitent les maires à intégrer des carrés musulmans dans les cimetières ou qu’ils interviennent contre ceux qui empêchent abusivement la construction de mosquées.

En quinze ans, on est passé de 100 à 600 carrés musulmans, plus de 1 000 lieux de culte ont été ouverts. Preuve, selon nos interlocuteurs, que l’intégration de l’islam peut se faire sereinement.

La fermeté sous contrôle du juge

Reste le défi de l’essor des réseaux salafistes ou intégristes. Les affaires de prière de rue, de provocations communautaristes constituent une réalité « émergente », dit l’un d’eux. Dans les Alpes-Maritimes, le préfet a fermé huit lieux de culte sur 45 (six sont toujours fermés). « La laïcité nous commande d’être intransigeants à l’égard de tout discours qui remet en cause les lois de la République », explique Adolphe Colrat.

Une attitude sans concession, nette dans le principe mais compliquée à mettre en œuvre, reconnaît Philippe Galli. « Quand on ferme une mosquée, on le fait pour un motif d’ordre public. La difficulté, c’est de le caractériser. Quand j’entends dire qu’il y a dans les mosquées salafistes des appels au djihad, c’est faux ! Il faut pouvoir qualifier une atteinte à la sûreté de l’État. Dans la pratique, cela demande beaucoup de prudence. Nous travaillons sous le contrôle du juge administratif et du juge de libertés ».

Les « signes religieux » sur la sellette

La loi de 2004 sur l’interdiction des signes religieux à l’école n’a pas mis fin aux débats sur le port du voile qui taraude la société. Faut-il aller plus loin, au risque de changer les équilibres de la laïcité ? Si les préfets sont tenus à un devoir de réserve, on devine des positions nuancées.

Seymour Morsy cite la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem, qui a déclaré au Nouvel Observateur : « Ma mère porte le foulard. Je serais bien en peine de vous dire ce qui relève de la coutume, de la religion, du conformisme social et culturel ou même de la pudeur. »

Dans la confidence, un autre préfet glisse en revanche : « Il faudrait, exception faite des ministres du culte, interdire les tenues ou signes religieux dans l’espace public, qu’il s’agisse des hommes qui s’habillent à l’afghane ou de ceux qui portent la kippa ».

Une même position envers la radicalisation

Le problème de la lutte contre la radicalisation fait en revanche l’unanimité. « Nous avons eu plusieurs départs en Syrie, s’inquiète Catherine Ferrier. Dans le Lot, nous enregistrons un taux de signalement de personnes présentant un risque de dérive égal à la moyenne nationale. »

La préfète décrit ces mécanismes d’emprise de prédateurs sur des personnes fragiles, cite le cas d’une jeune femme partie faire ses études à Toulouse, « récupérée de justesse ». Dans toutes les préfectures, les « cellules de suivi » de la radicalisation travaillent ainsi au cas par cas. « On cible de mieux en mieux les personnes à risque, assure Philippe Galli. Si la menace reste très forte, le temps joue en faveur des pouvoirs publics. Les mailles du filet se resserrent. »

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UN PREMIER COLLOQUE CLAUDE ERIGNAC

L’association du corps préfectoral organise aujourd’hui un colloque Claude Erignac (du nom du préfet de Corse assassiné en 1998). Thème de cette première rencontre annuelle : « La République laïque : toujours et pour toujours ? ».

Président de l’association du corps préfectoral, Jean-François Carenco, préfet de la région Île-de-France précise l’un des enjeux du colloque. « Aujourd’hui, trois problématiques, la laïcité, le communautarisme et l’immigration, se superposent mais ne sont pas les mêmes. Si on les confond, on crée des fractures. »

Quatre tables rondes : approche historique et juridique ; la place des religions (avec Thierry Magnin, recteur de l’institut catholique de Lyon) ; les difficultés dans les quartiers, les prisons, l’hôpital ; L’avenir du modèle de laïcité.

Interviendront de grands témoins : Henri Pena-Ruiz, Blandine Kriegel, Jean Baubérot, Michel Serres, Jean-Louis Bianco, Régis Debray. Clôture par le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve.

(1) Il vient d’être nommé directeur de l’administration pénitentiaire.

Bernard Gorce
 

 

“La Guillotière à Lyon, c’est vraiment Molenbeek”

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Le journaliste Alexandre Mendel (Valeurs actuelles, Midi Libre, La Réforme) a été l’un des premiers à s'intéresser au départ des jeunes de Lunel pour l’État Islamique. Il publie aujourd’hui La France djihadiste (Ring), un état des lieux de l’islam radical. Une enquête de terrain au style décomplexé sur les “Molenbeek français” – où Lyon figure en bonne place – malheureusement un poil desservie par un penchant excessif pour la provocation et le pamphlet. Entretien.

 

Lyon Capitale : Quel a été le point de départ de votre enquête ?

Alexandre Mendel : Il a fallu attendre les attentats de novembre 2015 pour que le grand public entende parler de Molenbeek. Moi je connaissais Lunel, car je suis originaire de là-bas. Sur une ville de 25 000 habitants, 25 personnes sont parties faire le djihad. C'est le plus gros ratio d’Europe. J'ai voulu savoir s'il y avait d'autres Lunel en France. J'ai donc effectué un tour de France.

Le titre de votre livre est parfaitement explicite. Avec une punchline provocante : “En ce moment, à quinze minutes de chez vous”...

Oui, car une partie de la France soutient, au moins intellectuellement, l'État Islamique. Les experts ont du mal à savoir quelle est la ville la plus salafiste de France, entre Lyon et Marseille. Michel Younès, enseignant-chercheur à l'Université catholique de Lyon, dit que c’est Lyon, il explique ça notamment parce que les communautés religieuses sont éclatées et que pour les unifier il n’y avait pas mieux que les salafistes. À Montpellier, par exemple, vous voyez beaucoup moins de salafistes, car 80 % des personnes de confession musulmane sont d’origine marocaine et ont conservé le rite malékite. A contrario, dans une ville comme Lyon, vous avez des Turcs, des Marocains, des Algériens, des Tunisiens, et une emprise salafiste très forte qui a réussi à unifier.

Si on devait croquer une carte de la France djihadiste...

En fait, on retrouverait les endroits où il y a eu le plus de perquisitions et de mosquées fermées. Il y a Lyon, Toulouse, Nice, les Hauts-de-Seine, les Yvelines...

Quand je suis venu enquêter à Lyon, on m’a raconté cette histoire de la perquisition de la salle de prière de L'Arbresle. Une semaine avant, Cazeneuve avait annoncé que les mosquées dites radicales seraient perquisitionnées. Qu’ont fait les gars de la mosquée de L'Arbresle ? Ils ont fait des sacs-poubelle pendant deux jours et ils ont attendu la police les mains dans les poches. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi les flics n’ont pas interrogé les voisins.

Vous parlez de “terre salafiste” pour évoquer le quartier de la Guillotière à Lyon... Lyon Capitale a mené une enquête sur le quartier. Il y a effectivement des poches islamiques, mais de là à généraliser un territoire entièrement salafiste...

Je ne suis pas d'accord. Là, c’est vraiment Molenbeek, avec ses salles de prière, ses librairies coraniques, ses femmes entièrement voilées. C'est même peut-être pire, car Molenbeek est assez fliqué et, à ma connaissance, la Guillotière n’est pas aussi surveillée. À la salle de prière de la rue Sébastien-Gryphe, l'imam appelle ses coreligionnaires à faire leur hijra. J’ai aussi fait beaucoup de shopping dans le Dubaï Center [une galerie marchande musulmane, NdlR] et j’ai été étonné par le nombre de bouquins interdits dans pas mal de pays arabes, dont ceux de Qaradawi [théologien de référence des Frères musulmans, recherché par Interpol, interdit d'entrée aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni, NdlR]. Il appelle à la guerre sainte et à la haine des mécréants, des Juifs en particulier. Et Dubaï Center a pignon sur rue.

Vous dites, pour conclure, que les cas sociaux c’est nous...

Le cas social, c’est de se prendre pour une victime. Nous ne sommes que des victimes, on ne répond pas. On est en temps de guerre, on fait des prisonniers de guerre ? On laisse les imams courir. Un haut gradé lyonnais de l'État Islamique comme Farid Melouk, en couverture de Lyon Capitale, pourquoi un mec comme ça reste dehors ? On est dans un état de guerre, sans réponse appropriée et proportionnée. Le jour où on arrêtera de se saouler de slogan, de larmes, de défilés, ce jour-là les djihadistes commenceront à avoir la trouille. Pour le moment, ils se marrent.

L’intégralité de cet entretien avec Alexandre Mendel est publiée sur le site partenaire Le Lanceur

Guillaume Lamy

Lyoncapitale

En Belgique, l’état finance les cultes reconnus dont l’islam

Contrairement à la France, la Belgique finance les lieux de cultes des six religions reconnus officillement. L’islam l’a été dans les années 1970, après l’arrivée de travailleurs immigrés originaire du Maroc et de la Tunisie.

