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dimanche, 27 novembre 2016

Le Grand Turc menace de lâcher les siens

 

 
 


Le torchon brûle derechef entre Ankara et Bruxelles. Ou plutôt Strasbourg, car l’incendie diplomatique est parti de la capitale alsacienne.

Les députés du Parlement européen (conservateurs, libéraux, socialistes et Verts) ont adopté, ce jeudi, une résolution – sans grande valeur juridique, mais non dénuée de portée politique – invitant l’Union européenne à suspendre les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Europe de Bruxelles, prétextant que « les mesures répressives prises par le gouvernement turc dans le cadre de l’état d’urgence sont disproportionnées, attentent aux droits et libertés fondamentaux consacrés dans la Constitution turque, portent atteinte aux valeurs démocratiques fondamentales de l’Union européenne ».

À la vérité, depuis le pronunciamiento avorté de juillet dernier, pas moins de 110.000 personnes ont fait l’objet de purges diverses dans tous les corps d’État, jusqu’à l’armée. Recep Tayyip Erdoğan se voit donc reprocher l’emprisonnement, par fournées, d’opposants au régime (journalistes, enseignants, etc.), suspects de vouloir porter atteinte à la sûreté de l’État, le projet de rétablissement de la peine capitale ou encore la dépénalisation des viols sur mineurs.
La réaction de la Sublime Porte ne s’est pas fait attendre. En termes aussi méprisants que belliqueux, le sultan montra combien l’orgueil national avait été flétri : « Lorsque 50.000 migrants ont atteint Kapıkule [ville frontalière], vous avez pleuré. 

Que feriez-vous si la Turquie ouvrait les portes de sa frontière ? Avez-vous réfléchi ? Entendez-moi bien. Si vous allez plus loin, ces frontières s’ouvriront. Mettez-vous ça dans la tête ! Ni moi ni cette nation ne se soucient des menaces vaines. » Et comme pour enfoncer le clou, le Premier ministre turc Binal Yıldırım brandissait le spectre d’une Europe littéralement « noyée » par les immigrants. On se souviendra qu’en mars dernier, un accord fut passée entre l’Union européenne et la Turquie par lequel cette dernière s’engageait à empêcher que les immigrants illégaux traversassent la frontière anatolienne pour se rendre en Grèce, via la mer Égée. En contrepartie, Ankara obtenait la possibilité, pour les ressortissants turcs, de voyager sans visa sur le territoire de l’Union européenne, ainsi qu’une aide prolongée de trois milliards d’euros, sans oublier la relance, en coulisses, du processus d’adhésion à l’Union européenne.

Cet épisode révèle l’inégalité du rapport de force politique entre une Union européenne, faible de ses abstraites « valeurs » démocratiques et « droits-de-l’hommardes » face à une nation renouant avec son passé ottoman, maniant l’arme nucléaire de la submersion migratoire. La première s’engonce dans de veules certitudes morales, la seconde fait de la politique et désigne l’ennemi.
Pour la Turquie, les trois millions de réfugiés qu’elle couve en son sein apparaissent comme les nouveaux janissaires démographiques – à majorité musulmane – prêts à être lancés à l’assaut de la bonne conscience mièvre et dévirilisée d’un Occident hédoniste et matérialiste qu’à l’instar de l’État islamique et autres supplétifs salafistes de plus en plus nombreux elle voue aux gémonies.
Il ne se passera, évidemment, rien puisque le Conseil européen ne devrait, selon toute vraisemblance, ne donner aucune suite à l’initiative parlementaire. En attendant, Erdoğan montre les crocs et ne craint aucunement de lâcher les siens, capitulards européens ou immigrants mahométans piaffant de gagner l’eldorado européen.

 Aristide Leucate

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Olivier Toma : « Il risque d’y avoir d’autres drames de ce genre, encore plus violents ! »

 

 
Jeudi soir, à Montpellier, une femme a été assassinée lors de l’attaque d’une maison de retraite pour moines et religieux. Olivier Toma, depuis des mois, met en garde les pouvoirs publics et réclame – sans succès – que soient sécurisés les établissements pour personne vulnérables.
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samedi, 26 novembre 2016

Le maire UMP de Jouy-le-Moutier loue un terrain municipal pour une grande mosquée

 

 

Le Parisien du 23 novembre parle du chantier de la mosquée de Jouy-le-Moutier (95) qui débutera en 2017. Le terrain a été cédé par la communauté d’agglomération PS de Cergy à la mairie, afin qu’elle le mette à disposition des musulmans. Le maire élu en 2014 avec l’étiquette UMP, Jean-Christophe Veyrine, s’est aussi engagé à leur construire un parking au frais des contribuables :

« L’attente aura été longue mais la future mosquée de Jouy-le-Moutier est en train de se dessiner. Ce mardi soir, la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise (CACP) a autorisé l’association culturelle Nour, qui porte ce projet d’un peu plus d’un million d’euros, à déposer un permis de construire. Le terrain, situé au croisement de la rue d’Ecancourt et de la rue Claude-Debussy, à côté du lycée de l’Hautil, a été cédé à la commune par l’agglomération pour un euro symbolique (…) La municipalité a aussi prévu de construire un parking de 100 places à proximité. Il servira à la mosquée, au pôle football et aux locaux communs résidentiels (LCR). »

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vendredi, 25 novembre 2016

L’Institut français de civilisation musulmane à Lyon pour "la vision d’un monde pluriel"

 

 



La pose de la première pierre symbolique du futur Institut français de civilisation musulmane a eu lieu ce jeudi 24 novembre à Lyon, en présence de Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur, du sénateur maire de Lyon, Gérard Collomb et de Kamel Kabtane, président Fondateur de l’IMCF et recteur de la Grande Mosquée de Lyon.
"C’est un jour important pour la collectivité" a indiqué Kamel Kabtane, à l’origine du projet, dont l'ambition est de faire connaître les cultures de l'islam : "C’est un grand jour pour la communauté musulmane qui se voit reconnue dans sa culture. Lyon montre ainsi son vrai visage, le visage de la fraternité, de l’ouverture vers les autres".

Le discours est le même chez Gérard Collomb, le sénateur maire de Lyon : "la pose de cette première pierre aujourd’hui est un geste important. Parce qu’elle incarne la vision que nous en avons. Celle d’un monde pluriel où chacun puisse non seulement respecter, mais aussi s’enrichir de la culture de l’autre. Ce qui suppose d’abord qu’on soit capable de la connaître, de manière à pouvoir ensuite mieux la comprendre. C’est cette conception là que veut porter, que doit porter l’Institut français de civilisation musulmane".

Composé d’une salle de conférence de 240 places, une salle d’exposition de 200m2, une bibliothèque ou encore des laboratoires de langues et 10 salles de classe pour les ateliers d’enseignement, le centre promet une découverte de la civilisation musulmane complète. Un espace de détente avec une terrasse ouverte sur les jardins fera aussi parti du projet.

L’objectif est de "comprendre cette civilisation et apprendre à vivre ensemble", explique Bernard Cazeneuve. Le Ministre de l’Intérieur, qui a fait le déplacement à Lyon affirme : "qu’aucune société ne peut vivre dans la fête, s’il n’existe pas la notion de respect". Et c’est cette notion de respect que l’IFCM tente de partager à travers son travail et ses activités au sein de l’Institut.

Le montant des travaux s’élève à hauteur de 6,6 millions d’euros dont l’Etat, la Ville et la Métropole de Lyon investissent chacun 1 million d’euros. Le reste du financement sera compléter par des fonds étrangers venus d’Algérie et d’Arabie Saoudite, après le retrait du Département et de la Région. Les travaux débuteront dès novembre. L’inauguration de l’Institut français de civilisation musulmane devrait avoir lieu au premier trimestre 2018.


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Une association d'aide aux détenus musulmans dissoute par le gouvernement

 

 
Le ministère de l’Intérieur a décidé de dissoudre une association d’aide aux détenus musulmans, soupçonnée depuis sa création, de liens avec l’islam radical, a indiqué ce mercredi le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.
  
