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mardi, 06 décembre 2016

Un jihadiste repenti accuse Christian Estrosi « d’avoir laissé faire » le recruteur Omar Omsen



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Dans le livre « Les Revenants » du spécialiste français du djihad David Thomson, un djihadiste repenti accuse directement l’ancien Maire de Nice d’avoir laissé faire Omar Omsen, le principal recruteur français.

« Mais Quentin en veut également beaucoup à l’ancien maire de Nice, Christian Estrosi, dont il dénonce la passivité. Car tout au long de son mandat, Omar Omsen a pu aisément infuser en profondeur, en toute impunité, et recruter à Nice, plus d’une centaine de jihadistes. Au point d’en faire aujourd’hui la ville la plus touchée en France par le phénomène. (…) Il savait très bien ce qui faisait au quartier Saint-Charles. J’en veux au maire de Nice parce qu’il était au courant de tout ça, il a laissé faire. »
Quand un ancien jihadiste accuse #Estrosi d’avoir « laissé faire » le plus grand recruteur de France, Omar Omsen. « Les Revenants », p.243-244. pic.twitter.com/j5Nlkt03XR
— Damien Rieu (@DamienRieu) 4 décembre 2016



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Source 

lundi, 05 décembre 2016

Danemark (vidéo) : les membres de PEGIDA s’affrontent contre les partisans de l’immigration

 



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Au moins onze personnes ont été arrêtées par la police lors de deux manifestations, pro et contre l’immigration, dont les membres se sont affrontés dans la capitale danoise.

Dans la soirée du 3 décembre, la capitale danoise a vu deux manifestations simultanées : celle des membres de PEGIDA (un acronyme allemand pour «Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident») et celle de leurs rivaux, partisans d’une immigration libre.

Les partisans de l’immigration se sont barricadés. A l’arrivée de la police, ils se sont mis à jeter des pétards sur la route et ont incendié des poubelles.
 

 
Certains parmi eux ont chanté des slogans : «Faisons peur aux racistes de nouveau !»

D’après l’agence d’informations danoise, Danish Fyens, la police a réussi à disperser les manifestants cachés derrière les barricades et maitrisé le feu.

Au moins une centaine de personnes ont pris part dans cette manifestation.

Dans le même temps, des membres du mouvement PEGIDA manifestaient dans une autre partie de la capitale danoise.
L’un des membres a même déclaré que leur objectif était de donner à la classe moyenne «une chance d’exprimer son inquiétude vis-à-vis d’un islam violent.».


L’opinion de civilwarineurope
 
La vidéo montre bien qu’une nouvelle fois la violence est du côté des partisans du mondialisme et des frontières ouvertes. Pourquoi ne sommes-nous même plus surpris ?
 

Conseil d'État : une mosquée salafiste conteste sa fermeture

La fermeture de cette mosquée située à Ecquevilly, dans les Yvelines, avait été décidée par la préfecture le 2 novembre pour des discours de son imam.

 Salafisme quiétiste « pacifique » ou « message insidieux » pro-djihadisme ? La mosquée d'Ecquevilly conteste lundi devant le Conseil d'État sa fermeture décidée par le préfet des Yvelines, qui l'accuse d'appeler « à la discrimination et à la haine, voire à la violence ». Le 2 novembre, la préfecture avait ordonné la fermeture jusqu'à la fin de l'état d'urgence de cette salle de prière d'Ecquevilly, 4 000 habitants, proche des Mureaux, dont les cités sensibles sont minées par des affaires d'islamisme radical. En cause, non pas des liens directs avec les filières djihadistes, mais la teneur des discours de son populaire imam.

 La mosquée est « un lieu de référence influent de la mouvance salafiste, prônant un islam rigoriste, appelant à la discrimination et à la haine, voire à la violence, à l'encontre des femmes, des juifs et des chrétiens », et l'imam « a légitimé dans un prêche » du 20 novembre 2015 les attentats parisiens, écrit le préfet dans son arrêté. La menace terroriste, souligne-t-il, implique « des individus de plus en plus jeunes dont le trait commun est de fréquenter assidûment des mosquées salafistes ».

 

Note blanche de la préfecture

 

Le 17 novembre, le tribunal administratif de Versailles, saisi au nom de la liberté de culte par l'Association islamique Malik Ibn Anas, qui gère la mosquée, avait confirmé sa fermeture. Ses avocats avaient annoncé ce recours devant le Conseil d'État, plus haute juridiction administrative, examiné lundi à 17 heures. « On ne voit pas en quoi la lutte contre le terrorisme imposerait de bâillonner toutes les formes d'islam en France au seul motif qu'elles ne répondraient pas à tous les canons de l'islam républicain », avaient dit, mi-novembre à l'Agence France-Presse, Mes Vincent Brengarth et William Bourdon, dénonçant un amalgame entre salafisme et djihadisme.

Le tribunal administratif, pour confirmer la fermeture, s'était appuyé sur une note blanche produite par la préfecture. Cette note « précise et circonstanciée », soulignait le juge des référés, attribue à l'imam plusieurs propos litigieux relatifs à l'islam ou aux femmes, « incitatifs à la haine, à la discrimination, au non-respect des lois de la République et à la violence ». De même pour des ouvrages disponibles dans la bibliothèque. Ces discours ont « déjà des effets négatifs sur la cohésion sociale à Ecquevilly en raison d'une pression religieuse s'exerçant notamment sur les femmes insuffisamment ou non voilées et rejaillissant sur les relations entre les enfants », poursuivait le magistrat.

Salafisme quiétiste

 

À l'audience, la représentante du ministère de l'Intérieur avait décrit « un message insidieux, subliminal, qui instille l'idée dans la communauté que, finalement, les attentats sont tolérables », derrière une « vitrine propre » qui condamne le terrorisme. « Aucun » élément n'étaye les accusations, avait rétorqué Me Brengarth, « c'est simplement une affirmation d'autorité ». Dans sa requête, l'association rappelle que la mosquée, qui se revendique du salafisme quiétiste (ordinaire) et non du salafisme « révolutionnaire » qui « constitue la mouvance djihadiste », est « apolitique et pacifique ». Elle répète avoir « toujours condamné » le terrorisme et la violence, notamment dans des tracts après le 13 novembre. « Aucun » de ses fidèles, assure-t-elle, n'est à sa connaissance mis en cause dans un dossier terroriste ni assigné à résidence. Retranscriptions à l'appui, l'imam nie avoir tenu les propos reprochés.

Une vingtaine de mosquées et salles de prière présumées radicalisées ont été fermées depuis l'instauration de l'état d'urgence après les attentats du 13 novembre 2015. La France compte quelque 120 mosquées et salles de prière salafistes ou sous influence du salafisme, courant fondamentaliste sunnite.

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Policiers attaqués à Viry-Châtillon: un mineur mis en examen et écroué

Près de deux mois après l’attaque des policiers à Viry-Châtillon dans l’Essonne le 8 octobre dernier, un adolescent de 17 ans a été mis en examen « pour complicité de tentative de meurtres sur personnes dépositaires de l’autorité publique » et écroué. Il est soupçonné d’avoir participé à la confection des cocktails Molotov utilisés lors de l’agression.


Une seconde personne a été placée sous le statut de témoin assisté, pour le même motif d’avoir contribué à la fabrication d’engins incendiaires. Les deux individus ont été interpellés ce jeudi.

Une quinzaine d’agresseurs recherchée

 

Dans cette enquête, les policiers recherchent toujours les responsables. Début novembre, trois jeunes avaient été brièvement interpellés puis relâchés. Aucun des auteurs directs de l’agression n’a jusqu’à présent été arrêté, en dépit des recherches ADN menées sur des objets retrouvés sur les lieux de l’attaque et de l’analyse de plusieurs bandes vidéos.

Au total, une quinzaine de personnes sont soupçonnées d’avoir directement participé à cette agression dans le quartier de la Grande Borne alors que des policiers étaient en stationnement, affectés à la surveillance de caméras de surveillance.

L’attaque qui a déclenché la colère

 

Deux policiers ont été très grièvement brûlés dont l’un, adjoint de sécurité de 28 ans, est toujours soigné à l’hôpital Saint-Louis à Paris, selon une source policière. Les deux autres policiers ont été plus légèrement touchés.

Cette violente attaque a été le déclencheur de nombreuses manifestations de policiers en colère en France. Elles se poursuivent d’ailleurs ce samedi un peu partout sur le territoire.