En Belgique

La Constitution belge établit le principe du financement public de six cultes reconnus, dont l’Islam. Sa reconnaissance, en 1974, fait suite à l’arrivée massive de travailleurs immigrés musulmans en vertu des accords de main-d’œuvre passés en 1964 avec le Maroc et la Turquie. Pour autant le dispositif de son financement fut long à se mettre en place. Le premier « Exécutif des Musulmans de Belgique », en 1994, a été considéré en 1999 comme l’unique représentation de la communauté musulmane. La prise en charge du traitement des imams par l’État fédéral a débuté en 2006.

Selon Jean-François Husson, chercheur associé à l’université de Liège plus de 70 imams sont actuellement rémunérés par l’État belge. Les Provinces en Flandre et en Wallonie et la région bruxelloise financent l’entretien et le fonctionnement de 82 « mosquées reconnues » parmi les quelque 300 recensées sur le territoire. « Toutes les mosquées ne souhaitent pas la reconnaissance de l’État, qui implique aussi la tutelle des pouvoirs publics, avec un droit de regard sur les comptes et les budgets », explique le chercheur.

Dans certains cas, le financement de la mosquée est assuré par les fidèles ; dans d’autres, des États étrangers apportent leur soutien, notamment l’Arabie saoudite, à laquelle le roi Baudouin avait confié dès les années 1960 la gestion – sur la base d’un bail emphytéotique dans un bâtiment propriété de l’État belge – de la mosquée du Cinquantenaire. Devenue la Grande Mosquée de Bruxelles, elle abrite le Centre islamique et culturel de Bruxelles, lié à la Ligue islamique mondiale. Perçue comme un centre de diffusion de la pensée wahhabite, cette mosquée est influente par son offre d’activités cultuelles et culturelles, mais pas « reconnue ».

L’État finance également les conseillers islamiques des prisons et les professeurs de religion islamique des écoles publiques. Bruxelles compte en outre quatre écoles « libres confessionnelles islamiques » financées par des associations musulmanes. Un décret du 3 février 2016 de la Fédération Wallonie-Bruxelles interdit le financement d’écoles par des fonds issus d’un État hors de l’UE.

En France

« La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». Sauf en Alsace-Moselle, la loi de 1905 interdit à l’État comme aux collectivités locales de financer la construction d’un lieu de culte ou le salaire d’un ministre du culte. Les pouvoirs publics ont toutefois contribué à l’édification de mosquées en octroyant des baux emphytéotiques et en finançant leur partie « culturelle » (bibliothèque, salle de cours, etc).

Et, propriétaires de la plupart des églises de France, ils financent leur entretien et leur restauration. Quant aux imams, la plupart sont tout juste défrayés par leur communauté. Quelques dizaines sont payées directement par l’Algérie, le Maroc ou la Turquie.

RAPHAËLLE D’YVOIRE et ANNE-BÉNÉDICTE HOFFNER
 

Collage, tractage et agression : l’extrême droite fait sa rentrée à Lyon 3

Pour sa rentrée, le GUD fait parler de lui. Deux membres de ce groupuscule d’extrême droite radicale ont agressé un enseignant qui passait, alors qu’ils distribuaient des tracts devant la Manufacture des tabacs (université Lyon 3).

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Ce lundi 5 septembre, vers 9h, un professeur d’un collège de Lyon passe devant l’entrée de la Manufacture des tabacs. C’est un jour de rentrée et le GUD qui aimerait faire de cette université un fief compte marquer les esprits. Sur le mur qui fait face à l’entrée principale ont été collées plusieurs affiches du mouvement et un message en lettres capitales « bienvenue chez nous » avec une croix celtique.

Tout le long de la rue du professeur Rollet, des autocollants ont fleuri.

Syndicaliste au SNES-FSU, l’enseignant connait ce mouvement d’extrême droite et sa manière de marquer le terrain. Il décide d’arracher quelques autocollants. Mais des militants du GUD sont encore là, à distribuer des tracts.

Souhaitant rester anonyme, ce prof témoigne :

« J’ai vu qu’ils m’avaient repéré. Je suis alors parti en direction du métro Sans-Souci mais j’ai été suivi par deux d’entre eux ».

C’est dans les escaliers du métro que l’agression a lieu.

« L’un d’eux est passé devant moi pour me bloquer et l’autre est resté derrière. Le premier m’a demandé ce que j’avais contre le GUD. Il n’a pas attendu la réponse et m’a mis des coups de poing dans la tête. L’autre a fait de même ».

Après un dernier coup de pied, les agresseurs prennent la fuite. Une fois seul, le prof appelle la police.

En quelques minutes, plusieurs équipages sont sur les lieux. Aidés par la description donnée par la victime et par le témoignage d’une étudiante qui a assisté à la scène, les policiers interpellent les deux individus qui sont retournés devant Lyon 3.

Une source policière confirme qu’il s’agit bien de deux membres du GUD.

Après une nuit en garde à vue et une confrontation au cours de laquelle le prof a reconnu ses deux agresseurs, ils ont été présentés au parquet. Ils sont convoqués devant le tribunal correctionnel pour violence en réunion. L’audience doit se tenir le 1er juin.

La victime qui s’en sort avec 2 jours d’ITT et elle a porté plainte. Cette agression vient s’ajouter à une liste déjà longue. À Lyon, le Groupe Union Défense (GUD), qui s’est reformé en septembre 2011, est un groupuscule connu pour ses actions violentes.

Ses militants sont responsables de nombreuses agressions racistes (lire ici ou ) ou dirigées contre ceux qu’ils considèrent comme « gauchistes ».

Plusieurs de ses militants ont déjà été lourdement condamnés pour un lynchage à Villeurbanne ou pour une forme de ratonnade à la Guillotière.


Les nouveaux alliés du GUD : Lyon 3 Patriote après Lyon 2 Patriote

Cette agression du 5 septembre montre, une fois de plus, que le GUD considère l’université Lyon 3 comme son fief, son message « bienvenue chez nous » en atteste.

Ces militants d’extrême droite se présentent en « milice anti-gauchiste ». Ils n’avaient d’ailleurs pas hésité à faire le coup de poing lors de manifestations contre la loi travail, notamment le 31 mars. Leur idée étant de défendre « leur fac », en l’occurrence ici, le site de la Manufacture des tabacs.

Fait nouveau en cette rentrée, la création d’une structure Lyon 3 patriote. Elle est présentée comme la deuxième antenne à Lyon de l’association Union des Etudiants Patriotes après celle créée à Lyon 2. Ces structures sont surtout des copies d’Assas-Patriote.

Lyon 2 Patriote a été agréée par l’ancienne direction de Lyon 2. Ce qui veut dire qu’elle fait partie du listing officiel des associations et peut accéder à différentes ressources (locaux, financements…).

Élue au printemps dernier, la nouvelle présidente de l’université Lyon 2, Nathalie Dompnier, annonçait qu’elle allait se pencher sur cette question puisque l’agrément est à renouveler chaque année.

Parmi les projets de Lyon 2 Patriote : « Fédérer les patriotes, les souverainistes et les identitaires » ou « Défendre la souveraineté et l’identité françaises ».

Pour l’instant, hormis une distribution de tracts contre le mouvement des étudiants étrangers, l’association Lyon 2 Patriote s’est faite très discrète dans cette université réputée « de gauche ».

Il y a eu ni les « conférences » ni les « campagnes » promises dans leur projet. Et aucune liste n’a été présentée aux élections étudiantes.

A Lyon 3, une « tolérance zéro pour l’extrême droite »

A Paris-Assas comme à Lyon 3, le GUD appuie « l’Union des Etudiants patriotes ». La distribution de tracts de Lyon 3 Patriote, ce lundi 5 septembre, aux côtés du GUD révèle les liens évidents entre les deux structures.

Pour la police, qui a procédé à l’interpellation des agresseurs du prof et aux contrôles d’identité d’une vingtaine de militants d’extrême droite, Lyon 3 Patriote est une excroissance du GUD. Mais pas que. On retrouve aussi des militants du mouvement royaliste l’Action française, reformée à Lyon l’an dernier.

A Lyon 3, comme à Paris-Assas, l’extrême droite radicale tente de revenir dans une université historiquement marquée par une forte présence de l’extrême droite, notamment parce que ses figures, comme Pierre Vial et surtout Bruno Gollnisch, y enseignaient.

Et ce n’est pas la première fois que le GUD tente, sous couvert d’un autre nom, de pénétrer dans l’université Lyon 3. En 2011, c’était « l’Union Défense de la Jeunesse » (UDJ). La technique du faux-nez est donc connue, comme l’a confirmé le piratage par les Antifanonymous des boîtes mails et blogs de différents dirigeants du GUD.

Sous cette appellation d’UDJ, les « gentlemen fascistes » (comme ils se surnomment) avaient demandé leur référencement à Lyon 3 en octobre 2011. Cela leur avait été refusé.