La décision, annoncée par Bernard Cazeneuve en Conseil des ministres, concerne une association d’aide aux détenus musulmans et à leurs familles. Fraternité musulmane Sanâbil est dans le radar des autorités depuis sa création en 2010. Son nom était apparu dans de nombreux dossiers terroristes. L’association va faire un recours devant le Conseil d’Etat.


« L’association encourageait la radicalisation des détenus », selon Bernard Cazeneuve

 

Cette dissolution a été décidée « sur le fondement de l’article L.212-1 du Code de la sécurité intérieure », a expliqué Stéphane Le Foll lors du compte rendu du Conseil des ministres. « Cet article permet la dissolution d’associations qui appellent à la haine et à la violence, et qui se livrent à des agissements susceptibles de provoquer des actes terroristes », a-t-il ajouté.

Dans un communiqué, Bernard Cazeneuve précise: « L’activité de l’association ‘Fraternité musulmane Sanâbil (Les Epis)’ était essentiellement tournée vers le soutien idéologique ou financier des personnes détenues pour des motifs en lien avec le terrorisme et de leurs familles. (…) L’association encourageait la radicalisation des détenus durant leur séjour carcéral pour les rallier à la cause djihadiste. Par ailleurs, plusieurs anciens dirigeants ou anciens membres de l’association ont rejoint la zone de combat irako-syrienne ».

Amedy Coulibaly avait participé à pique-nique de l’association en 2014

 

Les avoirs de cette association basée en Seine-et-Marne, et qui dit suivre quelque 740 détenus en France et à l’étranger, avaient déjà été gelés fin octobre.
  
Son président s’était alors défendu en soutenant que « la seule chose » que faisait l’association était d’entretenir une correspondance avec les détenus qui en faisaient la demande et d’envoyer « quand on le peut un mandat aux indigents » pour qu’ils puissent cantiner, le tout sous l’oeil de l’administration pénitentiaire. 


Une note des services de renseignement consultée par l’AFP relevait notamment qu’Amedy Coulibaly, le tueur de l’Hyper Cacher en janvier 2015, avait participé à un pique-nique de l’association le 23 août 2014.

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Un trafic de drogue entre la République Tchèque et l'Allemagne démantelé

 

 
Les polices autrichienne, tchèque et allemande ont interpellé mercredi une cinquantaine de personnes, principalement originaire d’Albanie et de Bosnie, impliquées dans un trafic de méthamphétamine. « Des fabricants de drogues, des organisateurs, des courriers et des dealers » figurent dans le coup de filet, a déclaré la porte-parole de l’unité anti-drogue de la police tchèque.
Après plusieurs mois d’une enquête initiée par l’Allemagne, les policiers ont saisi plus de 100 kilogrammes de drogues, d’une valeur estimée à huit millions d’euros. Deux laboratoires de fabrication, situés aux Pays-Bas et en République Tchèque, ont également été démantelés.

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New York: un jihadiste présumé préparait un attentat semblable à celui de Nice

 

 
Il avait confié à un agent infiltré du FBI, en juillet dernier, vouloir commettre un attentat à Times Square avec un camion poubelle, inspiré de celui de Nice. Il a été arrêté ce lundi, par le FBI. 
Selon CBS, l’homme, âgé de 37 ans, a tenté de rejoindre l’Etat islamique à cinq reprises, et faisait l’objet d’une surveillance depuis septembre 2014. De nationalité yéménite et résident permanent des Etats-Unis, le suspect affichait son soutien à l’organisation terroriste sur les réseaux sociaux.

Daesh avait « procédé à des reconnaissances » à Times Square

 

Entre le 22 mars et le 9 septembre 2015, il voyagé entre le Yémen et la Turquie, afin de combattre aux côtés de Daesh. Après être revenu vivre à New York, celui-ci a confié à l’agent infiltré du FBI: « Ils veulent une opération à Times Square. L’Etat islamique a déjà procédé à des reconnaissances sur place ». 
Le 14 juillet dernier, l’attentat de Nice avait fait 86 victimes et plus de 430 blessés. 

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Attentat déjoué: prolongation exceptionnelle de la garde à vue de cinq suspects

 

 
C’est une mesure exceptionnelle de privation de liberté. Les gardes à vue de cinq suspects interpellés dans l’enquête sur un attentat déjoué ont été prolongées dans la nuit de mercredi à jeudi au-delà de la limite fixée à 96 heures, indique une source judiciaire. Les enquêteurs espèrent trouver d’autres informations sur ce projet d’attentat jihadiste, qui visait plusieurs sites.

Une telle mesure, qui peut porter les gardes à vue à une durée totale de 144 heures, soit six jours, n’est possible que lorsque les investigations font craindre une menace d’attentat imminent ou pour des nécessités de coopération internationale, ce qui est le cas dans cette affaire. La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avait été alertée le 14 novembre d’un passage à l’acte imminent par un renseignement.

Des suspects français, de 35 à 37 ans

 

Plusieurs arrestations intervenues dans la nuit de samedi à dimanche, à Strasbourg et à Marseille, ont permis de « mettre en échec une action terroriste envisagée de longue date » en France, a confirmé le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.
Les suspects arrêtés à Strasbourg, âgés de 35 à 37 ans, sont de nationalité française et inconnus des services de renseignement. Deux d’entre eux sont soupçonnés d’avoir gagné la Syrie, via Chypre, en 2015, avant de revenir en Europe.

Le Quai des Orfèvres, un parc d’attractions…

 

Lors des gardes à vue, l’un des quatre interpellés dans la ville alsacienne a reconnu l’existence d’un projet d’attaque. Il a évoqué plusieurs cibles comme le 36 Quai des Orfèvres, siège de la PJ parisienne, sur l’île de la Cité, qui apparaissait déjà dans les investigations, ou la DGSI.

Dans cette affaire, les investigations ont en réalité débuté en février, conduisant le 14 juin à une première série d’interpellations. Deux Français, liés au réseau identifié, avaient été mis en examen et écroués, soupçonnés d’avoir contracté des crédits à la consommation pour financer des activités terroristes. D’après les investigations, ils étaient en contact avec un donneur d’ordre en Syrie, d’où Daesh a commandité plusieurs attentats en France.
Les enquêteurs pensent que les suspects, dont il n’est à ce stade pas établi qu’ils aient fait des repérages, « n’avaient pas encore de projet précis et affiné », a indiqué une source policière. A partir des investigations sur les téléphones et ordinateurs saisis , d’autres cibles potentielles ont pu être établies, comme des lieux de culte ou un parc d’attraction.

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La crise identitaire

 

 De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

Unknown-56"[...] Zemmour, Villiers et Buisson s’accordent largement sur cette importance décisive de l’identité. Comme eux, je crois que cette question est centrale et je ne comprends pas pourquoi les partis politiques – spécialement ceux de droite – n’en parlent pas plus. C’est d’ailleurs une logique à courte vue que celle qui consiste à dire : les sondages disent que le chômage est la première préoccupation des Français, donc ils ne se préoccupent pas d’identité. La réalité, c’est que la question identitaire est encore aggravée par le chômage. On l’a bien vu, aux États-Unis, avec l’élection de Trump : les personnes déclassées économiquement sont d’autant plus vigilantes à ne pas être, en outre, privées de leurs racines et de leur culture. C’est, si je puis dire, le « double effet kiss cool » de l’immigration : d’abord, elle met au chômage des millions de personnes et met la pression à la baisse sur les salaires ; et, ensuite, elle aide l’oligarchie à nous déraciner et à nous rendre interchangeables.