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Attentat déjoué en France: un partisan de Daesh lié à la cellule terroriste arrêté au Maroc

Près de deux semaines après le démantèlement par les services de sécurité français d’une cellule terroriste à Marseille et Strasbourg, l’enquête se poursuit. Un homme a été arrêté au Maroc, ont annoncé les autorités ce samedi. Partisan de Daesh, comme les autres membres présumés de ce groupe identifié en France, il servait d’agent de liaison avec la cellule, qui est accusée d’avoir voulu commettre un attentat visant plusieurs cibles sur le sol français.

« A la suite du démantèlement par les services de sécurité français en date du 19 novembre 2016 d’une cellule terroriste affiliée à l’organisation dite Etat islamique, le Bureau central d’investigations judiciaires, a arrêté un élément dangereux partisan » de Daesh, indique le ministère marocain de l’Intérieur dans un communiqué.

Intermédiaire entre la cellule et le commandement de Daesh

 

Cet homme, dont l’identité n’a pas été dévoilée, faisait le lien entre le commandement des opérations extérieures de Daesh, basé dans la zone irako-syrienne, et une personne appartenant à la cellule française, d’après les autorités marocaines.
Le week-end du 19 et 20 novembre, sept hommes ont été arrêtés à Marseille et Strasbourg. Deux ont été ensuite relâchés, les cinq autres, quatre Français et un Marocain, avaient fait allégeance à Daesh, d’après les enquêteurs français. Le procureur de la République de Paris François Molins avait indiqué le 25 novembre que ces hommes étaient en contact avec « un donneur d’ordre dans la zone irako-syrienne ».

L’attentat déjoué, prévu le 1er décembre, aurait pu cibler au total une vingtaine de cibles, d’après les éléments retrouvés par les enquêteurs, qui suspectaient au moment du démantèlement un passage à l’acte imminent.

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Daech pourrait avoir recours à des voitures piégées en Europe, avertit Europol

 

 

Un rapport met en garde le Vieux Continent contre le risque d'attentats à la voiture piégée. Un mode opératoire utilisé au Moyen-Orient, qui pourrait être importé en Europe, redoutent les experts de l'Office européen de police. 

 

Les réseaux terroristes tels que le groupe Etat islamique (EI) changent de modes opératoires pour atteindre leurs cibles en Europe et ils pourraient avoir recours à des voitures piégées, a prévenu Europol ce vendredi. 

"L'utilisation d'engins artisanaux, d'explosifs militaires ou achetés dans le commerce dans des voitures piégées", comme cela a été fait en Syrie ou en Irak, "n'a pas encore été employée par le groupe EI en Europe", selon un rapport publié à La Haye. 

Un mode opératoire utilisé au Moyen-Orient

 

Mais "étant donné que les modes opératoires utilisés au Moyen-Orient ont tendance à être copiés par les terroristes en Europe... il est tout à fait concevable que le groupe EI les utilise à un moment", selon la même source. 

Jusqu'à présent, aucune voiture piégée n'a été utilisée sur le continent européen, mais Europol rappelle que le groupe responsable des attaques à Paris et Bruxelles l'avait envisagé avant de changer de plans face à l'intervention de la police.

La Libye, au coeur des préoccupations

 

En septembre à Paris, une voiture chargée de bonbonnes de gaz avait été découverte à proximité de Notre-Dame. Le commando de trois femmes de 19, 23 et 39 ans à l'origine de cette tentative d'attentat, téléguidé de Syrie par Daech, avait été arrêté dans la banlieue parisienne. 

Dans son rapport, l'Office européen de police souligne que des experts anti-terroristes s'inquiètent également de voir la Libye devenir, après la Syrie, "une nouvelle base-arrière pour le groupe EI à partir de laquelle il mènerait des attaques au sein de l'Union européenne et en Afrique du Nord". 

En 2015, les forces de sécurité européennes ont arrêté 667 personnes suspectées d'activités djihadistes, selon le même rapport. 

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Saint-Dizier (52) : un mineur poignardé dans un centre pour migrants de Calais

 

 


Un mineur érythréen a été grièvement blessé à l’arme blanche dans la nuit de vendredi à samedi dans un centre d’hébergement à Saint-Dizier (Haute-Marne).



Vers 4 h 30, «un mineur âgé d’une quinzaine d’années, hébergé dans le foyer relais 52 à Saint-Dizier qui accueille des migrants, a reçu un coup de couteau à l’abdomen», indique le procureur de la République de Chaumont, Frédéric Nahon. «Le pronostic vital n’est pas engagé, il a été opéré ce matin à l’hôpital de Saint-Dizier», ajoute le magistrat, précisant que l’auteur de l’agression n’était pas identifié.

Une vingtaine de mineurs passés par la «Jungle» de Calais, démantelée fin octobre, sont hébergés dans ce centre d’accueil et d’orientation (CAO), d’après la même source. L’enquête a été confiée à la Sureté urbaine de Saint-Dizier.

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Livre : L’islamo-business, vivier du terrorisme de Jean-Claude Gourévitch

 

 



« Y a-t-il un risque terroriste en France ? Poser la question, c’est y répondre si l’on se réfère aux attentats de 2015 et 2016. Mais sur quel terreau prospèrent les candidats au terrorisme ? » Dans son nouvel opus, intitulé L’islamo-business, vivier du terrorisme, Jean-Paul Gourévitch (publié chez Pierre-Guillaume de Roux) revisite, prolonge et affine une thématique que sa précédente Croisade islamiste : pour en finir avec les idées reçues (Pascal Galodé, 2011), sans oublier son synthétique Les Migrations pour les nuls (First, 2014), avaient incidemment (mais nécessairement) abordée sans l’approfondir.

L’auteur, d’une probité intellectuelle exemplaire, soutenue tant par une connaissance large et non elliptique (c’est-à-dire, en d’autres termes, sans langue de semoule) du sujet que par une méthodologie alliant distance dépassionnée et rigueur scientifique, se donne pour projet « d’identifier le principal moteur de progression de l’islamisme radical : l’islamo-business ».

Objectif atteint, ce, dans une langue claire et dans le souci constant d’expurger l’objet d’étude de tout artéfact confusionniste et opacifiant sous lequel partisans comme adversaires, islamoptimistes béats et islamo-sceptiques, par pelletées d’approximations, de slogans et de poncifs, s’emploient à asphyxier des notions rendues inintelligibles pour le commun des mortels – y compris chez le mahométan « de base ». 

Surtout parce qu’une citation vaut mieux que de longs discours, chaque sous-chapitre de l’ouvrage débute par un exorde, boussole didactique mettant son contenu en perspective et le résumant presque à lui seul. Ainsi le célèbre « Pas d’amalgames. Vous risqueriez de faire le jeu du réel » de Michel Onfray ou ce propos saisissant attribué à l’ancien ministre chiraquien Azouz Begag : « Depuis quarante ans, on nous dit qu’on est cinq millions.
Comme si ces cinq millions de travailleurs immigrés n’avaient pas fait d’enfants… qui ne sont pas cinq millions mais peut-être quinze ou vingt. »
  Dès son premier chapitre, Gourévitch indique que « le passage de l’islamisme au terrorisme se fait au moyen de trois notions passerelles : la charia, le djihad et le salafisme ». Et de dérouler minutieusement, au fil des quelque 200 pages que compte l’essai, le fil d’Ariane de ce qu’il faut bien nommer la réponse islamique et planétaire à la crise multiforme du monde moderne (spirituelle, morale, anthropologique, sociale, économique, politique).
Bien que non explicitement formulée, cette hypothèse transparaît, d’évidence, une fois achevée la lecture de cette étude que les mass médias et l’intellocratie militante s’empresseront de jeter au pilon de leur mépris de caste. À moins qu’elle ne suscite un nouveau procès en sorcellerie à l’encontre d’un homme dont l’intelligence de l’érudition surplombe la bêtise infatuée de ses clercs ruminants.
Toujours est-il que le vertige nous saisit lorsque nous cheminons sur les lignes de crête d’une idéologie rhizomatique étendant inexorablement sa toile aux quatre points cardinaux du globe, de la cité banlocalisée des métropoles mondialisées au rift sahélo-saharien, d’Al-Qaïda à Boko Haram en passant par l’État islamique, du prosélytisme des prisons aux prédications des mosquées.
Non sans avoir exposé les moyens de lutte contre l’islamisme – ou plutôt contre l’islamo-business nourrissant ce dernier – sur lesquels notre spécialiste ne paraît guère entretenir de naïves illusions, celui-ci y met un point final en suggérant des scenarii pour l’avenir allant des plus extrêmes (l’affrontement) aux plus désespérés (la crise de l’Occident), jusqu’à mentionner les plus mièvrement iréniques (la parousie du « vivre ensemble » ou le déclin de l’islamisme prôné par Gilles Kepel).