À l’époque, le directeur général des services nous expliquait :

« Nous affichons une tolérance zéro pour ce courant de pensée. Leurs valeurs n’ont rien à voir avec l’université ».

Aujourd’hui, l’université Lyon 3 tient le même discours, par la voix de la directrice de la communication Eugénie Binet, contactée par Rue89Lyon :

« Nous n’avons pas reçu de demande de référencement pour Lyon 3 Patriote. Si une demande est déposée, le président Jacques Comby s’y opposera et en portera les responsabilités. »

Une plainte va être déposée par la direction pour usurpation du logo de l’université par Lyon 3 Patriote.

Laurent Burlet

Rue89lyon

Immigration et mondialisme : l’entretien choc d’Alain Escada (Civitas) avec un média suisse

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Le média suisse LaPravda.ch a publié un entretien percutant avec Alain Escada, président du nouveau parti Civitas, au sujet de l’immigration et du mondialisme.

LaPravda.ch : Chaque jour ou presque, des milliers de migrants d’Afrique subsaharienne entrent sur le territoire de l’Union européenne via l’Italie. Cet afflux, que nombre d’Européens considèrent comme une invasion, pourrait cesser si l’on procédait à un blocus des côtes libyennes. Au lieu de cela, Matteo Renzi ordonne à sa marine d’aller secourir les migrants à proximité des côtes africaines. Qu’est-ce qui explique, selon vous, une telle attitude de la part du chef d’État italien ?

Alain Escada : J’observe que tous les gouvernements d’Europe de l’Ouest, quelle que soit leur couleur politique, pratiquent la même politique immigrationniste suicidaire. De la part de la gauche et de l’extrême gauche, on peut penser que l’immigration est vue comme un électorat potentiel qui pourra ultérieurement être substitué aux « électeurs de souche ». C’est le conseil exprimé très officiellement par des think tanks au service des partis de gauche. Mais il faut surtout considérer que tout cela est vraisemblablement planifié, organisé. Différents éléments confirment l’implication du milliardaire cosmopolite George Soros dans l’organisation de ce déferlement d’immigrés. Cela signifie que cela entre dans le plan du Nouvel Ordre mondial. L’expression d’immigration de grand remplacement se vérifie. Les mondialistes veulent provoquer de la sorte l’effondrement complet de l’Europe et plonger notre continent dans le chaos.

Pour le mois d’août 2016, les principaux pays d’origine des demandeurs d’asile en Belgique sont : la Syrie, l’Afghanistan, la Guinée et l’Iraq. Quelle est votre perception de la situation migratoire en Belgique ?

La situation migratoire en Belgique est sensiblement la même qu’en France et chez ses voisins européens. Il suffit désormais d’emprunter le métro dans une grande ville d’Europe pour s’apercevoir de la présence massive d’une population originaire de l’immigration. Partout, les gouvernements leur octroient des aides financières, des aides au logement, aux soins de santé, pendant que des Européens de souche vivent dans la misère, dans l’indifférence générale. Et partout, les médias mainstream tentent de culpabiliser ceux qui sont opposés à cette immigration de grand remplacement.

On veut nous apitoyer en nous racontant des histoires de personnes fuyant la guerre. Mais le constat saute aux yeux : la grande majorité de ceux que les médias appellent des « réfugiés » sont des hommes seuls, relativement jeunes et vigoureux. Les Européens ont aussi jadis connu la guerre et l’exode mais les jeunes hommes ne fuyaient pas à l’autre bout du monde en abandonnant sur place leur famille. Ajoutons qu’il existe un véritable trafic de faux papiers permettant à de nombreux individus de se prétendre abusivement syriens. En vérité, nous voyons affluer des centaines de milliers d’individus issus de pays qui ne sont pas en guerre. Ils imaginent simplement trouver chez nous l’Eldorado.

Pensez-vous qu’Éric Zemmour commet une erreur en focalisant tous les problèmes sur l’islam plutôt que sur l’immigration de masse en tant que telle ?

Je comprends qu’il existe une attention particulière portée sur les musulmans. Chaque jour, l’actualité nous rapporte des faits qui viennent alimenter le rejet de l’islam chez beaucoup de nos contemporains. Il n’en reste pas moins que l’origine du problème est cette immigration. Si la majorité des immigrés arrivant en Europe étaient des Sikhs, des animistes ou des adeptes du Vaudou, cette immigration massive resterait tout autant inacceptable.

Par ailleurs, il faut aussi prendre conscience de la responsabilité de la haute finance apatride et cosmopolite qui, depuis les années 1970, n’a de cesse de contribuer à importer une main-d’œuvre immigrée bon marché au détriment des travailleurs français. Ajoutons encore un détail significatif : les trois leaders du marché halal en France sont juifs.

Le 18 septembre prochain vous donnerez une conférence en compagnie d’Alain Soral intitulée : « De la nécessité de l’enracinement ». De quelle manière se sont noués vos liens avec Alain Soral ?

Au milieu de la pensée unique et face au rouleau compresseur mondialiste, les dissidents sont naturellement amenés à se rencontrer.

En 2002 et en 2004 Hillary Clinton se prononçait clairement contre le mariage gay. Depuis quelques années, elle se présente comme une supportrice fervente du lobby LGBT, en soutenant le mariage gay. Que pensez-vous de son retournement, notamment sur des questions sociétales ?

Ici encore, il faut bien comprendre que les revendications du lobby LGBT sont intégrées au projet de Nouvel Ordre mondial, dont Hillary Clinton n’est qu’une marionnette. La plupart de ceux qui ambitionnent de diriger un État occidental s’y soumettent quelle que soit leur opinion personnelle. Ont-ils d’ailleurs une véritable opinion ? Ils sont des girouettes et font et disent ce que les véritables maîtres du monde ordonnent.

Media presse info

 

Marion Maréchal-Le Pen : "Le droit d'asile est devenue une nouvelle filière d'immigration clandestine"

La nièce de Marine Le Pen critique la gestion de l'immigration et estime que "tous les migrants ne fuient pas la guerre".

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En vue du démantèlement de la "jungle" de Calais, le gouvernement envisagerait la création de 12.000 places d'accueil sur l'ensemble de la France. En Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA), la création de 949 places est annoncée. Une mesure que la députée Front national du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen a critiqué, mardi 13 septembre, sur Franceinfo.

La parlementaire frontiste explique que le Vaucluse est l'un des départements les plus pauvres de France. "On va nous expliquer que l'on va pouvoir intégrer sur le long terme des gens qui sont très peu diplômés, ne maîtrisent pas la langue et sont parfois originaires d'une culture extrêmement différente".

Mais surtout, la députée d'extrême droite estime que "tous les migrants ne fuient pas la guerre" et que le droit d'asile est devenu "une nouvelle filière d'immigration clandestine. Beaucoup utilisent ce biais de façon totalement illégitime parce qu'ils savent qu'à partir du moment où une demande est déposée, ils deviennent inexpulsables", s'offusque-t-elle.

Clarisse Martin

Rtl.fr

Allemagne : arrestation de trois hommes soupçonnés d’allégeance à l’EI

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Trois hommes soupçonnés d’avoir prêté allégeance à l’organisation Etat islamique (EI) et d’appartenir à la même filière que les auteurs des attentats perpétrés à Paris et à Saint-Denis le 13 novembre 2015 ont été arrêtés, mardi 13 septembre, dans le cadre d’une opération antiterroriste dans le nord de l’Allemagne.

Selon le ministre allemand de l’intérieur, Thomas de Maizière, ils seraient arrivés en Europe depuis la Syrie et auraient eu recours à « la même organisation de passeurs que les auteurs des attentats de Paris ». Par ailleurs, ils seraient détenteurs de « documents de voyage fabriqués dans le même atelier » de fabrication de faux papiers que les deux kamikazes irakiens du Stade de France et que les deux suspects, l’un algérien, l’autre pakistanais, interpellés en décembre 2015 en Autriche.

Sur les activités actuelles des trois hommes arrêtés mardi matin dans des foyers de demandeurs d’asile près des villes de Hambourg et de Lübeck, dans le nord de l’Allemagne, M. de Maizière s’est voulu rassurant. « Jusqu’à présent, il n’y a aucune indication qu’une planification concrète en vue d’un attentat était en cours. Il pourrait dès lors s’agir d’une cellule dormante », a-t-il déclaré, mardi midi, lors d’une conférence de presse à Berlin.

Selon un communiqué du parquet, qui a décidé de les poursuivre pour appartenance à une « organisation terroriste étrangère », les trois hommes « sont soupçonnés d’être venus en Allemagne sur ordre de l’EI soit pour exécuter une mission, soit pour se tenir prêts en vue d’instructions ».

Intérêt politique pour le gouvernement allemand

Les trois hommes, semblent-ils, sont arrivés ensemble en Allemagne, en novembre 2015. Le plus jeune, Mahir Al-H. (17 ans) est soupçonné d’avoir rejoint l’EI en septembre 2015 et d’avoir bénéficié d’une courte formation au maniement d’armes et d’explosifs à Rakka, dans le nord de la Syrie. Avec ses deux complices, Ibrahim M. (18 ans) et Mohamed A. (26 ans), il se serait ensuite rendu en Turquie puis aurait suivi la route des Balkans pour gagner l’Allemagne.