À la lecture du livre de Philippe de Villiers, on ne peut manquer d’être frappé par l’écrasante responsabilité de la caste politico-médiatique dans ce désastre. Mais, à la lecture de celui de Patrick Buisson, on est aussi frappé par le fait que l’analyse était parfaitement claire dès 2007 et que Nicolas Sarkozy a malheureusement « loupé le coche ». Les médias n’ont parlé de ce dernier livre que sous l’angle des révélations (nécessairement scabreuses) de l’ancien conseiller sur Nicolas Sarkozy. En fait, ce livre est une réflexion profonde et précise sur le diagnostic et le moyen de porter remède à la maladie. Il faut souhaiter qu’un grand nombre de Français lise ces trois livres, à la fois pour ne plus être dupes des politiciens faillis et pour approfondir l’analyse du problème et de ses solutions. On n’ose espérer que les politiciens en fassent autant. Mais, si j’ai un conseil à donner à François Fillon, Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen, à la veille de cette campagne, c’est de les lire, la plume à la main et de demander à leurs conseillers d’en faire autant. Tout y est. Et nous n’avons pas les moyens d’attendre 2022 pour que ces analyses triomphent enfin !"

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"Il faut se préparer à la vente des chapelles et des églises"

Reynald Secher est connu pour ses écrits sur la Vendée. Il y a une trentaine d’années, il a prédit la crise identitaire majeure qu’allait connaître la France. Extraits d'un entretien donné à L'Homme Nouveau :


Une-1626"[...] Il faut se préparer à un évènement majeur qui va nous frapper de plein fouet : la vente des chapelles et des églises publiques. Dans le cadre de la laïcité, il me semble évident qu’à terme l’État et les collectivités vont se séparer de tous ces biens. Non seulement il va falloir les racheter mais aussi les entretenir. Et il va falloir de la main-d’œuvre formée prête à intervenir, à gérer des équipes. C’est ce à quoi je les forme.
[...] Nous sommes à la fin d’un cycle qui a commencé en 1789, un cycle de déconstruction systématique au nom de l’homme nouveau. Pour créer cet homme nouveau, il n’y a que deux solutions : la régénération ou la mort. C’est ce qui explique les grands massacres commis par la Révolution et le génocide des Vendéens, mais ce n’est pas le seul, et les crimes de masse commis par les régimes similaires : communiste, fasciste, nazi etc.

Bon nombre de nos hommes politiques, sans qu’ils le sachent d’ailleurs pour certains, se situent dans le sillage de la Révolution. Certes, on ne peut plus tuer physiquement à l’heure actuelle, mais on a créé une autre forme de mort, la mort sociale pour ce qui est différent. On est, il faut en avoir conscience, dans une dictature molle qui annihile complètement nos libertés et qui se reproduit par un système incroyablement efficace, dont l’arme absolue est la cooptation à grande échelle mise en place en 1945 dans bon nombre de domaines notamment l’enseignement. Pourquoi 90 % des enseignants sont à gauche ? Personne ne se pose la question et pourtant. À l’heure actuelle, il est impossible pour moi d’accéder aux médias à l’exception des nouveaux médias privés. Pourquoi ? Regardez comment sont traités des hommes d’exception comme Philippe de Villiers ou des journalistes de talent comme Éric Zemmour. La réponse est toujours la même : parce que toutes ces structures sont confisquées par ceux qui veulent imposer l’homme unique, qui pense petit.

Cependant, ce système a une limite que nous voyons aujourd’hui mais lourde de conséquences. À force de coopter par rapport à la carte politique ou syndicale, pour maîtriser les idées et surtout éviter tout écart, ils ont tué l’intelligence. Ce phénomène n’est pas nouveau et les conséquences sont toujours les mêmes : au niveau militaire, les défaites de 1914 et de 1940, sans oublier la décolonisation ratée ; au niveau politique, la succession de régimes ; au niveau économique, le déclassement, le chômage de masse, l’imposition confiscatoire ; au niveau culturel, la pensée unique, etc.

Nous sommes les descendants d’une civilisation extraordinaire dont les racines sont judéo- helléno-chrétiennes. Notre devoir est la transmission pour continuer à être, pour que nos enfants soient.

Vous nous annoncez la fin d’un cycle, mais qu’en sera-t-il après ?

La société de demain, c’est la jeunesse d’aujourd’hui et nous avons vraiment une jeunesse formidable avec laquelle tout est possible. Cette jeunesse est en train de briser ce que la gauche a fait. Cette jeunesse, sans tabou, sans idéologie, est bourrée de bon sens. Ces jeunes sont des survivants, il ne faut pas l’oublier, qui sont passés à travers les mailles de l’avortement.

Si un monde meurt c’est qu’il y en a un autre en devenir, un autre à penser et à construire. C’est aujourd’hui qu’il se fabrique. Pour qu’il soit en harmonie, il faut qu’il soit enraciné. C’est pour ça que je me bats comme je me bats."
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Les droits de l’homme, cheval de Troie des totalitarismes

 

 

Le XXe et le XXIe siècle sont marqués par la confrontation entre démocraties et totalitarismes. Après le marxisme-léninisme et le communisme, après le nazisme, voici le tour de l’islamisme.
Dans son dernier livre, « Les vrais ennemis de l’Occident », Alexandre del Valle l’affirme sans détours : l’islamisme est un système totalitaire qui a des origines « exogènes » dans les totalitarismes nazi et communiste.

Nos démocraties occidentales sont caractérisées par le rejet de l’identité et de la civilisation, ces gros mots rangés par le politiquement correct au rang de vieilles lunes du passé. Ce rejet se fait au profit de ce que, dans son dernier livre Les Droits de l’homme contre le peuple, Jean-Louis Harouel qualifie de millénarismes ; le mondialisme économique, la course éperdue pour la construction d’un paradis sur terre et la réduction du politique à une police moralisatrice des droits de l’homme. Construire une société où tout soit possible, sans limites si ce n’est celles imposées de manière trompeuse par la religion des droits de l’homme.
Il est temps d’arrêter de se payer de mots. Les droits de l’homme sont le cheval de Troie des totalitarismes. Le marxisme-léninisme l’a démontré. Il en est de même, aujourd’hui, de l’islamisme. Preuves en sont nos querelles autour du droit de porter le voile, de pratiquer cette religion comme s’il s’agissait d’une religion au sens du christianisme, alors que l’islam veut instaurer un système politique ayant pour objet de transformer des nations mécréantes en des terres d’islam. Car en même temps que nous proclamons notre prétendue tolérance religieuse, dans ses terres d’origine comme dans ses centres de réflexion, l’islam ne renonce pas à son orthodoxie d’origine que nous qualifions d’intégrisme comme pour essayer de nous rassurer (cf. Alexandre del Valle)…

Notre impuissance résulte de la réduction du politique à la gestion du développement économique et de la police du politiquement correct avec son principe de non-discrimination et ses phobies. Régis Debray et Élie Wiesel ont, notamment, souligné que « les droits de l’homme sont devenus notre dernière religion séculière ».
Religion séculière pour laquelle l’identité serait contraire au droit illusoire pour chacun de s’épanouir comme il l’entend. 
 En devenant des sociétés de Bisounours, en abandonnant la défense de nos identités nationales, nos démocraties occidentales ont privé le politique de son essence. La preuve en est que chacun constate (pour le vivre) que nos États ne nous protègent plus. Tout ceci s’est fait sous couvert du mondialisme, de l’idée que les nations n’ont plus de raison d’être dans un monde ouvert et sans frontières. Dogme entretenu par la puissance de l’argent et la fausse idée que le développement économique nécessite une économie mondiale ouverte. Tel est le lit de notre affaiblissement et de notre vulnérabilité.

Le développement économique, le respect des valeurs qui ont toujours permis à l’homme de s’épanouir n’excluent pas la défense de l’identité et de la civilisation. Nous sommes à la fin d’une époque. Le monde doit changer. L’enjeu de demain est de retrouver la voie de politiques assumées. Pour cela, il faut renoncer aux illusions et aux rêves. L’identité n’est ni heureuse ni malheureuse ! Elle est ce dont nous avons besoin pour être pleinement hommes et femmes face à notre destin. C’est d’un retour au politique que nous avons besoin.

La synthèse inédite proposée par François Fillon entre le libéralisme et le conservatisme peut-elle transgresser cette doxa d’un libéralisme nihiliste nous exposant aux folies des totalitarismes ? Le libéralisme est un caméléon, en politique. Il ne pourra redevenir la structure d’un redressement national qu’à la condition d’un retour aux sources de l’art politique français.

