vendredi, 02 décembre 2016
Mohamed et Fatima font leur entrée au calendrier norvégien
Jusqu’à présent, ni Ali, ni Fatima ni Mohamed n’avaient leur propre jour de fête, mais cela va bientôt changer. À partir de 2017, dix prénoms musulmans et arabes vont être intégrés dans le calendrier […].
C’est la maison d’édition Almanakkforlaget qui est en charge de la liste des prénoms en Norvège […]
La liste des prénoms est modifiée une fois tous les dix ans. En collaboration avec des chercheurs de l’Université d’ Oslo, nous sommes parvenus à un [nouvel] ordre des prénoms, a déclaré Hans Olav Hoff, directeur des éditions Almanakkforlaget […]
Responsable du calendrier des prénoms , Solveig Wikstrom, de l’université d’Oslo, a fixé à 450 le nombre minimal de porteurs pour qu’un prénom figure au calendrier.
[…]
Les nouvelles fêtes* :
6 janvier – Aisha (725). Fêté avec Aslaug et Åslaug.
16 janvier – Hassan (1206). Fêté avec Hilmar et Hjalmar.
2 février – Omar (1252). Fêté avec Jostein et Jomar.
18 février – Fatima (1268). Fêté avec Frode et Frøydis.
7 mars – Ali (3258). Fêté avec Are et Arild.
16 avril – Mohammad (4119). Fêté avec Magnus et Mons. Autres formes : Mohamed (3055), Mohammed (2478), Muhammad (1601).
16 mai – Samira (498). Fêté avec Sara et Siren.
21 juin – Ahmed (2486). Fêté avec Agnar et Annar. Autre forme : Ahmad (1114).
10 juillet – Amina (1127). Fêté avec Anita et Anja.
8 août – Yasmin (555). Fêté avec Evy et Yvonne.
* Entre parenthèses le nombre de personnes portant ce prénom selon l’Office central des statistiques
(Traduction Fdesouche)
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Faits divers en France L'immigration, une chance pour la France ?
Agressions,braquages,meurtres,escroqueries,bandes,viols,attentats…
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Royaume-Uni : +335,000 immigrés de juin 2015 à juin 2016, plus haut niveau historique
L’immigration vers le Royaume-Uni a atteint des niveaux record juste avant que la Grande-Bretagne ait voté pour quitter l’Union européenne, selon des données de l’Office for National Statistics.
Le solde migratoire (différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de l’année) a atteint le niveau de +335,000 entrées dans le Royaume-Uni.
650 000 mille personnes sont venues au Royaume-Uni en 1 an, de Juin 2015 à Juin 2016, avec un nombre «historiquement élevé» de citoyens de l’Union européenne entrant dans le pays avant le vote Brexit.
284 000 citoyens de l’UE ont immigré au Royaume-Uni au cours de l’année, ce que l’ONS estime être la «plus haute estimation enregistrée
Le nombre de personnes immigrant en Grande-Bretagne hors de l’UE était de 289 000.
Un grand facteur de l’immigration record de l’Union européenne dans le pays a été un nombre croissant de citoyens bulgares et roumains se déplaçant vers la Grande-Bretagne, la majorité d’entre eux se déplacant en Grande-Bretagne pour le travail.
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Comment la laïcité dévoyée contribue à l’islamisation de la France
La notion de laïcité, telle qu’elle est utilisée par le Système dans les débats sur l’immigration, se révèle être d’une grande ambiguïté. Normalement la laïcité devrait conduire à contester l’islam qui est réfractaire à ce concept et à reconnaître son incompatibilité avec les principes qui régissent notre société.
Force est de constater que la classe politique et médiatique, qui se réfère pourtant en permanence à la laïcité, n’en tire nullement cette conclusion.
Lorsque, il y a de nombreuses années, je me suis rendu compte que l’immigration massive allait générer un processus d’islamisation, j’ai pensé que cette nouvelle donne pouvait progressivement faire éclater le consensus de la classe politique et médiatique en faveur de la politique d’immigration à tout va. Car c’est l’idéologie officielle des tenants du Système qui se trouvait ainsi mise en cause par l’islam et bien au-delà, d’ailleurs, de la laïcité. L’égalité des citoyens compromise par le statut d’infériorité réservé aux femmes, la démocratie contestée par la légitimité de la loi divine, les valeurs des lumières réfutées par la confusion du politique et du religieux, il était clair que l’islam n’était compatible ni avec la République ni avec les droits de l’homme.
Dès lors, on pouvait penser que ceux qui défendaient ces principes, les tenants de l’idéologie politiquement correcte, ne pourraient que s’inquiéter de la montée de l’islam et, ce faisant, rejoindre ceux qui contestaient la politique d’immigration massive suivie jusqu’alors.
Certains l’ont fait avec courage mais ils n’ont été qu’une petite minorité. L’essentiel du Système a choisi de rester sur une ligne immigrationniste et a entrepris un exercice idéologique acrobatique pour gommer les contradictions pourtant inhérentes à cette position. Pis : la manière dont ils manipulent leurs principes les amène aujourd’hui à transformer la laïcité en un instrument qui détruit notre identité et qui assure, en revanche, la promotion de l’islam.
La laïcité égalitaire
Ils ont en effet dénaturé la notion même de laïcité en y introduisant une idée d’égalité : l’idée que l’Etat et les pouvoirs publics doivent traiter également toutes les religions. Or cette dimension égalitaire, qui n’est nullement contenue dans le concept de laïcité, est naturellement celle qui est la plus utilisée par les tenants du politiquement correct. Lesquels vont dès lors utiliser la laïcité pour mettre sur le même plan la religion chrétienne et la religion musulmane, ce qui les conduit à faire reculer la première et à assurer la promotion de la seconde. N’est-ce pas d’ailleurs ce que l’on observe tous les jours ? L’islam est au centre des préoccupations des médias quand le christianisme en est pratiquement absent.