Avant de partir pour l’Europe, les trois hommes auraient rencontré un haut responsable de l’EI qui leur aurait fourni leur passeport, quelques milliers de dollars américains en argent liquide, ainsi que des téléphones portables équipés d’applications permettant de communiquer par messages cryptés.

L’identification de ce personnage sera l’un des points clés de l’enquête. Il pourrait s’agir d’un certain Abou Ahmad, celui qui avait aussi organisé le périple vers l’Europe des hommes arrêtés en décembre 2015 en Autriche. Son numéro de téléphone avait été retrouvé, griffonné, sur un bout de papier près du cadavre d’un des kamikazes du Stade de France, le 13 novembre 2015.

Potentiellement très intéressantes pour les enquêteurs qui travaillent sur les attentats de Paris, les trois arrestations de mardi le sont aussi d’un point de vue plus strictement politique pour le gouvernement allemand.

Importants moyens déployés

Quelques semaines après les deux attentats – l’un au couteau, l’autre à la bombe – que l’EI a revendiqués en juillet en Allemagne, il était important que Berlin apporte la preuve de sa capacité à déjouer des attentats en amont. En cela, ce n’est sans doute pas un hasard si, mardi, la communication officielle autour de ces arrestations a d’abord insisté sur les importants moyens déployés – soit 200 policiers au total – dans le cadre de ce qui constitue la plus vaste opération antiterroriste de ces derniers mois.

Pour le gouvernement, la partie est cependant délicate pour une raison qui tient à l’origine des individus arrêtés. Le fait qu’ils aient des passeports syriens et aient emprunté la route des Balkans à l’automne 2015 risque de donner des arguments à ceux qui considèrent que la chancelière Angela Merkel a mis l’Allemagne en danger en ouvrant les portes du pays aux réfugiés à l’été 2015.

Mardi, M. de Maizière a appelé à éviter les amalgames, répétant une nouvelle fois ce que la chancelière elle-même a dit à plusieurs occasions, à savoir que si des terroristes avaient pu se glisser dans les flots des réfugiés de ces derniers mois, rien ne serait plus « faux » que de soupçonner l’ensemble des réfugiés. Compte tenu du climat de la rentrée politique en Allemagne, dominé par les offensives de la droite conservatrice et de l’extrême droite contre la politique de Mme Merkel à l’égard des réfugiés, il n’est pas sûr qu’un tel discours soit entendu.

Thomas Wieder

Le Monde

Juppé plébiscité pour assurer la sécurité des Français contre le terrorisme !

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Certains sondages, dont on nous abreuve régulièrement ces temps-ci, peuvent réserver des surprises. Tel est le cas de celui publié par l’IFOP pour le JDD au sujet de la personnalité politique qui serait « la plus à même de garantir la sécurité des Français face à la menace terroriste ». C’est, en effet, presque un choc de voir Alain Juppé arriver en tête de nos « chefs de guerre » avec 58 %, suivi de Sarkozy (50 %), Valls (49 %), Fillon (48 %), Macron (45 %) et… Marine Le Pen (42 %).

Si ce résultat, obtenu auprès d’un échantillon de 961 personnes selon la méthode des quotas, n’était le fruit du travail du très sérieux institut ci-dessus mentionné, on pourrait facilement croire à une mauvaise plaisanterie ou, pour les plus suspicieux, une vaste opération d’intoxication.

En effet, s’il est un domaine où on attendait peu notre adepte de « l’identité heureuse », c’est bien celui de la sécurité et du terrorisme, et cela pour plusieurs raisons.

Tout d’abord son bilan d’homme politique. Force est de constater que son passage à la tête du gouvernement de Jacques Chirac, entre 1993 et 1995, n’a pas laissé que de bons souvenirs. Sur le plan économique, Juppé a laissé 200.000 chômeurs supplémentaires en deux ans, et une hausse importante des impôts. Rappelons, pour mémoire, les deux points d’augmentation de TVA et la suppression du plafonnement de l’ISF, dont l’intéressé dit lui-même aujourd’hui que ce fut une erreur.

Sur le plan de la criminalité, ensuite, le bilan du gouvernement Juppé n’a pas brillé par ses résultats, et les délinquants ont pu continuer leurs coupables activités sans être particulièrement inquiétés.

En ce qui concerne la lutte antiterroriste, sujet du sondage, il suffit de se rappeler le Juppé ministre des Affaires étrangères d’un Président nommé Sarkozy. L’intervention de la France en Libye a, en effet, jeté ce pays dans le chaos et largement contribué à alimenter la crise migratoire et l’insécurité que notre pays connaît aujourd’hui.

Là encore, l’intéressé considère maintenant ces initiatives comme des erreurs.

 Certes, tout le monde peut se tromper et, ainsi que le dit l’adage, « l’erreur est humaine ». Mais le dicton dit aussi que « persévérer est diabolique » et, en ce qui concerne le maire de Bordeaux, il a manifestement la persévérance chevillée au corps !

Par ailleurs, ce ne sont pas les mesures qu’il annonce dans ces domaines pour 2017 qui sont de nature à rassurer. Redéploiement de 4.500 policiers et gendarmes – un cautère sur une jambe de bois en matière d’effectifs ! Construction de 10.000 places de prison supplémentaires. Selon les experts, ce sont 20 à 30.000 places de plus qu’il faudrait. Négocier un pacte avec l’islam de France. Comme si l’islam de France était le vrai problème. Bref, des mesures sans consistance ni réelle portée opérationnelle et politique.

Nous savions qu’en matière électorale, les Français avaient parfois la mémoire courte, mais là, l’échantillon sélectionné souffrait visiblement d’amnésie. À moins qu’il n’ait pas compris la question !

Olivier Damien

Boulevard Voltaire



La mairie PS de Sarcelles donne 150 000 euros à la mosquée pro Frères Musulmans

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Le Parisien de ce jour nous apprend que le « centre culturel » logé au sein même de la mosquée Bismillah va recevoir 150 000 euros d’argent public :

« Le député-maire, François Pupponi (PS), est venu les saluer lors de sa tournée de presque toutes les mosquées de sa circonscription en ce jour de l’Aïd-el-Kébir.

« L’intérêt de venir à Sarcelles, c’est de voir qu’on peut vivre un islam tranquille. Ici, tout se passe normalement sans traumatisme et sans problème », leur a-t-il lancé en signe de soutien, dans cette période de montée des tensions.

« La municipalité a déjà donné 150 000 €, a souligné Mamadou Gassama, le président de l’Association des musulmans d’inspiration sunnite en France (Amis). C’est un geste considérable. » Cette subvention concerne la partie culturelle du centre, qui doit accueillir bibliothèque et salles de cours. Difficile de savoir combien coûtera réellement la construction. « On est en train d’évaluer tout ça », indique Sabar Ladj secrétaire général de l’Amis, en ajoutant que la collecte de fonds n’en est qu’à ses débuts. »Lire l’article intégral

Il suffit d’aller sur la page Facebook de Sabar Ladj pour s’apercevoir qu’il avait mis en image de profil le logo des islamistes radicaux Frères Musulmans  (main de rabaa). Pourtant, Manuel Valls a promis de lutter contre les Frères Musulmans…

Aussi, on découvre qu’un conseiller municipal PS, Mourad Chikaoui, ami de Sabar Ladj, est très impliqué dans ce projet de mosquée. (sa page Facebook)

Pour connaitre les nombreux cas similaires de financement public de l’islamisme, ou de prêts de terrains municipaux par les maires PS et LR, lire la seule enquête sur le sujet: Ces Maires qui courtisent l’islamisme (320 pages, 20 euros, éditions Tatamis) Achat. 

Islamisation.fr

Mort d’un étudiant à Lescar (64) en 2015 : le principal suspect camerounais déja libre

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Il y a un an, un étudiant âgé de 24 ans succombait à ses blessures suite à une rixe.

C’était le 6 septembre 2015. Après avoir passé la soirée dans une discothèque lonsoise, une demi-douzaine d’étudiants bordelais regagnent leurs véhicules. Ils sont alors pris à partie par un groupe d’individus. Parmi eux, un éducateur âgé de 26 ans, reproche à l’un des étudiants, Franck Mateus-Bichiga, d’avoir dragué sa nièce. La situation dégénère rapidement, des armes sont sorties, et s’en suit une rixe d’une rare violence.

En rentrant chez l’amie qui la loge à Lecar, le jeune Franck se plaint de maux de tête et est victime de nausées avant de perdre conscience. Son décès sera constaté à 7h15. Il présente une lésion temporale importante ayant pu être commise par un objet contondant.
L’enquête menée par le groupe criminel de la sûreté départementale en lien avec le parquet, mène à l’arrestation de trois personnes, deux Palois de 20 et 26 ans et un Billérois de 26 ans qui sont placés en détention provisoire.