Politique d’abord !

 Bernard Hawadier

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Retour sur un crime qui a choqué l’Allemagne

 

 
De nouveaux détails se font jour dans le crime de Hameln où un homme [Nurettin B.] a traîné son ex-compagne [Kader K.] attachée par une corde à une voiture. Selon les indications des enquêteurs, le fils du couple, âgé de deux ans, se trouvait dans la voiture pendant les faits.


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Avant d’attacher la femme de 28 ans avec une corde à l’attelage, le suspect l’a en outre sérieusement blessée en lui donnant deux coups de couteau, a déclaré un porte-parole du ministère public à Hanovre.

Source
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[…] le président du syndicat allemand de la police (DPolG) a sévèrement critiqué la justice allemande. Le suspect avait une longue carrière de violence à son actif, a déclaré Rainer Wendt […]
L’homme s’était constamment fait remarquer en commettant des délits et il n’avait pourtant pas été en prison. » Il va bien se trouver à nouveau un juge pour lui donner même maintenant un pronostic favorable ». […]

Victime et suspect sont Kurdes. Selon la communauté kurde en Allemagne, ils appartiennent à un « clan » arabe originaire du Liban et de Turquie qui se présente sous le nom de « Kurdes mhallami ».

(Traduction Fdesouche)
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jeudi, 24 novembre 2016

Manifestation contre la loi Travail: le policier qui a frappé un lycéen condamné à huit mois de prison

 

 
L’affaire a fait grand bruit pendant les manifestations contre la loi El Khomri au printemps dernier. Un policier, jugé pour avoir frappé un lycéen près du lycée Bergson dans le XIXe arrondissement, a été condamné à huit mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris. Une sanction qui ne sera pas inscrite au casier judiciaire du fonctionnaire.

Le 24 mars dernier, en pleine contestation contre la loi Travail, des manifestants avaient bloqué l’entrée de l’établissement scolaire situé dans le nord de Paris et avaient jeté des oeufs et de la farine sur les policiers. Des renforts étaient arrivés et avaient pris en chasse les protestataires. L’un des policiers avait alors frappé au visage un jeune garçon de 15 ans.

Usage disproportionné de la force 

 

Lors de l’audience le 10 novembre dernier, le gardien de la paix, âgé de 26 ans, jugé pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique, avait invoqué « un malheureux concours de circonstances ». Selon son récit, le policier n’a aucunement visé le visage de l’adolescent, mais il l’aurait atteint car, maintenu à la nuque par l’un de ses collègues, le jeune homme s’est baissé au moment où le coup est parti.

Décrivant une foule hostile, les images de la vidéosurveillance montraient une poignée de jeunes qui observent et filment la scène à quelques mètres. Dans un rapport de l’IGPN, le policier avait alors reconnu avoir faite preuve d’un usage disproportionné de la force. Une vidéo de la scène avait été largement diffusée sur les réseaux sociaux, provoquant de vives réactions parmi lesquelles celle de Bernard Cazeneuve qui s’était dit choqué. 

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Ce que Christiane Taubira pensait d'Alain Juppé en 2015 [Add.]

 

 

 

PHO9e366866-cd71-11e4-9ff2-b29351c9a73f-805x453C'est un soutien symbolique et de poids pour Alain Juppé dans ce second tour de la primaire qui se transforme tout doucement en deuxième tour de l'élection présidentielle et où il n'est pas impossible que la participation de l'électorat de gauche soit importante :
 
"Quand il était ministre des Affaires étrangères et premier ministre, j'étais parlementaire donc j'ai eu l'occasion de voir de près son travail. Je suis persuadée qu'il a des valeurs, et des valeurs républicaines qui se raréfient dans le parti auquel il appartient (...)"
 
Et sur la loi Taubira de dénaturation du mariage :
 
"Il a su prendre de la hauteur. On l'a pressé en disant ‘vous allez abroger en reprenant des responsabilités'. Il a dit que ça n'a pas de sens. Il a eu le courage, face à son camp, de dire que même si nous n'étions pas d'accord, c'est une réforme de société. Ce n'est pas la peine de casser pour le plaisir de casser. Je trouve que c'est vraiment de la hauteur d'homme d'État et moi je le considère comme un homme d'État"
 
Addendum : La déclaration date de mars 2015. Il ne s'agit donc pas d'un soutien actif de l'entre deux tours. Que les lecteurs me pardonnent cette erreur. 
 

Et maintenant, c’est l’Éducation nationale qui s’occupe des migrants !

 

 
 


« Très formatée » : ainsi la décrivait François Hollande dans Un président ne devrait pas dire ça. Avec le nouveau champ d’action de la réserve citoyenne, Najat Belkacem vient d’en donner une nouvelle preuve éclatante… s’il en fallait.

Rappel : cette réserve, créée par l’Éducation nationale après les attentats de Charlie Hebdo, « offre à tous les citoyens la possibilité de s’engager bénévolement pour transmettre et faire vivre les valeurs de la République à l’Ecole, aux côtés des enseignants, ou dans le cadre d’activités périscolaires ».

Et qui peut devenir réserviste ? Les personnes physiques, les personnes morales, tout le monde ! Enfin, tout le monde mais pas n’importe qui. Les « référents » de chaque académie – eux-mêmes triés sur le volet et formés — doivent « vérifier » les « profils ».
Ainsi s’exprimait le ministre au Centre Pompidou, en janvier 2015. C’est qu’il ne s’agirait pas – on l’a compris – de mettre un manifestant de la LMPT « devant des salles de classe pleines d’enfants », cela les traumatiserait…

Des réservistes également « fort utiles à dispenser des formations aux parents d’élèves »

Allez hop ! Éducation/rééducation, les mêmes devoirs pour tous ! Au fond, des missionnaires d’un genre nouveau propageant dans les établissements scolaires – mais aussi dans les institutions et les associations – « les valeurs de la République » (laïcité, vivre ensemble et tout le toutim…), et en lutte contre les « complotistes » des réseaux sociaux. Manquerait plus que ça, de développer esprit critique et curiosité chez les élèves !
 La réserve citoyenne ? Des hommes et des femmes formatés devenus formateurs au service de la pensée unique socialo-immigrationniste-mondialiste.

Eh bien, désormais, les 6.000 membres de cette « formidable » réserve qui en auraient ras la casquette de s’occuper des petits Français ou souhaiteraient élargir leur horizon « peuvent s’engager auprès des migrants et réfugiés : apprentissage du français et des valeurs de la République », vient de tweeter le ministre Belkacem.
Mais pourquoi confier à ces réservistes ce dont d’autres bénévoles et enseignants à la retraite s’occupent déjà, depuis les années 70, à savoir l’apprentissage du français aux « enfants allochtones » ? L’idée ne date d’ailleurs pas d’hier puisque, dès le 15 septembre 2015, sur francetvinfo, Najat Belkacem émettait cette hypothèse au cas « où l’afflux [de migrants] est particulièrement important ». Tiens, tiens, avait-elle déjà une idée derrière la tête ?

En tout cas, quelle aubaine, cette manne de « bonnes volontés », pour l’État socialiste qui n’aura pas à les rétribuer ! Sous le vernis de la générosité, une nouvelle forme d’exploitation de l’homme par l’homme est née. Et, au nom des droits de l’homme, la mise en place d’un maillage associatif socialiste qui, année après année, tend sa toile et resserre ses filets.

« S’il y a un service public qui est relativement bien armé pour faire face à l’arrivée des réfugiés, c’est l’Éducation nationale », s’enorgueillissait-elle, à l’époque. On l’aurait préféré aussi performant dans l’instruction de nos enfants.

Mais, comme le disait François Hollande, Najat, « ce n’est pas une intellectuelle ». Parfait profil de la fonction occupée ! 

Caroline Artus

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La Turquie ne doit jamais entrer dans l’Union européenne !