C’est en effet au nom de la laïcité, remise à l’honneur par la montée de l’islam, que le Système s’en prend maintenant à toutes les manifestations publiques du christianisme avec comme objectif de l’évacuer totalement de la sphère publique. C’est, par exemple, au nom de cette logique que certains réclament l’interdiction des crèches à Noël, que d’autres veulent faire taire les cloches des églises et que d’autres encore font la chasse aux croix dans l’espace public.
Pis : lorsqu’on veut réglementer une pratique de l’islam contraire à nos traditions, on cherche à s’en prendre symétriquement à l’une de nos coutumes : ainsi, l’interdiction du port du tchador sera-t-elle étendue à tous les signes religieux ostensibles, y compris, bien sûr, au port d’une croix, lequel ne posait pourtant aucun problème.
De plus, cette vision d’un laïcisme symétrique et égalitaire conduit à nier la composante chrétienne de notre identité. Indépendamment de toute considération religieuse, que l’on soit catholique ou non, pratiquant ou non, personne ne peut nier pourtant que notre nation a été façonnée par le christianisme. Il suffit d’observer notre territoire si riche de calvaires, d’églises et de cathédrales, ou de s’intéresser au nom des lieux désignés pour beaucoup par le nom d’un saint, ou encore de se rappeler que les jours fériés correspondent pour la plupart à des fêtes chrétiennes. Or, si l’on nie cette réalité, si l’on cherche à l’occulter voire à la détruire au nom de la laïcité, on gomme tout un pan de notre identité face à l’identité conquérante de l’islam.
En plaçant ainsi sur le même plan une religion qui a marqué notre nation pendant quinze siècles et une autre qui n’est présente dans l’Hexagone que depuis quelques décennies seulement, on assure une promotion extraordinaire à l’islam, lui conférant de ce fait un statut de tout premier plan au sein de notre pays. Dévoyée par les tenants du Système, la laïcité conduit dès lors, indirectement et paradoxalement, à renforcer l’islam en l’installant et en le légitimant sur notre sol, tout en érodant par ailleurs notre propre identité.
L’impératif d’identité
Aussi, pour combattre la montée de l’islam faut-il sortir du schéma politiquement correct, car les valeurs républicaines comme celle de la laïcité ne sont pas suffisantes pour asseoir intellectuellement une opposition claire à l’islamisation de notre pays.
Sur le plan idéologique, c’est bien le recours au concept d’identité qui permet de lever toutes les ambiguïtés. L’islamisation doit être combattue car l’islam n’est pas compatible avec notre identité, ni sur le plan historique, ni sur le plan religieux, ni sur le plan des valeurs. En clair, il ne procède pas de la même civilisation. Et la défense, ô combien légitime, de notre propre civilisation nous impose donc d’empêcher l’islam de s’installer massivement sur notre sol.
Bruno Mégret
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Vienne: des cambrioleurs dérobent la cagnotte d'une mère de famille veuve
Une mère de famille, domiciliée à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne), a perdu son mari. En guise de soutien, les collègues du défunt ont fait tourner une cagnotte pour l’aider financièrement. Trois semaines plus tard, cette précieuse enveloppe a été dérobée par des cambrioleurs à son domicile, rapporte RTL et La Nouvelle République.
« J’avais caché l’enveloppe car je ne me sentais pas en sécurité », raconte Stéphanie au micro de RTL, précisant qu’elle avait pris rendez-vous à la banque le jour-même pour ouvrir un livret d’épargne. « Ils ont tout retourné pour trouver l’argent. On enlève le pain de la bouche de mes deux enfants, c’est un manque de respect pour eux, pour mon mari et pour ses collègues. »Les auteurs du larcin ont mis à sac le domicile familial, en pénétrant par effraction dans le pavillon. Après avoir détérioré la baie vitrée donnant sur le jardin, ils ont fouillé consciencieusement les lieux, du bureau à la salle de bain, délaissant les bijoux de famille sans valeur pécuniaire pour mieux se concentrer sur l’argent liquide.
« On a vécu un grand malheur et maintenant ça… », déplore la mère de famille. « Ce n’est pas le vol en lui-même [qui est révoltant], c’est le geste. »Le quotidien régional précise que de nombreux cambriolages se sont déroulés ces dernières semaines dans ce quartier d’ordinaire tranquille et que les baies vitrées sont un passage récurrent pour ces malfaiteurs.
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Mille trois cents réfugiés bientôt hébergés chez des particuliers
La ministre du logement Emmanuelle Cosse a présenté jeudi 30 novembre le résultat de l’appel à projets pour l’hébergement citoyen de réfugiés. 1 361 migrants ayant obtenu l’asile vont pouvoir être hébergés entre trois et douze mois par des particuliers volontaires. Onze associations ont été sélectionnées pour organiser cet accueil.
Depuis décembre 2015, Maïsara, un jeune réfugié libyen de 27 ans, vit chez Robert, retraité parisien. En 2015, Robert, qui se demandait comment apporter sa pierre à l’accueil des migrants, s’est inscrit à l’association Singa, qui a créé CALM (Comme à la Maison), une application destinée à mettre en contact réfugiés et particuliers prêts à les loger.
Désormais, Maïsara dispose d’une chambre chez Robert. Ensemble ils partagent des repas. Mais pas seulement. Apprentissage du français, soutien dans les démarches administratives, aide à la recherche d’emploi, le compagnonnage a bien fonctionné. Il y a trois mois, Maïsara a trouvé un emploi dans la protection incendie. Désormais, il cherche un logement autonome.