Depuis, l’instruction se poursuit pour « violences en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Parmi les trois suspects incarcérés, C. 26 ans, un grand gaillard d’origine camerounaise, était présenté comme le meneur à l’origine du coup mortel. Vendredi dernier, la justice a décidé de le remettre en liberté.

Islamisme.fr

France: polémique sur l'avenir des migrants de Calais et Paris

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Une polémique a surgi en France autour d'un projet du gouvernement de créer de nouveaux lieux d'hébergement pour migrants, pour accueillir notamment des milliers d'entre eux actuellement massés dans la "jungle" de Calais (nord), le plus grand bidonville du pays. 

Selon un document du ministère de l'Intérieur révélé mardi par le quotidien Le Figaro, l'exécutif socialiste évalue à environ 12.000 le nombre de places nécessaires sur l'ensemble du pays d'ici fin 2016, soit beaucoup plus que ce qui avait été anticipé.

Ce chiffre vise à héberger de façon pérenne les migrants du campement calaisien, qui ne cesse de grossir et que les pouvoirs publics ont promis de démanteler, et ceux d'un centre de transit pour réfugiés, qui doit ouvrir mi-octobre à Paris et orientera ses occupants vers d'autres lieux d'accueil.

Toutes les régions seraient concernées, hormis la région parisienne et la Corse (sud), les deux où la proportion de population étrangère est la plus élevée.

Le ministère de l'Intérieur a promis "une concertation" mais la possibilité, avancée dans le document révélé mardi, d'un recensement préalable des futurs lieux d'accueil sans l'avis des élus locaux fait hurler l'opposition.

Dans le même texte, le parti propose "un centre d'accueil au Royaume-Uni pour traiter les demandes des migrants", "le rétablissement des contrôles aux frontières nationales" ou encore "la suppression des prestations sociales pour les étrangers qui ne justifient pas d'un travail et d'un logement en France".

Les questions d'immigration et d'identité écrasent actuellement le débat à droite en France, à l'approche d'une élection primaire pour la présidentielle de 2017.

La France n'a pas suivi l'an dernier la politique d'accueil massif de réfugiés de l'Allemagne mais Calais, point du continent européen le plus proche du Royaume Uni, attire depuis plusieurs années des milliers de migrants espérant traverser la Manche. Il y a deux semaines, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, s'est dit déterminé à achever "le plus rapidement possible" le démantèlement de la "jungle", ce campement où survivent 6.900 à 9.000 migrants selon les estimations.

Lalibre.be

Un homme tente de mettre le feu à une Britannique en hijab en plein Manhattan

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L'attaque a eu lieu samedi soir devant une boutique de luxe de la 5e Avenue à New York. Un homme qui a tenté de mettre le feu aux vêtements d'une Britannique musulmane portant le hijab dans le quartier de Midtown. La jeune femme, âgée de 35 ans, a indiqué qu'elle se promenait lorsqu'elle a tout d'un coup senti le bras de sa chemise en feu.

 La police n'a donné aucun autre détail sur l'incident mardi, indiquant simplement qu'elle poursuivait son enquête au titre des attaques potentiellement racistes. Elle a également diffusé lundi des images de l'incident prises par une caméra de surveillance, dans l'espoir de retrouver le suspect. L'identité de la victime de l'attaque de samedi n'a pas été confirmée. Selon le New York Post, il s'agirait d'une dentiste originaire de Glasgow, en Ecosse.

Selon la branche new-yorkaise du Conseil des relations islamo-américaines, qui est en contact avec la victime et lui apporte une assistance juridique c'est «une preuve supplémentaire que les musulmans sont de plus en plus vulnérables, dans un contexte politique particulièrement hostile», entretenu par une série d'attentats commis par des musulmans radicalisés aux Etats-Unis et en Europe. «Même dans des endroits comme New York, l'une des villes les plus (ethniquement) mélangées des Etats Unis, on assiste à une augmentation du sentiment anti-musulman», a ainsi estimé Zainab Chaudry.

 Parmi les incidents récents les plus graves enregistrés à New York: le meurtre par balles, en août, d'un imam et de son assistant, en pleine rue, près de leur mosquée dans le district de Queens. L'enquête n'a cependant pas établi, à ce stade, qu'il s'agissait d'une attaque islamophobe. Le maire de New York Bill de Blasio avait alors annoncé que des policiers supplémentaires seraient affectés à la sécurité des mosquées et de la communauté musulmane.

 Lundi, la mosquée de Floride que fréquentait le tueur de la boîte de nuit gay d'Orlando a été la cible d'un incendie volontaire, le jour de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha. 

Le Parisien

mercredi, 14 septembre 2016

Immigration : Civitas tracte à Forges-les-Bains et soutient le référendum

Ce week-end, des militants de Civitas sont allés à la rencontre des habitants de Forges-les-Bains avec un tract exigeant un référendum. La population locale, très hostile à l’idée d’Anne Hidalgo d’y installer un camp de migrants, a accueilli très favorablement ce tractage de Civitas.

***

 

Léo Kersauzie

Media presse info

mardi, 13 septembre 2016

Lille : une pétition contre l'ouverture d'un bar géré par des identitaires

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Une militante lilloise a lancé une pétition pour fermer un bar qui, lancé par le groupe d'extrême-droite Génération identitaire, doit ouvrir fin septembre.

A 200 mètres de la Grand-Place à Lille, un bar doit ouvrir fin septembre. Sa particularité : son propriétaire, le groupe d'extrême-droite Génération identitaire. Choquée, une militante a lancé une pétition pour fermer l'établissement, craignant "un déferlement de haine", rapporte La Voix du Nord

Un espace cinéma, une bibliothèque, une salle de sport... Génération identitaire Flandres-Artois-Hainaut y cultivera les grands thèmes de l'extrême-droite, à savoir la défense "du Français blanc" contre la "racaille", la "reconquête" des villes "occupées" par les "populations étrangères"... Les militants, en plus du bar, profiteront d'un espace cinéma, d'une bibliothèque, d'une salle d’entraînement à la boxe de rue.

"Non à l'ouverture d'un bar identitaire en plein centre de Lille". Ce programme, dévoilé dans une interview donnée à La Voix du Nord, a mis en colère Joe Dabir, conseillère du quartier des moulins et militante EELV. "C'est une incitation à la haine, également punissable par la loi. C'est trash et ça choque tout le monde", s'indigne-t-elle dans le quotidien régional. Vendredi soir, elle a donc lancé une pétition sur Change.org intitulée "Non à l'ouverture d'un bar identitaire en plein centre de Lille" avec ce sous-titre "juste un mot : inadmissible...". Lundi, en début d'après-midi, plus de 4.200 personnes avaient déjà apporté leur signature. 

Europe 1

Toute la vérité ?

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Nouvelle incarnation médiatique de ce djihadisme  qui frappe notre pays, la main du « Français » Rachid Kassim, membre de l’Etat islamique, apparait de nouveau derrière les menaces d’attentats révélées au grand public ces derniers jours. Selon les enquêteurs il aurait déjà piloté depuis la Syrie le meurtre commis par Larossi Abballa d’un policier et de sa compagne le 13 juin dernier à Magnanville (Yvelines), l’assasinat du prêtre de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) par Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean le 26 juillet. il serait aussi derrière la cellule de  femmes jihadistes qui prévoyaient unn attentat près de Notre-Dame de Paris (?), arrêtées la semaine dernière par la police dans l’Essonne. Kassim serait également en contact avec le mineur de quinze ans, assigné en résidence depuis avril, soupçonné de pouvoir « passer à l’acte », et arrêté ce  samedi. Invité dimanche du «Grand rendez-vous» Europe 1/iTELE/Les Echos, Manuel Valls a évoqué une « menace (terroriste) maximale (…). Tous les jours, les services de renseignement, la police, la gendarmerie, tous les jours, déjouent des attentats, démantèlent des filières irako-syriennes. »

Changement de tactique, ou impossibilité de dissimuler plus longtemps la réalité, le Premier ministre a  fait état non pas de 10 000 islamistes radicalisés présents sur notre sol, chiffre auquel s’accrochait jusqu’alors  le gouvernement, mais  d’ environ 15.000 djihadistes potentiels vivant chez eux chez nous, auxquels il faut ajouter « 700 djihadistes français et résidents en France, qui combattent actuellement en Irak et en Syrie.  » Il est aussi loisible de s’interroger sur les possibles infiltrés qui se mêlent aux  immigrés qui veulent gagner l’Europe pour des raisons économiques.  Cette seule fin  de semaine, 3 400 migrants ont été secourus  et  débarqués vers l’Italie samedi  ont annoncé les gardes-côtes italiens.  Les chiffres du  ministère de l’intérieur transalpin font état  de l’arrivée   de 125 000 immigrés sur ses côtes depuis le début de l’année ( 122 000 durant la même période   en 2015).