Gourévitch, s’en tenant au « récitatif d’un islamisme de croisade », parle, lui, de « situation explosive »

 Aristide Leucate

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L’invasion migratoire nous arrache à la décadence

 

 
« Écoutez-moi bien. Si vous allez plus loin, ces frontières s’ouvriront, mettez-vous ça dans la tête ! »
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C’est le moyen de pression bien rodé du président turc sur l’Union européenne, dont le Parlement a préconisé de geler l’adhésion d’une Turquie de plus en plus autoritaire. 

Mais nos frontières sont ouvertes depuis longtemps. Et ceux qu’Erdoğan menace sont les serviteurs de l’idéologie sans-frontiériste, qu’ils ont toutefois de plus en plus de mal à imposer à leurs peuples. En cela, Erdoğan est leur allié objectif. Nos dirigeants seront ravis de lui faire endosser le mauvais rôle : l’invasion migratoire, sans le prix politique à payer (le vote souverainiste), ils en rêvent. « La faute à Erdoğan. »

En fait, une Europe « noyée » (selon l’expression du Premier ministre turc, Binali Yıldırım) par les clandestins ferait le jeu de tous : de l’AKP qui projette l’islamisation de l’Europe, des immigrationnistes qui nous dirigent, des souverainistes qui rêvent de briser leur « plafond de verre ». 

Paradoxalement, l’invasion migratoire profite aussi à notre civilisation, en hâtant son processus de (ré)endurcissement. L’historien George L. Mosse parlerait de « brutalisation ».
Tout comme les invasions barbares ont amorcé la militarisation du christianisme, l’invasion arabo-africaine nous aguerrit. Et nous sauve, du même coup, de nos lubies postmodernes du type théorie du genre, qui n’ont plus lieu d’être dans le Dar al-Harb, le domaine de la guerre.

Le christianisme des origines est purement pacifiste. Les premier citoyens romains chrétiens sont des objecteurs de conscience, refusant de porter les armes et, a fortiori, de faire couler le sang. Fût-il celui de l’ennemi germanique. En cela, ils sont fidèles au message de Jésus Christ : « Aimez vos ennemis. »
 
Une des causes de l’effondrement de l’Empire est sa christianisation, même si, une fois l’Empire devenu chrétien (« conversion » de Constantin en 312), les fidèles sont autorisés par l’Église à porter les arme : l’Empire est chrétien, il faut bien le défendre. Il n’empêche, les Romains sont acculturés et adoptent une spiritualité aux antipodes de la religion guerrière du temps de la République.

Au début du Ve siècle, les hordes germaniques enfoncent définitivement le limes, saccagent Rome en 410 et s’installent en conquérants. Or, une partie des Germains, à la religion « faible » (ils sont facilement convertibles), est déjà christianisée. Quant à ceux qui restent polythéistes, ils se gardent de tuer les prêtres, qu’ils craignent comme leurs chamanes. Ils se convertiront.

C’est ici que la « ruse de la raison » (Hegel) intervient. L’Église va s’employer à domestiquer le culte de la force des Germains. Les contraindre à mettre leur pulsion destructrice au service du bien. Or, ce faisant, l’Église va se « militariser ». Selon Jean Flori, c’est la première étape qui va conduire cette religion pacifiste à adopter, vers le IXe siècle, le concept de guerre sainte. L’autre étape, c’est la confrontation avec le djihad. 

Ainsi, la chrétienté qui se heurte aux guerriers d’Allah n’est pas défendue par des imitateurs des premiers martyrs chrétiens. À la bataille de Poitiers (732), les soldats de l’islam se heurtent au « mur de fer » des guerriers francs, qui ont la caution morale de l’Église. Preuve que le christianisme s’est régénéré au contact de la brute blonde germanique. 

Depuis 1945 (1918 pour la France), les sociétés d’Europe occidentale ne cessent de se démilitariser. Matériellement comme spirituellement. Or, par une même ruse de l’Histoire, notre pacifisme universaliste a ouvert les portes aux nouveaux barbares, qui provoquent la « militarisation » de notre universalisme béat. En témoigne la montée des « populistes » et de la droite dure. La « colonisation heureuse » à la Juppé vit ses dernières heures.
Par un effet mimétique, la virilité surjouée du « jeune de banlieue » force notre jeunesse à s’endurcir, ne serait-ce que pour survivre dans la cour de récré. Quant aux mesures radicales, elles n’effrayent plus mais sont plébiscitées.

 Romain d’Aspremont

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Les efforts de Marine Le Pen vis-à-vis de l’islam

 

 


Ayant une conception assez étroite de la nation (« La République ne reconnaît aucune communauté ») et de la laïcité (les signes religieux distinctifs doivent être bannis de l’espace public), Marine Le Pen s’inscrit dans la tradition jacobine et laïciste du petit père Combes. Au moins deux points établis qui ne se dérobent pas au débat !

Cependant, depuis quelques mois, elle a rectifié légèrement sa ligne sur les racines chrétiennes de la France et sur le statut de l’islam dans notre pays. En effet, Marine Le Pen a déclaré dans l’émission « Vie politique », le 11 septembre 2016 sur TF1 : « La France a des racines chrétiennes […] laïcisées par le siècle des Lumières. » (un siècle philosophique bien obscur, a-t-on envie d’ajouter). Puis, invitée à se prononcer sur la compatibilité entre la République et l’islam, elle a répondu : « Moi, je crois que oui. Un islam tel que nous l’avons connu, laïcisé par les Lumières comme les autres religions », disant également « lutter contre le fondamentalisme islamiste ».

Ces propos étaient tenus au moment même ou deux slogans frontistes – au populisme intelligent – fleurissaient sur les affiches de nos murs nationaux : « Au nom du peuple » et « La France apaisée ». En somme, « Non à l’hyperclasse mondialisée ! » Et « Non à la poussée convulsive (et raciste) du choc des civilisations ! »

Dans l’article de Nicolas Gauthier publié ici même le 2 décembre 2016, il est mentionné :
« Dans le cadre des élections présidentielles, Marine Le Pen avait souhaité rencontrer les cadis, ces responsables religieux musulmans […] qui jouent un grand rôle dans la société mahoraise, comme elle avait rencontré deux jours plus tôt l’évêque de La Réunion, lors de son déplacement dans l’île. »
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Marine Le Pen a rappelé aux cadis avec franchise : « Vous avez un magistère spirituel, faut-il pour autant déléguer à un responsable religieux le soin de faire le travail de la République ? Je n’en suis pas convaincue. » Mais elle a enchaîné aussitôt qu’elle était « convaincue que [leur] influence a permis de prévenir les dangers qui pèsent sur l’île en raison de l’abandon du rôle régalien de l’État ». Une réalité politico-sociale qui rappelle les émeutes urbaines de 2005 lorsque les imams des mosquées avaient rappelé à l’ordre les casseurs immigrés extra-européens et autres talibanlieusards.
Marine Le Pen a noté que les cadis avaient « une vision plus près de la réalité que la caricature qu’on fait de nous ». Elle a conclu alors :
« Je veux en finir avec les caricatures, nos adversaires nous ont décrits comme les adversaires de telle ou telle religion, et notamment de la religion musulmane. Je respecte toutes les religions […] Mais je lutterai contre le fondamentalisme islamique. C’est un adversaire commun avec le Grand Cadi. »
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La présidente du Front national a également été reçue par le président de la Chambre d’agriculture et celui de la Chambre des métiers. Elle devait encore rencontrer plusieurs associations, avant de rentrer en métropole le 1er novembre au soir.
Marine Le Pen récuse l’amalgame ostracisant : islam = islamisme = terrorisme. C’est vrai pour la France comme pour le monde ! La réalité musulmane mérite un autre traitement que celui que lui infligent l’Occident américano-sioniste et les islamophobes d’extrême droite qui, souvent, se recoupent.

 Arnaud Guyot-Jeannin

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dimanche, 04 décembre 2016

Créteil: une bande de voleurs recherchée

Ce jeudi, plusieurs passants de la rue Ambroise-Paré, à Créteil, ont été dépouillés par un groupe de huit personnes de leurs effets personnels, rapporte Le Parisien qui précise que la bande est toujours recherchée par la police. 


Selon les victimes, l’un des malfrats aurait demandé à une personne si elle était juive, explique le site. Muette, elle aurait alors été bousculée et légèrement blessée avec une autre personne.
Une enquête est en cours.