Un appel à projets
Exemplaire, la belle histoire de Maïsara et de Robert peut-elle faire des émules ? C’est en tout cas le pari de l’appel à projets lancé le 10 août dernier par Emmanuelle Cosse pour développer « l’expérimentation de dispositifs d’hébergement de réfugiés chez les particuliers ». Au départ calibré pour accueillir 1 000 réfugiés pendant deux ans, l’appel d’offres a rencontré plus de succès que prévu. Au total, 1 361 réfugiés vont pouvoir être hébergés dans des domiciles en région parisienne, mais aussi du côté d’Amiens, de Perpignan, de Lille, de Tours, ou encore de Lorient.
Sur les 19 structures qui ont candidaté pour organiser cet accueil particulier, 11, déjà connues pour leur expérience dans l’accueil des migrants et leur réseau de bénévoles de proximité, ont été retenues, a indiqué Emmanuelle Cosse, la ministre du logement, mercredi 30 novembre. Singa prendra en charge 400 réfugiés, souvent en association avec des partenaires locaux ; le Samu social organisera l’hébergement de 336 personnes ; la Fédération de l’entraide protestante s’occupera de 200 réfugiés. Et d’autres petites structures, comme la Pierre Blanche, Apremis, Entr’aide ouvrière, ou encore Horizon 77, en accueilleront chacune quelques dizaines.
Le soutien de l’État à « la France bienveillante »
« Non seulement on trouve plus de familles volontaires qu’on le pensait, mais on a aussi des gens qui se portent bénévoles pour les accompagner », explique Pierre Dhonte, de l’association La Pierre Blanche, qui organise ce type d’accueil depuis deux ans dans les Yvelines et pilotera cette fois l’hébergement de 40 réfugiés. « Ce type de programme trouve un vrai écho auprès de la population », abonde Étienne Demangeon, président de l’Apremis, qui, pour accueillir 25 réfugiés près d’Amiens, va puiser dans le vivier de familles déjà volontaires.
« Avec cet appel à projets, commente Emmanuelle Cosse, j’ai voulu que les politiques publiques soutiennent cette France bienveillante, qu’elles la reconnaissent et lui donnent les moyens de structurer son action. Non pas à la place des grands dispositifs d’accueil d’État, mais en complément, avec la vitalité et l’originalité citoyennes. »
Un accueil gratuit pendant un an maximum
Selon le cahier de charges du projet, seules les personnes majeures et volontaires ayant déjà obtenu leur statut de réfugié pourront bénéficier de cet hébergement solidaire et gratuit, même si une participation symbolique, en fonction des ressources du réfugié, peut aussi être demandée. Pour accueillir, il faut pouvoir offrir une chambre privative, un canapé ne pouvant suffire. Car si cet hébergement citoyen ne saurait être pérenne, l’accueillant s’engage tout de même sur une durée qui peut aller de trois mois à un an.
L’accueillant pourra toutefois s’appuyer sur une association partenaire, qui sera l’interlocuteur central du projet. C’est à elle que revient ainsi la mise en relation entre les réfugiés candidats et les familles volontaires. « Nous allons voir les familles au domicile pour évaluer les motivations et vérifier aussi que le projet est bien porté par toute la famille », explique ainsi Christine Laconde, directrice générale du Samu social de Paris. Il revient aussi à l’association de régler les éventuels problèmes. C’est surtout à elle de s’occuper de l’accompagnement du réfugié, qu’il s’agisse du suivi médical, de l’apprentissage de la langue, de l’aide aux démarches administratives, à la recherche d’un emploi et d’un logement autonome pérenne.
Pour cela, les associations recevront 1 500 € d’aide par an et par réfugié suivi.
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jeudi, 01 décembre 2016
Scandale en perspective autour de la mosquée de Mantes-la-jolie
Ce sont, en effet, les enquêteurs d’une brigade financière qui s’intéressent de près à des présumés dysfonctionnements qui ont accompagné la construction de ce lieu de culte. L’affaire concernerait la somme de 10 millions de dirhams détournés des fonds alloués majoritairement par le ministère des habous et des affaires islamiques du Maroc et par plusieurs centaines de donateurs privés.
Ces derniers qui ont déboursé près de 40 millions d’euros, ont constaté que depuis 2014, date de lancement de ce projet, des retards inexpliqués se sont produits et des anomalies sur la qualité relevées. Ayant saisi le ministère pour recueillir de plus amples explications sur ce sujet, leurs demandes n’ont reçu aucune réponse. Ils ont, alors, décidé de porter l’affaire devant le tribunal de Versailles, dont la compétence territoriale s’étend à Mantes-la-jolie.
Le ministère des habous réagira-t-il enfin pour connaître le sort réservé à ses 60 millions de dirhams?
M.D
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Ecquevilly La fermeture de la Mosquée confirmée
Maître Brengarth, avocat de l’association chargée de gérer le lieu de culte fermé sur décision du préfet le 2 novembre dernier, avait beau être confiant, le tribunal administratif de Versailles a rejeté son appel le jeudi 17 novembre dernier. Les juges ont validé « une atteinte manifestement illégale et grave à une liberté fondamentale », entérinant du même coup la fermeture de la Mosquée d’Ecquevilly jusqu’à la fin de l’état d’urgence. La procédure en référé était fondée sur la liberté de culte.
Une décision qui se serait appuyée sur la fameuse note blanche (ndlr : notes des renseignement), que nous évoquions dans notre édition du 9 novembre. Pour les juges en référé celle-ci « établit de manière précise que la salle a servi […] pour des prêches et un enseignement incitatif à la haine et à la discrimination ». Ceci aurait eu « des effets négatifs sur la cohésion sociale en raison d’une forte pression religieuse ». Le tribunal administratif de Versailles, considère en outre que l’arrêté préfectoral ne porte pas « atteinte à une liberté fondamentale ». Joint par téléphone, les avocats de l’association n’ont pu réagir avant l’impression de cet article.