Manuel Valls l’a répété hier  « le premier enjeu » de  cette élection présidentielle   » c’est le danger du Front National ». Non!  le premier enjeu de  2017  pour les Français ce n’est pas la menace que font peser Marine et  le FN sur les partis dits républicains qui se partagent les fromages du Système.  Nos compatriotes eux,  attendent   certes une politique permettant à la France de stopper  le déclin  économique,  d’enrayer le chômage,  mais veulent aussi  un Etat fort, assumant ses fonctions régaliennes, capable de protéger leur sécurité, notre identité et notre  souveraineté.

Outre-Atlantique, le résultat de l’élection présidentielle de novembre ne sera pas non plus sans conséquence sur nos vies,  selon que le « populiste » isolationniste  Donald Trump ou la calamiteuse pasionaria  Hillary Clinton  succèdent à Barack Obama. Pour la première fois un sondage national(CNN/ORC), mais il sont réputés peu fiables aux Etats-Unis,   publié mardi,   donne  Donald Trump gagant d’une courte tête.  Le site du Nouvel Obs rappelait aussi très justement que « l’avance de deux points de Trump est située dans la marge d’erreur (plus ou moins 3,5 points) et le sondage est national. Or, l’élection américaine se jouant dans les Etats-clés (swing states), il est plus pertinent de s’intéresser aux sondages Etat par Etat. »

Au delà de l’antipathie que sa personne  suscite dans une large frange de la population  américaine, même si celle-ci est largement  tue ou minorée dans « nos » médias conquis quasi unaniment  par le progressisme  de Mme  Clinton, celle-ci est toujours en butte à de forts soupçons sur son honnêteté. Un  récent sondage ABC/Washington Post, indique que seuls 35% des électeurs Américains  disent lui faire confiance. Il y a eu   l’affaire  des courriels lorsqu’elle était à la tête du Département d’Etat  qui a déclenché une enquête du FBI, les révélations sur ses liens financiers  très troubles avec Goldman Sachs, ses   rencontres avec de très généreux donateurs de la Fondation Clinton quand elle était responsable de la diplomatie américaine…

Autre doute, Mme Clinton,  comme François Mitterrand en son temps, et comme l’affirme depuis des mois  M. Trump, ment-elle sciemment sur son état de santé, elle qui refuse toujours de publier son bilan médical?  Lors des commémorations du quinzième anniversaire des attentats du 11-Septembre à New-York, auxquelles ils étaient tous deux présents, Mme Clinton a été victime d’une malaise. Non pas « un coup de chaud » comme elle l’a d’abord  dit mais les effets d’ une pneumonie comme a fini par le révéler son médecin. « Chaque fois que je pense à Trump, je deviens allergique » , expliquait-elle  jusqu’alors  à ses fans sans ses réunions pour expliquer  ses quintes de toux…

Pour dire les choses gentiment,   nous pourrions dire de  Mme Clinton qu’à l’instar de Jules Renard elle aime « la vérité et les mensonges qu’elle autorise ». Jugement qui s’applique aussi aux événements qui ont suivi et entourent la tragédie du 11 septembre 2001.  Dans un tweet , Bruno Gollnisch a rappelé hier sa « sympathie totale pour ces victimes civiles » de cet attentat , » comme pour celles de l’US Air Force (1 million ?) Requiescant omnes in pace. »

11 septembre  au nom duquel bien des mensonges ont été proférés par les gouvernements américains pour légitimer  des interventions militaires   qui ont déstabilisé le Proche et le Moyen-Orient,  une partie de l’Afrique,  avec les effets dramatiques que nous voyons à l’œuvre aujourd’hui;   de la même façon que les pseudo  armes de destructions massives de Saddam Hussein ont justifié en 2003 une guerre d’agression contre l’Irak avec les mêmes conséquences dévastatrices, pour les Arabes musulmans, les Chrétiens d’Orient, les Africains, les Européens…

Il n’est d’ailleurs  pas nécessaire d’adhérer aux  » théories du complot » les plus obscures  pour en être convaincu. Bruno Gollnisch le rappelait dans un entretien accordé en janvier 2015 au site planet.fr: « Il faut savoir aussi que quelquefois l’invraisemblable est vrai et ce qui prouve d’ailleurs que c’est vrai c’est que c’est invraisemblable (…). Le seul complot c’est sur la sureté intérieure et extérieure de l’Etat qui est l’appel à une immigration massive de personnes qui se trouvent en dehors de notre civilisation depuis 40 ans. C’est un complot contre la France. Je suis complotiste au sens zemmourien du terme : dénatalité, immigration massive, ouverture des frontières, libre échangisme, destruction de l’identité française, etc. » Brisons ce complot là en 2017!

Bruno Gollnisch

Le blog de Bruno Gollnisch

Et si Daech était beaucoup plus fort et stratège que ce que racontent les medias et autres spécialistes?

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A lire : Daech est en passe de créer les conditions d’une guerre apocalyptique avec l’Occident.

"L'État islamique est peut-être en train de perdre les batailles de Syrie et d’Irak, mais il gagne la guerre partout ailleurs. 

Daech a marqué la fin du mois du Ramadan par une vague d’attaques terroristes: Attentats à Istanbul; à Bagdad; à Dhaka, au Bengladesh; et dans de multiples sites à travers toute l’Arabie saoudite; sur la promenade des Anglais, à Nice. Et ces attentats avaient été précédés par une terrible fusillade à Orlando, en Floride, par un homme qui avait répondu à l’appel de Daech de frapper directement le sol des États-Unis.

Brett McGurk, envoyé spécial des États-Unis, a déclaré que ces attentats récents effectués par l’État Islamique étaient un signe de faiblesse, mus par ses pertes croissantes en Irak et en Syrie. «Daech et ses dirigeants se sont réfugiés dans l’ombre», a-t-il déclaré récemment.

C’est pourtant tout l’inverse qui est en train de se passer. Les attaques de Daech démontrent que malgré ses revers récents, l’organisation demeure forte et capable de mettre en pratique sa stratégie globale visant à saper les États modernes, à étendre le califat et à provoquer une guerre apocalyptique avec l’Occident. Les États-Unis ne parviendront pas à vaincre l’État islamique et à protéger le sol américain s’ils ne reconstruisent pas leur stratégie afin de lutter globalement contre l’État islamique plutôt qu’en se concentrant sur des succès tactiques en Irak et en Syrie.

La stratégie de Daech est à la fois locale et globale 

Le groupe mène des campagnes liées les unes aux autres sur de multiples zones géographiques. Sa stratégie locale en Irak et en Syrie vise à conserver le contrôle du terrain en tant que califat, tandis que sa stratégie régionale vise à étendre ce même califat à travers tout le Proche-Orient en absorbant toujours plus de groupes de combattants qui lui permettront de continuer de déstabiliser des États, tout en contrôlant davantage de terrain. Sa stratégie globale vise à créer les conditions d’une guerre apocalyptique avec l’Occident, en polarisant les sociétés afin qu’elles se définissent pour ou contre l’Islam.

Cet objectif final semble un peu trop gros pour être honnête. Les décideurs ont tendance à tenir les discours grandiloquents de Daech sur ses aspirations globales pour de la pure forfanterie et préfèrent se réconforter avec les estimations de ses pertes militaires. Daech2Mais en fait l’État islamique est en position de force; il n’est pas seulement implanté en Syrie et en Irak, il risque de prospérer un peu partout dans le monde et à court terme. Au vu de cela, il convient de ne pas écarter d’un revers de main la stratégie globale de l’État islamique.

L’administration d’Obama ne parvient pas à interpréter convenablement les attentats spectaculaires commis par Daech, qu’elle perçoit comme un signe de faiblesse

Certes, Daech a perdu du terrain en Irak et en Syrie au cours de l’année écoulée. Ces batailles sont des prérequis fondamentaux pour vaincre le groupe. Mais McGurk et d’autres responsables tendent à tirer de fausses conclusions sur la base de leurs victoires tactiques quand ils devraient se concentrer sur le prochain défi. Il est par exemple erroné de s’imaginer que l’État islamique aurait perdu sa capacité militaire car il n’est pas parvenu à reprendre les villes qu’il a perdues. Dans la plupart des cas, Daech a préféré se replier plutôt que combattre jusqu’à la mort –un signe de contrôle, de calcul militaire et de son intention de conserver son potentiel militaire pour des opérations futures" (suite).