 

 






Persistant dans l’erreur, les élites européennes s’emploient à sauver le soldat turc contre vents et marées. Non, la Turquie n’a pas sa place dans l’Union européenne pour des raisons évidentes :

– une infime partie, seulement, de son territoire est en Europe (la Thrace orientale, soit 3 % de sa superficie) ;
– pays de religion musulmane, la Turquie servirait de cheval de Troie de l’islamisation progressive de l’Europe ;
– les relations historiques entre la Turquie et l’Europe ont longtemps été conflictuelles ;
– les dirigeants actuels de la nation ottomane sont des islamistes impérialistes qui ne respectent pas les droits fondamentaux, enfermant arbitrairement leurs opposants politiques et les journalistes qui ne leur sont pas inféodés ;
– l’entrée de la Turquie déstabiliserait le continent sur le plan démographique en entrainant la libre circulation de plus de 100 millions de turcophones ;
– en outre, les Turcs venus sur le continent ne cherchent pas à s’assimiler mais à créer des cinquièmes colonnes dans les nations européennes, selon les souhaits de Recep Tayyip Erdoğan, qui les y encourageait lors d’un meeting à Strasbourg ;
– la Turquie refuse de reconnaître Chypre, qui appartient à l’Union, ne songeant qu’aux intérêts des Chypriotes d’origine turque ;
– avec l’entrée de la Turquie en Europe, l’Union aurait des frontières communes avec l’Irak, l’Iran ou la Syrie, ce qui, vous en conviendrez, se passe de commentaires supplémentaires ;
– la Turquie ne reconnaît pas le génocide de nos amis arméniens et exerce de terribles violences contre les minorités religieuses ou ethniques (notamment les Kurdes).


L’Union européenne, sous gouvernance allemande, s’est laissée enchaîner à la Turquie du sultan Erdoğan, qui pratique un chantage insoutenable avec les « migrants ». Idiots, les dirigeants européens octroient des subventions délirantes à la Turquie pour qu’elle accomplisse son devoir souverain : contrôler ses frontières ! Si Bruxelles semble désormais critique vis-à-vis de cet État impérialiste, c’est uniquement pour rassurer des opinions publiques très hostiles… En réalité, personne ne veut se diriger vers un divorce. 

Ni la Turquie, ni l’Union.
 Disons-le : Bruxelles ne veut pas suspendre le processus d’adhésion de la Turquie. Les raisons sont, d’ailleurs, particulièrement fallacieuses. En effet, les droits-de-l’hommistes bruxellois estiment que ce processus est le dernier moyen dont dispose l’Union pour freiner l’hystérie totalitaire du président Erdoğan… L’identité ? L’Histoire ? Le danger que fait peser la Turquie sur le continent ? Ils s’en moquent tous !

Comme pour confirmer, Ibrahim Kalin, porte-parole de la présidence turque, a écrit dans une tribune pour le journal Daily Sabah que l’adhésion à l’Union était « un objectif stratégique ». De la même façon, Federica Mogherini, chef de la diplomatie de l’Union, a jugé qu’il était « très important que les canaux de communication restent ouverts avec un pays candidat à l’adhésion et un partenaire ».

La France doit, tout comme l’Autriche, prendre rapidement position en demandant l’arrêt pur et simple des négociations. La Turquie ne doit jamais rentrer dans l’Union européenne !

Gabriel Robin

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Violences faites aux femmes : et si l’on parlait de la Turquie et du Maghreb ?

 

 

Devant la pression de la rue et les manifestations indignées de milliers de femmes turques, le gouvernement vient de retirer ce mardi le texte présenté par l’AKP (le parti au pouvoir) et approuvé en première lecture par le Parlement jeudi dernier, lequel prévoyait la possibilité, dans certains cas, « d’annuler la condamnation d’une personne pour agression sexuelle sur mineur(e) si elle consent à épouser sa victime ». Ce qui promet, assurément, une vie de couple harmonieuse…

Toutefois, il ne s’agit pas d’un abandon du texte mais seulement d’un « report », le temps pour les moustachus de peaufiner leur manœuvre visant à régulariser les quelque 3.000 mariages forcés avec des mineures qui continuent de se pratiquer chaque année dans les campagnes. Il faut dire – une fois n’est pas coutume – que la fille cadette du président elle-même s’élevait contre ce texte qui prétendait régulariser ainsi les « agressions sexuelles sans contrainte » (sic). Ledit texte sera donc « réexaminé en commission », le temps sans doute de définir ce qu’est une agression sans contrainte (!).

La Turquie ambitionnerait-elle de devenir légalement un paradis pour pédophiles ? L’opposition au gouvernement d’Erdoğan – ce qu’il en reste encore – dénonce, en effet, une tentative de légaliser le mariage des mineur(e)s. « Le monde entier s’emploie à lutter contre la pédophilie, à interdire les mariages d’enfants et à augmenter l’âge minimum du mariage, et tout ce que nous proposent les dirigeants de ce pays en guise de solution, c’est un retour au Moyen Âge », écrit ainsi Mehveş Evin dans Diken (cité par Courrier international). Plus sournoisement, disent certains, il s’agit en fait de légitimer par ce biais le mariage religieux qui, jusqu’ici, doit être confirmé par un mariage civil pour avoir valeur légale. Or, si le mariage religieux est accordé avec un conjoint mineur, ce n’est pas le cas jusqu’ici du mariage civil.

Le jour où notre ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes doit annoncer le « Ve plan de lutte contre les violences faites aux femmes », ce projet de loi du gouvernement Erdoğan mérite qu’on s’y penche.

Dans notre France qui refuse de « discriminer », il n’est évidemment pas question de distinguer les formes et encore moins les auteurs des violences. 

Tout le monde dans le même sac et la prétendue « islamophobie » sera bien gardée, comme le signifiait Julie Gayet dans un film scandaleux (14 millions de cris) qui nous jouait un mariage forcé dans le très chic XVIe arrondissement de Paris. Tous concernés, bien sûr. 
 Eh bien, oui ! Tous concernés, mais pas comme la compagne de François Hollande nous le suggérait. 

Nous sommes concernés parce que 3 à 4 millions de musulmans vivent en France, dont beaucoup sont originaires du Maghreb et du Moyen-Orient, et qu’ils côtoient dans les mosquées plus de 600.000 Turcs en diaspora. Et ce n’est pas à Neuilly ou dans le XVIe qu’on conduit les petites filles à l’autel, mais dans les communautés islamiques.

Dans ces violences qu’on se refuse à décrire et à distinguer, il en est une directement en lien avec ce qui vient d’être évoqué et qui, pourtant, n’affole pas beaucoup les féministes : l’injonction à la virginité.

Dans un article d’avril 2016 paru dans Le Figaro, des médecins en appelaient à « une action publique pour mettre fin à cette pratique jugée archaïque et sexiste », à savoir la « reconstruction d’hymen ». Une clinique de Nice disait alors avoir une quinzaine de demandes par semaine. Des jeunes femmes pressées à l’approche de « la saison des mariages ».

« Toutes ou presque ont la même histoire : une famille musulmane traditionaliste, un “grand amour” révolu et, désormais, une seule obsession : se faire refaire une virginité », pouvait-on lire. « Pour certaines, c’est la triple peine ! Élevées en France, elles doivent quitter leur amoureux et se résoudre à un mariage arrangé au bled. Avec toute la belle-famille qui attendra le drap taché de sang derrière la porte… »

Avec la loi des amis d’Erdoğan, les chirurgiens vont faire fortune !

Marie Delarue

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Xavier Raufer : Insécurité au quotidien - que disent les programmes de Juppé et de Fillon ?

 

 
Aucun des sept candidats à la primaire n’a jamais évoqué l’insécurité au quotidien durant la campagne. Alors que la politique de la ville est un échec catastrophique et ruineux et que la criminalité ne cesse de prospérer… Décryptage.
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Le Danemark cesse d'accueillir des réfugiés de l'ONU

Crise des migrants : Le pays est traversé par de nombreux migrants tentant de rejoindre la Suède.