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En Belgique, le « cordon sanitaire » anti-extrême droite pourrait sauter
Le « cordon sanitaire » établi, depuis 1992, entre les partis démocratiques belges et l’extrême droite pourrait céder. C’est du moins ce que préconise Théo Francken, secrétaire d’Etat aux migrations, un « dur » de l’Alliance néoflamande (N-VA), le parti nationaliste devenu dominant en Flandre. Brisant un tabou, ce responsable a estimé, vendredi 25 novembre, que seules « des questions pratiques » empêchaient des alliances entre son parti et le Vlaams Belang (VB, Intérêt flamand), une formation née en 1978 sous le nom de Vlaams Blok. En 1991, ce parti regroupant des ultra-conservateurs, des séparatistes et des nationalistes nostalgiques de l’occupation allemande avait fait irruption sur la scène électorale, enlevant 18 sièges sur 150 à la Chambre des députés et 36 dans les conseils provinciaux de Flandre. Un peu plus tard, il était près de conquérir la mairie d’Anvers, la première ville flamande.
Depuis 1992, toutes les formations ont refusé une alliance avec lui mais son programme, xénophobe, anti-islam et anti-francophone, a essaimé et le Vlaams Belang s’est progressivement imposé comme un interlocuteur presque habituel pour les médias du nord de la Belgique. Ses performances électorales se sont toutefois érodées à la faveur de la montée en puissance de la N-VA, qui a siphonné son vivier : le VB ne compte plus que 3 sièges de députés fédéraux, pour 33 à sa rivale. Et, dans son fief historique d’Anvers, il possède seulement 5 sièges de conseillers (sur 55), pour 23 à la N-VA du maire de la ville, Bart De Wever.
Avertissement
Pourquoi l’un des principaux dirigeants de ce parti relance-t-il, dès lors, l’hypothèse d’une alliance avec l’extrême droite ? Parce que la position des nationalistes démocrates est devenue moins stable : leur participation au pouvoir fédéral – la première du genre – ne convainc pas une partie de leur électorat, déçue de leurs orientations libérales conservatrices. La N-VA a, par ailleurs, été obligée de renoncer provisoirement à son programme institutionnel, ce qui fait le jeu du VB, qui prône l’indépendance rapide de la Flandre.
Un autre élément joue : le parti chrétien-démocrate (CD & V), allié à M. De Wever tant au niveau fédéral que régional et local, vient de désigner l’un de ses principaux dirigeants comme tête de liste à Anvers lors des élections municipales de 2018. Le vice-premier ministre et ministre de l’économie, Kris Peeters, longtemps l’homme le plus populaire de Flandre, y débarque avec l’ambition affichée de contester le pouvoir de M. De Wever et, si possible, de le renverser au profit d’une coalition avec les socialistes et les écologistes. Un pari audacieux car le CD & V ne compte que 5 sièges dans la grande ville flamande.
Le propos de M. Francken – « Si nous pouvons former une majorité avec le VB dans une grande ville, il faudra se pencher sur la question » – résonne donc comme un avertissement. Il sous-entend que la N-VA pourrait s’allier avec l’extrême droite à Anvers et, peut-être, au niveau régional. Avant, ensuite, de relancer la revendication indépendantiste ? C’est le dangereux scénario que les partis francophones redoutent.
Une partie de la N-VA pas convaincue
Filip Dewinter, figure historique du Vlaams Belang et rival de M. De Wever à Anvers a, en tout cas, immédiatement compris tout le profit que l’extrême droite pouvait retirer des propos de M. Francken. Contesté pour avoir rencontré récemment des dirigeants du parti néonazi Aube dorée, en Grèce, cet ancien cogneur qui dénonçait naguère le risque de voir la Flandre transformée en « bordel public ouvert à tous les étrangers » a proposé de s’effacer pour permettre une alliance entre la droite et l’extrême droite.
Une proposition qui n’a toutefois pas convaincu une partie de la N-VA. Geert Bourgeois, le président de la région, est hostile à un rapprochement avec le VB. Et Peter De Roover, chef de file du parti au Parlement fédéral, a estimé que la « culture » de l’extrême droite la rendait toujours infréquentable. Cet élu s’était toutefois prononcé antérieurement pour la rupture du « cordon sanitaire ».
Tirant les leçons du succès de ses semblables en Autriche, en France et aux Pays-Bas, Tom Van Grieken, 31 ans, élu il y a deux ans président du Vlaams Belang, prône, lui, un « recentrage » de son parti. Délaissant le fonds de commerce de l’ultranationaliste, il veut développer les thèmes populistes qui pourraient, à ses yeux, sceller le rapprochement auquel certains dirigeants de la droite conservatrice flamande œuvrent, en réalité, depuis de nombreuses années.
Jean-Pierre Stroobants
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Les Pays-Bas votent l'interdiction du voile intégral dans certains lieux publics
« La loi est votée », a affirmé la présidente de la chambre basse du parlement Khadija Arib. Le texte, annoncé en mai par le gouvernement du Premier ministre libéral Mark Rutte, prévoit l’interdiction de vêtements dissimulant le visage dans les bâtiments de l’enseignement et ceux des soins de santé, du gouvernement et dans les transports publics.
Une infraction à cette loi, qui doit encore être approuvée par le sénat, serait passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 405 euros.
Une proposition de loi n’ayant « aucune racine religieuse »
L’interdiction, qui ne s’applique pas dans la rue, intervient dans « des situations spécifiques où il est essentiel que les gens puissent se voir », ou pour des raisons de sécurité, avait affirmé Mark Rutte en mai, assurant que la proposition n’avait « aucune racine religieuse ».
La Cour européenne des droits de l’Homme a validé en juillet 2014 l’interdiction du port en public du voile islamique intégral (burqa, niqab) adoptée en 2010 en France, jugeant qu’elle n’enfreignait pas la liberté de religion. Cette interdiction, qui peut valoir une amende allant jusqu’à 150 euros, a également été adoptée en Belgique, Bulgarie et dans certaines régions suisses.