Lahire

Le salon beige

Face à l'islam conquérant, beaucoup de Français sont au bord de la crise de nerfs

Causeur se penche sur le burkini. Elisabeth Lévy, directrice de la rédaction, explique au Figarovox :

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"[S]i quelque chose se rapproche du fascisme aujourd'hui, c'est cet islam qui déteste notre mode de vie et veut empêcher les musulmans de l'adopter. Tabasser quelqu'un qui mange durant Ramadan, obliger sa sœur ou sa copine à s'habiller de telle ou telle façon, préférer laisser une femme mourir plutôt que de la voir examinée par un homme, tenter de s'accaparer l'espace public, ce sont des comportements de petits nervis. Et si on a le droit de parler de fascisme pour l'Etat islamique, on a le droit de dire «fasciste» pour ceux qui ne font qu'admirer sa cruauté ou sa barbarie. Et tant pis pour la précision historique. Cependant, si nous avons repris maintenant ce cri des Républicains espagnols [No Pasaran], c'est aussi à cause du moment. Beaucoup de Français sont au bord de la crise de nerfs et disent: arrêtons de laisser l'intégrisme créer une contre-société, une sécession hostile, à l'intérieur de la société française, défendons notre façon de vivre ensemble, avec des femmes qui peuvent se montrer sans se donner. Et c'est sans doute notre dernière chance d'inverser la tendance, avant que se créent durablement des territoires islamisés dans notre pays. [...]"

Michel Janva

Le salon beige

Le communautarisme gangrène nos quartiers : assez !

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Le communautarisme islamiste gangrène nos institutions, rendant caduc ce « vivre ensemble » qui ne ressemble plus qu’au vœu pieux d’un gouvernement aux abois. La Lorraine n’est pas épargnée par le phénomène. Lors de la rentrée scolaire à Essey-lès-Nancy, en banlieue de Nancy, la première sortie des enfants a été perturbée par une mère assez provocatrice.

Vêtue d’une tenue islamique (peut-être un niqab, selon les rumeurs), la mère de famille a choqué les parents d’élèves présents. Dans son dos, des inscriptions en lettres arabes qui ne faisaient pas mystère des orientations idéologiques de cette femme. En effet, plusieurs témoins affirment qu’il s’agissait d’une apologie du terrorisme. Si les enquêteurs restent prudents quant aux raisons d’un tel acte, ils privilégient la thèse de la simple « provocation ».

Une « provocation » grave dans un tel contexte. Les terroristes de l’État islamique ont directement menacé les établissements scolaires, qualifiant les fonctionnaires de l’Éducation nationale de « corrupteurs » en décembre 2015 dans leur organe officiel de propagande.

Les terroristes jugent aussi que l’éducation française a pour objectif de « cultiver chez l’enfant et l’adolescent les plus abjects comportements et de l’affaiblir », demandant à leurs supplétifs « français » d’assassiner « les mécréants qui enseignent la laïcité ».

 L’apologie du terrorisme est sanctionnée par l’article 421-2-5 du Code pénal qui prévoit que « le fait de provoquer directement des actes de terrorisme ou de faire publiquement l’apologie de ces actes est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 € d’amende ». Je serais même favorable à un durcissement de la législation en raison de notre état présent, qui est celui de la guerre.

Qu’une mère de famille puisse faire l’apologie du terrorisme devant l’école où se trouvent ses enfants est beaucoup plus qu’inquiétant. C’est un témoignage de l’aggravation des tensions intercommunautaires dans le pays. Nos écoles sont très insuffisamment protégées. Philippe Tournier, à la tête du principal syndicat des personnels de direction, indiquait que les établissements ne disposent d’aucun personnel de sécurité dédié, « alors que la moindre boutique de T-shirts a un vigile qui fouille les sacs à l’entrée ».

Nos enfants ont donc des cibles dans le dos. Déjà victimes du racket des caïds, d’agressions quotidiennes, d’une baisse générale du niveau éducatif, seront-ils bientôt visés par des attentats islamistes ? Nous ne pouvons plus exclure ce risque majeur, a fortiori quand un certain nombre d’enfants scolarisés ont des parents sympathisants de la cause takfiriste en France. Qui peut-dire que, demain, une mère de famille islamiste, comme cette jeune femme d’Essey-lès-Nancy, ne commettra pas un acte terroriste pour se venger d’un professeur qui aurait « injurié » l’islam ?

Dominique Bilde

Boulevard Voltaire

 

Attentat raté de Paris : décryptage d’un acte manqué

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Avec l’attentat à la voiture piégée de Paris, fort heureusement manqué, les policiers, pour la première fois d’un point de vue purement opérationnel, ont été confrontés à une cellule terroriste féminine. Sans doute les services de renseignement étaient-ils informés de l’existence d’une telle organisation, mais s’attendaient-ils à les voir passer si vite et si violemment à l’action ?

La participation des femmes aux actions terroristes commandées par Daech n’est pas une nouveauté. En zone irako-syrienne, elles participent, selon de nombreux médias arabophones, activement aux combats. Même si leur implication relève surtout de la logistique (santé, propagande, recrutement), certaines d’entre elles peuvent parfois occuper des postes stratégiques. Ainsi était-ce le cas de la femme du ministre du pétrole de l’État islamique, tué par les Américains en mai 2015.

En Europe et en France, la présence de femmes dans des opérations terroristes a été jusqu’à présent limitée, un palier ayant néanmoins été franchi le 18 novembre 2015, lorsqu’une femme, à Saint-Denis, a fait usage d’une ceinture d’explosifs.

Ce qui peut apparaître comme de nouvelles façons d’opérer de Daech n’est, cependant, pas surprenant. L’organisation terroriste a toujours dit sa détermination à combattre l’Occident chrétien – et la France en particulier -, par tous les moyens. Ainsi, l’utilisation de voitures piégées, d’un usage plus que courant sur les théâtres d’opérations extérieures, n’est que la continuité, par d’autres moyens, toujours plus destructeurs, de la guerre que l’État islamique a décidé de mener en Europe.

Par ailleurs, l’implication des femmes dans des actions de combat n’en est sûrement qu’à ses débuts.

Rien n’interdisant à ces dernières de passer d’un statut de soutien à celui de combattantes. En ce qui concerne l’action armée, le califat fixe la règle, laissant une grande marge d’autonomie à ses combattant(e)s. Surtout lorsqu’ils sont susceptibles d’agir à l’étranger.

 L’attentat manqué de Paris nous apporte, cependant, plusieurs informations utiles. La première est qu’il n’est pas encore trop tard pour agir. En effet, le relatif amateurisme dont ont fait preuve ces femmes nous prouve que la ressource technique de Daech, dans notre pays, n’est peut-être pas aussi importante qu’on pouvait le craindre. Du moins pour le moment. En revanche, cet acte revêt une portée symbolique réelle, en ce sens qu’il est susceptible d’inciter d’autres femmes et d’autres hommes radicalisés à s’impliquer davantage dans le combat et à passer à l’action.

Sûrement faut-il s’attendre à d’autres déconvenues. Après l’implication des femmes dans l’action terroriste, le jour n’est certainement pas éloigné où nos services de sécurité seront confrontés à de jeunes, voire de très jeunes « combattants ». Si le cas est déjà avéré dans les zones où l’État islamique combat la coalition, avec des enfants soldats et même des enfants bourreaux, il est à craindre que de telles situations ne surviennent dans notre pays. Il faut s’y préparer.

Olivier Damien

Boulevard Voltaire

Attentat raté de Notre-Dame : nous dit-on tout ?

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Vendredi dernier a été confirmée l’arrestation du commando de trois jeunes femmes dont le projet était « clairement de commettre un attentat ». Le procureur François Molins, lors d’une conférence de presse, a déclaré : « Le commando était téléguidé par l’État islamique depuis la Syrie. L’organisation terroriste utilise non seulement des hommes mais des femmes, de jeunes femmes, qui nouent leur projet de manière virtuelle. »

Si je sais lire entre les lignes, ces islamistes étaient compétentes, d’autant plus compétentes qu’elles étaient en contact direct avec Daech. Alors, pourquoi une tentative d’attentat à la bonbonne de gaz aussi improvisée, tellement improvisée qu’au départ, les enquêteurs parleront même, en voyant le dispositif, de simple avertissement ?

Voyons les faits : dimanche dernier, la police découvre dans une voiture stationnée aux abords de la cathédrale Notre-Dame six bouteilles de gaz – cinq pleines dans le coffre et une vide sur le siège avant, plus trois bouteilles de gazole dans le coffre. Le véhicule, une Peugeot 607, libre de tout occupant, « comme abandonnée avec ses feux de détresse allumés », est dénuée de toute plaque d’immatriculation et garée près d’un restaurant, plus précisément au 43, rue de la Bûcherie dans le Ve arrondissement, espace où il est interdit de stationner.

Le commando de filles neutralisé jeudi soir est soupçonné, d’après le procureur, d’avoir voulu faire exploser, dimanche 4 septembre au petit matin, les bonbonnes de gaz et le véhicule en utilisant une couverture, récupérée dans le coffre de la voiture avec des traces d’hydrocarbures, et une cigarette retrouvée partiellement consumée.

Le problème est qu’en l’absence de chaîne pyrotechnique, le dispositif ne pouvait pas fonctionner puisqu’il n’était relié ni à un détonateur ni à un cordeau détonant.