 Le Danemark va cesser d'accueillir jusqu'à nouvel ordre le demi-millier de réfugiés proposés chaque année par le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR). La décision a été annoncée par la ministre de l'Immigration et de l'Intégration, Ingrid Støjberg.

«Cela donnera aux municipalités un peu de répit et de place pour prendre mieux soin de ceux qui sont déjà arrivés ici», a-t-elle déclaré, lors d'une réunion de la commission parlementaire sur l'immigration, retransmise sur internet.

Mme Støjberg incarne la politique d'immigration restrictive du gouvernement de centre-droit danois. Elle avait annoncé en août que l'accueil prévu de 491 réfugiés cette année était reporté.
«Le Danemark a la responsabilité d'aider les personnes qui veulent se réfugier. Mais nous avons aussi la responsabilité de maintenir la cohésion économique, sociale et culturelle du Danemark», a-t-elle justifié.


Assentiment


La décision a obtenu l'assentiment des deux plus grands partis au Parlement danois, tous deux non représentés au gouvernement, les sociaux-démocrates et le Parti populaire danois (anti-immigration).
Le Danemark, pays de 5,7 millions d'habitants, a enregistré comme d'autres un pic des demandes d'asile en 2015 (21'000). Celles-ci ont toutefois chuté en 2016 (5700 jusqu'ici) en raison de la fermeture de multiples frontières en Europe.

Le passage sur le territoire de nombreux migrants cherchant à rejoindre la Suède voisine, à la politique d'immigration plus généreuse, avait poussé le gouvernement à prendre une multitude de mesures dissuasives. Parmi lesquelles figurent notamment la possibilité de confisquer les objets de valeur et l'argent liquide des demandeurs d'asile.

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mercredi, 23 novembre 2016

Ces soutiens de Fillon qui collaborent avec les mosquées

 

 
Joachim Veliocas a repéré dans la liste des soutiens de Fillon les maires qui collaborent avec les mosquées. Le vote Fillon, ce n'est apparemment pas un vote permettant de restaurer l'identité de la France comme d'aucuns pourraient le croire :
 
 
Capture-d’écran-2016-11-21-à-10.17.53"Caroline Cayeux, maire de Beauvais, s’est démenée pour faire aboutir la construction de la grande mosquée, gérée par les islamistes de l’UOIF" [...]
 
 
 
Capture-d’écran-2016-11-21-à-10.15.53Gilbert Meyer, maire de Colmar, qui fait la promesse d'une subvention de 164 000 € pour l'agrandissement d'une mosquée.
 
 
 
 
Capture-d’écran-2016-11-21-à-10.18.59Le député-maire d’Epinal, Michel Heinrich, soutien de François Fillon, qui "fit voter par son conseil municipal le 2 septembre 2004 une délibération approuvant « la location à l’euro symbolique, sous la forme d’un bail emphytéotique, au profit de l’Association Culturelle Musulmane des Vosges , un terrain communal d’une superficie d’environ 8 000m2 situé ZAC des Terres Saint-Jean pour la construction d’une mosquée ».  Epinal : 4 minarets pour une mosquée sur un terrain de 8000m2…pour l’euro symbolique."
 
Capture-d’écran-2016-11-21-à-11.01.43"Le député-maire Les Républicain de Villiers-sur-Marne, Jacques-Alain Bénisti (photo),  qui ne voulait pas jeter les bébés islamistes avec l’eau du bain de la mosquée fréquentée par les imâms ultra radicaux Béchir Ben Hassen (Frère Musulman qui prescrit le meurtre des caricaturistes) et Mustafa Mraoui (parti rejoindre l’Etat Islamique avec dix fidèles de la mosquée), rencontre une défaite politique : la mosquée Islah, sise sur un terrain municipal généreusement alloué par la municipalité de droite, vient d’être fermée par l’Intérieur dans le cadre de l’Etat d’Urgence. 
Pourtant, Jacques-Alain Bénisti (LR) assurait cet été « ce lieu n’a jamais été salafiste ni un foyer de radicalisation » (source), pire il avait déjà prévu de déplacer la mosquée sur un autre terrain municipal."

Capture-d’écran-2016-11-21-à-11.01.21"En mai 2004, le député-maire de Pontoise Philippe Houillon a inauguré la mosquée salafiste de Pontoise, qui diffuse de la littérature djihadiste comme nous l’avons prouvé dans notre dernier livre-enquête Mosquées radicales, ce qu’on y dit, ce qu’on y lit (éditions DMM, 2016)."
Joachim Veliocas conclut :
"Comme nous l’avons démontré dans nos deux éditions de Ces Maires qui courtisent l’islamisme (Tatamis, 2010 et 2015), des dizaines de maires LR aident les mosquées radicales par le biais de mise à disposition de terrains ou locaux municipaux, voire des subventions.
Le livre Vaincre le totalitarisme islamique de François Fillon, qui avait inauguré la mosquée d’Argenteuil (photo) aux côtés d’une fillette voilée ne doit pas tromper les naïfs, il s’agit juste de séduire l’électorat bourgeois-conservateur."




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Interdire la burqa a-t-il vraiment pour conséquence d'interdire les autres signes religieux ?

 

 
Anne Merlin-Chazelas, docteur en histoire, ingénieur de recherches au CNRS (e.r.), répond à Jean-Frédéric Poisson :
Unknown-53"Monsieur, 
Vous avez répondu aux correspondants du Salon beige : "l’interdiction de la burqa aurait mécaniquement pour conséquence l’interdiction pour les Chrétiens et les Juifs de leur propres signes religieux."

C’est une opinion assez répandue, mais qui se fonde sur une information insuffisante. En effet, ce n’est pas – fort sagement – la burqa qui est interdite, mais tout vêtement ou dispositif masquant le visage dans l’espace public, pour des raisons de sécurité.

Et il n’était pas nécessaire de prendre une loi spécifique pour interdire ainsi non seulement la burqa (particulièrement dangereuse parce qu’elle masque non seulement le visage, empêchant qu’on reconnaisse une personne qui commet un acte délictueux ou criminel, mais le corps, permettant à un homme de se faire passer pour une femme et à toute personne de dissimuler soit le produit de vols, soit des armes, des explosifs, etc. et autres matériels permettant de commettre un braquage ou un attentat) mais le casque de moto, le masque de carnaval ou le masque chirurgical, la cagoule ou le passe-montagne.

 
En effet, en France, toute loi qui n’a pas été expressément abrogée par une loi postérieure est toujours en vigueur. C’est ce qui a permis, bien avant que le français ait été imposé comme « langue de la République » dans notre Constitution, d’imposer l’usage du français dans tous les actes publics, en dépit des revendications notamment bretonnes, en se fondant sur l’article 111 de l’Ordonnance donnée en août 1539 par François Ier à Villers-Cotterêts, article qui, effectivement, n’avait jamais été abrogé et ne l’est toujours pas. Le dernier arrêt du Conseil d’État invoquant cet article date, si ma mémoire est bonne, de 1985.

Or, les raisons de sécurité invoquées pour interdire le port de tout dispositif masquant le visage dans l’espace public avaient déjà, dès le 3 mars 1400, conduit le gouvernement de Charles VI à interdire de circuler « les visages embrunchez, cachés par un capuchon ou une cagoule » (Impr. Ordonnances des rois de France…, collection in-fol., t. VIII, p. 364). Cette ordonnance n’a jamais été expressément révoquée et peut donc être invoquée comme étant toujours en vigueur. Il est vrai qu’elle n’a guère été respectée, ce qui a conduit, le 9 mai 1539 (quelques semaines avant l’ordonnance de Villers-Cotterêts), le roi François Ier à interdire à nouveau « à toutes personnes, de quelque estat, qualité et condition qu’ilz soient, de ne aller par villes, citez, forestz, boys, bourgs et chemins de nostre royaume … armez de harnoys secrectz ou apparens, seulz ny en compaignie, masquez ne desguisez » (Impr. Ordonnances des rois de France. Règne de François Ier, t. IX, p. 404-407, n° 915.). Toujours en vigueur elle aussi, faute d’avoir été expressément révoquée, elle n’a sans doute guère été respectée puisque François II l’a renouvelée en 1560.