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Mort d'Adama Traoré: des médiateurs déployés à Beaumont-sur-Oise
Scènes de violences urbaines, incarcération de deux frères d’Adama Traoré, décédé en juillet lors de son interpellation, conseils municipaux annulés: ces deux dernières semaines, la situation s’est de nouveau brutalement dégradée à Beaumont-sur-Oise et dans les communes alentours, où jusqu’à 170 gendarmes ont été déployés.
« Il y a beaucoup de tensions, du fait de la présence forte de la gendarmerie. Tout ne peut pas être sécuritaire, il faut renouer des liens avec la population afin que la situation puisse s’apaiser dans la durée », a expliqué le directeur de cabinet du préfet, Jean-Simon Mérandat.
Brigade nomade, police armée
La préfecture a donc acté le lancement de plusieurs dispositifs: une brigade de médiation nomade de trois à quatre personnes qui sillonnera les quartiers les plus sensibles les soirs et week-ends, un « délégué à la cohésion gendarmerie-population » chargé de « faire remonter les irritants » et l’installation d’une assistante sociale à la gendarmerie de Persan.
Mardi, le préfet du Val-d’Oise a également donné son feu vert à l’armement de la police municipale de Beaumont-sur-Oise, dont la maire avait fait la demande avant les violences déclenchées par la mort d’Adama Traoré, a précisé la préfecture.
Policiers médaillés
Trois policiers municipaux blessés le 17 novembre lors d’échauffourées en marge d’un conseil municipal, et le chef de la police municipale de Beaumont-sur-Oise, se sont par ailleurs vu remettre une médaille pour « acte de courage et de dévouement ».
Rompant le silence autour de cette affaire, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a appelé vendredi « au calme, à l’apaisement et au respect » tout en soulignant que la famille Traoré avait « droit à la vérité sur les circonstances du décès » du jeune homme de 24 ans, mort le 19 juillet à la gendarmerie de Persan après son interpellation.
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Arrestation d'un père suspecté d'avoir tué sa fille de 3 ans en Haute-Savoie
Cédric M. a été interpellé dans le cadre d’un mandat d’arrestation et il devrait être présenté à un juge d’instruction d’Annecy dans « plusieurs jours » en raison des procédures inhérentes à une arrestation qui s’est déroulée à plus de 200 kilomètres de là, a expliqué la procureure d’Annecy, Véronique Denizot, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Retrouvé après avoir cherché des photos de sa fille sur Internet
Selon des informations du quotidien régional, que la procureure n’a pas souhaité commenter, l’homme aurait cherché des photos de sa fille sur Internet, ce qui aurait permis de retrouver sa trace.
Fin mai, le corps de la fillette avait été retrouvé chez cet homme à Margencel, une commune bordant le lac Léman, près de Thonon-les Bains. Il ne l’avait pas rendue à son ex-compagne à l’issue d’un week-end de garde.
Âgé d’environ 37 ans, le père de famille, originaire des Hauts-de-France, est déjà connu de la justice pour des faits de violence.
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Allemagne: arrestation d'un employé du renseignement soupçonné de préparer un attentat islamiste
Selon cet hebdomadaire et ce quotidien, l’homme, un Allemand de 51 ans, aurait proposé sur Internet des « informations sensibles sur l’Office de protection de la Constitution », chargé du renseignement intérieur, et aurait infiltré cette administration afin de rassembler des informations en vue de préparer un attentat à l’explosif contre le siège à Cologne.
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Une nouvelle affaire Leonarda à Rennes !
Mobilisation générale à Rennes, le Réseau éducation sans frontières s’agite : « Nous, amis, professeurs, parents d’élèves, simples citoyens, nous indignons de l’expulsion programmée et imminente de Marina et de ses deux enfants Elene et Luka vers la Géorgie. » Et de convoquer la Convention internationale des droits de l’enfant : « L’intérêt des enfants doit primer sur l’intérêt général. » Dans un texte écrit pour arracher des larmes de compassion, l’association conclut : « Nous revendiquons la régularisation de cette famille au nom des valeurs de la République. »
La question est : faut-il, au nom des valeurs de la République, refuser d’appliquer la loi française ? Qui osera répondre « oui » ? Lorsque l’on dit « État de droit », on parle d’un ordre juridique applicable à tous, tout le temps, et dont l’inobservation entraîne une sanction. Que je sache, un « hors-la-loi » n’applique pas les « valeurs de la République ».
Les Romains le disaient déjà, il y a deux millénaires : « Dura lex, sed lex » (« la loi est dure, mais c’est la loi »), invitation sans ambiguïté à se plier à la règle commune.
La vérité, c’est qu’il ne faut pas attendre de ce pouvoir qu’il respecte ses lois ! Exemple : le règlement Dublin III (juin 2013) précise qu’un migrant ayant demandé l’asile dans un pays européen ne peut plus être éligible à l’asile dans un autre pays de l’Union européenne. Cazeneuve déclare : « Je ne souhaite pas qu’à partir des centres d’accueil et d’orientation, on procède à des opérations de “dublinage”. » En langage normal, il déclare officiellement ne pas vouloir appliquer Dublin III. Évidemment, les préfets emboîtent le pas.
Après la justice laxiste de Taubira, nous avons maintenant un ministre de l’Intérieur, garant suprême de l’application de la loi en France, sous l’autorité du président de la République, qui vient nous dire : « La loi, je m’en fiche. » Quelques lignes plus haut, je posais la question : « Faut-il… refuser d’appliquer la loi française ? » Il y a au moins une personne, en France, qui répond « oui » : c’est Cazeneuve.
Quelle pétaudière !