En effet, le risque est « extrêmement » faible d’obtenir l’explosion d’une bouteille de gaz même après l’incendie soutenu d’une voiture. De toute façon, les pompiers auraient neutralisé le feu avant que les bonbonnes aient suffisamment chauffé pour exploser. Aussi j’aimerais que l’on m’explique cette contradiction : d’un côté, on a l’État islamique comme conseiller pour une tentative criminelle particulièrement redoutable, et de l’autre une opération de pieds nickelés, ou plutôt de bécassines, inaptes à mettre le feu à une couverture et incapables de trouver un détonateur. Pourtant, toujours d’après le parquet, lors de la mise sur écoute de l’une d’elles, on entend les jeunes filles évoquer des attaques de gares et parler de ceintures d’explosifs. Or, pour réaliser une ceinture d’explosifs, il faut un détonateur, ce fameux détonateur qu’elles ne possèdent pas lorsqu’elles abandonnent le véhicule.

 

Autre point étonnant : la police, prévenue par le restaurateur, mettra plus de deux heures pour intervenir alors que les rondes sont fréquentes, cet endroit, très touristique, étant de plus recensé par les services de renseignement français comme cible potentielle.

Soyons clair : j’ai l’impression que l’on ne nous dit pas tout et que le gouvernement, profitant de cette action terroriste, essaye de tirer la couverture (pas celle de la voiture) à lui. Je crois sincèrement que nous ne connaissons pas toute la vérité.

D’ailleurs, comment faire confiance au procureur François Molins qui, après l’assaut de Saint-Denis contre Abdelhamid Abaaoud, faisait état du tir nourri des terroristes, parlant même de kalachnikov pour, par la suite, annoncer la simple découverte, dans les décombres, d’un pistolet de calibre 9 millimètres qui n’a tiré au maximum qu’un chargeur de 15 cartouches…

J.-P. Fabre Bernadac

Boulevard Voltaire

 

La guerre en France : les forces en présence

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D’un côté les « djihadistes ». Leur but de guerre est l’établissement de la loi islamique par les armes, dans une vision ordalique de la religion musulmane, telle qu’elle existe depuis les premières années du règne de leur chef militaire et religieux Mahomet. On peut estimer leur nombre à 20.000 hommes, disposant d’armes légères. C’est le chiffre que l’on obtient en additionnant anciens combattants de l’étranger, détenus radicalisés et fichés S. Depuis des années, cet ennemi monte en puissance. Aujourd’hui, il commence un déploiement (prépositionnement de charges explosives, etc.). À titre de comparaison, l’ALN du début de la guerre d’Algérie comptait moins de 20.000 hommes. À la fin de la guerre, son effectif était estimé à 90.000 combattants encadrés, armés et formés. La population ciblée par le FLN était de 8 millions de personnes. L’équivalent des populations que travaille aujourd’hui la propagande du djihad en France.

De l’autre la France. Son but de guerre est, à ce jour, inconnu. On lutte contre « le terrorisme ».

En somme, on fait la guerre à la guerre. Côté français, nous ne prendrons pas en balance les forces de l’ordre (police, gendarmerie) pour deux raisons de bon sens.

 

– Premièrement, les théâtres libyens, syriens et irakiens ont démontré leur faible impact opérationnel. Cette réalité est connue depuis la guerre d’Algérie. Ces forces sont débordées au premier engagement majeur (le triptyque attentats-émeutes-insurrection). Ce sont des forces légères, travaillant en petits éléments autonomes et décentralisés, répondant essentiellement à une menace localisée de droit commun, de très basse intensité, et qui ne sont pas qualifiées pour des déploiements importants : faible équipement de dotation, exercices limités, incapacité à manœuvrer, absence de planification opérationnelle, difficultés de coordination entre services. Leurs missions habituelles s’opèrent en boucle courte, en mode réactif, sous l’autorité d’un pouvoir civil de proximité, qu’il soit élu, préfet ou judiciaire, et non d’un chef militaire avec une chaîne de commandement.

– Deuxièmement, dans une guerre insurrectionnelle, la justice, l’ordre public, la police administrative doivent absolument assurer la continuité de l’État dans les zones pacifiées, sous peine d’une accélération de la dynamique insurrectionnelle.

Reste donc les armées. On conviendra que, sur le territoire national, la marine et l’aviation ne sont que d’une utilité marginale. Reste l’armée de terre, qui compte aujourd’hui 112.860 soldats (10.000 hommes de moins qu’il y a 5 ans), dont 7.000 déployés sur le territoire national. La pratique de la guerre insurrectionnelle veut que les forces de police secondent les militaires. En France, actuellement, c’est l’inverse : les militaires sont les supplétifs et la France engage dans des missions de police municipale des combattants dont les spécialités sont précieuses : fantassins d’élite, parachutistes, unités de montagne, tankistes, démineurs, artilleurs, spécialistes du renseignement, de la topographie, des transmissions, de la maintenance ou de la logistique. Pour gagner la guerre d’Algérie, il a fallu déployer 500.000 hommes pendant 8 ans, avec la mort de 50.000 soldats français, et un service militaire à 27 mois.

Voici la réalité de cette guerre qui ne veut pas dire son nom : sur le territoire national, le rapport de force est défavorable (7.000 militaires contre 20.000 djihadistes) et l’ennemi a l’initiative depuis le début de janvier 2015. La montée en puissance de nos forces militaires n’est pas au rythme de celle de la menace, freinée par un aveuglement du politique, des querelles administratives et une anémie des finances. Aucune action d’envergure n’a été menée pour détruire cet ennemi sur le territoire, alors que toutes les attaques proviennent de bases sur le territoire. Depuis 18 mois, nous n’avons pas l’initiative, nous subissons.

Maxime de La Devèze

Boulevard Voltaire

 

Bientôt des bobbies en burka ?

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Grande-Bretagne, comté de Birmimgham, 2.783.000 habitants. Comme si l’approbation du port du hijab pour les femmes et du turban sikh à la place du casque pour les hommes n’avait pas suffi, la police, afin d’atteindre dans ses rangs un certain pourcentage « de policiers noirs et issus des diversités ethniques, envisage l’autorisation pour les femmes policières musulmanes à porter la burqa intégrale ». Info révélée par le Daily Mail reprise par geopolis.francetvinfo.fr et par bien d’autres médias.

Vous avez bien lu. Les citoyens des Midlands de l’Ouest pourront bientôt être contrôlés par des supposées femmes dont ils n’apercevront que les yeux ! Une idée « si aberrante », tempête un directeur des ventes interviewé, qui voit dans cet accoutrement une rupture de confiance entre police et citoyens, « les expressions faciales jouant un rôle important là-dedans ». Il n’a pas tort. Quelle dissymétrie dans les relations entre les habitants et ceux censés les protéger : les uns à découvert, les autres à couvert. Les émotions des unes autorisées à rester dissimulées, celles des autres livrées en pâture aux premières. Le plus fort de cette affaire ? La décision n’émane même pas de la population concernée mais répond au besoin de « reconsidérer nos propres règles et notre sensibilité culturelle », ainsi que l’explique, avec un naturel confondant, le Chief Constable David Thompson. « Devançons les demandes islamiques, jetons aux orties nos lois et nos traditions… et les musulmans nous en seront reconnaissants » ? C’est ça, qu’il se dit, le chef de la police ?

Que d’obséquieuses considérations pour ces femmes revendiquant leur appartenance à l’islam et foulant au pied les lois du pays où elles vivent. À la frontière anglaise, pour ces passagères délicates qui répugneraient « à retirer leur voile en public ou en présence d’hommes », des agents féminins sont aimablement mis à disposition.

Même dans l’administration pénitentiaire, le personnel bichonne ces pudiques visiteuses. Pas question de les « contraindre à se découvrir en public ou devant des hommes car cela serait source de troubles graves et de fort choc psychologique ». Hilarant. Cerise sur le hidjab : consigne est donnée, après vérification de leur identité, d’« offrir l’usage d’un miroir, et de temps ainsi que de disponibilité pour le remettre ». Trop prévenants, à la prison !

 Au mois de juin, appliquant une de ses promesses de campagne, Sadiq Kahn, le maire de la ville, a décidé de bannir les pubs sexistes polluant trains, bus et métro londoniens. Au prétexte fallacieux que la vue de ces femmes en partie dénudées « rabaissent les gens, particulièrement les femmes, et leur donnent honte de leur corps ». Ben voyons. Rappelons la mise en circulation, le lendemain de son élection, de 640 bus arborant « Gloire à Allah ». Un détail, certainement…

La Grande-Bretagne s’est soumise à la loi coranique. Tout comme la police canadienne avec sa police montée en hidjab ; hijab, aussi, dans les polices norvégienne, suédoise, danoise, écossaise et même au Minnesota, aux États-Unis. On est juste un peu étonné, finalement, du retard de la France en ce domaine…

En cas de guerre civile entre musulmans et non musulmans, qui défendront-ils, ces 30 % de policières et policiers – le chiffre fixé – appartenant à l’Oumma : leurs frères et leurs sœurs britannique ou les Britanniques ? That is the question!

Caroline Artus

Boulevard Voltaire