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Attentats de Paris: la soeur d'un terroriste de la « cellule de Verviers » remise en liberté

La sœur d’un des deux jihadistes tués lors d’un raid de la police belge contre la « cellule de Verviers » en janvier 2015 a été libérée sous condition vendredi, a indiqué le parquet fédéral belge. Elle était jusqu’à présent inculpée pour « participation aux activités d’un groupe terroriste ».

Originaire de la commune bruxelloise de Molenbeek, elle avait été arrêtée en septembre dernier pour avoir « tenté de quitter le territoire en vue de commettre des infractions à caractère terroriste dans des zones de conflit » et pour avoir « diffusé des messages compromettants sur des réseaux sociaux privés ».

La « cellule de Verviers » est considérée comme la cellule ayant élaboré les attentats de Paris, le 13 novembre 2015. Ses quatre principaux membres ont été condamnés en juillet dernier à Bruxelles à des peines de huit à seize ans de prison.

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RDC : une religieuse assassinée à Bukavu

 

 
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suorabukavuSœur Marie Claire Agano, religieuse catholique des Franciscaines du Christ-Roi, a été assassinée à l’arme blanche dans la soirée du 29 novembre alors qu’elle travaillait dans son bureau du centre de formation professionnelle qu’elle dirigeait. Ce centre dépend de la paroisse Mater Dei de Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu (République démocratique du Congo). On ignore, pour l’heure, les circonstances précises et les raisons de cet abominable assassinat.

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Les musulmans de Mayotte prient pour la victoire de Marine Le Pen en 2017 !

 

 
À quelques mois de la future échéance présidentielle, jamais le jeu politique n’aura été aussi confus, les cartes n’en finissant pas d’être rebattues. À gauche, le carnage à venir qu’on sait, avec le retrait de François Hollande. À droite, l’imposture que l’on devine, avec l’entrée en piste de François Fillon.

Le général de Gaulle disait jadis : « Je n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes. Et je n’aime pas davantage les miens parce qu’ils aiment trop l’argent. » Le premier François n’était socialiste que de loin. Le second, malgré ses airs de sacristain renfrogné, n’est jamais rien d’autre que le candidat du MEDEF, ayant de longue date bazardé la noblesse du gaullisme social qu’il avait pourtant portée haut, du temps de son compagnonnage d’avec Philippe Séguin.

Heureusement inspirée par Florian Philippot, Marine Le Pen, elle, plutôt que de parler de fric, nous cause de cette France qu’elle voit en grand. Et cette France possède, à l’en croire, ces deux atouts majeurs que sont la francophonie et son espace maritime, le deuxième de la planète. 

Eh oui, on parle la langue de Molière sur tous les continents et jamais le soleil ne se couche vraiment sur nos couleurs, bleu marial, blanc de nos rois et rouge du sang du Christ. Même républicaine, la France demeure patrie de Clovis…
 Il était donc assez logique qu’après avoir consacré un colloque à cette France ultramarine, la présidente du Front national ait sciemment réservé son premier voyage de campagne présidentielle à nos compatriotes du lointain. Dans l’île de La Réunion, elle a été reçue telle une reine et c’est dans celle de Mayotte que l’accueil a été le plus chaleureux. Là, dans ce petit bout de France, où l’islam est religion majoritaire, le grand cadi, chef spirituel de cet islam traditionnel imperméable aux dérives fondamentalistes financées par l’Arabie saoudite, lui a solennellement affirmé que tous les musulmans mahorais « imploraient Dieu afin que la présidente du FN devienne présidente de la République en 2017 » » !

Voilà qui n’étonnera finalement que les nigauds, nos compatriotes de confession islamique étant parmi les plus gros demandeurs en matière d’autorité et de sécurité, et les plus perplexes quant aux lois sociétales que nous impose une Éducation n’ayant plus de national que le nom. Ou alors, comment les quartiers nord de Marseille, depuis belle lurette désertés par nos ancêtres les Gaulois, auraient-ils élu un maire… lepéniste ?

L’Institut Montaigne vient récemment de pondre un rapport des plus passionnants, intitulé « Un islam français est possible ». l’auteur de ces lignes n’en doutait pas, au grand dam de certains commentateurs de ce site, parfois un brin énervés. Mais ce débat n’est finalement plus d’actualité, sachant que l’islam lepéniste est depuis peu en marche. Excellente nouvelle pour les Français et les Françaises de bonne volonté, n’est-il pas ?

 Nicolas Gauthier

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Des attentats planifiés par l’État islamique dans un avenir proche

 

 
Nous voilà prévenus, même s’il eût été naïf de penser le contraire : l’État islamique s’apprête à frapper, à nouveau, en Europe. Les informations émanent d’Europol, office européen de police, qui a dévoilé ce vendredi, à La Haye, son rapport sur la menace terroriste.

La France arrive en tête de l’angoissant classement des cibles probables, suivie de la Belgique, des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne, autant de pays hébergeant sur leur sol des individus radicalisés et prêts à passer à l’acte.

La menace se fait croissante à mesure que, dans son fief d’origine, l’État islamique enregistre des défaites qui mettent à mal son ambition de conquérir la région. 


La nouvelle carte du groupe pourrait donc, plus que jamais, prendre les contours de l’Europe où, selon le rapport, « des dizaines de combattants potentiels […] ont la capacité de commettre des attaques ».

Les méthodes que pourraient privilégier tant les réseaux que des « loups solitaires » deviennent désormais courantes, tant les « explosifs, les armes automatiques, les couteaux, les haches, les machettes ou les voitures » ravivent de douloureux souvenirs dans nos mémoires.

Mais les djihadistes pourraient également avoir recours à de nouveaux moyens pour terroriser la population : voitures piégées, extorsions, kidnapping… Des attaques contre les centrales nucléaires ne seraient, quant à elles, pas à l’ordre du jour (nous voilà un peu – très peu – rassurés).

Répondant aux lois du mimétisme, vérifiable dans les cas de terrorisme, d’autres groupes pourraient s’inspirer de l’État islamique. Selon Europol, « Al-Qaïda et sa branche syrienne, l’ex-Front Al-Nosra, sont aussi susceptibles de commettre des attentats ou d’inspirer des groupes ou des individus à passer à l’acte ».

L’Europe se trouve donc, alors que s’ouvre la période menant à Noël, directement menacée.

Les citoyens du Vieux Continent devront trouver le juste équilibre entre les plaisirs liés à une période de fête et la nécessité de se protéger de la menace. C’est ainsi que vit désormais notre monde, condamné par l’aveuglement coupable des responsables, tantôt de gauche, tantôt d’une droite refusant de s’assumer, ayant occupé successivement le pouvoir.

Tant que les dirigeants refuseront de comprendre que, face à la terreur, il importe de réagir sans concession, le sang coulera sur nos trottoirs. Ces mêmes trottoirs où, il n’y a pas si longtemps encore, nous déambulions, insouciants, pour faire nos achats de Noël, profiter des illuminations et accorder de la chaleur aux plus démunis, autant d’actes que nous accomplirons désormais avec la crainte propre à un monde qui a changé.


Gregory Vanden Bruel

Source 

En Écosse, des écoles catholiques donnent priorité aux baptisés. Tollé !

 

 
Connaissez-vous l’East Renfrewshire ? Cette petite région de l’Écosse de 174 km², soit 15 fois plus petite que le département du Rhône, est le lieu d’une polémique entretenue par les musulmans locaux – dont on ne sait si leurs femmes portent le « burkilt ».
Dans cette brumeuse Écosse, entre grouse et whisky – ah, les clichés ! -, les parents d’élèves musulmans se plaignent d’un projet de l’administration locale visant à réserver l’accès aux écoles catholiques aux baptisés lorsque ces écoles doivent refuser du monde. Alors que le soutien financier de l’État aux écoles catholiques est garanti par la loi, il n’existe rien de similaire pour les autres religions. Résultat : les musulmans se ruent sur les écoles confessionnelles chrétiennes : 27 % d’entre eux les fréquentent.
Le Forum (sic) musulman fait part de ses préoccupations : les familles aimeraient envoyer leurs enfants dans une école confessionnelle, mais en l’absence d’école musulmane sous contrat, ils choisissent une école catholique pour que leurs enfants reçoivent une éducation religieuse. Et cela pose évidemment question…
Faut-il revenir, ici, sur la différence fondamentale, irréductible, qui oppose la culture coranique et la civilisation chrétienne, et notamment sur l’autonomie entre spirituel et temporel ? Cette distinction qui a libéré l’initiative et l’intelligence de l’homme occidental et a permis le développement de l’Europe avec les résultats qu’on connaît ? Faut-il rappeler que, sur le plan spirituel, les chrétiens sont aux yeux de musulmans des mécréants, blasphémateurs, parce qu’ils croient que Jésus-Christ est le fils de Dieu, incarné, ayant pris notre condition humaine ? Parce que, pour eux, Dieu n’est pas engendré, Dieu n’engendre pas. Il existe donc un obstacle majeur à l’adhésion des musulmans à l’éducation catholique.