Yannik Chauvin
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Au Maroc, des cours de maquillage pour les femmes battues !
Tout cela est bien intéressant. Sauf que, dans la pratique, la société marocaine est profondément musulmane – et la même Constitution, plus cohérente que la nôtre, rappelle que l’islam est la religion de l’État. Et, parmi les us et coutumes islamiques, figure l’infériorité de la femme, dont Philippe de Villiers nous rappelle que le Coran la considère comme valant la moitié d’un homme.
C’est sans doute la raison pour laquelle la chaîne de télévision M2 a diffusé un stupéfiant reportage destiné à « montrer le type de maquillage à utiliser quand une femme est battue ». Vous avez bien lu. Cette séquence s’inscrit tout naturellement dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
On croit rêver…
Mise en ligne, cette émission a provoqué de telles réactions d’indignation que la chaîne l’a retirée et a présenté ses excuses. Et c’est là qu’on constate le profond hiatus entre une société qui aspire à la modernité et l’obscurantisme d’une culture enracinée dans des certitudes d’un autre âge. Selon une enquête du gouvernement datant de 2009, les deux tiers des femmes marocaines auraient subi violences physiques, psychologiques, sexuelles ou économiques. Culture musulmane d’un côté, aspiration au respect élémentaire de la dignité de la personne de l’autre, c’est sans doute la complexité d’une société qui reste, à bien des égards, impénétrables à nos esprits pétris de christianisme.
Rappelons aux pisse-froid et autres moralistes de comptoir que les violences exercées contre les femmes dans les sociétés chrétiennes sont commises en dépit de nos traditions… Que le christianisme a donné la première place à une humble jeune fille de Nazareth. Et que c’est bien l’Occident médiéval qui, dès le XIe siècle, tout en inventant l’amour courtois, donnait aux femmes des responsabilités politiques majeures. Anne de Kiev, Blanche de Castille, Anne de Beaujeu qui furent régentes en leur temps témoignent, pour l’Histoire, de la permanence d’un principe qui, en dépit des tardives réticences bourgeoises et républicaines, est inscrit dans notre civilisation.
Comme disent les admirateurs béats du multiculturalisme, nos différences nous enrichissent. Pour certaines d’entre elles, il est permis d’en douter…
François Teutsch
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Démantèlement en Espagne d’un réseau d’immigration jihadiste
Il est composé de deux Algériens, Abdelkarim Tergou et Abdelkader Redjimi, âgés de 33 ans et arrêtés en Galicie et deux Marocains, Mimoun Loukili (39 ans) et Miloud Loukili (26 ans) appréhendés à Almeria, a rapporté le quotidien galicien La Voz de Galicia.
L’opération ayant conduit à ces arrestations reste ouverte, car les agents de la Guardia civil sont en train d’analyser les matériaux saisis lors des perquisitions.
Dans un communiqué publié à ce propos, le ministère espagnol de l’Intérieur a affirmé que ce réseau opérait sur la dénommée «Route des réfugiés syriens» reliant la Turquie et l’Europe de l’Est.
« Il s’agit du même couloir d’immigration utilisé en octobre 2015 par divers membres de Daech pour entrer en Europe et par certains des auteurs des attentats commis en novembre dernier à Paris », a précisé la même source.
Selon les investigations, les mis en cause avaient eu des contacts avec au moins l’un des auteurs de ces attentats interpellé à Salzbourg (Autriche).
Les enquêteurs cherchent à savoir si ces contacts s’inscrivaient dans le cadre de la préparation d’actes terroristes ou s’ils ne concernaient que les activités de ce réseau d’immigration irrégulière responsable du débarquement de quelque 200 immigrés sur l’île de Leros, en Grèce, le 3 octobre 2015.
Le nombre de personnes arrêtées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme durant ces derniers jours s’élève à 5 suite à l’arrestation, au cours de la semaine dernière à l’aéroport de Madrid, du Palestinien Muthanna Zakarna qui réside aux Canaries. Ce dernier tentait de se rendre en Syrie pour rallier Daech. Il a comparu avant-hier devant le juge qui a ordonné sa mise en détention préventive.
Depuis 2015, année durant laquelle l’alerte antiterroriste avait été portée au niveau 4 en Espagne, les forces de sécurité espagnoles ont arrêté 168 terroristes, selon les derniers chiffres publiés par le ministère de l’Intérieur.
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Allemagne : natalité en hausse grâce à l’immigration
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Paimbœuf (44) : Des lycéens manifestent pour réclamer davantage… de sanctions contre les voyous
Un lycée professionnel de Loire-Atlantique a été témoin d’une scène peu commune vendredi dernier: des élèves qui manifestent pour réclamer plus de sanctions contre les agissements de certains. La direction n’a jamais vu ça.
Vendredi 25 novembre dernier, les lycéens d’Albert Chassagne, en Loire-Atlantique, ont été les acteurs d’un mouvement de contestation inhabituel. Là où les révoltes contre les professeurs sont monnaie courante dans l’enseignement, il est en effet plus rare de voir des élèves se réclamer des sanctions entre eux. Pourtant, à Paimbœuf, c’est dans cette ambiance délétère que la semaine dernière s’est achevée. Comme le rapporte Ouest-France dans son édition du soir, une centaine d’élèves se seraient rapprochés du bureau de la proviseure en criant «sanctions, sanctions!», refusant ainsi de laisser impunis ceux qui, selon eux, mettent à sac l’établissement depuis plusieurs semaines.