Interprétée comme visant expressément la burqa (et c’était certainement l’intention du législateur !), la loi interdisant de dissimuler son visage dans l’espace public est certes quotidiennement violée. Elle n’en est pas moins à la fois inutile (puisque les dispositions légales qu’elle contient existaient déjà) et nécessaire."

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François Fillon, premier imam de France ?

 

 
À l’époque, nos compatriotes étaient déjà tellement anesthésiés qu’ils n’ont guère réagi à l’inauguration, par le Premier ministre de la France, un certain… François Fillon, d’une mosquée à Argenteuil. C’était le 28 juin 2010. Il est vrai que nos médias complaisants n’avaient guère relayé plus que cela la fameuse nouvelle. Le site marocain atlasinfo.fr s’en était alors ému en ces termes : « Jamais un Premier ministre ne s’était déplacé pour l’inauguration d’une mosquée, en banlieue dite “sensible” qui plus est. »
 
Le scandale était pourtant là. Que la France, incarnée par le Premier ministre, se prosternât devant la future première religion du pays, ce, afin de promouvoir un lieu de culte (la mosquée Al Ihsan, d’une superficie de 3.000 m2, contrôlée par l’Algérie, qui y nomme l’imam), faisait l’effet d’un coup de tonnerre. À bas bruit, néanmoins.

À l’évidence, François Fillon jouait l’idiot utile du président de la République, Nicolas Sarkozy, tout à sa judéophilie tendue vers un alignement inconditionnel sur la diplomatie américano-sioniste. Le Premier ministre, en chien fidèle du sarkozysme déclinant, s’était coltiné une singulière tâche en piétinant la loi de séparation du 9 décembre 1905, en même temps qu’il donnait des gages aux « personnes de confession musulmane et [à] leurs lieux de culte […] encore trop souvent l’objet de discriminations et la cible d’agressions [intolérables] ».

M. Fillon se pâmait devant les arabesques mahométanes enluminant les frontispices de mosquées poussant indûment sur le sol de France. 

La vérité est que François Fillon n’a rien à envier à son pseudo-adversaire, Alain Juppé, islamophile convaincu. Six ans plus tard, en dépit de la parution opportuniste de son Vaincre le totalitarisme islamique (Albin Michel, 2016), Fillon ne sera pas parvenu à faire oublier cet acte de dhimmitude institutionnelle qui s’analysait déjà comme une haute trahison dans la mesure où il fut perpétré contra legem
 M. Fillon, lorsqu’il se rendit à Argenteuil en babouches, ne pouvait ignorer, à la fonction qu’il occupait, l’interpellation du député UMP de Vendée, M. Louis Guédon, à l’adresse de son ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, « sur le bilan 2008 des atteintes aux lieux de culte. D’après les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur, on compte pour cette seule année, 6 atteintes aux sites israéliens, 13 atteintes aux sites musulmans et 266 atteintes aux sites chrétiens. Si l’on ne peut qu’approuver que chaque dégradation de sites israéliens ou musulmans trouve un large écho dans la presse, on ne peut que regretter le silence médiatique et institutionnel entourant les si nombreuses dégradations de sites chrétiens. Il lui demande quelles mesures il entend prendre pour protéger ces lieux chrétiens particulièrement visés par les dégradations, le vandalisme et les pillages de toute nature » (2 juillet 2010).

C’est dire que, malgré les postures fallacieusement volontaristes et martiales de la dernière et soudaine coqueluche des médias, rien ne changera fondamentalement sur le front du Grand Remplacement islamique. Par son geste immarcescible et ineffaçable, Fillon s’est fait le « co(allah)borateur » à la main tendue de l’État français vers ce que l’on nous serine être un islam « de » France, traduisant cette réalité terrible, depuis trente ans, d’un islam « en » France qui préfigure un pays majoritairement islamisé d’ici à la fin du siècle.
Finalement, le candidat à l’élection présidentielle ne se départira jamais de ce statut de factotum que Sarkozy, regnante, lui avait accolé, lui déniant, du même coup, d’autres ambitions que celle d’agent subalterne en toute circonstance. Fillon pourrait bien être Hollande en pire… Pour notre plus grand malheur !

 Aristide Leucate

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Deuxième Forum de la dissidence : contre la tyrannie du politiquement correct…

 

 
Samedi 19 novembre avait lieu le deuxième Forum de la dissidence organisé par la fondation Polémia. Au programme : migrants, islamisation, dissidence des maires, modèles hongrois ou corse, etc. Décryptage.
*** 
 

Béziers : une voiture de police caillassée, un policier blessé

 

 

Les policiers de la Sécurité publique du commissariat de Béziers ont été une nouvelle fois la cible de jeunes encapuchonnés qui ont caillassé une voiture d’intervention sérigraphiée, ce lundi vers 17h45, sur la place Charles-de-Gaulle, non loin de l’hôtel de police.

 Un des policiers de la patrouille a été légèrement blessé par le jet de projectiles et a été pris en charge par un conducteur de bus qui l’a secouru et mis à l’abri, jusqu’à l’arrivée des sapeurs-pompiers. Le policier a été transporté aux urgences de l’hôpital de la ville.

Depuis ces dernières semaines, les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers sont visés par des jets de projectiles, cité de la Devèze et dans le centre-ville.

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mardi, 22 novembre 2016

Des cocktails Molotov saisis à Bron

 

 

Pas moins de 10 cocktails Molotov ont été saisis ce lundi matin dans un immeuble du quartier de Parilly, à Bron.

C’est dans le même bâtiment que la police avait déjà saisi 10 kg d’héroïne, 1 kg de résine de cannabis et 632 grammes de cocaïne début octobre.

Une nouvelle opération des forces de l’ordre, ordonnée ce lundi matin, a, cette fois, permis la découverte de ces cocktails molotov, cachés dans un sac, selon le Progrès. Quelques sachets de drogue ont également été saisis.

Une enquête a été ouverte.

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Lyon : le malfaiteur volait les personnes âgées à l’hôpital

 

 



Il a été surpris la main dans le sac.

Un homme, âgé de 36 ans, a été interpellé ce dimanche peu après 13h, dans une chambre de l’hôpital Saint-Luc-Saint-Joseph, dans le 7e arrondissement de Lyon. Il était en train de fouiller dans les effets personnels d’une patiente âgée.

Selon les éléments à disposition des policiers, il avait été repéré il y a peu de temps. De plus, il était identifié par les services de police pour des faits similaires, mais sous un pseudonyme. Il comparaitra ce lundi en comparution immédiate devant le tribunal.

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Rivalités ethniques, racisme anti-blanc et islamisation : les prisons se transforment en poudrières

 

 
Dans les prisons françaises, où les tensions atteignent leur paroxysme, la loi du plus fort règne et la radicalisation islamique fait son chemin.







[....] les tensions qui sont en train de transformer la prison en poudrière. Les « petits Blancs » sont devenus une minorité qui se vit dans une relation conflictuelle avec les détenus musulmans, majoritaires. Ils se sentent l’objet d’un racisme inversé, habités par une véritable conscience de l’exil, la certitude d’être déracinés en Ile-de-France. Leurs propos, recueillis par le sociologue, en font foi; il y a une hostilité croissante vis-à-vis de détenus musulmans qui affirment leur identité et dont les « Gaulois » minoritaires supportent mal la culture de banlieue.
[...] Les musulmans forment entre 40% et 60% de la population carcérale (En l’absence de statistiques légales, l’administration pénitentiaire s’appuie sur les inscriptions au ramadan). [...]
Parmi les détenus musulmans, pratiquants ou non, c’est la minorité salafiste qui est la plus active, fanatique ou simplement piétiste. Ceux qui ont rompu avec l’ »islam olé olé », comme le précise un détenu qui est revenu à la rigueur archaïque de sa religion. Discussions sur ce qui est halal, apprentissage de l’arabe, prières collectives, imitation de la vie du Prophète; même un nombre croissant de « Gaulois » égarés en quête de sens se convertissent. [...]