Dès lors, la question se pose. Soit les écoles en question ne sont pas réellement catholiques : c’est la situation française, où les écoles privées sous contrat ont adopté une vision vaguement humaniste – vivre ensemble, droits de l’homme et bonne camaraderie – au détriment de leur mission évangélisatrice.

Soit elles sont catholiques, et ce sont alors les musulmans qu’il faut interroger : authentique recherche de libération de l’obscurantisme islamique ou taqiya ? « Que les croyants ne prennent pas pour alliés des infidèles au lieu de croyants. 

Quiconque le fait contredit la religion d’Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d’eux » (Coran, 3, 28-29). Nous connaissons bien cela en France, où les écoles catholiques sous contrat sont largement ouvertes aux élèves musulmans. L’inverse n’est pas vrai… Et il faut craindre qu’elles ne fassent pas grand-chose pour convertir ces jeunes élèves.
 En réalité, ces musulmans sont sans doute désireux de faire donner à leurs enfants une instruction de meilleure qualité que dans les établissements publics : là encore, la vieille amitié entre l’Écosse et la France mène à des parallèles peu surprenants. Mais les pouvoirs publics de l’East Renfrewshire n’ont pas cette analyse. La raison de ce projet semble plus comptable qu’autre chose. Un porte-parole a déclaré clairement : « L’administration n’entend exclure personne par ce projet mais cherche simplement un accord permettant d’établir des places prioritaires dans les écoles où les demandes d’inscription sont en surnombre. » Tout en promettant de lutter contre la fraude à la domiciliation, puisqu’il semblerait que de nombreux parents produisent de faux baux d’habitation pour permettre à leurs enfants de fréquenter les écoles de ce petit bout d’Écosse.

Rassurez-vous, bonne gens ! L’Écosse n’est pas en train de devenir un pôle de résistance à l’islamisation. Mais au moins, lorsqu’elle n’a pas de place pour tout le monde, elle rappelle que la vocation d’une école chrétienne est d’accueillir en priorité… des chrétiens ! Si seulement cela pouvait arriver en France…

François Teutsch

Djihadisme: s'il devait recruter, il irait à la mosquée de Charkaoui

 

 
Le meilleur endroit pour recruter de jeunes Québécois prêts à partir faire le djihad en Syrie, c'est au centre islamique Assahaba du prédicateur Adil Charkaoui, croit le suspect de terrorisme Ismaël Habib, dont le procès s'est amorcé cette semaine à Montréal.  C'est du moins ce qu'il a confié en février à un agent d'infiltration de la GRC jouant le rôle du patron d'un groupe criminel de passeurs illégaux.
 
 
DES JEUNES « CHAUDS »  À L'IDÉE D'ALLER FAIRE LE DJIHAD


La scène se déroule dans un entrepôt loué par la GRC, quelque part à Montréal. Ismaël Habib se croit en grande conversation avec le « boss » d'une organisation criminelle qu'il a déjà rencontré quelques fois dans le cadre d'autres scénarios d'infiltration mis sur pied par la police.

L'agent d'infiltration a proposé il y a déjà quelques semaines au suspect de travailler pour lui. Aujourd'hui, les deux hommes évoquent la possibilité de créer un réseau de passeurs du Québec vers la Syrie.

« Je lui ai demandé : "Connais-tu des jeunes qui voudraient aller là-bas ?" », a raconté le policier hier, caché derrière des paravents dans la salle de tribunal parce que son identité doit être protégée. Habib a nommé deux mosquées montréalaises : une dont le nom échappait au témoin, et « le centre Assahaba ». C'est là qu'Adil Charkaoui prêche. Il en est le président du conseil d'administration. 

L'accusé de 29 ans a expliqué à l'agent qu'il y avait à Assahaba « un imam qui prêchait » et des jeunes qu'il a qualifiés de « chauds » à l'idée de partir faire le djihad. « Il m'a dit que s'il avait à recruter, c'est là qu'il irait. »

Le nom du centre Assahaba, aussi connu sous le nom de Centre islamique de l'Est de Montréal, a souvent été associé à celui de jeunes aspirants djihadistes. Plusieurs fidèles du centre ainsi que d'autres jeunes ayant des liens avec M. Charkaoui sont partis vers la Syrie ou ont été interceptés avant. Le prédicateur a toujours nié avoir joué un rôle dans leur radicalisation.


TROIS MOIS EN SYRIE


Le procès d'Ismaël Habib en est à sa cinquième journée aujourd'hui et on découvre peu à peu l'ampleur de l'opération policière dont il a fait l'objet, opération qui a été interrompue de manière imprévue lorsqu'il a été arrêté pour violence conjugale le 26 février.

Pour le coincer, la GRC avait mis sur pied une vingtaine de scénarios tous plus élaborés les uns que les autres. Durant des mois, au moins six agents infiltrés faisaient à son insu partie de son entourage. Campant différents rôles dans l'organisation criminelle fictive, ils le rencontraient au restaurant, au gymnase, dans des stationnements publics.

Au fil du temps, le suspect leur a dévoilé plusieurs secrets. Il a notamment avoué au « boss » qu'il avait déjà passé trois mois en Syrie, où il aurait acheté un fusil d'assaut, côtoyé des combattants tchétchènes et fouetté un prisonnier de guerre avec une corde, selon ce qu'il a raconté.

Habib aurait répété à maintes reprises que son devoir était d'aller faire le djihad et que le but du groupe armé État islamique était de « purifier » la Syrie. « Il a dit que, lui, il vivait pour mourir. Il a expliqué que 72 vierges l'attendaient de l'autre bord », a dit le policier au tribunal.

L'accusé aurait même affirmé être membre de l'EI. « Il m'a indiqué qu'il voulait partir. J'ai demandé où. Il a dit la Syrie. J'ai demandé s'il faisait partie d'un groupe. Il a dit oui. J'ai demandé lequel. Il a répondu l'État islamique. »


PARTIR EN BATEAU


Début janvier, la GRC a monté toute une mise en scène pour montrer à Habib que le groupe criminel auquel il se croyait mêlé pouvait se procurer de faux passeports et, mieux encore, faire sortir illégalement des gens du Canada.

Un soir, il a été convoqué par « le boss » à un appartement du quartier Rosemont. « À partir d'à soir, là, on va passer à un autre niveau », l'a prévenu l'agent. « N'importe quand, que t'es pas confortable avec ce que je te demande de faire, la porte est là. » Habib est resté.

Puis, le patron a demandé son aide pour faire sortir du pays un homme muni de faux papiers. Le départ devait se faire par bateau, au port de Montréal.

L'accusé avait pour tâche d'accompagner le « client », qui venait de payer des milliers de dollars devant lui, jusqu'à une autre voiture qui devait le conduire à destination, puis de s'assurer que cette voiture entrait sans encombre dans la zone portuaire. « C'était assez impressionnant. Il y avait un gros porte-conteneurs avec toutes les lumières allumées », a expliqué le policier au sujet de la scène. « Après l'opération, Habib avait l'air énervé et content. »

Les deux hommes, affirme le témoin, ont discuté de la possibilité que lui aussi quitte le pays par bateau.

« Le boss » poursuit son témoignage aujourd'hui.

 Gabrielle Duchaine

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Quimper Mosquée : le projet toujours en stand-by

 

 

La construction d'une nouvelle mosquée, route de Douarnenez, ne débutera pas avant le printemps 2017. La mairie reporte sa décision quant à la délivrance du permis de construire.

 Nouveau rebondissement dans le projet de construction d’une nouvelle mosquée, route de Douarnenez.

Depuis 2014, l’Association culturelle turque de Quimper a déjà déposé deux demandes de permis de construire. Un troisième était en cours d’instruction par les services municipaux de l’urbanisme.

Report de la décision sur le permis de construire

 

Jeudi 1er décembre, Guillaume Menguy, l’adjoint à l’urbanisme, a expliqué, lors d’un point-presse :
Nous avions jusqu’au 5 janvier 2017 pour donner notre réponse. Mais le 28 novembre, le maire a décidé d’un sursis à statuer. Le dossier est donc gelé.
Cette décision est motivée par l’entrée en vigueur du Plan local d’urbanisme (Plu). Les élus doivent le voter d’ici le 27 mars. Guillaume Menguy reprend :  « L’association qui porte le projet de mosquée devra à nouveau solliciter la mairie et nous aurons un délai de deux mois pour y répondre après avoir demandé l’avis de l’architecte des Bâtiments de France.»