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Paris: une mosquée marocaine sous enquête pour détournements de fonds
La justice française enquête sur des détournements qui auraient eu lieu dans l’une des plus grandes mosquées marocaines d'Europe, rapporte Al Massae dans son numéro du mercredi 30 novembre. Se basant sur des sources bien informées, le quotidien précise que la brigade en charge de la lutte contre la criminalité financière enquête depuis un moment sur des détournements qui auraient eu lieu lorsque la mosquée en question, située à Paris, était en construction. Cette fraude concernerait plusieurs millions d’euros qui appartenaient au ministère des Habous marocain appelé, à son tour, à mener sa propre enquête, souligne un membre de l’association en charge de la gestion de ce lieu de culte.
Les sources du journal soulignent que la police française avait déjà convoqué des responsables chargés de la gestion de la mosquée. Ils ont été entendus sous instructions du procureur de Versailles, suite à une plainte de citoyens réclamant une enquête sur des détournements qu’ils évaluent à près de 100 millions de dirhams.
Al Massae précise que l’enquête concerne surtout la source des fonds ayant servi au financement des dépenses liées à la construction de la mosquée, entamée en 2014. Le quotidien rappelle à ce titre qu’en plus du budget débloqué par le ministère des Habous, la construction a aussi été financée par des dons privés émanant de plus de 5.000 personnes.
L’affaire se fait encore plus ambiguë lorsque l’on sait qu’après avoir mobilisé plus de 40 millions de dirhams de la part des donateurs et les 60 millions de dirhams du ministère, la construction de la mosquée a tout de même connu d’importants retards, sans pour autant que la qualité promise au lancement des travaux ne soit respectée.
La situation a dégénéré lorsque certains des donateurs se sont plaints auprès du ministère de Habous qui n’a pas donné suite à leurs doléances. C’est à partir de là qu’ils ont décidé de recourir à la justice française, ce qui a eu pour conséquence l’ouverture de l’enquête actuellement en cours. Affaire à suivre!
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Gironde : Des tags anti-musulmans découverts sur la mosquée de Mérignac
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mercredi, 30 novembre 2016
Arcueil : un appel aux dons lancé pour construire la future mosquée
C’est la mairie qui a mis ce terrain à disposition de l’association, via la signature d’un bail emphytéotique*. Une façon pour elle de « créer les conditions propices à l’exercice du culte musulman dans la dignité, tout en respectant le principe de laïcité », affirme un membre de l’équipe municipale.
Afin de voir ce projet se concrétiser, un appel aux dons a été émis à destination de tous les citoyens français de confession musulmane. « Des banderoles ont été déployées le long de notre actuel lieu de culte, à Arcueil, nous avons pris des contacts en province, et sommes en train de créer un site Internet pour récolter l’argent, poursuit Jamal Hamdani. Nous avons d’ores et déjà reçu quelques aides financières, mais elles ne sont pas à la hauteur de ce que nous espérions. Peut-être allons-nous également solliciter les musulmans des autres pays d’Europe : Belgique, Allemagne, etc. »
Le permis de construire a été accordé à l’association en décembre dernier, mais l’édification de la mosquée ne sera pas achevée avant plusieurs années. « Si nous ne parvenons pas à récolter suffisamment d’argent, alors nous nous montrerons moins ambitieux, et nous nous contenterons de préfabriqués, sourit Jamal Hamdani. De toute façon, nous prions actuellement sous une sorte de chapiteau. Une situation qui n’était supposée durer que quelques semaines, et qui remonte en réalité à au moins cinq ans ! »
*Le bail emphytéotique est un bail immobilier de longue durée, dix-huit à quatre-vingt-dix-neuf ans. Il confère au preneur un droit réel sur le bien immobilier.
Marie-Charlotte Dutheil
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Mosquée : le projet est-il mort-né ?
Chargé de donner ses conclusions à la cour, le rapporteur public s'est prononcé en faveur de l'annulation de la délibération municipale votée en septembre 2015. L'expert suivant en cela les conclusions déposées par l'avocat du FN, Me Patrice Charles : à savoir que l'échange de terrain serait «une subvention déguisée» à l'association cultuelle Es-Salem, porteuse du projet de la mosquée et en cela une atteinte à la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905. En somme une atteinte à la laïcité. Même s'il faudra attendre le délibéré de ce jugement qui sera donné le 1er décembre, ces conclusions mettent un sérieux coup au projet : «le tribunal administratif suivant à 90 % les décisions du rapporteur», lâchait très satisfait Me Charles.
Les avocats de l'association Es-Salem, Mes Jean-Lou et Charlotte Lévi qui défendent depuis le début que la commune de Montauban n'a fait aucun cadeau au profit de la mosquée, espérait encore un sursaut de la juridiction. «La différence de prix du bâtiment de l'avenue Chamier, établi par les Domaines à 100 000 €, et à 118 440 € pour le terrain communal à bâtir chemin de Matras, est compensée par un loyer payé par l'association durant la durée du chantier», rappelait l'ancien bâtonnier qui infirmait avec fermeté les allégations d'un échange gratuit. «Un bail a, par ailleurs, été fixé à 200 € par mois durant la durée de travaux de construction qui doivent s'étaler sur six ans.» Et Me Charlotte Lévi d'insister : «Le projet est encore viable, même si la cour suit les conclusions du rapporteur, la mairie est en mesure de modifier sa délibération pour la rendre conforme».
Un projet qui satisfaisait toutes les parties : mairie et association cultuelle musulmane
Jointe par nos soins, la mairesse Brigitte Barèges n'a pas souhaité commenter cette préconisation en l'attente du jugement. Les conclusions de la pénaliste montalbanaise Charlotte Lévi résumait toutefois bien l'enjeu de ce dossier suivi avec attention par le préfet de Tarn-et-Garonne. «L'actuelle mosquée dont l'état de vétusté a été maintes fois signalé aux autorités ne répond pas aux besoins des 1200 fidèles de la commune qui sont contraints de prier hors les murs de l'édifice. Dans le même temps, ce transfert de la mosquée à Matras satisfait toutes les parties, la commune voulant requalifier ce quartier».