Cette prison travaillée par une intense ethnicité est en train de devenir une poudrière. Surveillants antillais méprisant les Noirs africains, Noirs et Maghrébins des cités contre « autochtones », mépris interethnique des gardiens; seul l’islam fonctionne, pour beaucoup, comme une solide référence commune, au-delà de la religion. [...]

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Une librairie libertaire des Pentes de la Croix-Rousse attaquée par l’extrême droite radicale

Samedi, trois heures à peine après la fin de la manifestation interdite des catholiques intégristes, la librairie libertaire « La Plume Noire » a été prise pour cible par des militants d’extrême droite radicale.


 Peu avant 18h, la librairie, située à proximité de la place Colbert, a été attaquée.

Selon plusieurs témoins, une vingtaine de personnes avec « pavés et barres de fer » ont foncé sur le local. La douzaine de personnes qui s’y trouvaient ont eu le temps de baisser le rideau. Aux cris de « La France aux français », les assaillants ont tenté d’enfoncer le rideau de fer. Des vitres ont été brisées. Quatre personnes ont été légèrement blessées, touchées par des éclats de verre.
L’agression a duré une dizaine de minutes.


« Ces militants fascistes n’ont pas été inquiétés »

 

Ce n’est pas la première fois que la librairie est visée. En 1997, à l’époque où elle se situait rue Pierre-Blanc, un incendie criminelle l’avait réduite en cendres.

Aujourd’hui logée au 8 rue Diderot, la librairie sert de local à la Confédération des groupes anarchistes (CGA), principale organisation anarchiste lyonnaise, et particulièrement implantée sur les Pentes de la Croix-Rousse.

Dans un communiqué publié dimanche, la CGA dénonce la « complaisance » de la police alors que le rassemblement des catholiques traditionalistes avait été interdit par le préfet.
La CGA fait le rapprochement entre le service d’ordre de la manif composé de membres du Parti nationaliste français, de l’Action française et du GUD, et l’attaque subie en fin d’après-midi.
« Ces militants fascistes, ouvertement préparés à mener des actions violentes, n’ont pas été inquiétés ou contrôlés par les nombreux policiers présents, qui ont d’ailleurs assuré la protection du rassemblement en tenant à distance militant-e-s antifascistes et autres habitant-e-s du quartier ».
La tonalité est la même dans un communiqué « d’habitants de X-rousse », proches des militants antifascistes, où l’on parle d’« autodéfense » à venir. « Les habitant-es assureront leur propre sécurité », annonce ce texte.

Plainte de la maire du 1er arrondissement

 

Au-delà des réseaux libertaires, d’autres organisations de gauche réagissent, des Jeunesses communistes au Parti de gauche qui « attend la réponse la plus ferme de la Préfecture à l’encontre de ces mouvements d’extrême-droite et la condamnation des auteurs de ces actes de violence ».

Quant à la maire du 1er arrondissement, Nathalie Perrin-Gilbert, elle a annoncé sur Facebook, qu’une plainte a été déposée dimanche visant les organisateurs de la manifestation interdites :
« Nous rappelons que cette manifestation avait été interdite par la Préfecture. Les organisateurs devront répondre des conséquences que son maintien a occasionné ».

Source 

Meaux: un homme bâillonne des vendeuses et vole un stock de portables

Le voleur était armé d’un cutter et vêtu d’une fausse chasuble SFR. Samedi vers 20 heures, l’homme est entré dans une boutique de l’opérateur située à Meaux, alors que les vendeuses s’apprêtaient à fermer. 


Il les a obligées à le conduire dans la réserve du magasin où il les a bâillonnées avec du ruban adhésif et leur a mis le cutter sous la gorge, a raconté cette source.

Une fuite à pied

 

Devant les deux jeunes femmes terrorisées, il a ensuite « rempli son sac » avec le stock disponible de téléphones portables. Le préjudice, en cours d’évaluation, est d’ores et déjà estimé à « plusieurs dizaines de milliers d’euros », a précisé la source policière. Il a également tenté de forcer le coffre du magasin avant d’y renoncer et de prendre la fuite à pied.
  
Les employées, séquestrées pendant une demi-heure, ont pu se libérer et prévenir la police. Saisie de l’enquête, la police judiciaire de Meaux devrait notamment s’attacher à exploiter la vidéosurveillance de la galerie commerciale. 


Source 

Strasbourg: 4 hommes arrêtés lors d'une « opération antiterroriste »

Quatre hommes ont été arrêtés par des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), dans la nuit de samedi à dimanche à Strasbourg, dans le cadre d’une enquête antiterroriste, ont annoncé des sources concordantes consultées par l’Agence France-Presse (AFP).

« Des éléments sérieux rendaient nécessaires ces interpellations », a précisé une source proche de l’enquête.
Les quatre personnes interpellées étaient toujours en garde à vue dimanche soir, a confirmé une source judiciaire. Ces arrestations ont été conduites par les hommes de la DGSI dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte il y a quelques jours au parquet antiterroriste, a précisé la source judiciaire.

Le marché de noël menacé?

 

Elles surviennent moins d’une semaine avant l’ouverture, prévue vendredi, du célèbre marché de Noël, qui attire chaque année une foule d’environ deux millions de personnes dans les rues de la capitale alsacienne.

Le préfet d’Alsace, Stéphane Fratacci, a d’ailleurs précisé récemment qu' »en cas d’informations précises et circonstanciées » sur des menaces terroristes, le marché de Noël pourrait être « suspendu ou annulé ».

En 2000, le marché de Noël de Strasbourg avait d’ailleurs fait l’objet d’un projet d’attentat à la bombe, qui aurait visé notamment la cathédrale. En mai 2014, une filière jihadiste avait été démantelée, avec l’interpellation de sept Alsaciens, qui s’étaient rendus en Syrie entre décembre 2013 et avril 2014. Ils ont été condamnés en juillet à Paris à des peines de six à neuf ans de prison ferme.

La peine la plus lourde a été prononcée contre Karim Mohamed-Aggad dont le frère Foued, qui était du voyage en Syrie, a été identifié comme l’un des kamikazes du Bataclan lors des attentats du 13 novembre 2015.

Une menace jihadiste sans précédent

 

La France est confrontée depuis près de deux ans à une menace terroriste jihadiste sans précédent, qui s’est notamment concrétisée par des attentats en novembre 2015 à Paris et Saint-Denis (130 morts au Bataclan, dans des terrasses de café et devant le Stade de France) et en juillet 2016 à Nice (86 morts). Pour la seule année 2016, près de vingt attentats et projets ont été déjoués en France, selon une source proche du dossier.

Début septembre, la police a notamment arrêté un commando de femmes jihadistes à l’origine d’un attentat avorté à la voiture piégée, retrouvée le 4 septembre non loin de Notre-Dame-de-Paris bourrée de bonbonnes de gaz, et qui préparaient d’après les enquêteurs une autre attaque « imminente » contre une gare parisienne ou de l’Essonne.
« Le terrorisme est là. Et la menace est lourde, je n’ose même pas dire, elle est encore davantage plus lourde aujourd’hui », a affirmé vendredi le Premier ministre Manuel Valls, à l’occasion d’une question sur l’état d’urgence, en vigueur depuis les attentats de novembre 2015.
« Il y a une campagne présidentielle, avec des réunions publiques », et « les batailles décisives » engagées contre l’organisation Etat islamique dans ses fiefs de Mossoul en Irak et de Raqqa en Syrie, auxquelles la France participe au sein de la coalition, a-t-il expliqué pour justifier une prolongations de l’état d’urgence. Enfin, « la menace est là, elle vient de là-bas, de Syrie, d’Irak, mais elle est évidemment dirigée vers nous », a souligné Manuel Valls, rappelant notamment le nombre d’attentats déjoués et d’interpellations dans les réseaux jihadistes.

François Hollande a affirmé le 15 novembre vouloir prolonger l’état d’urgence jusqu’à l’élection présidentielle d’avril-mai 2017.

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