Mehmet Yilmaz, le président de l’Association culturelle turque, en a été informé en début de semaine. Ce vendredi 2 décembre, ce dernier n’a pas donné suite à nos sollicitations. Il indique cependant qu’il va réagir la semaine prochaine.

Pour mémoire, une mosquée existe déjà sur ce site. Elle est intégrée dans un bâtiment existant. Dans son projet, l’association souhaite construire un nouveau lieu de culte, doté d’une coupole et d’un minaret. La hauteur de ce dernier a été à l’origine du rejet par la mairie des deux premières demandes de permis de construire.
Dans le projet, il a été ramené à 9 m. « Depuis le début, nous voulons que cette nouvelle mosquée soit intégrée à l’environnement », rappelle Guillaume Menguy.

Mises en demeure

 

La semaine passée, ce dossier a connu un nouvel épisode. Guillaume Menguy le résume :
Nous avons constaté que des travaux prévus dans la demande de permis de construire avaient été engagés. La réaction de la mairie a été rapide. Nous avons prononcé deux mises en demeure, la première à l’égard de l’Association culturelle turque de Quimper et la seconde à l’Union turco-islamique des affaires théologiques dont le siège est à Paris. Cette dernière est en effet propriétaire d’une partie de la parcelle.
L’élu s’étonne du démarrage de ces travaux qu’il juge illégaux. « Ces deux dernières années, les échanges avec l’association n’ont jamais été rompus. »

Guillaume Menguy peine néanmoins à masquer son agacement. « Au sein de la majorité, nous avons l’impression qu’il s’agit d’un moyen pour forcer la main de la collectivité. Nous considérons que c’est grave, voire irresponsable, surtout dans le contexte actuel. »
Les détracteurs de l’islam n’avaient pas besoin de ça pour apporter de l’eau à leur moulin.

 matthieu gain

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Stains : la fermeture de la mosquée contestée devant la justice

 

 
La mosquée Al Rawda à Stains a-t-elle été « le repaire d’une filière djihadiste » ? Son imam a-t-il joué le rôle « de catalyseur de ces idées radicales » ? C’est ce qu’affirme, ce vendredi, la représentante du ministère de l’Intérieur, devant le tribunal administratif de Montreuil. La juridiction doit statuer sur le bien-fondé de l’arrêté préfectoral qui a conduit, le 2 novembre dernier, la fermeture de la salle de prière du quartier du Moulin-Neuf. Le préfet de Seine-Saint-Denis estimait que ses activités étaient de nature à faire courir un trouble à public en raison des prêches radicaux de l’un des imams.
 
Dans la salle du tribunal, Salih Attia, président du centre culturel franco-égyptien qui gère la mosquée. C’est lui qui a déposé la requête en référé-liberté. Il demande la suspension de l’arrêté. Derrière Salih Attia, trois femmes en hidjab semblent tomber des nues à la lecture de la « note blanche » du ministère de l’Intérieur, un document confidentiel de quatre pages rédigé par les services de renseignement. Il vise « un imam tenant des prêches radicaux, prônant l’application de la Charia (loi islamique) sur le territoire français ». Or, aucun enregistrement, ni témoignage direct n’ont permis de confirmer ce point. Réputé salafiste, « l’imam Hatem Rounzo, n’a jamais été assigné à résidence », souligne l’avocat Vincent Brengarth (du cabinet de William Bourdon).

En revanche, il a été établi que la mosquée de Stains a été fréquentée par les plus fervents partisans du djihad (lire ci-dessous).
La présence de cette nébuleuse radicale discrédite-t-elle pour autant la salle de prières ? Me Brengarth, avocat de l’association, rejette l’analyse : « Plusieurs centaines de personnes fréquentent régulièrement cette mosquée. C’est le sens même d’une mosquée ou d’une église : on ne sélectionne pas les fidèles à l’entrée. Il est impossible savoir qui est radical et qui ne l’est pas. » Avant de lâcher : « Si on le savait, il faudrait fermer la moitié des mosquées du 93 ».

Les accusations contre le lieu de culte ne cadrent pas, selon son avocat, avec la personnalité de Salih Attia. D’origine égyptienne, il a une réputation de modéré, proche de l’imam Chalghoumi de Drancy. Il a multiplié depuis les attentats les signes d’ouverture en participant notamment à la marche du 11 janvier 2015, place de la République. Ce père de famille a été confronté à la radicalisation de deux de ses fils. En 2012, ces deux trentenaires sont partis faire le djihad en Syrie, transitant par l’Algérie. « Je n’ai plus de leurs nouvelles depuis 2012, confie-t-il au tribunal. Mes fils n’ont jamais fréquenté cette mosquée que j’ai reprise en 2013 ».

La décision du tribunal est attendue le 6 décembre prochain.

 Nathalie Revenu

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samedi, 03 décembre 2016

Ça se passe en Europe : Mystérieuse série d’alertes à la bombe à Bruxelles

 

 

Si ce n’est qu’une coïncidence, elle est pour le moins troublante. La journée de jeudi a été marquée par trois alertes à la bombe distinctes, à Bruxelles.

 

Ça se passe à Bruxelles : Mystérieuse série d'alertes à la bombe

 

Si ce n'est qu'une coïncidence, elle est pour le moins troublante. La journée de jeudi a été marquée par trois alertes à la bombe distinctes, à Bruxelles. 
 
Le matin, première menace : un périmètre de sécurité a été mis en place autour du siège social de Mercedes, tandis que 700 personnes étaient évacuées. Aucune information n'a été communiquée à ce sujet, mais la situation semblait être revenue à la normale. En début d'après-midi, une alerte à la bombe a visé l'université VUB et, d'après le coup de téléphone anonyme qui a entraîné l'évacuation des lieux, elle visait à protester contre les agissements supposés de cette université contre des animaux dans des laboratoires d'expérience scientifique. Puis, à 16h30, c'est la zone autour de la grande salle de concert de Forest National qui était, à son tour, évacuée, après que les autorités eurent reçu des informations faisant état de la présence d'explosifs. Le chanteur italien Eros Ramazzoti devait s'y produire dans la soirée.
 
Au final, difficile d'établir le moindre lien entre ces trois affaires, d'autant que les autorités sont restées discrètes. Mais sur internet, certains n'hésitaient pas à soupçonner une action coordonnée visant à déborder les services de police et de déminage. Dans le pays, la menace terroriste reste palpable. Mercredi, huit perquisitions ont été menées dans le cadre de l'enquête sur l'attaque à la machette qui s'était produite devant un commissariat de la ville de Charleroi, en août dernier, dont l'auteur avait été abattu. Ces perquisitions ont débouché sur la mise sous mandat d'arrêt de deux personnes.
 

Ça se passe en Espagne :

 

Le gouvernement espagnol n'a pas protégé les marais et lagunes du parc naturel andalou au bord de la disparition. L'Unesco avait pourtant instamment demandé à Madrid d'entreprendre des mesures urgentes, avant le 1er décembre 2016, afin de maintenir la diversité de la faune et de la flore dans le Coto de Doñana, situé dans le delta du Guadalquivir, au sud de Séville. Cette zone humide, particulièrement riche en biodiversité, est traversée par plus de 6 millions d'oiseaux migrateurs. Elle est aussi, entre autres, habitat du lynx ibérique, petit félin en voie de d'extinction. 
 
Doñana risque donc de devenir le premier site naturel européen à figurer sur la liste du patrimoine mondial en péril de l'Unesco. « Les autorités espagnoles ont trop longtemps ignoré les faits scientifiques et leurs engagements internationaux », dénonce le directeur de la branche espagnole de l'ONG World Wild Foundation, critiquant le fait que, si l'administration espagnole protège effectivement le parc, elle n'a pris aucune mesure pour éviter l'intense activité industrielle et urbanistique en bordure. Elle lui reproche en particulier de ne pas s'opposer au drainage du fleuve Guadalquivir qui trace coeur de Doñana, ni à la reprise de l'activité d'une mine qui avait déjà causé un grand désastre écologique dans les années 90. L'ONG calcule aussi que plus de 1000 puits illicites, 1700 étangs d'irrigation et 300 hectares de surfaces agricoles illégales contribuent à l'assèchement du site.
 
Le Coto de Doñana est pourtant à la fois parc national, zone protégée Natura 2000, réserve de la biosphère Unesco et Patrimoine mondial de l'Unesco.
 