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Lyon: Une nouvelle mosquée à la Duchère qui entend symboliser le «vrai islam»
« Si l’on veut vraiment suivre l’esprit de la loi de 1905, il n’est pas acceptable que dans notre République, alors qu’ils représentent la deuxième religion de France, les musulmans ne puissent pas vivre leur culte dans la dignité, la sérénité, la sécurité », lâche en préambule Gérard Collomb, le maire socialiste de Lyon dans son discours.
Ce lieu, en réalité, était également fortement attendu des autorités locales. Pas seulement en raison de la vétusté des anciens locaux. Mais parce que la précédente mosquée était gérée par l’association Et-Tawba, dont les représentants, à l’époque, étaient aux yeux de l’Etat, bien trop proches des milieux salafistes. Le préfet du Rhône avait dès lors menacé de fermer les lieux si les responsables musulmans de la ville ne se saisissaient pas rapidement du problème.
« L’islam du juste milieu »
L’ouverture de la nouvelle mosquée est donc perçue par tous comme « la victoire de l’islam du juste milieu », selon Salah Bayarassou, président de l’association des musulmans de la Duchère.
« L’islam vient du mot salam qui signifie paix. Comme son nom l’indique, il prêche la paix et rejette toute forme d’extrémisme », rappelle-t-il, désavouant publiquement « les monstres à visage humain », « les lâches » qui « ont commis de tels actes barbares et infâmes » sur le sol français ces derniers mois.
La chasse aux salafistes
Son combat pour bouter les salafistes de la mosquée de la Duchère a pris du temps. Hicham Baba, l’imam installé à la place de l’ancien, a dû tenir bon malgré les menaces proférées à son encontre, rappelle, Benaïssa Chana, président du conseil régional du culte musulman.
« Un retour aux racines n’est pas un signe de repli identitaire mais un accès la citoyenneté. Cette nouvelle mosquée véhicule des valeurs de tolérance et d’ouverture. », conclut-il précisant qu’il mise sur les cours d’arabe et de religion, dispensés dans les huit salles de classe de l’établissement, pour que les fidèles apprennent ou réapprennent le « vrai islam ».
Caroline Girardon
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Le jihadiste Mokhtar Belmokhtar visé par une frappe française, probablement mort
Mokhtar Belmokhtar, chef du groupe Al-Mourabitoune qui a mené de nombreuses attaques sanglantes dans la région du Sahel, a déjà été donné pour mort à plusieurs reprises, notamment en juin 2015 lors d’une frappe américaine en Libye. Le responsable américain confirmait des informations parues dans le Wall Street Journal.
Il a déjà été donné pour mort à plusieurs reprises, notamment en juin 2015 lors d’une frappe américaine en Libye, et en 2013. Selon le quotidien américain, la frappe illustre l’étendue de la coopération militaire et de renseignement entre les Etats-Unis et la France.
Après les attentats de Paris en novembre 2015, le président Obama avait annoncé un renforcement des échanges d’informations entre les services de renseignement français et américains.
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Bondy: une balle perdue blesse une enfant endormie
Le tireur se trouvait vraisemblablement entre l’immeuble et l’autoroute A3, qui longe le quartier. Peu après de nouveaux tirs ont été entendus, à l’autre extrémité de la rue. Il pourrait s’agir du même tireur.
Quant à l’enfant, elle est toujours hospitalisée mais elle est tirée d’affaire. « La balle s’est logée sous la peau… On a frôlé la catastrophe », rapporte un policier au Parisien. L’enquête a été confiée à la Sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis.
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Attentats de Paris: face au juge antiterroriste, Salah Abdeslam se mure dans le silence
La justice cherche toujours à savoir s’il existe d’autres complices du 13-novembre dans la nature. Salah Abdeslam détient peut-être la réponse à cette question, mais il reste muré dans le silence depuis son transfert de Belgique vers la France le 27 avril dernier. Mardi, face au juge, il a de nouveau « refusé de répondre aux questions » qui lui étaient posées, selon une source judiciaire.
Mi-octobre, ses avocats avaient renoncé à le défendre, ayant « la conviction qu’il ne s’exprimera pas ». Depuis, il n’en a pas designé de nouveau pour le défendre.
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Gironde: 13 ans après, un violeur récidiviste interpellé avec le même mode opératoire
Le 16 novembre dernier, l’auteur présumé des faits pénètre par la force dans le domicile d’une jeune femme, à Bordeaux, alors qu’elle rentrait chez elle vers 3 heures du matin. La menaçant d’un couteau, l’agresseur lui couvre la tête avec une serviette, l’attache aux pieds et aux mains avec une ceinture et la viole dans sa salle de bain. Après son crime, il la contraint à se laver avec du liquide vaisselle pour effacer les traces d’ADN et nettoie lui-même les lieux avec du détergent.
L’homme a déjà été condamné pour viol
Profondément traumatisée, elle apporte aux services de police des éléments troublants qui réveillent la mémoire d’une fonctionnaire assermentée: son agresseur l’a agrippée alors qu’elle regagnait son domicile via la baie vitrée de son jardin et a affirmé être un ancien commando militaire. Ce modus operandi est le même que lors d’une précédente affaire de viol, en 2003 à Mérignac, pour laquelle le suspect a écopé d’une peine de 15 ans de réclusion criminelle.
Après seulement quelques mois de liberté, l’agresseur présumé est rapidement interpellé, un couteau sur lui. Malgré ses dénégations lors de sa garde à vue, il est placé en détention provisoire au centre pénitentiaire de Draguignan (Gironde) et est passible d’un nouveau procès en cour d’assises.
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12:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jean-Yves Le Gallou: L’immigration, cette catastrophe qui impose la dissidence !
11:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
NATION dénonce : l’immigration illégale de masse est voulue !
11:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés
11:40 | Lien permanent | Commentaires (0)