 Cecile Thibaud, Gabriel Gresillon
 

La boutique NATION a de nouveaux articles !

 

 
De nouvelles pièces ont été ajoutées à notre boutique en ligne. Et certains pièces, qui étaient épuisées, ont été réapprovisionnées.

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Une enseignante blessée lors d'une rixe entre élèves dans la Loire

 

 
Une enseignante de 58 ans a été blessée à l’arme blanche, sans gravité, en s’interposant lors d’une rixe entre élèves, ce  jeudi matin, dans un lycée de Montbrison, dans la Loire.
  
La quinquagénaire a reçu plusieurs coups sur la partie supérieure du corps, dont un à la tête, mais les blessures sont « peu graves », selon la préfecture. Ses jours ne sont pas en danger, ont précisé les pompiers, appelés vers 9 heures. La victime a été hospitalisée en urgence relative.


L’adolescent semblait ivre et transportait une hachette dans son sac

 

L’agresseur, un lycéen âgé de 15 ou 16 ans, a été interpellé sur place, sans difficulté, par les gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Montbrison. Il a été placé en garde à vue.
  
Selon une source proche de l’enquête, l’adolescent « semblait sous le choc au moment de son interpellation » et des analyses d’alcoolémie et toxicologiques vont être effectuées. Il semblait ivre et son étrange comportement avait apparemment été remarqué par certains de ses camarades, lors son entrée dans l’établissement. Il transportait dans son sac deux couteaux, une hachette et une bouteille d’alcool.


Une cellule psychologique a été mise en place au sein du lycée.

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Policières attaquées en Belgique: deux inculpations

Un homme et une femme ont été inculpés pour des faits de « terrorisme » ce jeudi en Belgique, dans l’enquête sur une attaque contre deux policières revendiquée par Daesh, a indiqué le parquet fédéral.

  
L’assaillant, un Algérien de 33 ans, avait été abattu par la police après l’attaque à la machette des policières à Charleroi, en août dernier. Six personnes avaient été interpellées mercredi à l’issue de huit perquisitions, au cours desquelles des machettes avaient été saisies.
  
Le juge d’instruction chargé du dossier, et spécialisé en matière de terrorisme, a décidé de placer deux des suspects en détention provisoire. Nés en 1980 et 1979, ils ont « tous deux été inculpés de participation aux activités d’un groupe terroriste et de tentative d’assassinat dans un contexte terroriste », a précisé le parquet.


La garde à vue d’un troisième suspect prolongée de 24 heures

 

La garde à vue d’une troisième personne a été prolongée de 24 heures et le juge d’instruction décidera plus tard dans la journée de son éventuel maintien en détention, selon la même source. Quant aux trois autres personnes interpellées mercredi, elles ont été remises en liberté « après audition approfondie ». Le parquet s’est refusé à préciser à ce stade le rôle qu’auraient joué les suspects dans l’attaque ou leurs liens avec son auteur.
  
Le 6 août dernier, un homme identifié comme « K.B. », un Algérien vivant en Belgique depuis 2012, avait attaqué les deux policières devant l’hôtel de police de Charleroi aux cris de « Allah Akbar », les blessant au visage et au cou, avant d’être abattu par une troisième policière. Il est décédé plus tard à l’hôpital.
  
Daesh avait revendiqué l’attaque le lendemain, expliquant que l’assaillant était un « soldat de Daesh, qui a mené cette opération en réponse aux appels pour attaquer la population des pays de la coalition croisée ».


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Lot-et-Garonne: il tue son ex-compagne de 28 coups de couteau devant leur enfant

 

 
Mardi soir, une jeune femme de 22 ans a été assassinée par son ex-compagnon, poignardée à plus de 20 reprises, sous les yeux de leur enfant de 3 ans. 

L’homme a fait irruption dans l’appartement de sa future victime, situé dans le Lot-et-Garonne, alors qu’elle était en compagnie d’un ami, rapporte Sud-Ouest. Ce dernier a assisté à la scène sans pouvoir intervenir, lui-même menacé de coups de couteau qu’il a pu esquiver. 

Le suspect s’était déjà montré violent avec sa victime

 

Après avoir pris la fuite durant plusieurs heures, l’homme a été interpellé par les gendarmes. Il ne possède pas de casier judiciaire, mais aurait manifesté son intention de mettre fin à ses jours. D’après plusieurs témoignages, le suspect s’était déjà montré violent par le passé avec la jeune femme. 

Ce mercredi, il a reconnu les faits. Il a été placé en garde à vue. Il doit être mis en examen pour assassinat et tentative d’homicide. L’enfant, quant à lui, a été placé dans une famille d’accueil et bénéficie d’un suivi psychologique. 

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La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

Dialogue entre musulmans et chrétiens à la mosquée de Mantes-la-Jolie

 

 
La grande mosquée de Mantes-la-Jolie organise ce vendredi soir une grande rencontre-débat entre les représentants de la communauté musulmane et les membres des paroisses catholiques et protestantes.
 
 
 Les discussions se déclineront autour du bien vivre ensemble. Le thème des débats sera : « la religion : éducation à la paix ? ». Un sociologue et un représentant du mouvement des Scouts et guides de France animeront cette soirée gratuite et ouverte à tous.

Ce vendredi à 20 h 30 à la grande mosquée de Mantes-la-Jolie, 5, rue Denis-Papin.

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L'extrême droite aux portes de la présidence

Autriche : Le candidat du parti de la liberté (FPÖ) Norbert Hofer, 45 ans, compte bénéficier de «l'effet Trump».

 L'Autriche pourrait devenir dimanche le premier pays de l'Union européenne à élire un chef d'Etat appartenant à l'extrême droite.

Candidat du parti de la liberté (FPÖ), islamophobe et eurosceptique, Norbert Hofer, 45 ans, compte bénéficier de «l'effet Trump».

Face à lui se dresse l'ancien dirigeant écologiste Alexander Van der Bellen, 72 ans. Ce dernier a remporté de peu - 31'000 voix d'avance - l'élection présidentielle en mai, mais le résultat a été annulé par la cour constitutionnelle en raison d'irrégularités dans le dépouillement des votes par correspondance. Les deux hommes sont au coude-à-coude dans les sondages d'opinion.

Norbert Hofer se voit comme un nationaliste proche du peuple et tient un discours que ne renieraient pas Marine Le Pen en France ou le président américain élu Donald Trump.

Le FPÖ, comme le futur président des Etats-Unis l'a fait durant sa campagne électorale ou le Front national en France le pratique depuis des années, profite des peurs d'une partie de la population au sujet du chômage et de l'immigration, ainsi que de la colère contre la classe politique dominante en général.


Effondrement des partis traditionnels


Alexander Van der Bellen entend, lui, tourner à son avantage les propos populistes de son adversaire et, comme il l'a dit ces dernières semaines, retourner l'arme Trump contre son rival.

Les deux candidats se retrouvent à briguer la présidence à la faveur d'un effondrement des deux partis traditionnels, les sociaux-démocrates du SPÖ et les conservateurs de l'ÖVP, qui dominent la vie politique autrichienne depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Le chef de l'Etat en Autriche, pays de près de neuf millions d'habitants, joue traditionnellement un rôle protocolaire. Il dispose toutefois de certains pouvoirs, comme celui de nommer le chancelier, de révoquer le gouvernement et il est le chef des armées.

Les prochaines élections législatives sont prévues en 2018. Une victoire de Norbert Hofer pourrait placer le FPÖ en position de l'emporter en cas de scrutin anticipé. Les sondages le créditent de 35% des intentions de vote.


Origine brune


Historiquement, le FPÖ trouve ses racines dans l'immédiat après-guerre. Son premier dirigeant fut Anton Reinthaller, ancien nazi, qui fut ministre de l'agriculture après l'annexion de l'Autriche par Hitler en 1938.

Plus récemment, il y eut Jörg Haider, qui prit les rênes du parti en 1986 et le propulsa sur le devant de la scène politique, jusqu'à sa mort dans un accident de voiture en 2008. Aujourd'hui, nombre de militants du FPÖ se revendiquent nationalistes d'abord et balaient d'un revers de main toute référence à un passé nazi.

«Nous ne sommes pas un parti nazi, je ne me considérerais jamais nazi», assure ainsi Patricia Haginger, vendeuse dans un magasin de chaussures d'un quartier ouvrier de Linz. «Ce que nous voulons, c'est la sécurité et défendre l'Autriche en premier.»

Les deux adversaires n'ont pas été avares d'attaques acerbes durant la campagne. Norbert Hofer a qualifié son rival de «fasciste écologiste», ce dernier ayant annoncé que s'il était élu, il empêcherait la formation d'un gouvernement par le patron du FPÖ, Heinz-Christian Strache.


Immigration


Alexander Van der Bellen, qui est professeur d'économie, a pour sa part accusé Norbert Hofer de chercher à trouver n'importe quel prétexte pour destituer le gouvernement en place et le remplacer par un cabinet de droite.

Ancien ingénieur de l'aéronautique, le candidat du FPÖ cache derrière un style discret et policé une détermination de fer comme en témoigne son accident de parapente en août 2003 qui l'avait cloué sur une chaise roulante. Après six mois de rééducation, il était parvenu à retrouver la motricité de ses jambes et à marcher à l'aide d'une canne.

Il a annoncé qu'il ne nommerait jamais une ministre portant le voile, qu'il considère comme un symbole de l'oppression subie par les femmes. «Je dis les choses telles qu'elles sont», a-t-il l'habitude de répéter.

Ses déclarations sur la menace posée par l'arrivée de migrants musulmans ont fait les titres de la presse, mais la progression du FPÖ est perceptible depuis des années et ne résulte pas seulement de la récente crise migratoire.

Le sentiment électoral est plus diffus et se cristallise aussi, comme ailleurs en Europe, sur les questions du chômage, de sécurité et de la conviction que l'évolution sociale, ou la mondialisation, s'accomplissent au détriment des gens.

Favorable à l'Europe, Alexander Van der Bellen est un écologiste typique qui attire l'électorat féminin, éduqué et celui des grandes villes, dont Vienne. Les électeurs de Norbert Hofer sont plus souvent des hommes, beaucoup d'extraction modeste, avec un faible niveau d'éducation.

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Vote FN chez des Français d’origine immigrée : faut-il s’en étonner ?

 

 
Dans une émission de France Info, le 29 novembre 2016, Aziz Senni, un entrepreneur, répond à Philippe Caubère, un comédien exaspéré par le vote FN : « On n’a jamais analysé le vote FN dans les quartiers. Y a pas un Blanc ! Comment vous expliquez que, dans certains quartiers, ça monte à 15-18 % ? Donc, c’est pas que des fachos. C’est des gens qui sont aussi énervés. Énervés contre le système. » Le comédien venait de déclarer que les électeurs FN sont « des gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ».

Quel mépris pour le vote populaire ! Que dirait-il des intellectuels qui ont quelque sympathie pour ce parti ? Les accuserait-il de crétinisme ? On a tout à fait le droit de rejeter les orientations du Front national : encore faut-il les combattre par des arguments et non par des anathèmes ou des insultes. Cherchons donc, le plus objectivement possible, les causes de ce vote dans des quartiers où les Français d’origine immigrée sont majoritaires.

Le phénomène n’est pas nouveau. Si, historiquement, ils ont en grande partie voté à gauche au premier tour de l’élection présidentielle (selon une enquête IFOP, 57 % d’entre eux ont choisi François Hollande contre 4 % Marine Le Pen), depuis trois ans, « le tabou du FN a sauté chez ces électeurs », estime Gilles Kepel. Le FN a d’ailleurs créé un collectif Banlieues patriotes, en janvier 2016.

La première explication, c’est que des Français d’origine immigrée ou descendants d’immigrés ont un comportement électoral semblable à celui des autres Français. Malek Boutih, député PS de l’Essonne, qu’on ne peut soupçonner de complaisance pour le FN, le confirme : il observe que « certains Français en ont marre de ne pas être reconnus comme tels. 
 Finalement, il n’y a que le FN qui leur propose un réel sentiment d’appartenance à la nation française et à une communauté de destin ».

Deux autres explications viennent en complément. Comme la majorité des Français, ces habitants en ont assez de l’insécurité, de la réputation de leurs quartiers : ils estiment que le FN est le plus en capacité d’apporter des solutions. Ils ont conscience, également, que s’ils ne veulent pas être confondus avec les islamistes, ils doivent s’en démarquer et manifester leur volonté d’appartenir à la nation française.

Certes, ce n’est pas une attitude générale. Le Point rapportait, en octobre 2015, cette anecdote significative. Un jeune agrégé de lettres, Français d’origine algérienne, lance à ses lycéens : « Victor Hugo est l’un de nos plus célèbres poètes. » Les insultes fusent : « Tu es un traître ! Tu trahis tes origines ! » Ses élèves lui contestent l’emploi du possessif « nos » pour évoquer le génie de cet écrivain emblématique de la France. Il décide alors de prendre sa carte au Front national.

Ce n’est pas en cédant aux revendications communautaristes, en fermant les yeux pour nier les problèmes ni en les victimisant qu’on permettra aux habitants des quartiers de se sentir français à part entière. C’est en les traitant comme les autres. En les protégeant aussi des pressions qui peuvent s’exercer sur eux, en les sortant des ghettos scolaires où ils sont enfermés, en permettant aux plus méritants d’accéder à des filières générales et technologiques d’excellence, par leur travail et non grâce à une discrimination dite positive.

La France, à travers son Histoire, sous la monarchie, sous l’Empire, sous la République, a forgé un patrimoine culturel et défini des valeurs universelles. Elle se doit de les partager avec tous les Français. Tous les partis devraient le reconnaître.

Jean-Michel Léost

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Fillon et l’immigration : histoire d’une incompréhension

 

 

« En face du déni, les extrêmes prétendent qu’on peut fermer les frontières, comme si l’immigration était la source de nos problèmes », disait François Fillon le 14 novembre 2014, tout juste un an avant que l’horreur ne frappe Paris en plein cœur lors des attentats du Bataclan. Depuis, il a essayé de repartir à tribord toute, par pur opportunisme.

Si François Fillon est devenu, en peu de temps, le nouveau héraut d’une droite qui se cherche toujours des hommes providentiels, quitte à recycler sans vergogne ceux qui furent hier responsables de son déclin, rien ne le laissait pourtant présager dans son parcours ou dans ses discours. Premier ministre, il déclarait que les minarets pouvaient parfaitement s’intégrer harmonieusement dans les paysages urbains de la France d’après qu’il a contribué à construire, détachée de ses racines historiques, multiculturelle et, donc, multiconflictuelle.

À titre d’exemple, sachez que le candidat à l’élection présidentielle de 2017 compte parmi ses plus proches conseillers l’essayiste Nicolas Baverez. Sur son blog, monsieur Baverez écrivait, le 29 septembre 2016 : « L’immigration est indispensable pour un continent vieillissant. » Il ajoutait en conclusion : « La crise des migrants constitue un test décisif pour l’Europe comme pour les valeurs et les institutions des nations qui la composent. Une course de vitesse à haut risque est engagée entre la démocratie d’une part, les populismes, les démocratures et l’islamisme d’autre part, qui utilisent les migrations comme une arme. »

Un point de vue étonnant qui laisserait à penser que les personnalités opposées à l’immigration-invasion feraient des « migrants » une arme quand, tout au contraire, ils essayent de prémunir les peuples contre les dangers que ces derniers représentent.

Laurence Parisot, ancienne présidente du MEDEF, déclarait au micro d’Europe 1 que les « migrants » clandestins étaient une chance pour notre économie. Aujourd’hui soutien de François Fillon, elle estime que son programme économique serait « porteur d’espoir ».
 
Je m’étonne que les champions les plus zélés du « multikulti », fervents sponsors de l’immigration qui nous détruit, soutiennent François Fillon, diabolisé depuis quinze jours par toute la gauchosphère. Serait-ce parce qu’il n’est pas celui qu’on nous a vendu après le premier tour de l’élection primaire de la droite et du centre ? Au fond, François Fillon n’incarnerait-il tout simplement pas la droite mondialiste chimiquement pure, qui fait des peuples des variables d’ajustement ?
 
Dans le programme de François Fillon, vous ne trouverez pas un mot sur les frontières, dont le retour lui paraît une « démagogie », pas un mot sur la préférence nationale, pourtant consubstantielle au principe républicain, pas un mot non plus sur l’arrêt du regroupement familial. J’en passe. Le projet migratoire de François Fillon entre en résonance avec son projet économique. Inspiré par le grand patronat français, il n’est qu’un copier-coller hexagonal de la politique menée outre-Rhin par Angela Merkel.

Gabriel Robin 

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Dimitri Casali : « L’armée est notre dernier rempart contre le terrorisme islamique ! »

En ce jour anniversaire de la bataille d’Austerlitz, Dimitri Casali évoque son dernier livre Victoires et défaites de l’Histoire de France. Dans ce livre, il a voulu réconcilier l’opinion publique avec l’armée, après quarante ans de désamour.

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